Erotika Biblion/19

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BÉHÉMAH



De la bestialité. — Ce titre répugne à l’esprit et flétrit l’âme. Comment imaginer sans horreur qu’un goût aussi dépravé puisse exister dans la nature humaine, lorsqu’on pense combien elle peut s’élever au-dessus de tous les êtres animés ? Comment se figurer que l’homme ait pu se prostituer ainsi ? Quoi ! tous les charmes, toutes les délices de l’amour, tous ses transports… il a pu les déposer aux pieds d’un vil animal ! Et c’est au physique de cette passion, à cette fièvre impétueuse qui peut pousser à de tels écarts, que les philosophes n’ont pas rougi de subordonner le moral de l’amour ! Le physique seul en est bon, ont-ils dit. — Eh bien ! lisez Tibulle, et puis courez contempler ce physique dans les Pyrénées, où chaque berger a sa chèvre favorite ; et quand vous aurez assez observé les hideux plaisirs du montagnard brutal, répétez encore : En amour, le physique seul est bon.

Un sentiment très-philosophique peut engager à fixer un moment ses regards sur un sujet aussi étrange, parce que ce sentiment, donnant la force d’écarter toutes les idées que l’éducation, les préjugés et l’habitude nous inculquent tour à tour, indique plus d’une vue à diriger, plus d’une expérience à faire, dont les résultats pourraient être utiles et curieux.

La forme particulière par laquelle la nature a distingué l’homme et la femme, prouve que la différence des sexes ne tient pas à quelques variétés superficielles ; mais que chaque sexe est le résultat peut-être d’autant de différences qu’il y a d’organes dans le corps humain, quoiqu’elles ne soient pas toutes également sensibles. Parmi celles qui sont assez frappantes pour se laisser apercevoir, il en est dont l’usage et la fin ne sont pas bien déterminés. Tiennent-elles au sexe essentiellement, ou sont-elles une suite nécessaire de la disposition des parties constituantes[1] ? La vie s’attache à toutes les formes, mais elle se maintient plus dans les unes que dans les autres. Les productions monstrueuses humaines vivent plus ou moins, mais celles qui le sont extrêmement périssent bientôt. Ainsi l’anatomie, éclairée autant qu’il serait possible, pourrait décider jusqu’à quel point on peut être monstre, c’est-à-dire s’écarter de la conformation particulière à son espèce, sans perdre la faculté de se reproduire, et jusqu’à quel point on peut l’être sans perdre celle de se conserver. L’étude de l’anatomie n’a pas même encore été dirigée sur ce point, pour lequel on pourrait mettre à profit cette erreur de la nature, ou plutôt cet abus de ses désirs et de ses facultés qui portent à la bestialité.

Les productions monstrueuses d’animaux différents conservent une conformité particulière aux deux espèces, en perdant insensiblement la faculté de se reproduire. Les productions monstrueuses de l’humanité nous apprennent en outre jusqu’à quel point l’âme raisonnable se transmet ou se brouille, si l’on peut parler ainsi, d’avec l’âme sensitive. Il est singulier que la physique ait dédaigné ces recherches.

La partie constitutive de notre être, qui nous différencie essentiellement de la brute, est ce que nous appelons l’âme. Son origine, sa nature, sa destinée, le lieu où elle réside, sont une source intarissable de problèmes et d’opinions. Les uns l’anéantissent à la mort, les autres la séparent d’un tout auquel elle se réunit par réfusion, comme l’eau d’une bouteille qui nagerait et que l’on casserait, se réunirait à la masse. Ces idées ont été modifiées à l’infini. Les Pythagoriciens n’admettaient la réfusion qu’après des transmigrations ; les Platoniciens réunissaient les âmes pures, et purifiaient les autres dans de nouveaux corps. De là les deux espèces de métempsycoses que professaient ces philosophes.

Quant aux discussions sur la nature de l’âme, elles ont été le vaste champ des folies humaines, folies inintelligibles à leurs propres auteurs. Thaïes prétendait que l’âme se mouvait en elle-même ; Pythagore, qu’elle était une ombre pourvue de cette faculté de se mouvoir en soi-même. Platon la définit une substance spirituelle, se mouvant par un nombre harmonique. Aristote, armé de son mot barbare d’entéléchie, nous parle de l’accord des sentiments ensemble. Héraclite la croit une exhalaison ; Pythagore, un détachement de l’air ; Empédocle, un composé des éléments ; Démocrite, Leucide, Épicure, un mélange de je ne sais quoi de feu, de je ne sais quoi d’air, de je ne sais quoi de vent, et d’un autre quatrième élément qui n’a point de nom. Anaxagore, Anaximène, Archelaüs, la composaient d’air subtil ; Hippone, d’eau ; Xénophon, d’eau et de terre ; Parménide, de feu et de terre ; Boëce, de feu et d’air. Critias la plaçait tout simplement dans le sang ; Hippocrate ne voyait en elle qu’un esprit répandu par tout le corps ; Marc-Antonin la prenait pour du vent ; et Critolaüs, tranchant ce qu’il ne pouvait dénouer, la supposait une cinquième substance.

Il faut convenir qu’une pareille nomenclature a l’air d’une parodie, et l’on croirait presque que ces grands génies se jouaient de la majesté de leur sujet, en voyant que le résultat de leurs méditations était des définitions aussi ridicules, si, en lisant les plus célèbres modernes, on était plus éclairé sur cette matière que par les rêveries des anciens. Ce qui résulte de plus remarquable de leurs opinions en ce genre, c’est que jamais on n’avait eu, jusqu’à nos dogmes modernes, la moindre idée de la spiritualité de l’âme, quoiqu’on la composât de parties infiniment subtiles[2]. Tous les philosophes l’ont crue matérielle, et l’on sait ce que presque tous pensaient de sa destinée. Quoi qu’il en soit, les folies théoriques, les hypothèses même ingénieuses, ne nous instruiront jamais autant que le pourraient des expériences physiques bien dirigées.

Ce n’est pas que je croie qu’elles puissent nous apprendre, ni quelle est la nature de l’âme, ni le lieu où elle réside ; mais les nuances de ses dégradations peuvent être infiniment curieuses, et c’est le seul chapitre de son histoire qui paraisse nous être abordable.

Il serait infiniment téméraire de décider que les brutes ne pensent point, bien que le corps ait, indépendamment de ce qu’on appelle l’âme, le principe de la vie et du mouvement. L’homme lui-même est souvent machine : un danseur fait les mouvements les plus variés, les plus ordonnés dans leur ensemble, d’une manière très-exacte, sans donner la moindre attention à chacun de ces mouvements en particulier. Le musicien exécuteur est à peu près de même ; l’acte de la volonté n’intervient que pour déterminer le choix de tel ou tel air. Le branle donné aux esprits animaux, le reste s’exécute sans qu’il y pense ; les gens distraits, les somnambules sont souvent dans un véritable état d’automates. Les mouvements qui tendent à conserver notre équilibre sont ordinairement très-involontaires ; les goûts et les antipathies précèdent dans les enfants le discernement. L’effet des impressions du dehors sur nos passions, sans le secours d’aucune pensée, par la seule correspondance merveilleuse des nerfs et des muscles, n’est-il pas très-indépendant de nous ? Et ces émotions toutes corporelles répandent cependant un caractère très-marqué sur la physionomie, qui a une sympathie toute particulière avec l’âme.

Les animaux, considérés dans un simple point de vue mécanique, fourniraient donc déjà un grand nombre de solutions à ceux qui leur refusent le don de la pensée ; et il ne serait pas très-difficile de prouver qu’une grande partie de leurs opérations, même les plus étonnantes, ne la nécessitent pas. Mais comment concevoir que de simples automates s’entendent, agissent de concert, concourent à un même dessein, correspondent avec les hommes, soient susceptibles d’éducation ? On les dresse, ils apprennent ; on leur commande, ils obéissent ; on les menace, ils craignent ; on les flatte, ils caressent ; enfin, les animaux nous offrent une foule d’actions spontanées, où paraissent les images de la raison et de la liberté, d’autant plus qu’elles sont moins uniformes, plus diversifiées, plus singulières, moins prévues, accommodées sur-le-champ à l’occasion du moment ; il en est même qui ont un caractère déterminé, qui sont jaloux, vindicatifs, vicieux.

De deux choses l’une, ou Dieu a pris plaisir à former les bêtes vicieuses et à nous donner en elles des modèles très-odieux, ou elles ont, comme l’homme, un péché originel qui a perverti leur nature. La première proposition est contraire à la Bible, qui dit que tout ce qui est sorti des mains de Dieu était bon et fort bon. Mais si les bêtes étaient telles alors qu’elles sont aujourd’hui, comment pourrait-on dire qu’elles fussent bonnes et fort bonnes ? Où est le bien qu’un singe soit malfaisant, un chien envieux, un chat perfide, un oiseau de proie cruel ? Il faut recourir à la seconde proposition, et leur supposer un péché originel ; supposition gratuite et qui choque la raison et la religion.

Ce n’est donc point, encore une fois, par des raisonnements théoriques que l’on peut tracer la ligne de démarcation entre l’homme et la bête. Notre âme a trop peu de points de contact pour qu’il soit facile, même à la physique, de pénétrer jusqu’à elle, d’effleurer seulement sa substance et sa nature ; on ne sait ou fixer son siège. Les uns ont prétendu qu’elle est dans un lieu particulier, d’où elle exerce son empire. Descartes a voulu la glande pinéale ; Vicussens, le centre ovale ; Lancisi et M. de la Peyronie, le corps calleux ; d’autres, les corps cannelés. Le climat, sa température, les aliments, un sang épais ou lent, mille causes purement physiques, forment des obstructions qui influent sur la manière d’être ; ainsi, en poussant les suppositions, on varierait les effets à l’infini, et l’on montrerait par les résultats, comme il suit assez de l’expérience, qu’il n’y a guère de tête, quelque saine qu’elle puisse être, qui n’ait quelque tuyau fort obstrué.

Le curieux, l’intéressant, l’utile, seraient donc de savoir jusqu’à quel point un être dégradé de l’espèce humaine par sa copulation avec la brute, peut être plus ou moins raisonnable ; c’est peut-être la seule manière d’assiéger la nature, qui puisse en ce genre lui arracher une partie de son secret ; mais pour y parvenir, il aurait fallu suivre les produits, leur donner une éducation convenable, et étudier avec soin ces sortes de phénomènes. On aurait probablement tiré de cette opération plus d’avantages pour le progrès des connaissances humaines que des efforts qui apprennent à parler aux sourds et aux muets, qui enseignent les mathématiques à un aveugle, etc. ; car ceux-ci ne nous montrent qu’une même nature, un peu moins parfaite dans son principe, en ce que le sujet est privé d’un ou deux sens, et qu’on a perfectionnée ; au lieu que le fruit d’une copulation avec la brute, offrant, pour ainsi dire, une autre nature, mais entée sur la première, éclaircirait plusieurs des points dont le développement a tant occupé tous ces êtres pensants.

Il est difficile de mettre en doute qu’il n’ait existé des produits de la nature humaine avec les animaux ; et pourquoi n’y en aurait-il point eu ? La bestialité était si commune parmi les Juifs, qu’on ordonnait de brûler le fruit avec les acteurs. Les Juives avaient commerce avec les animaux[3], et voilà ce qui, selon moi, est bien étrange ; je conçois comment un homme rustique ou déréglé, emporté par la fougue d’un besoin ou les délires de l’imagination, essaie d’une chèvre, d’une jument, d’une vache même ; mais rien ne peut m’apprivoiser avec l’idée d’une femme qui se fait éventrer par un âne. Cependant un verset du Lévitique[4] porte : La bête, quelle qu’elle soit. D’où il résulte évidemment que les Juives se prostituaient à toute espèce de bêtes indistinctement ; voilà ce qui est incompréhensible.

Quoi qu’il en soit, il paraît certain qu’il a existé des produits des chèvres avec l’espèce humaine. Les satyres, les faunes, les égypans, toutes ces fables en sont une tradition très-remarquable. Satar, en arabe, signifie bouc, et le bouc expiatoire ne fut ordonné par Moïse que pour détourner les Israélites du goût qu’ils avaient pour cet animal lascif[5]. Comme il est dit dans l’Exode qu’on ne pouvait voir la face des Dieux, les Israélites étaient persuadés que les démons se faisaient voir sous cette forme[6], et c’est là le φάσματραγου dont parle Jamblique. On trouve dans Homère de ces apparitions. Manethon, Denis d’Halicarnasse et beaucoup d’autres, offrent des vestiges très-remarquables de ces productions monstrueuses.

On a ensuite confondu les incubes et les succubes avec les véritables produits. Jérémie parle de faunes suffoquants[7]. Héraclite a décrit des satyres qui vivaient dans les bois[8] et jouissaient en commun des femmes dont ils s’emparaient. Edouard Tyson a traité dans le même genre des pygmées, des cynocéphales, des sphynx ; ensuite il décrit les orangs-outangs et les aigopithecoi, qui sont les classes des singes qui se rapprochent absolument de l’espèce humaine ; car un bel orang-outang, par exemple, est plus beau qu’un laid Hottentot. Munster, sur la Genèse et le Lévitique, a fait le Τράγομορφαι, sur tous ces monstres, et a trouvé des choses fort curieuses des rabbins. Enfin, Abraham Seba admet des âmes à ces faunes[9], desquels il paraît qu’on ne peut guère contester l’existence.

Nous n’avons rien d’aussi positif, il est vrai, sur les centaures et les minotaures ; mais il n’y a pas plus des produits d’autres espèces[10]. Dans le siècle passé, il fut beaucoup question de l’homme cornu qu’on présenta à la cour. On connaît l’histoire de la fille sauvage, religieuse à Châlons, qui vit encore et qui pourrait très-bien avoir quelque affinité avec les habitants des bois. Feu M. le Duc avait à Chantilly un orang-outang qui violait les filles ; il fallut le tuer. Tout le monde a lu ce que Voltaire a écrit sur les monstres d’Afrique, Il paraît que cette partie du monde, que l’on ne connaît que bien peu, est le théâtre le plus ordinaire de ces copulations contre nature ; il faut en chercher probablement la cause dans la chaleur, plus excessive dans ces contrées qu’en aucun autre endroit du globe, parce que le centre de l’Afrique, qui est sous la ligne, est plus éloigné des mers que les terres des autres parties du monde situées dans des latitudes semblables. Les accouplements monstreux y doivent donc être assez communs, et ce serait là la véritable école des altérations, des dégradations[11], et peut-être du perfectionnement physique de l’espèce humaine. Je dis du perfectionnement, car qu’est-ce qu’il y aurait de plus beau, dans les êtres animés, que la forme du centaure par exemple ?

Notre illustre Buffon à déjà fait en ce genre tout ce qu’un particulier, qui n’est pas riche, peut se permettre. Nous avons la suite de ces variétés dans les espèces de chiens, les accouplements de différentes espèces d’animaux, l’histoire des produits des mulets, découverte entièrement neuve, etc. Mais ce grand homme ne nous a pas donné ses expériences sur les mélanges des hommes avec des bêtes, et c’est ce qu’il faudrait imprimer, afin qu’il fût possible de suivre ses vues, et qu’en perdant un si beau génie, nous ne perdissions pas la suite de ses idées.

La bestialité existe plus communément qu’on ne croit en France, non par goût, heureusement, mais par besoin. Tous les pâtres des Pyrénées sont bestiaires. Une de leurs plus exquises jouissances, est de se servir des narines d’un jeune veau, qui leur lèche en même temps les testicules. Dans toutes ces montagnes peu fréquentées, chaque pâtre a sa chèvre favorite. On sait cela par les curés basques. On devrait, par la voie de ces curés, faire soigner ces chèvres engrossées et recueillir leurs produits. L’intendant d’Auch pourrait aisément parvenir à ce but sans faire révéler les confessions (abus de religion atroce dans tous les cas)[12] ; il pourrait se procurer de ces produits monstrueux par ces curés ; le curé demanderait à son pénitent sa maîtresse, qu’il remettrait au subdélégué de l’endroit, sans révéler le nom de l’amant. Je ne vois pas quel inconvénient il y aurait à tourner au profit des progrès des connaissances humaines un mal que l’on ne saurait guère empêcher.

  1. Par exemple, la courbure de l’épine du dos entraîne dans un bossu le dérangement des autres parties, ce qui leur donne à tous une sorte de ressemblance que l’on pourrait appeler air de famille.
  2. On sait combien les Pères eux-mêmes ont été partagés et ambigus sur cette matière. Saint Irénée ne faisait pas difficulté de dire que l’âme était un souffle et analogue aux corps qu’elle a habités, et qu’elle n’était incorporelle que par rapport aux corps grossiers. Tertullien la déclare tout simplement corporelle. Saint Bernard, par une distinction fort étrange, prétend qu’elle ne verra pas Dieu, mais qu’elle conversera avec Jésus-Christ.
  3. Exod., XXII, 19 ; Lév., VII, 21 ; Ibid., XVIII, 23.
  4. XX, 15.
  5. Maimonide, dans le More Nevochin, p. III, c. XLVI, s’étend sur les cultes des boucs.
  6. Lév., XVII, 7 ; Exod., XXXIII, 20 et 23.
  7. Jérém., L, 39. Faunis sicariis, et non pas ficariis ; car des faunes qui avaient des figures ne voudrait rien dire. Cependant Sacy l’a traduit ainsi ; car les Jansénistes affectent la plus grande pureté de mœurs ; mais Berruyer soutient le sicarii, et rend ses faunes très-actifs.
  8. Dans son traité Περι α πίσων, c. XXV.
  9. Dans son ouvrage intitulé : Trésor Hammor. (Fasciculus myrrhæ.)
  10. Cependant la vulve de la vache, par exemple, se proportionne moins au membre viril que celle de la chèvre ou de la guenon. Aussi les grands animaux retiennent-ils plus difficilement.
  11. Le roi de Loango, en Afrique, quand il siège sur son trône, est entouré d’un grand nombre de nains remarquables par leur difformité. Ils sont assez communs dans ses États. Ils n’ont que la moitié de la taille d’un homme ordinaire ; leur tête est fort large, et ils ne sont vêtus que de peaux d’animaux. On les nomme Mimos ou Bakkebakke. Lorsqu’ils sont auprès du roi, on les entremêle avec des nègres et des blancs pour faire un contraste. Cela doit former un spectacle fort bizarre et qui n’est bon à rien ; mais si le roi de Loango mêlait ces races, on aurait peut-être des résultats très-curieux.
  12. C’est dommage que les Romains n’aient pas eu, comme nous, la confession auriculaire ; nous saurions tous leurs petits secrets domestiques, comme on sait les nôtres. On saurait si les Romains déshonoraient aussi brutalement le mariage que nous le faisons. Enfin, nous n’avons pas même de détails sur les conversations des bourgeois. Rien ne devait être plus plaisant que les entretiens d’une famille qui avait été le matin sacrifier à Priape ; les jeunes filles et les jeunes garçons de la famille devaient avoir tout le reste de la journée de singulières idées.