Essais de litterature et de morale/Texte entier

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Mme GUIZOT.

ESSAIS
DE LITTÉRATURE
ET DE MORALE.







PARIS.

1802.

LETTRE

D’UNE FEMME D’UN CERTAIN AGE,

AU RÉDACTEUR DU PUBLICISTE.



J’ai soixante ans accomplis ; j’en ai par conséquent employé cinquante à me former des habitudes et dix à tâcher de les perdre. Je n’en puis commencer de nouvelles ; cependant mon âge a besoin d’habitudes.

Naturellement indulgente et optimiste, je ne trouve aucun plaisir à récapituler les maux de la révolution, à fronder le gouvernement, à tonner contre le scandale des mœurs et l’indécence des modes. C’est, il est vrai, la consolation des gens de mon âge ; dieu me garde de le leur reprocher ; mais ce qui les console, m’afflige. Il faut donc que je fuie leur société : cependant la société m’est nécessaire. Irai-je rechercher celle des jeunes gens ? Elle ne peut plus m’offrir qu’un spectacle ; et quel spectacle encore ? Ce que nous appellions la galanterie, est, dit-on, passé de mode ; je ne prononcerai pas à cet égard : comment serois-je en état de juger entre la galanterie dont j’étois l’objet, et celle qui ne peut plus s’adresser qu’à mes voisines ? On m’assure que toute politesse est absolument perdue ; mais, dans le mot de politesse, une femme sous-entend toujours un peu de galanterie ; ainsi je ne dirai pas ce que j’en pense.

L’esprit me touche de plus près : les plaisirs qu’il procure sont de tous les âges ; le mien surtout y devient fort sensible. L’esprit est donc ce que je cherche le plus, et malheureusement ce que je rencontre le moins. Jamais cependant il n’a obtenu tant de respects ; jamais on ne s’est plus honoré de la moindre de ses faveurs ; jamais son culte ne fut plus étendu et ses sacrificateurs plus nombreux. De mon tems, les auteurs étoient rares : il n’est point à présent de cotterie, je dirai presque point de famille, qui ne fournisse le sien. Si celui-ci ne s’est pas fait connoître par un opéra comique ou un vaudeville, on a du moins des romances de lui ; ses vers ont été lus dans un lycée, ou sa prose a paru dans un journal. On vous le montre ; on vous dit, c’est un auteur. Il n’a pas besoin d’être aimable ; on saura toujours bien que c’est un auteur.

Cet autre n’a point essayé ses talens pour la composition ; mais il se déclare amateur passionné : il arrive, il est déterminé à montrer de l’esprit ; c’est pour cela qu’il est venu se placer à côté de vous ; c’est dans cette intention qu’il a traversé d’un bout à l’autre une chambre remplie de monde. Il s’assied ; il vous interroge sur le roman du jour, remonte à celui de la veille ; il compare, il juge, puis il s’en va ; il est content, il a rempli sa tâche de la journée. Un troisième fait les délices de ses amis & l’espérance de sa famille ; il contrefait Brunet à s’y méprendre ; il est avec cela d’une simplicité, d’une bonhommie ! son lot, à celui-là, c’est l’esprit naturel.

Ce sont là quelques effets de la passion que notre siecle a conçue pour l’esprit ; tout le monde veut en avoir, parce que tout le monde veut en trouver : on se précipite où l’on pense le rencontrer ; on l’exalte par-tout où l’on s’imagine l’appercevoir ; on le cueille dès qu’il commence à poindre ; on l’expose sans lui laisser le tems de mûrir. Le charme & la facilité des succès présens étouffent l’ambition d’un succès durable : tout le monde a de l’esprit aujourd’hui, personne n’en aura dans dix ans ; & dans cinquante, on regardera comme une ironie cette phrase que je lisois dans un journal : nous n’avons jamais eu tant d’esprit.

Une douairiere du Marais.

LETTRE

D’UN vieux rentier à la vieille douairière
du Marais

Vous dites, madame, que vous avez perdu vos charmes, & moi j’ai perdu mes rentes ; s’il vous est resté autant de coquetterie que j’ai conservé de goût pour les plaisirs, il est naturel que nous ayons tous deux un peu d’humeur. Je trouve seulement que la vôtre se trompe sur son objet.

Vous vous plaignez de la manie que chacun a de courir après l’esprit ; moi je trouve qu’elle est assez commode pour nous. Tout le monde, en voulant briller, invente continuellement, fait des frais pour nous plaire, & en donnant à tort & à travers quelque louange (monnoie très-commune & qui a cours par-tout), les auteurs me fournissent des billets pour les voir jouer gratis ; les versificateurs m’engagent à aller entendre leurs lectures aux lycées, quelques journalistes me procurent leurs journaux qui me tiennent lieu de bibliotheque, & où je trouve abondamment à-la-fois, les extraits de tous les livres, les recettes de tous les charlatans ; les chansons de tous les troubadours, les logogryphes de tous les oisifs, & les secrets vrais ou faux de toutes les cours.

Je voudrois seulement qu’avec tant de soif de succès on fut un peu plus conséquent, & que le désir continu d’être loué ne fût pas constamment accompagne de l’envie de tout fronder ; car il faut faire la révérence à l’amour-propre des autres y pour qu’il vous la rende, (comme le disoit madame Geoffrin, notre contemporaine). Et d’ailleurs, cette manie de critiquer, qui me gêne bien plus que celle de vouloir briller, gâte mon plaisir & m’humilie trop souvent. Lorsque je viens bonnement de pleurer à une tragédie & de rire à une comédie, vingt personnes viennent me prouver officieusement que j’ai tort, & que l’ouvrage n’a pas le sens commun. En vérité, si on pouvoit desirer une nouvelle loi ajoutée aux 29 ou 30 mille que nous possédons, je voudrois qu’on en fit une contre ces perturbateurs des plaisirs publics qui arrêtent le rire, dessechent les larmes, transforment les lecteurs & les spectateurs presqu’en juges révolutionnaires, & font regarder tout homme qui admire, s’amuse ou s’attendrit, comme suspect de bêtise.

En attendant que cette sage loi se rende, je veux m’insurger contre ces fraudeurs, m’affranchir de leur joug, me divertir, & même continuer à louer quelquefois en dépit d’eux : car je vous ai déjà fait connoître le fruit que je retire de mes louanges. Et plut à Dieu que les restaurateurs se contentassent du même salaire ; mais leur amour-propre est encore bien endormi, je l’éprouve tous les jours avec regret, & malheureusement l’intérêt est plus à la mode chez eux que l’amour-propre.

Pour vous, madame, qui vous plaignez du tems & non de la fortune, essayez ma recette : prodiguez vos éloges à quelques jeunes gens bien vains de leurs graces que gâtent leurs costumes, & bien contens de l’esprit qu’ils n’ont pas ; vous verrez peut-être qu’alors ils vous trouveront les charmes que vous prétendez n’avoir plus, & vous sentirez la vérité de deux vers que j’ai lus je ne sais où :

Il n’est rien qui résiste au pouvoir des louanges,
Et Dieu même se fait encenser par les anges.

Philinte.


(Un anonyme s’étoit amusé à envoyer au Publiciste une réponse à la lettre du vieux rentier, signée Célimene, douairière du Marais. La véritable douairière du Marais publia la réponse suivante) :




RÉPONSE
De la douairiere du Marais, au vieux rentier.


Qu’il existe au Marais d’autres douairières que moi, je m’en doutois ; que sous le nom de Célimene, qui n’est pas le mien, une de mes compatriotes ait voulu répondre à la lettre que vous m’adressiez, à la bonne heure ; mais qu’elle se mette à ma place pour s’accuser d’un tort que je ne reconnois pas, & vous adresser une rétractation dont je n’ai jamais eu l’idée, voilà ce que je ne puis passer. J’ai tout lieu de la croire plus coquette que moi, & je ne souffrirai pas qu’elle le soit à mes dépens.

Cependant, je veux, aussi être de vos amies ; mais il faut d’abord que nous convenions de nos faits. J’ai une petite foiblesse, mon vieil ami, & c’est, je crois, celle de bien des gens. J’aime assez que l’on s’occupe de moi : le plaisir que je ne partage que comme spectateur, ne peut m’attacher long-tems. Qu’on me fasse rire, pleurer ; qu’on me force même d’admirer, j’y consens ; je m’oublie d’assez bonne grâce pendant quelques heures, mais enfin la nature reprend ses droits. Ma sensibilité ne touche plus personne ; ma gaîté ne se communique plus, & il y a bien trente ans que je n’ai vu sourire à la vivacité de mes enthousiasmes : que faire ? je critique. C’est alors mon jugement que j’expose ; c’est lui qu’on attaque, lui que je m’attache à défendre, & je suis encore quelque chose dans ce monde, quoique j’aie soixante-cinq ans.

Ne vous moquez pas de moi, ne riez pas de ce besoin d’agir que les hommes éprouvent si-tôt & gardent si peu ; que les femmes manifestent si tard & conservent si long-tems. Tout nous fait une loi de l’activité, & tout nous condamne au repos : ainsi, le délassement ne peut se trouver pour vous que dans l’inaction, & l’agitation devient l’ame de nos plaisirs. Toujours excitée, toujours réprimée, cette agitation retarde, pour notre esprit, les progrès de l’âge, qui, cependant, se grave sur nos traits. La tête d’une femme est jeune à cinquante ans ; celle d’un homme est faite à quarante. Vos facultés sont toujours entieres, & vos passions déjà vieilles ; & nous, privées d’une moitié de notre existence, nous sentons qu’il nous reste encore des passions à connoître.

Me voilà telle que je suis, franche de plus, quoique vous en puissiez dire, parce que je ne connois que cela de commode ; & cependant bien avec tout le monde, parce que je me contente de critiquer les bons ouvrages, & n’attaque jamais que les gens raisonnables. Le reste vit en paix avec moi. Rien n’est bon d’une bête, pas même ses ridicules ; & je rencontre tant de gens à qui je voudrois avoir le droit d’imposer silence, que je prends soin de ne les pas interrompre, de peur de leur donner la peine de recommencer.

Venez me voir, mon vieil ami, si cela peut vous amuser : nous disputerons ; si je vous contrarie, vous me le rendrez ; si je vous fâche, nous nous raccommoderons ; & tout en confondant nos regrets sur le tems passé, nous travaillerons doucement à profiter, sans qu’on se moque de nous, des avantages que peut nous offrir encore le moment présent, malgré la perle de mes charmes & celle de vos rentes.




LETTRE
d’une jeune personne à la douairière du Marais.


Quoique je n’aie pas l’honneur de vous connoître, madame, vous me pardonnerez de m’adresser à vous avec une confiance que m’inspirent naturellement les personnes de votre âge. Vous vous dites indulgente : c’est ce qui m’a déterminée ; car j’ai besoin de conseils, & je crois qu’il faut bien de l’indulgence pour donner un bon conseil à une jeune personne qui en a autant de besoin que moi. Je vais vous mettre au fait de ma position.

Je vis avec une mère aussi tendre que respectable ; elle n’a d’enfant que moi. Nous avons été riches & nous sommes pauvres. Tout le monde se fait une idée vague de la pauvreté ; mais bien peu de gens savent ce que c’est que d’en souffrir tous les jours, quand on a joui long-tems du superflu. Ma mère supporte nos malheurs avec plus de résignation que moi. J’ai du courage aussi, mais il ne vient que par moment : celui de ma mère me déchire le cœur. Je n’ai qu’un Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/22 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/23 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/24


RÉPONSE
De la douairière du Marais à Eugénie.


Donner un conseil, c’est en quelque sorte répondre des événemens & des caracteres ; le refuser, c’est préférer son repos à celui d’un être moins heureux que soi. Que faire à cela ? raisonner au lieu de prescrire, & conduire celui qui vous consulte à se décider soi-même. Nous raisonnerons donc ensemble, ma jeune amie.

Avez-vous du courage ? non de celui qui sert à cacher nos peines, mais de celui qui les surmonte. Se contenir deux heures, pour pleurer ensuite pendant trois ou quatre, cela pouvoit être bon autrefois. Quand le malheur donnoit un état dans le monde, il falloit savoir le bien soutenir. À présent qu’il est devenu populaire, il n’y a plus de mérite qu’à savoir l’écarter. Si un tel effort est au-dessus de votre portée, renoncez à toute idée du lieu qu’on vous propose.

Mon enfant, le mariage est un état de communauté ; il n’est permis d’y entrer que libre de toute charge. Se marier, pour être malheureuse, Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/26 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/27 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/28


LETTRE
D’une femme de Paris[1], retirée
à la campagne.


Je suis femme, j’ai donc été fille ; j’ai de plus été mère ; ainsi je sais ce qu’on peut apprendre & souffrir dans le cours de l’éducation qu’on reçoit, & sur-tout dans celle que l’on donne. Élevée par ma mere, chargée de mes enfans, ce que j’ai conçu d’idées sur l’éducation a dû se lier pour moi aux sentimens les plus doux & les plus tendres, & dans les différens périodes de ma vie, occuper celui où l’on cherche à s’instruire, & celui où l’on profite de ce qu’on a appris sans le chercher, souvent sans le vouloir.

Les préceptes sur l’éducation m’ont toujours paru la chose du monde la plus incertaine. L’application des principes varie si souvent, les regles sont sujettes à tant d’exceptions, qu’un traité de ce genre ne sauroit être trop court, parce qu’on ne peut le faire assez long, ni le composer d’idées assez générales, pour qu’il soit susceptible de s’adapter à toutes les idées particulières.

Par exemple, du tems de Louis XIV, l’ouvrage de Fénélon sur l’éducation des filles détermina la fortune & commença la réputation de son illustre auteur ; aujourd’hui nous avons besoin que le nom de l’auteur nous avertisse du mérite de l’ouvrage. Un homme d’esprit s’est occupé de nous rendre ce mérite plus sensible. Il vient de nous donner une nouvelle édition de ce premier essai de Fénélon, & l’a fait précéder d’un discours préliminaire rempli d’idées sages & d’observations ingénieuses ; mais en s’attachant à nous prouver que, placé comme il l’étoit, Fénélon a su également bien choisir son but & l’atteindre, il prétend, quel que soit le but de l’éducation actuelle, que les mêmes moyens peuvent servir pour y arriver.

Il fait plus : pénétré de l’importance des principes religieux qui dirigèrent le respectable instituteur d’un prince qui a été si loué & si regretté, il tâche de ramener à ces principes ceux à qui l’insouciance ou la prévention les font négliger ou proscrire. Mais qu’il me permette de lui Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/31 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/32 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/33


LETTRE
Sur les Meres rivales de madame de Genlis


Il y a deux choses dont tout le monde parle, & qui fournissent à certaines personnes un fond inépuisable de conversation, la politique & les romans. La politique nous touche de si près que chacun croit s’y entendre comme à ses affaires : les romans ressemblent si fort à notre histoire, que, pour les bien sentir, on imagine qu’il suffit de se rapprocher de soi-même. Mais, dans la même position, tout le monde a t-il dû sentir de la même manière ? Il faut croire que non ; d’où viendroient sans cela tant de discussions, dont les romans se trouvent continuellement l’objet ?

Celui de madame de Genlis fait, dans ce moment, les frais de la conversation. Tout le monde veut le lire, & beaucoup de gens commencent par le juger. Si, par hasard, ceux-là desiroient d’en avoir quelqu’idée, il faut d’abord qu’il se représentent Pauline dans son château d’Erneville, Pauline à dix-huit ans, belle & vertueuse Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/35 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/36 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/37 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/38 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/39 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/40 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/41 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/42 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/43 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/44 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/45 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/46 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/47 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/48 Page:Meulan - Essais de litterature et de morale.djvu/49 Page:Meulan - 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Plus leurs paroles sont passionnées, plus leur son de voix doit être timide, non pour adoucir l’effet, mais pour l’augmenter ; afin que la force supposée de ce qu’elles sentent serve d’excuse à la force réelle de qu’elles disent.


FIN.

TABLE DES MATIÈRES

(ne fait pas partie de l’ouvrage original)


Lettre d’une femme d’un certain âge, au rédacteur du Publiciste 
 1
Lettre d’un vieux rentier à la vieille douairière du Marais 
 4
Réponse de la douairiere du Marais, au vieux rentier 
 7
Lettre d’une jeune personne à la douairière du Marais 
 10
Réponse de la douairière du Marais à Eugénie 
 14
Lettre d’une femme de Paris, retirée à la campagne 
 18
Lettre sur les Meres rivales de madame de Genlis 
 23


Déclamation théâtrale 
 173
  1. Cette lettre a été écrite à l’occasion d’une nouvelle édition du traité de Fénelon sur l’Éducation des Filles.