Encyclopédie méthodique/Arts académiques/Equitation/Hanches (cheval)

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Panckoucke (1p. 123-124).

HANCHES fe dit du train de derrière du cheval depuis les reins jufqu’au jarret. Mettre le cheval fur les hanches, le menre bien enfemble, le mettrcT fous lui, c’eft le drefler à plier & à baiiTer les han «  ches. L’art de monter à cheval n’a point de leçon plus néceffaire, que celle de mettre un cheval hw les hanches. Le cheval qui ne. peut plitr & baiffer les hanche^ > s’abandonne trop fur les épaules, & pèfe fur la bride, au lieu qu’il faut que les han «  ches foutiennent les épaules & le train de devant. Un cheval eft achevé, quand il ed bien dans la main & dans les talons, & qu’il eA bien affis fur les hanches. On dit, ce cheval a les hanches fujenes, elt fujet des hanches & falque fort bien. En faifant fes fâlcades, il tient les hanches fort bafles ^ il les plie bien. Ce cheval eft bien fous lui, lea hanches accompagnent parfaitement bien les épau «  les. Pour faire plier les hanches à un cheval, il taut le tirer fouvent en arrière, fe fervir des a’des de la main & du gras des jambes en lui faWant faire de bons arrêts. Si cela ne réuffit pas, il faut (e fer’ir de la calade à l’Italienne. Aiïeoîr un cheval fur ks hanches, c’eft les lui faire plier, quand on 1. plope, qu’on le fait manier, ou qu’on l’arrête. —Un cheval qui eft court des reins & qui a delà fou «  plefte, fe met bien mieux fur les hanches, quq celui qui eft long ; mats outre la foupleffe il faut qu’il ait une force pliante dans les hanches. Cheval qu} traîne les hanches, c’eft celui qui ^lope faux, qui fe défunit. Pour le remettre fur le non pied Se ; le bien unir des hanches, il faut approcher le gras de la jambe & enfuiie l’éperon de dehors, c eftà-djre l’éperon oppofé au côté par lequel il fe défunit ; s’il fe défunit à la main droite, on le pincera du talon gauche. Sentir un cheval fur les hanches, c’eft remarquer qu’il les plie, ce qui eft le contraire de s’abandonner fur les épaules. Cheval qui travaille une hanche dedans, c’eft lorfqu’ea taifant la ealopade, au lieu d*aller d’une pifie, foît par le droit, fort en roird, on lui tient une hanche fujctte, quelque changement de main qu’on faffe. Là diflirence qu’il y a entre travailler une hanche dedans,. & galoper fur les voltes, au ma*, nier au terre-à-terre y c eft que là on ne tient qu’une, hanche fujette, & qu’ici on les tient toutes les t deux. PaflKor vn « heval la tête dedans Scies han^ ches auffi, c*eft le porter de biais fur deux lignes parallèles, au pas ou au trot.