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En attendant la création du djvu, que je suis dans l'incapacité de faire actuellement, voici la transcription du texte (état 50% : complet mais non relu), qu'il faudra copier en vis-à-vis du scan :


UN MOIS EN SICILE[1],

1843 – INÉDIT.

PAR M. FÉLIX BOURQUELOT.

Arrivée en Sicile – Palerme et ses habitants.

Parti la veille (4 septembre 1843) de Naples, notre bateau à vapeur, l'Etna, s'approche rapidement des côtes de la Sicile. Palerme est devant nous. A travers la pure transparence de l'atmosphère, nous contemplons la capitale de la Sicile se déroulant avec grâce au fond de son golfe arrondi. Les rayons du soleil levant glissent au-dessus de la masse confuse des maisons et dorent les clochers des églises et les pavillons des palais. Dans un bleuâtre lointain apparaissent des montagnes indécises, tandis qu'à l'ouest le mont Pellegrino,

  1. La Sicile, la plus grande île de la Méditerranée (720 kilomètres de tour), paraît avoir été primitivement réunie au continent ; un cataclysme soudain l'aurait, suivant d'anciennes traditions conformes aux indications de la science géologique, séparée du continent italien, et aurait donnée passage à la mer qui coule entre la côte de Messine et les montagnes de la Calabra. La forme de l'île est à peu près celle d'un triangle allongé, dont les trois angles ont pour sommets le cap Faro (l'ancien pelorus) au nord-est, le cap

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