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Discussion Page:Hugo - Les Misérables Tome I (1890).djvu/195

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Ce texte fait doublon avec la page précédente où il figure déjà, je propose donc de le retirer ou de le présenter autrement : il semble que dans l'original il figure là à titre de légende de l'illustration.

LES MISÉRABLES


CE QU’IL FAIT


Au moment où le rayon de lune vint se superposer, pour ainsi dire, à cette clarté intérieure, l’évêque endormi apparut comme dans une gloire. Cela pourtant resta doux et voilé d’un demi-jour ineffable. Cette lune dans le ciel, cette nature assoupie, ce jardin sans un frisson, cette maison si calme, l’heure, le moment, le silence, ajoutaient je ne sais quoi de solennel et d’indicible au vénérable repos de cet homme, et enveloppaient d’une sorte d’auréole majestueuse et sereine ces cheveux blancs et ces yeux fermés, cette figure où tout était espérance et où tout était confiance, cette tête de vieillard et ce sommeil d’enfant.

Jean Valjean, lui, était dans l’ombre, son chandelier de fer à la main, debout, immobile, effaré de ce vieillard lumineux.

(Volume I — Livre II : Chapitre XI)

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