Discussion Page:Ségalas - Les Oiseaux de passage, 1837.djvu/122

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Tu ne franchiras point ta limite ; oh ! sois fière, Car la moitié du globe est ta large prison !

Avance, mon vaisseau, glisse en baignant ta proue, Ton câble figurant deux serpens enlacés, Mouille ta robe verte ; allons, la brise joue Entre tes agrès élancés ; Marche, marche toujours, penche ta brigantine ; Va, la mer n’est point lasse encore, et ne sait pas Lequel pèse le plus, d’une plante marine, Ou bien d’un navire à trois mâts.

Si pour maison j’avais mon brick ! joie et délire ! Vivre là tous mes jours ! et, balancé par l’eau,