Discussion Auteur:Marie Laparcerie
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[modifier]- 1908 - Le Gaulois 28 octobre : littéraire et politique [1] : "Notre aimable confrère, Mme Lucien Gex, en littérature : Marie Laparcerie, vient de mettre heureusement au monde un fils, qui a reçu le prénom de Jean."
- 1918 : La Rampe 13 octobre [2]
- => sa sœur Cora Laparcerie directrice du théâtre de la Renaissance (1913-1928)
À la Renaissance
Mlle Marie Laparcerie, la sympathique « secrétaire générale » est une femme de lettres dans toute l’acception du terme, et fort occupée. Elle est tout à la fois conférencière, romancière et authoress dramatique.
Au théâtre, sur son bureau, s’amoncellent les manuscrits ; Marie Laparcerie écrit, écrit sans trêve ni repos.
À peine a-t-elle terminé de distribuer aimablement des places de faveur, de causer avec sa sœur, — la patronne, — de la prochaine pièce qu’on répète, — en la circonstance L’As de Chouquette de Maurice Hennequin, — et de donner quelques ordres administratifs, qu’elle se met immédiatement à ses travaux littéraires.
Elle vient de terminer deux romans : Pour les Amants et L’enfant au Fauteuil, qui verront incessamment les feux de la… librairie.
Elle met également la dernière main à une comédie en un acte, L’Être ou ne pas l’Être, qu’elle compte, à l’instar de ses confrères masculins, Verneuil, Rip et autres Sacha Guitry, interpréter elle-même sur une scène parisienne.
Le voilà bien le féminisme modern-style ! Ce qui, empressons-nous d’ajouter, ne retire rien aux charmes de Marie Laparcerie, qui est une femme jolie, aimable, gracieuse, au commerce agréable.
- 1922 Elle intente à Victor Margueritte un procès en plagiat pour la Garçonne par rapport aux Amants de Rosine [3]
- 1924 La Rampe Mme Marie Laparcerie et M. André Nonette, se sont, eux-aussi, unis par les liens du mariage [4]
- 1924 : Mairie de Paris 17e arrondissement 1838 Nonette et Laparcerie p.23/31, 7 juillet 1924
Le 7 juillet 1924, onze heures, devant…… Nous ont comparu publiquement en la maison commune André Camille Nonette, ingénieur, né à Saint-Mandé (Seine) le … domicilié 52, avenue de saxe, fils de … … Et Marie Laparcerie, femme de lettres, née à Morcenx (Landes) le 16 juillet 1878, quarante-cinq ans, domiciliée 4, avenue des chasseurs, fille de Joseph Victor Laparcerie, décédé et de Catherine Guillaume, sa veuve, sans profession, domicilié, 126 rue de Tocqueville, divorcée de Lucien Gex, depuis le 25 septembre 1913, d'autre part. Aucune opposition…
- 1926 Le Petit parisien - 5 décembre 1926 - accident de la route
Les problèmes du code de la route.
La cour d'appel de Rouen aura à trancher la question de « priorité » de passage.
Rouen, 4 décembre (dép. Petit Parisien) Le 13 juillet 1925, un accident d’automobile se produisit à l'intersection de la route nationale Paris-Deauville et du chemin de grande communication de Thiberville à Lieurey. M. Nonette, qu’accompagnait sa femme, Mme Marie Laparcerie-Nonette, femme de lettres, et qui conduisait une voiture 5 CV, suivait la route nationale et entra en collision avec une 16 CV appartenant à M. P…, industriel à Trouet, qui, par la gauche, déboucahit du chemin de grande communication.
Mme Marie Laparcerie fut grièvement blessée.
Un procès fut intenté par M. Nonette qui, se basant sur la double infraction au code de la route commise par l’industriel normand -- priorité de passage sur la route nationale, et par la droite -- réclamait 125.000 francs de dommages-intérêts. Le tribunal de Bernay, jugeant en première instance, débouta M. Nonette et Mme Marie Laparcerie-Nonette, qui interjetèrent appel, et c’est ainsi que l’affaire venait cet après-midi devant la quatrième chambre de la cour d’appel de Rouen.
M. Nonnette et Mme Laparcerie-Nonette étaient présents, assisté de Me Joseph Python, du barreau de Paris.
… …
- 1936 : Comoedia Max Frantel 30 mars [5]
À LA SOCIÉTÉ DES GENS DE LETTRES
Après une réunion préparatoire houleuse le calme régna sur l’Assemblée Générale.
Elle fut marquée par la nette victoire des réformateurs et par l'espoir d'une hardie et sage adaptation aux besoins du temps.
… … Mme Marie Laparcerie était toute pacifique, comme la Colombe de l’arche ; Mme Lucie Delarue-Mardrus, spirituelle et pince-sans rire, demanda que des droits d’auteur fussent accordés aux interviewés… Pourquoi ? …
- 1943 Le Matin -- 15 mars 1943 [6]
Trouble de voisinage. -- L’artiste Marie Laparcerie et son mari M. Nonette ont été condamnés par la dix-huitième chambre correctionnelle, pour troubles de voisinage à cent francs de dommages-intérêts envers le docteur Gringoire, qui habite comme eux, 92, boulevard Murat. Mais pour le même motif le médecin a été condamné à leur verser mille francs. Et chacun reste sur ses positions.
Tribunal civil. Laparcerie contre Laparcerie. -- Le tribunal civil a débouté Marie Laparcerie, soeur de Cora, qui voulait interdire à sa nièce Jacqueline Richepin, de composer des chansons sous le pseudonyme de Miarka Laparcerie.
- 1949 dans L’Aurore -- 28 mai 1949[8]]
Dont acte -- Mme Marie Laparcerie nous prie de bien vouloir préciser que, son nome donnant lieu -- avec celui de Miarka Laparcerie -- à une confusion de personnalités, ce n'est pas elle qui a été arrêtée, le 6 mai courant, pour trafic de stupéfiants.
- 1959 - Sudouest [9]
le bulletin annuel des « Amis du Brassenx » (le 17e !), … … "Marie, la sœur de Cora
Un autre article très important de Ginou Coumailleau évoque Marie Laparcerie (1878–1959), la jeune sœur de Cora qui, elle aussi, s’est illustrée dans le Paris « intellectuel » du siècle dernier. Force détails sont donnés sur cette femme peu connue qui fut romancière, journaliste, auteur dramatique, chansonnière… et une féministe très engagée. "