Fragments d’histoire/12

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Imprimerie officielle (p. 43-52).

RUE SCHŒLCHER

Ancienne rue Saint-Denis, débute par le pont Fénélon ou pont Cartouche mentionné ci-après.

L’on voit ensuite la colonne centrale de l’ancienne fontaine Fénelon, à qui, ainsi qu’au pont ci-dessus, a été donné le nom du marquis de Fénelon qui fut Gouverneur général des Antilles. Elle est appelée aussi fontaine Vaugirard dans un plan du 1er} mai 1826[1], du nom du vice-amiral de Vaugirard, lieutenant général de la Martinique, du 12 décembre 1814 à 1815.

En face de la fontaine était un corps de garde, qui a servi ensuite de poste de police et auquel faisait suite le parc d’Artillerie qui est sur le terre-plein de l’ancien canal d’enceinte.

À la place de ce corps de garde et sur le terrain environnant se trouve aujourd’hui l’Asile de Bethléem créé en 1917 par Mlle Jeanne Meyer. Des femmes âgées ou infirmes et sans ressources y sont logées.

L’Établissement est dirigé par les sœurs de Saint-Paul de Chartres et des dames patronesses leur procurent les ressources qui complètent la subvention de la Colonie et la pension de l’Assistance publique.

Le parc d’Artillerie, dont la Colonie a fait l’acquisition, a reçu diverses destinations et l’on y voit notamment : les bureaux de l’Assistance publique, la crèche et le foyer des orphelins créés par Mme Victor Severe, en 1913 dans le but de recueillir les enfants des mobilisés qui se rendaient en France. Dû à l’initiative privée, cet Établissement qui reçoit toujours des orphelines est dirigé par des religieuses de Saint-Paul de Chartres et par un comité de dames sous la présidence de la fondatrice.

Aux numéros 54 et 56, l’hôtel et les bureaux du commandant supérieur des troupes, naguère occupés par l’Ordonnateur, officier général dont les fonctions ont été supprimées par décret du 15 septembre 1882. On y voyait aussi le bureau des fonds. C’était d’abord le bâtiment des vivres de la guerre.

Il existait au n° 29 un établissement de bains qui était en face du Trésor.

Dans cette rue se trouvaient aussi les magasins d’habillement et d’équipement du 45e régiment d’infanterie de ligne et, en 1854, l’institution Saint-Louis dont le Chef était M. Maugée.

Le patronage Saint-Louis y a successivement occupé les n°67 et 80.

Une école d’enseignement mutuel a été ouverte le 1er février 1836 à la rue St-Denis, près du pont Cartouche[2] par Mlle Garnerin, qui « forma des jeunes filles d’une instruction solide et d’une impeccable éducation[3] ».

Une médaille d’argent lui a été décernée le 24 juin 1855 par la Société pour l’instruction élémentaire. Parisienne venue à la Martinique en 1831 à l’âge de 22 ans, elle enseigna à Fort-Royal pendant 25 ans et y mourut en octobre 1857. C’était, lit-on dans le Moniteur de la Martinique du 29 octobre 1857, « une femme éminente par l’intelligence et le cœur, vouée sans partage aux pénibles fonctions de l’enseignement et dont chaque heure en ce monde était marquée par un bienfait ».

À noter aussi la maison Loudun qui était entre les rues Saint-Antoine (Galliéni) et Saint-Denis (Schœlcher) et qui était occupée en 1826 par le directeur du Génie et par l’ordonnateur et leurs bureaux[4].

Séparé de la rue Schœlcher par un square, le Palais de justice, reconstruit en 1906-1907 par M. Gustave de Laguarigue, sous la direction du service des Travaux publics, a occupé les locaux affectés naguère à la gendarmerie, laquelle s’y trouvait au moins à partir de 1855, année où elle figure à cette place dans le plan précité de 1855. De cette gendarmerie l’on voyait encore certaines traces avant la construction du bâtiment actuel, notamment les auges des chevaux. Antérieurement, la partie du terrain où sont maintenant le Palais de justice et les bureaux du service de l’Enregistrement était occupée par le Couvent des filles de la Providence. Sur des plans de 1783 et de 1784[5] figurent un bâtiment à la place de l’ancien Palais de justice et deux autres récemment détruits qui étaient entre le premier et la rue de la République et qui longeaient, l’un la rue Perrinon et l’autre la rue Ernest Renan.

Le couvent fut fondé par le père Charles François pour l’éducation des jeunes filles de Fort Royal et le soin des malades. Il en fit abandon à la Colonie par acte notarié du 24 août 1764. Ce don a été accepté par acte sous signatures privées du 6 septembre 1764[6].

Ce couvent possédait aussi un domaine hors de la ville si l’on se rapporte à un plan du Fort Bourbon de 1787 où l’on remarque une « terre au couvent de la Providence » après le fort et les terres du Roy[7].

Les noms qui doivent être conservés des premiers membres de la Société de pieuses demoiselles chargées de l’établissement sont : Marguerite Verdey, Magdeleine Bordey, Suzanne Malige, Catherine Castel et Elisabeth Parant[8].

Ce couvent eut comme élève Joséphine Tascher de la Pagerie.

Le 20 décembre 1816 il est question de restaurer, pour loger une cinquantaine d’officiers, l’ancien couvent qui est devenu la caserne de la Providence avec des constructions donnant sur les rues Perrinon et Ernest Renan.

Le Palais de justice a remplacé le couvent et la caserne, et le projet de la construction sur l’emplacement de ces établissements fait l’objet d’un plan daté de 1815[9].

Mais c’est l’amiral de Gueydon qui a posé la première pierre du bâtiment qui a existé avant le Palais de Justice actuel. Les travaux conduits par le commandant Schoeffler, directeur du Génie et des Ponts et Chaussées, ont duré dix-huit mois et ont pris fin pendant l’administration du comte Fitte de Soucy. L’inauguration eut lieu le 3 novembre 1857 et c’est dans la salle d’audience du Tribunal de première instance qu’a été dressé l’autel destiné aux cérémonies religieuses.

L’école de droit se trouve au Palais de Justice : elle a été fondée par arrêté du 11 janvier 1882 et par décret du Conseil d’État du 20 janvier 1883. Le fondateur et premier directeur a été M. Louis Thomas Husson.

Devant le Palais de Justice, la place Barré, du nom d’un commandant militaire et maréchal de camp du 18 juin 1819 au 4 mai 1827 qui fut gouverneur par intérim en 1828. Sur une partie de cette place était le jardin du Couvent et sur l’autre qui est bornée par les rues Perrinon, Schœlcher et Ernest Renan ont été successivement les logements des majors[10] et un bâtiment servant de magasin de la Colonie[11]. Une geôle y était projetée aussi en 1784[12] et un puits se trouvait au milieu du terrain[13] qui a été la place du Conseil[14].

Sur la place Barré, la statue de Victor Schœlcher dont le nom a été donné aussi à la rue St-Denis, à la Bibliothèque officielle et au Lycée de garçons, en reconnaissance de l’abolition de l’esclavage qu’il a obtenue en luttant, avec autant de courage que de talent, en même temps que Tocqueville, Broglie et Passy, pour le triomphe des principes pour lesquels Wilberforce avait combattu depuis 1787[15].


STATUE DE SCHŒLCHER

Cette statue, œuvre de Marquet de Vasselot, a été inaugurée le 22 septembre 1904. L’on y voit « le libérateur de la race noire paternellement incliné sur une jeune esclave dont les chaînes viennent de tomber et qui, dans un geste touchant, lui envoie le baiser de la reconnaissance[16] ».

Sur le socle, l’inscription suivante : « À Schœlcher 1804-1893, Nulle terre française ne doit plus porter d’esclaves ».

En face de la Place Barré, au n° 30, le Pensionnat colonial des jeunes filles a remplacé l’hôtel et les bureaux du Directeur de l’Intérieur d’abord et ensuite du Secrétaire général. Les anciens bâtiments ont été exhaussés et agrandis.

Le bâtiment s’appelait autrefois le « Conseil ». C’était, dit Dessales, une maison considérable qui venait d’être bâtie. Le roi en fit l’acquisition et la destina aux séances du Conseil souverain et au logement des Conseillers[17]. L’installation s’y est faite en juillet 1775.

Cette maison est devenue le Palais[18] et le Conseil Souverain le quitta après l’ouragan de 1817. Il a servi ensuite de logement au général commandant les Troupes[19].

C’est par la rue Ernest Renan que, plus tard, l’on accédait à la salle des délibérations du Conseil général qui se trouvait dans l’immeuble du Secrétariat général, en ces mêmes lieux où avait siégé le Conseil souverain.

Le n° 10, où sont maintenant les magasins Bonaro était naguère occupé par les magasins Saint-Palay dont le nom est rappelé dans ces vers des Bambous.

Li allé la caze Saint-Palay
Pou li gangnain yon bass carré,
Trouvé engnien pas assez bon
Pou fè li vini bel gaçon[20]

Au n° 8, à la Cité du Printemps, le Consulat du Vénézuela.

Ensuite, l’église cathédrale. Ce fut d’abord un misérable abri, fait de jonc et couvert de paille, qui servait de chapelle et avait été pompeusement baptisé « Église Saint-Louis du cul-de-sac Royal[21] »


LA CATHÉDRALE

Margry a fait aussi mention d’une chapelle « bâtie de fourches de roseaux qui n’avait d’autre luxe que l’extrême propreté avec laquelle l’entretenait le vieillard qui y faisait les fonctions de curé[22] ». Construite par M. Valmenière vers 1671, incendiée par les Hollandais de Ruyter, elle a été reconstruite et de nouveau détruite par un incendie. Un cimetière l’entourait.

Une église figure déjà dans un plan du bourg de Fort Royal du 31 décembre 1682 par Payen[23] et le 7 mars 1686, Blénac pût écrire à Louis XIV et à Seignelay qu’il a fait « une église bâtie de pierre[24] ». Le P. Labat la visita en 1695[25].

À l’origine tous les notables de la Colonie étaient enterrés dans les églises. Le 10 janvier 1754, le Gouverneur en fit défense absolue. Mais, par un ordre enregistré le 8 juillet 1768, le roi a indiqué ceux qui avaient droit à la sépulture dans les églises ; le Gouverneur et certains hauts fonctionnaires[26].

Le comte de Blénac a été enterré dans l’église de Fort-Royal, le 10 juin 1696, le marquis d’Amblimont, le 17 août 1700, ainsi que le rappelle une plaque récemment apposée à l’entrée de l’église, à gauche, par le Syndicat d’Initiative de la Martinique.

On y a déposé aussi les restes de trois autres Gouverneurs généraux :

Le comte d’Esnotz, 6 octobre 1701.

Le Chevalier de Guitaut, 8 septembre 1702.

De Phélipeaux, 21 octobre 1713.

D’après leurs actes de sépulture, Blénac et Guitaut ont été placés « dans le chœur proche l’autel ».

Comme le marquis d’Éragny, un de leurs prédécesseurs, d’Amblimont et d’Esnotz, moururent de la fièvre jaune et il est écrit dans les Annales de la Martinique, qu’en 1692 à la suite des désastres occasionnés par cette épidémie, une chapelle fut bâtie au Fort Royal, sous l’invocation de Saint Roch, comme préservateur de la peste. Nous ne savons pas où s’est trouvée cette chapelle.

Cornillac ajoute qu’« une bulle du pape Innocent XII institua en même temps à la Martinique, pour obtenir la protection de ce Saint contre la contagion, une confrérie qui fut établie dans l’église de Fort Royal, sous le nom sinistre de la « Mort. » L’original de cette bulle était parmi les documents des R. R. P. P. Capucins du Fort Royal.

À droite et à gauche du porche étaient des maisons habitées attenantes à l’église, servant de boutiques et dont la suppression était projetée en 1836[27].

Après le tremblement de terre du 11 janvier 1839, elle menaçait de s’effondrer. Elle fut condamnée et évacuée en 1841 à cause de son état de vétusté. Les travaux de démolition du portail et du clocher, de la descente des cloches et de leur translation à la chapelle provisoire ont été mis en adjudication le 28 février 1842[28].

L’église a été reconstruite en 1854. Elle était terminée et inaugurée sous l’administration de l’Abbé Rouvier, elle fut détruite encore par l’incendie du 22 juin 1890. Une construction en bois due à la générosité de Mlle Médélice Fournier l’Étang, élevée sur le même terrain, servit d’église provisoire jusqu’au cyclone du 18 août 1891.

L’édifice a été de nouveau reconstruit en 1895 et, cette fois en matériaux lui permettant de résister et aux secousses sismiques et aux incendies, une ossature métallique enchâssant la pierre.

L’architecte a été M. Henri Pick. L’inauguration eut lieu le 2 juillet 1895 par Mgr Carmené, alors évêque du diocèse, en présence notamment de M. Noël Pardon, Gouverneur de la Martinique et du Docteur Osman Duquesnay, Maire de la Ville. Dans la belle et nombreuse assistance, l’on remarquait le roi détrôné du Dahomey, Behanzin et toute sa famille, vêtus à la mode de leur pays.

Le discours de circonstance a été prononcé par le P. Vidal, Professeur au Séminaire-Collège.

Le style du monument est emprunté à l’époque du XIIe siècle : arceaux romans et colonnes bysantines.

« Autels, lustres, vitraux et grilles constituent un ensemble harmonieux : ces colonnettes, ces tribunes qui recouvrent toute la surface des basses-nefs, ces rosaces, ces vitraux brillants plaisent à l’œil et il existe un parfait accord entre l’ameublement et le monument lui-même ».

En voyant la grande largeur des baies l’on ne peut s’empêcher de penser aux petites croisées de la première église qui, étant en forme d’ogive, ressemblaient, a écrit le dominicain P. Labat, au capuchon des capucins qui la desservaient.

Le clocher a 58 m. 80 de hauteur, de la rue à la croix. Sa flèche s’élance, légère et tout ajourée, supportant la croix qui couronne l’édifice et qui est elle-même surmontée d’un coq.

« Svelte et élancée, l’église actuelle impressionne bien du premier coup. L’intérieur très aéré, plaît généralement à tout le monde. Le chœur, dominé par les immenses vitraux qui retracent la vie de Saint-Louis est vraiment imposant[29]. »

D’autres vitraux représentent Mgr Carméné, ancien évêque de la Martinique, les vicaires généraux Lecornu et Bouyer, anciens curés de Fort-de-France, qui ont le plus contribué à la réédification du monument et reproduisent les armes des quatre premiers évêques de la Colonie avec leurs devises : N. S. Leherpeur, (Caritatis in vinculis), Porchez (Veniens evangelizo in pacem), Fava (Accepit matrem et puerum ejus) et Carméné (Omnibus debitor sum-Sub tuum præsidium).

Les précédentes orgues qui comptaient 23 jeux, avaient été inaugurées le 21 mai 1921, le R. P. Janin était curé.

Celles actuelles dues à l’initiative du R. P. Marie sont mues par l’électricité et comportent 51 jeux dont un offert par le facteur d’orgues, et 3518 tuyaux, d’un poids de 13.000 kilos.

L’instrument, construit par la Manufacture Lorraine des grandes orgues, est sur la tribune latérale, au coin qui domine la chapelle du Sacré-Cœur.

La console des claviers correspondante est placée sur l’autre tribune latérale, à la partie qui surplombe la chapelle de la Sainte Vierge.

Une seconde console de claviers est installée près du chœur.

Le buffet, exécuté d’après les plans et dessins du frère Alban, a été construit en bois des colonies dans les ateliers de M. Grant[30].

À ces orgues et à celles qui les ont précédées se rattachent le souvenir de ceux qui en ont doté Fort-de-France et de ceux qui les ont tenues.

Devant l’église, un square, appelé « Jardin Pétot », sans doute du nom du Sergent des sapeurs mineurs autrefois chargé de l’entretenir et qui, avec le commandant de génie Schoeffler et le garde de génie Laborde ont été l’objet d’un ordre du jour du 13 juillet 1856 par lequel le Gouverneur Comte de Gueydon, au moment où il allait quitter la Colonie, leur accorda un témoignage de satisfaction pour leur participation aux travaux de la conduite d’eau de Fort-de-France[31].

Une belle fontaine est au milieu du jardin qu’entoure une grille.

C’est en face de cette église qu’un cabaretier obtint une concession, au coin de la rue, vers 1686. Il fut le premier boutiquier de Fort Royal[32].

La rue Schœlcher était naguère et assez récemment encore pavée de la rue Blénac à la rue Ernest Deproge, et on dit que cette partie s’appelait « aux boucauts », parce que c’est là que les tonneliers rabattaient les boucauts destinés à recevoir le sucre à exporter.

Cette rue accède à la mer, et l’on a, en face, la fontaine Mackau, du nom d’un des anciens Gouverneurs de la Martinique qui exerçait en même temps les fonctions de commandant en chef des forces navales dans les Antilles. Ce petit monument porte le nom du Gouverneur et le millésime de 1836.

  1. Arch. Min. Col. n° 660.
  2. J. O. Martinique, 20 janvier 1826.
  3. Journal la Paix 8 décembre 1837, article de P. B.
  4. Arch. Min. Col. n° 660.
  5. Arch. Min. Col. n° 379 et 407
  6. Annales du conseil souverain, tome 2, pages 240, 241.
  7. Arch. min. col.— n° 459. Plan du Fort Bourbon de 1787.
  8. Arch.min. col. n°508
  9. Arch. min. col. n° 508.
  10. Arch. Min. Col. Plan de 1783 n° 380.
  11. Arch. Min. Col. Plan de 1784 n. 107.
  12. Arch. Min. Col. Plan de 1784 n° 410.
  13. Arch. min. col. n° 489.
  14. Arch. min. col. n° 410.
  15. Trois siècles d’histoire antillaise, par MM. Martineau et May, page 96
  16. Fort-de-France (1639-1931) par M. Victor Sévère, page 8.
  17. Annales du Conseil Souverain, Tome 1er, page 324.
  18. Archives Ministère Colonies n° 379, 380, 407. Plans de 1783 et 1784.
  19. Archives Ministère Colonies n° 659. Plan de la Ville de Fort-Royal et de ses environs, visé par L. Garin, 1er mai 1826.
  20. Les Bambous par un vieux commandeur, page 122 (Fables de La Fontaine
    travesties en patois martiniquais par Marbot et traduites par Louis Jaham Desrivaux).
  21. Histoire économique de la Martinique par M. May, page 242, avec référence d’une lettre de Blénac à Colbert du 29 octobre 1678.
  22. Citation de M. J. Rennard dans « Origine des paroisses et des quartiers de la Martinique », page 45.
  23. Archives Ministère Colonies, n° 30.
  24. Lettre de Blénac du 7 mars 1680
  25. P. Labat. Nouveau voyage aux Isles d’Amérique, tome 8, chapitre 3
  26. Annales du Conseil Souverain, tome 2, page 250.
  27. Histoire de la paroisse de Fort-de-France, par le P. Janin.
  28. Journal officiel Martinique 16 février 1842
  29. Histoire de la paroisse de Fort-de-France, par le P. Janin.
  30. Bulletin paroissial de Fort-de-France, 1936.
  31. B. O . Martinique, 1856, page 391.
  32. Histoire économique de la Martinique par M. May, page 244.