Framès/Partie III/II

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Imprimerie Poupart-Davyl et Cie (p. 53-54).


II


Parmi les genêts d’or où le ramier se pose,
Sous les gramens fleuris Framès en paix repose.

Le vieux pâtre naïf, de peau de bouc couvert,
Évite avec terreur ce coin de bois désert ;
Et parfois s’il entend à travers les ténèbres,
Lorsque le vent géant, de longs soupirs funèbres,
Il dit crédulement, en se signant au front :
« C’est le sombre étranger qui revient sur le mont. »