Essai sur le Vêda

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CHAPITRE I.
Historique. Principales périodes de l’histoire de l’Inde : l’état actuel ; le buddhisme, son caractère, époque du Buddha ; le brâhmanisme ancien et la langue sanscrite ; épopées, moyen âge indien ; la période vêdique ; les périodes primitives.

CHAPITRE II.
Le Vêda et les Aryas de l’Indus ; la langue du Vêda. Les peuples aryens dans leur rapport avec le Vêda. Le Vêda et les cultes primitifs ; la mythologie comparée. Le Vêda et la société primitive ; origines comparées de la civilisation. Le Vêda et les origines de la métaphysique. Les Hymnes du Vêda et la critique littéraire.

CHAPITRE III.
Historique de la philologie comparée. Leibniz ; les langues du Midi et les langues du Nord ; problème de leur unité. Œuvre du dix-huitième siècle : l’Asie signalée comme le berceau des langues européennes ; erreur relative à l’hébreu ; Volney entrevoit la solution. Découverte du sanscrit ; erreur relative à cette langue et à l’Inde. Découverte du zend et de la langue vêdique. Méthode de la philologie comparée ; certitude de ses résultats ; ses principales applications à l’étude des langues et des anciens écrits, à l’ethnologie, à la science des religions.

CHAPITRE IV.
I. Dans son fond : elle est descriptive. Elle est idéale ou symbolique. Rapports du symbole et de la poésie ; caractères poétiques des divinités du Vêda ; clarté de leur signification ; leur analogie avec celles de la Grèce. Tendance métaphysique de la poésie du Vêda. Elle est peu moraliste, quoique mêlée à la vie réelle.
II. Dans sa forme : elle est littéraire ; définition de ce mot. Elle forme contraste avec la poésie sémitique. Les chants du Vêda sont des Hymnes ; formation de l’Hymne, ses conditions, ses dimensions. Variété des Hymnes védiques. Fécondité de ce genre littéraire. Puissance de l’Hymne.

CHAPITRE V.
I. Les lieux. Le pays où furent composés les Hymnes est indiqué par les faits d’histoire naturelle et de géographie ; il est nommé Saptasindu ; c’est le bassin moyen de l’Indus. Limites de la contrée vêdique.
II. Les races. Les Aryas de l’Indus ; leur origine étrangère ; leur mouvement vers le sud-est. Les Dasyus ou races indigènes. Les Aryas védiques sont des conquérants.

CHAPITRE VI.
I. Authenticité du Vêda ; ses preuves tirées des traditions et de l’histoire religieuse et littéraire de l’Inde.
II. Période des Hymnes ; leur répartition entre les auteurs : auteurs réels, auteurs fictifs.
III. Période antérieure aux Hymnes du Vêda. Trois époques : la découverte du feu et l’institution du sacrifice ; la réforme du sacrifice ; le siècle des miracles.

CHAPITRE VII.
I. Origine et constitution de la famille. Les Ancêtres ; leur culte ; fondement religieux de la famille. Les noms de parenté et la famille primordiale ; rôle de ses membres. Le mariage ; hymne nuptial.
II. Changements survenus dans la famille. Avant les temps du Vêda. La famille védique. Monogamie ; cas de polygamie.

CHAPITRE VIII.
Définition des castes ; éléments essentiels de ce système. Les castes ne sont pas constituées dans le Vêda. Tous les éléments du système s’y trouvent, mais non coordonnés. Brahmanes, râjas, væcyas ; leurs fonctions, leurs occupations. Féodalité.

CHAPITRE IX.
Les purôhitas ou chapelains des seigneurs féodaux. Abaissement des prêtres ; leur vénalité. Lutte du temporel et du spirituel, ou des râjas et des brahmanes : récits. Établissement des castes.

CHAPITRE X.
I. Le culte était public ; preuves.
II. Point d’église ; indépendance mutuelle des prêtres ; leur liberté de penser. Unité du dogme ; comment elle s’établit et se perpétua.
III. Pouvoir spirituel du père de famille. Rôle mystique du prêtre.

CHAPITRE XI.
L’office divin. L’enceinte sacrée, l’autel, le gazon, etc. Le feu, la liqueur sacrée ou sôma, l’offrande ; les prêtres ; l’hymne. Présence réelle des dieux. Les trois savanas. Le sacrifice du cheval.

CHAPITRE XII.
Date de cette théorie. Spectacle de la vie et de ses conditions ; recherche de son principe. Les corps glorieux des Asuras ; leur intelligence. Partage de l’idée d’Asura : les dieux ; origine de leurs noms ; dieux de la Grèce. Anthropomorphisme. Origine des dieux. Origine du culte.

CHAPITRE XIII.
I. Qu’est-ce que Agni ? Le feu, son développement ; ses noms. Le feu des liquides, des nuages, du bois ; ses noms.
II. Le feu du beurre sacré ; le feu plastique, Twaṥṭṛi. Le feu de la vie ; sa propagation ; le principe mâle, Puruṥa. Le feu, auteur de la pensée, Jâtavêdas.
III. Rôle d’Agni dans le Sacrifice. Le feu, messager de l’offrande, purificateur, cheval symbolique, pontife, chef de l’assemblée et du foyer domestique. Agni, être moral.

CHAPITRE XIV.
I. Aditi ou la nature indivise. Les Adityas : Varuṇa, Aryaman, Mitra, etc.
II. Surya. Le Soleil, auteur de la lumière ; ses noms. Le Voyageur céleste, Viṥṇu ; légende du Nain. Le Producteur des formes, Savitṛi. Le Nourricier, Pûṥan ; Vivaswat. Le Père des hommes : Manu, Yama, etc. Le cheval symbolique ; le sôma ; le caillé.
III. Indra, énergie météorique du Soleil. Royauté d’Indra ; sa marche, son cortége. Les Açwins ou Cavaliers célestes et l’Aurore ; les Maruts ou les Vents ; Mâtali, Mâtariçwan. Lutte d’Indra et du Nuage : Ahi, Vṛitra, etc. Parjanya, ou le génie de l’orage. Les Apsarâs, ou nymphes célestes.

CHAPITRE XV.
I. Polythéisme primitif de la théorie des Asuras. Tendance vers l’unité. Décadence des Asuras ; leur antagonisme avec les dieux. Unité naturelle des Feux ; tous les dieux sont identifiés dans Agni. Découverte de l’unité du Principe suprême ; unité de la substance, proposée mais non affirmée.
II. Eléments des êtres finis : la forme corporelle et l’âme. Le corps glorieux ; l’autre monde ou le ciel d’Indra. L’immortalité de l’âme et des corps glorieux. La résurrection.

CHAPITRE XVI.
Les Aryas et les Hébreux. Isolement des Aryas de l’Indus au temps des Hymnes. Relations des Hébreux au temps de Moïse ; leurs relations maritimes avec les Aryas au temps de Salomon.
Contraste du Dieu Créateur, dans la Genèse, et du Principe suprême, dans le Vêda. Irréductibilité de ces deux doctrines.
La chute de l’homme, le paradis terrestre, le déluge, ne sont pas dans le Vêda. La Rédemption n’y est pas non plus ; opposition dogmatique de l’Incarnation chrétienne, et des incarnations indiennes.
Contraste de la doctrine mosaïque et de la doctrine védique touchant le fondement et l’origine de la science.
Conclusion.
FIN DE LA TABLE.