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Discussion Auteur:Marie Peyroulet

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Éditions

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  • Verveine [1] en feuilleton
  • Française [2] … en feuilleton


Éléments biographiques

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15 rue Nicolo Passy le 3 juillet 1874

Monsieur J'ai les plus sincères remerciements à vous adresser pour l'intéressant article que vous avez bien voulu faire sur mon humble roman. Mon livre apprécié par un savant et un écrivain de votre mérite et de votre caractère, me semblait avoir double prix, j'en ai été profondément touchée. Au premier moment, j'avais l'intention d'aller vous remercier de vive voix et de vous dire que celle que vous prenez pour une lorraine ou une alsacienne est du midi de la France, peut-être vous en seriez vous aperçu en me voyant et à un léger accent que nous conservons toujours envers et contre tout.

J'aurais été heureuse de connaitre l'auteur des ouvrages scientifiques que j'ai lus avec tant d'intérêt mais la crainte d'arriver à une heure inopportune m'en a ôté le courage. C'est pourquoi Monsieur, je charge cette lettre de vous exprimer ma vive reconnaissance et je vous prie d'aggréer l'assurance de mes sentiments les plus respectueux et les plus distingués.

  • pétition pour faire acheter son livre fils de la mer dans les bibliothèques [5]
  • antisémite ?

Les femmes de france dans la patrie du 25 février 1898

Une lettre de mme nelly Hager

Me Labori, dans sa plaidoirie, a dit que les femmes françaises approuvaient la campagne d'Emile Zola.

Nous avons reçu, à ce propos, plusieurs lettres de protestations de nos lectrices.

Mme Nelly Hager, notamment, au nom d'un groupe de femmes françaises, nous écrit :

- Nous aimons trop la France, trop tout ce qui est vraiment grand, pour ne pas maudire les alliés de nos ennemis, les êtres néfastes, et surtout Zola, qui ne peuvent que déshonorer les sentiments les plus purs de l'âme française.

Cette phrase de Mme Nelly Hager, membre de la société des gens de lettres, résume bien les correspondances nombreuses où nos lectrices nous expriment leur sentiment.

Chez Mme de Fitz-James

Mme de Fitz-James, qui est une femme de talent et une femme de coeur, s'exprime ainsi :

-- Si la France du progrès avait été dupe plus longtemps, elle nous aurait rendu le drame du vieux marché de Rouen en 1431. Les gens qui gagnèrent le procès de Jeanne d'Arc avec Cauchon l'auraient entamé et gagné de tout temps si la France n'était aux français.

Les ennemis de son armée sont les ennemis de son âme, les ennemis de ce que l'épée nationale nous représente par sa franchise et sa pureté.

Les généraux qui ont parlé si nettement se sont trouvés aux prises avec les sources mêmes de la criminalité moderne : l'orgeuil et l'égoïsme, qui sont les signes du péché originel, les causes de condamnation de la race humaine. Qu'importe ? Jusqu'à nouvel ordre, l'esprit militaire est une rédemption ; il mène les individualités droites comme d'instinct à la voie du salut ; il dédaigne les pièges tendus sous ses pas pour le faire trébucher dans les obscurités de la faute originelle, dans l'incertitude de son devoir.

Critique

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  • né en 1836 [6]
  • sur la branche de verveine Google
  • sur Étienne Andriel [7]
  • sur Française [8] … en feuilleton