Discussion Auteur:Armande Roland

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Sur sa vie[modifier]

  • Biographie nouvelle des contemporains, Google, née le 28 octobre 1769 Marchandeau Delille, épouse Barrairon puis en seconde noce épouse M. Roland en 1796 (M. Roland qui fut en 1825 directeur des domaines à Périgueux)
  • Almanach de la littérature, du théatre et des beaux-arts 1er janvier 1854 [1]

Madame Armande Roland, auteur de romans, morte à Paris au commencement de 1853

  • à propos du don d'une lettre inédite de Jean-Jacques Rousseau [2]
  • 1er janvier 1921, L'Intermédiaire des chercheurs et curieux [3]

Madame Armande Roland. — Dans La France littéraire (1835), Quérard appelle cette dame « une romancière distinguée ». Au commencement du dix-neuvième siècle, suivant la Biographie Nouvelle des Contemporains (1824), « elle compte au premier rang des femmes auteurs de ce temps ». Trente ans après Comtesse Dash dit dans Mémoires des Autres que « ses romans sont oubliés aujourd’hui à un tel point qu’en la nommant peut-être pas vingt de mes lecteurs se rappelleraient-ils son existence et sa réputation éphémère ». Elle cessa d’écrire, je crois, après 1830 et mourut à un âge très avancé dans la cinquième décade du siècle, laissant deux livres fort intéressants : La Famille Ste- Amaranthe et Mes Souvenirs sur Mirabeau. Ces œuvres, maintenant très rares, (le British Muséum possède une copie du premier), furent publiées longtemps après sa mort.

Le roman Le Dernier Amour de Mirabeau, par Mary Summer, (pseudonyme de Madame Charlotte Foucaux, dont deux ouvrages ont été couronnés par l’Académie Française), est fondé sur les Souvenirs sur Mirabeau de Madame Armande Roland. M. Dauphin Meunier aussi fait allusion à ce livre dans son oeuvre Louise de Mirabeau, Marquise de Cabris

On désirerait savoir :

i° Les Souvenirs sur Mirabeau de Madame Armande Roland sont-ils dignes de croyance ? 2° La date de la mort de Madame Armande Roland,

3° A-t elle des descendants V.R.H.T.

  • Revue d'art dramatique, 1er avril 1894 [4]

Ce récit, trop peu connu, est celui d'un témoin et d'une amie étroitement liée avec Amélie de Sainte-Amaranthe et qui, jusqu'à la catastrophe, passa pour ainsi dire sa vie, après son divorce, dans la maison et dans la société de Mme de Sainte-Amaranthe, à la ville comme aux champs.

Mme Armande Roland, née à Angers en 1769, morte en 1852, femme d'esprit, qui fut liée avec Mirabeau, La Fayette, Cabanis, le prince de Ligne, etc., assez belle pour ne pas trop faire disparate avec cette Amélie dont la parfaite et éblouissante beauté n'a pas eu un seul détracteur, assez philosophe pour ne point se trouver déplacée en un tel milieu, auteur aujourd'hui oublié de nombreux romans qui eurent leurs jours de vogue sous le premier empire et la Restauration, a dicté, dans sa vieillesse, des souvenirs sur les Sainte-Amaranthe, publiés seulement après sa mort[1]. Soit par le fait du rédacteur, soit par suite des habitudes de composition contractées par Mme Armande Roland, ce récit, dans sa forme et son coloris, est un peu romancé, mais par la précision et l'intimité de chaque détail, comme par les relations intimes de l'auteur avec les personnages, il n'en porte pas moins

de LA FAYETTE (Gilbert Du Motier de) à Armande

Lettre autographe signée à Armande Roland. Paris, 26 juin 1820. 3/4 p. in-4, adresse au dos. 150/200 €

« J’ai reçu, Madame, avec une vive reconnaissance, et j’ai lu avec un vrai grand plaisir la lettre et l’ouvrage que vous avez bien voulu m’adresser : VOTRE JEUNE BOSTONIENNE EST INTÉRESSANTE à tant de titres qu’il n’y a pas de lecteur qui ne doive en sentir le prix : permettés-moi de me prévaloir des deux motifs particuliers qui m’attachent à elle pour vous offrir l’hommage de tous les sentimens qu’elle m’inspire : ma famille les partagera bientôt ; car le moment de notre réunion à La Grange [le château de La Grange-Bléneau que La Fayette possédait sur l’actuelle commune de Courpalay], n’est pas éloigné ; je voulais aller vous porter moi-même l’expression de ma gratitude ; le reste de nos affaires politiques a retardé cette satisfaction... LES MESURES DE 1815 SONT TROP RÉCENTES, LEURS SUITES SE SONT TROP PROLONGÉES, ELLES SONT TROP RAPPELLÉES PAR DE NOUVELLES LOIX D’EXCEPTION POUR QUE TOUS LES AMIS DE LA LIBERTÉ NE SE RECONNAISSENT PAS LA PRINCIPALE INTENTION DE VOTRE OUVRAGE. »

FEMME DE LETTRES À SUCCÈS, ARMANDE MARCHANDEAU-DELILLE (1769-1852) jouit d’une grande beauté et de beaucoup d’esprit. Très indépendante, elle quitta son premier mari et, placée contre son gré dans un couvent, elle s’en évada, bénéficiant de la protection de Mirabeau. Elle vécut alors un temps auprès de madame de Sainte-Amaranthe (qui tenait salon) puis se maria en 1796 avec un certain Claude-François Roland, et se consacra alors à la littérature. Elle publia de nombreux ouvrages dont La Jeune Bostonienne (Paris, veuve Renard, 1820), dans lequel une femme exilée aux États-Unis déclare : « [...] dans un avenir peu éloigné, j’espère me retrouver avec tous les objets de mes tendres affections : ah ! laissez-moi espérer que ce sera dans ma chère France ; que la tempête qui dispersa les enfans de la gloire se calmera un jour, et qu’il reviendront sur le sol natal. »

Sur son œuvre[modifier]

  • 1830 : Étienne-Léon de Lamothe-Langon, Voyage à Paris, ou Esquisses des hommes et des choses dans cette capitale[5]

Je connais une autre dame, non moins modeste, et qui pourtant serait en droit de tirer vanité' du succès de ses ouvrages c'est madame Armande Roland dont les romans seront toujours lus par ceux qui recherchent des émotions fondées sur de nobles et de doux sentimens. Ses fictions sont attachantes et bien conduites, ses dénouemens heureux et naturels, ils laissent dans l'âme une impression mélancolique qui en perpétue le souvenir. Voilà long-temps qu'elle se repose elle a tort le public et ses amis se plaignent de son silence, causé peut-être par des peines intérieures que son âme ardente ne sait pas repousser. Je la vois souvent dans une maison où elle est très-aimée elle cause avec autant de charme que d'abandon; elle ne cherche pas le trait, et néanmoins il lui vient toujours; sa bonhomie est involontairement mélangée de malice, et comme elle observe bien il est impossible qu'elle ne frappe pas quelquefois.

  • Sur Lydia Stevil

[6]

Traductions[modifier]

  • Google Lydia Stevil of De Fransche krygsgevange
  1. La Famille de Ste-Amaranthe, par Mme A. R , 1864, in-18 Le volume a passé à peu près inaperçu, peut-être parce qu'il ne portait que des initiales.