Discussion Auteur:Jeanne Landre

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  • Ève septembre 1923 - referendum concours princesse des lettres [1] avec photo
  • [2] critique littéraire de Gavarni
  • [3] critique littéraire pour Échalotte...
  • [4] critique littéraire sous forme d’interview et portrait

La pensée française: anthologie des auteurs de maximes du XVIe siècle à nos ... publié par Louis Cario,Charles Régismanset[modifier]

JEANNE LANDRE

Jeanne Landre, née à Montmartre,, outre ses maximes, a écrit de nombreux ouvrages pleins de talent et d'originalité. Parmi les principaux citons : La Gargouille; Echalote et ses amants ; Puis, il mourut; L'amant qui s'ignore ; Bob et Bobetle ; Madame Poche ; Où va l'amour; romans ; Le doigt dans l'œil, recueil de contes et une fort intéressante étude sur Gavarni.

— Les intellectuelles ont mille raisons d'aimer les imbéciles.

— Près d'une virago, l'amant a l'air de son parapluie.

— Il est des gens dont la figure appelle le coup de pied.

— Pour certaines femmes, se donner à un homme c'est une façon de lui dire bonjour.

— Il y a quelque chose de répugnant à entendre les vieux ménages parler de leurs rapports sexuels. Il semble que, passé un certain délai. de cohabitation, la volupté soit anormale.

— Il y a des baisers d'une volupté si complète que c'est folie de parachever l'expérience.

— La femme qui n'est pas mère se voudrait celle de son amant.

— Il arrive que la possession ne tue pas l'amour; mais c'est toujours aventureux que de vouloir connaître jusque dans ses tares celui ou celle qu'on idéalise.

— Mépriser l'homme que l'on aime, c'est avouer que rien ne vous séparera de lui.


Le maurassisme et la culture: L'action française. Culture, société ... par Olivier Dard, Michel Leymarie, Neil McWilliam[modifier]

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Les auteurs de ce roman assez agressif sont deux "femmes de lettrees", alors assez connues dans la couche moyenne inférieure du monde littéraire. Jeanne Landre (1874-1936), qui fut aussi journaliste et collaboratrice de la revue Merlet Propos, est connue comme auteur prolixe de romans pour le moins légers (Plaisirs d'Amour, Échalotte et ses amants) et ses chroniques de la vie montmartroise. Elle fut l'amie très proche de Jehan Rictus, l'auteur des Soliloques du Pauvre et de l'anarchisant Laurent Tailhade dont le journal intime abonde en passages forts croustillants sur les moeurs tres libres de la romanciere et ses obsessions sexuelles. L'autre est l'authentique comtesse Xavier d'Abzac qui avait publié quelques romans sous le pseudonyme de Mayac (un des fiefs de la famille) et qui livrera à des revues francaises et belges des chroniques littéraires, notamment sur Barbey.... On peut se demander si Jeanne Landre ne fit pas appel à sa collaboration pour la description d'une vie mondaine et aristocratique qu'elle ne connaissait sans doute que d'assez loin.