Aller au contenu

Discussion Page:Las Cases - Mémorial de Sainte-Hélène, 1842, Tome II.djvu/871

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Ajouter un sujet
La bibliothèque libre.

Au dos des feuilles pliées et scellées, renfermant l’ensemble du Testament, se lisait : « Ceci est mon Testament écrit tout-entier de ma propre main. » NAPOLÉON.

2 C’est par erreur que ce sabre est porté sur l’état A. Celui-ci est le sabre que l’empereur portait à Aboukir et qui est entre les mains de M. le comte Bertrand.

Avril, le 16 1821. Longwood – Ceci est un codicille de mon Testament

1° Je désire que mes cendres reposent sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français que j’ai tant aimé.

2° Je lègue aux comtes Bertrand, Montholon, et à Marchand, l’argent, bijoux, argenterie, porcelaine, meubles, livres, armes et généralement tout ce qui m’appartient dans l’île de Sainte-Hélène3.

Ce codicille tout entier, écrit de ma main ; est signé et scellé de mes armes.

NAPOLÉON.

Au dos se lisait : « Ceci est un codicille de mon Testament, écrit tout de ma propre main. »

NAPOLÉON.

3 Le Testament et les Codicilles de l’Empereur ont été imprimés plusieurs fois, et se trouvent dans divers ouvrages ; mais le plus souvent ils sont incomplets et dans un ordre interverti. La plupart des éditeurs ont négligé celui-ci. Frappés de trouver à l’article 1er la répétition littérale d’un paragraphe du Testament, et de voir le second en contradiction manifeste avec le contenu de ce même Testament, et ne pouvant s’expliquer cette singularité, ils ont pensé qu’ils n’avaient rien de mieux à faire, que d’éluder la difficulté qu’ils ne pouvaient résoudre, et l’ont laissé de côté. Toutefois, en voici l’explication bien simple. Le Testament était la pièce réelle et secrète confiée au soin des exécuteurs testamentaires ; le présent Codicille, la pièce fictive et ostensible, qui, présentée à sir Hudson Lowe ; laissait les exécuteurs testamentaires en pleine liberté d’agir d’après leurs instructions. Sans cette précaution nécessaire, le gouverneur n’eût pas manqué de faire mettre le scellé sur tout ce qui appartenait à Napoléon, et l’eût fait transmettre en Europe à son g

Démarrer une discussion sur Page:Las Cases - Mémorial de Sainte-Hélène, 1842, Tome II.djvu/871

Démarrer une discussion