Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/Le Médecin et le Malade (bilingue)
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LE MÉDECIN ET LE MALADE
Un médecin soignait un malade. Celui-ci étant mort, le médecin disait aux gens du cortège : « Cet homme, s’il s’était abstenu de vin et avait pris des lavements, ne serait pas mort. — Hé ! mon bel ami, reprit l’un d’eux, ce n’est pas à présent qu’il fallait dire cela, alors que cela ne sert plus à rien ; c’est quand il pouvait encore en profiter que tu devais lui donner ce conseil. » Cette fable montre que c’est au moment où ils en ont besoin qu’il faut prêter son aide à ses amis, au lieu de faire l’habile homme, quand leurs affaires sont désespérées. |
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Ἰατρὸς καὶ νοσῶν.
Ἰατρὸς νοσοῦντα ἐθεράπευε. Τοῦ δὲ νοσοῦντος ἀποθανόντος, ἐκεῖνος πρὸς τοὺς ἐκκομίζοντας ἔλεγεν· « Οὗτος ὁ ἄνθρωπος, εἰ οἴνου ἀπείχετο καὶ κλυστῆρσιν ἔχρητο, οὐκ ἂν ἐτεθνήκει. » Τῶν δὲ παρόντων ὑπολαβών τις ἔφη· « Ὦ βέλτιστε, οὐκ ἔδει σε ταῦτα νῦν λέγειν, ὅτε μηδὲν ὄφελός ἐστιν, ἀλλὰ τότε παραινεῖν, ὅτε τούτοις χρῆσθαι ἠδύνατο. » Ὁ μῦθος δηλοῖ ὅτι δεῖ τοὺς φίλους ἐν καιρῷ ἀνάγκης τὰς βοηθείας παρέχειν καὶ μὴ μετὰ τῶν πραγμάτων ἀπόγνωσιν κατειρωνεύεσθαι. |