Discussion Livre:Mouillard - L’empire de l’air.djvu

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Texte de la page manquante 23[modifier]

aujourd’hui, avec un vent qui n’a rien de particulier, ils peuvent le faire dans d’autres moments, cependant ils ne le font pas. — Quelle est la cause de ce changement dans leurs habitudes ? — Éducation des enfants finie : ce qui est exact à cette époque. Quoi dire ? En tous cas il y a quelque chose de particulier, car à 7 heures 1/2 du matin ils ont appétit ordinairement, et aujourd’hui il n’y paraît guère. — Peut-être un temps électrique particulier ? — En somme ils font ce matin des tours de force, des démonstrations très intéressantes, par un vent du nord, très moyen, frais pour le Caire, 21°, et un temps très beau.

Il est rare qu’on ne trouve le pourquoi d’une manœuvre ; puis, ce qu’on ne comprend pas la première fois est expliqué par une autre observation faite dans des conditions meilleures.

En tous cas, pour apprendre, il faut avoir l’amour de cette étude.

Je me souviendrai toute ma vie du premier vol de gyps fulvus que je vis. J’en fus tellement impressionné que la journée je ne pus penser à autre chose. Au reste il y avait de quoi, c’était la mise en pratique de mes idées théoriques sur le vol. — Depuis, j’ai vu bien des milliers de vautours, j’ai bouleversé beaucoup de ces énormes troupeaux d’oiseaux ; malgré cela je n’en puis vous passer un dans l’atmosphère sans l’accompagner des yeux jusqu’à l’horizon.

L’observation demande enfin un bon choix de modèles.

Les observateurs français les choisissent forcément mal : ils étudient les rameurs excessifs tels que les pigeons, les chauves-souris, voire même les insectes.