Entre Aveugles/Moyen d’accélérer la lecture

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Masson et Cie (p. 163-206).

Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/171 comble de l’absurdité[1], et cependant cette routine a résisté aux efforts de J.-J. Rousseau, de Galin, de Paris, de Chevé et de leurs successeurs.

Pour l’écriture des aveugles, la situation est tout autre, car le nombre des livres imprimés en Braille est extrêmement petit, et, si l’on adoptait une écriture plus rationnelle, le sacrifice des livres existants devrait peser d’un poids bien léger dans la balance.

C’est principalement pour les langues dont l’orthographe est bizarre, telles que l’anglais et le français, que la plupart des indications qui vont suivre présentent de l’utilité.

Rendre la lecture plus rapide : tel est le but principal de mes remarques. On verra, chemin faisant, que les moyens propres à accélérer la lecture auraient pour conséquence accessoire de diminuer la grosseur de nos livres, de préparer l’aveugle à la pratique de la sténographie et enfin d’abréger le premier enseignement de la lecture et de l’écriture.

Il est clair que, pour que nous puissions lire avec moins de lenteur, il faudrait, d’une part, nous offrir des caractères plus faciles à reconnaître, et, d’autre part, diminuer le nombre de caractères dont les mots sont composés. La première de ces deux améliorations est surtout du ressort de la typographie et ne comporte que de brèves indications, tandis que la seconde est un problème très compliqué, dont l’étude exige la connaissance préalable des divers systèmes de sténographie. Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/173 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/174 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/175 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/176 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/177 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/178 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/179 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/180 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/181 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/182 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/183 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/184 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/185 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/186 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/187 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/188 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/189 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/190 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/191 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/192 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/193 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/194 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/195 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/196 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/197 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/198 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/199 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/200 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/201 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/202 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/203 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/204 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/205 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/206 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/207 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/208 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/209 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/210 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/211 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/212 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/213 Page:Javal - Entre Aveugles, 1903.pdf/214

  1. Si l’on veut conserver la portée, il serait raisonnable de prendre, pour le piano, la double portée de trois lignes du célèbre général Reffye, où, chaque portée recevant sept notes, on écrit, sans lignes supplémentaires, deux octaves pour chacune des mains. Il en résulte la suppression des clefs et, pour les commençants, une facilité de lecture incomparable.