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Discussion Page:Las Cases - Mémorial de Sainte-Hélène, 1842, Tome I.djvu/350

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Et ne voulant pas rester en arrière sur la peinture flatteuse que l’Empereur venait de tracer de notre misérable rocher, j’osai même dire qu’il pourrait être telles chances qui fissent que Sainte-Hélène ne se serait pas trouvée le pire des exils : nous y demeurions à l’écart, quand la tempête rugissait pour les autres ; nous nous y trouvions hors de l’atmosphère des passions, circonstance favorable aux chances possibles d’un meilleur avenir : c’était assurément un grand désir de voir en beau ; je reculais l’horizon de toute l’étendue de l’imagination.



L’amiral avait promis à l’Empereur qu’il pourrait circuler par toute l’île, parce qu’il pourvoirait à une surveillance que le captif soupçonnerait à peine ; on a vu qu’à la seconde épreuve l’amiral avait rompu cette espèce d’engagement ; un officier, par ses ordres, a prétendu se mêler avec nous ; l’Empereur a renoncé dès lors à toute excursion, et nous demeurons séquestrés réellement du commerce des hommes.

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