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Discussion:Valérie

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  • Ymbert Galloix : « Je lisais dernièrement Valérie de Mme de Krudener ; je ne puis vous exprimer les sensations que j’en ai reçues. Ce livre étonnant m’avait ennuyé jadis ; maintenant il m’a déchiré. C’est que Gustave est comme moi victime d’une passion dévorante, ou plutôt d’une énergie de sensations qui le dévore, et qui s’est portée sur un aliment naturel, l’amour, tandis que cette même énergie, luttant dans mon âme avec le vide, y enfante des fantômes. Je lisais ce roman, aux premiers rayons du soleil du printemps, dans les vastes et tristes allées du Luxembourg. A chaque instant, je m’arrêtais anéanti. »
  • Victor Cherbuliez — Le Roman français/09 : Une femme célèbre, l’auteur du roman de Valérie qui parut en 1804 et qui mérite d’être rapproché de Corinne et de René, car il tient à la fois de l’un et de l’autre, — rapprochement qu’il aurait été intéressant de faire, — Mme de Krudener, dans un manuscrit qu’elle communiqua à Benjamin Constant et qui produisit sur lui une vive impression, définit admirablement, dans un passage de cet ouvrage, la tâche, la mission de l’homme de génie. C’est lui qui se charge d’exploiter cette mine que l’homme porte en lui, il l’exploite pour lui-même et pour les autres ; car le génie ne peut être égoïste, il lui est impossible de faire des œuvres dont il soit seul à jouir, qui ne soient pas, en quelque sorte, des œuvres collectives et qui n’appartiennent pas au domaine public.
  • Othenin d’Haussonville : De même qu’elle (George Sand) lançait ses romans au hasard, sans aucune de ces habiletés avec lesquelles Mme de Krudener préparait quelques années auparavant le succès de Valérie, de même elle s’attaquait hardiment à tous les problèmes qui préoccupaient les hommes de son temps sans mesurer pour elle-même les inconvéniens de ces attaques.
  • Marguerite Du Parquet, Le Roman en France depuis l’Astrée jusqu’à René : Mme de Charrière et Mme de Krudener ne sont pas françaises, et cependant elles écrivent très purement dans notre langue des romans d’une grande délicatesse.

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