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Discussion Page:Las Cases - Mémorial de Sainte-Hélène, 1842, Tome II.djvu/870

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1 Tout ce qui peut expliquer la pensée, peindre la situation intérieure de Napoléon écrivant son testament, est digne d’intérêt. Or, il est aisé de se convaincre, à l’inspection de l’original autographe, qu’il a d’abord fini l’article I aux mots : peuple français, car immédiatement au-dessous de la ligne il écrit le numéro II de l’article suivant qu’on voit plus bas ; mais trouvant sans doute que sa phrase n’a pas rendu tout ce qu’il voulait, il raie ce numéro II, et ajoute ce qu’on lit comme complément, explication et justification de ce qui précède : Ce n’est pas tout ; vient plus tard, et à une seconde lecture, à ce qu’il paraîtrait par l’écriture et par la forme des parenthèses, ce qui termine l’article. Au surplus, rien n’est plus propre à jeter des lumières sur ce triste sujet, et à faire juger des sentiments qui dirigeaient en ce moment Napoléon, que les détails curieux et les particularités intéressantes consignés à cet égard dans le Mémorial de Sainte-Hélène, au 20 novembre 1816.

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