Aller au contenu

Encyclopédie méthodique/Arts académiques/Equitation/Battre (équitation)

La bibliothèque libre.
Panckoucke (1p. 36-37).

BATTRE à plufieurs fens dans le manège, oii l’on dit : qu’un cheval bat à la mtiïi, ou bégaie, pour marquer unchevaf qui n’a pas la tète ferme, qui lève^eineL :, qui branle & fecoue la tête à tout momeor en^ littoaatt— (a bride. Les chevaux Turos & les Cravates sont sujets à battre à la main. Un cheval bat à la main, parce qu’ayant les barres trop tranchantes, il ne peut souffrir la sujétîon du mords, quelque doux qu'il soit. Pour lui ôter l'envie de ^ battre à la maîo, & lui affermir h tére, il n’y a qu*à mettre fous fa muferole une petite bande de (er, platte & tournée en arc, qui réponde à une marrin* Sale. Cet expédient ^ au reâe, ne fait que fufpenre rhabitude ; car la martingale étant âtée, le cheval retombe dans fon vice. On ditauffi qu’un cheval bat la pondre ou la pouffiére, lorfqu’il trépigne » qu^il fait un pas trop coun & qu’il avance peu ; ce qui fe dit de touts Tes temps & mouvements. Un cheval bat la poudre au terre-à terre, iorfquUl n’embrafle pas aflez de terrein avec les épaules 9 & qu’il fait toutt fes temps trop courts » Comme s’il les faifoit en une place. Il bat la poudre aux courbettes, lorfqu’il les hâte trop & les fait trop baffes. Il bat la poudre au pas, lorfqu’il Va un pas trop court, & qu’il avance peu, foit qu’il aille au pa s par le droit, on for un rond, ou qu’il paffase.