Grammaire Larive & Fleury/Cours complémentaire/Lexique

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Armand Colin (p. Lexq-400).

LEXIQUE

[Ce Lexique ne contient que les mots marqués d’un astérisqiie dans le cours de l’ouvrage, soit qu’on les définisse, soit qu’on donne la solution de quelque dilticulté. Il est donc forcément incomplet.]

AliviiakiH (les) peuplade sauvage de l’Amérique du Nord.

Académie, ou l’Académie française, L-oniiiupnio de Kl littrialeurs français, fondée en ItiXi, par Kirhclieu. — Outre l’Aeadcinic franraiso, il v a enroïc l’AeadiMiiie des Sciences, lAcàdcuiie des Inscriptions cl Belles-Lellres, l’Académie des Sciences mo- rales et politiques, l’Académie des Bcaux- Arls. La réunion de ces cinq académies forme VJ)istilut (le France.

Accord, s. verbal, de accorder, réunion des coeurs lai. ad. vers: ror, cordù. cœur).

Achéron. l’un des fleuves des Knicrs ; lEiifer lui-nième. Mytli.^

Achille. jéros grec, dont la colère contre Agameninon forme le sujet de V Iliade

Adjudant, doublet : aidant.

Adoiio. ad», vieux mot signitianl alors

Aède, sut . c’est-à-dire chantre, poète qui dans les temps liéroïqucs, parcourait I: tJrécc en clianlant ses propres vers.

Agaric, sm. nom de différents champignons. L’un d’eux, appelé polypore. et qui croit sur le chêne, sert à faire l'amadou *.

Age iVor, celle des «luatrc périodes imaginées par les poètes pendant laquelle les hommes auraient vécu dans une heureuse abondance.

Albion, .t/’. ancien nom de I Anglclorre. — I.Wveuqie dWlIiion. Millon. (Voir p. 318.)

AlexaiMlre le Grand i35(i-323 av. J.-(:.\ roi de Macédoine, soumit la Grèce, subjugua rem|)iic ilcs Perses, envahit l’Inde. Au retour de cette expédition, il mourut a lîabylone, à la suile d’un festin, à la fleur de l’âge.

AUboi’on imaitre’,, ancienne locution signifiant dm leur, xarant ; nom donné à l’àne, par antiphrase.

AltesHC, doublet : /laiitesse. ,

Amadou, sm. champignon préparé de telle sorte qu’il s'enflamme facilement.

Amer, ancienne forme de aimer (lat

Ampère (André-Marie) [ITTo-favr, illustre mathématicien et physicien français

Amphitrite, fille de l’Océan, déesse de 11 nier Se dit aussi de la »ner elle-même

Amyot (15l3-15yî), précepteur des fils de Henri II. (Voir p. 3il.)

Ancevin. ine, adj. de 1 Anjou. Ttou- cciir iiniifinc. les agréments de I Anjou.

Animalcule, sm. très petit animal qui n’est visible qu’au microscope.

Annibal. .élrbic ;;én. imI carlhaginois oui ciivaliil lllalie, :Mi.-Mniil riiniice romaine il (aimes iir. av J t.. , cl mil It.uno a deux doigts de sa perle. M.ol eu 1S3 av. J.-l’..

Anonyme ouvre .«(/>. ihuil on ne connaît pas r’auleur. Siibst. dont on ne coii- nail pas le nom.

Antilles. nom de deux groupe» d Iles situées à l’enlrée du golfe du Mexique (Ainé-

" Antoine Marc) (80-31 av. J. -t.). membre du second triumvirat romain; vaincu par (Irhive (Augiislei il la balaillc navale d Ac- tiuin. il se donna la mort.

\ntontnH des , mun ccdleclif des cm pereiirs romains depuis Doniitien jusqu a i’cpoiine de l’anarihie militaire iHl-l’.li .

AltliorlHUie. ."" seiilencc morale ou dune autre nature exprimée en peu de mot» Ex. : Vertu passe richesses.

��Avoealypse. sm. .’est-a-dire rérela- tion, livre ilans lequel saint Jean raconte les visions ipi’il eut dans l’ile de l’almus, oii il lail exilé.

AlMM-ryi»lie (ouvrage), adj. i ’j. qui n’est p^is (le 1 autour il qui on l’attribue.

Apiiienne ’voiel. grande route allant de Koiiie à lli’iiidcs, coiislruile par les an- ciens Itoniains. Aquilon, sm. vent très froid dn N.-K. Arcadle, ancien nom du ceiilrc du Pélojionesc. Vn roitssin tf.-inadit, un

Arcliai’aae, ajd. i g. se dit d’une expression, d’un lourde phrase qui a vieilli.

Arcliaïsme,»»!. toute ancienne façon de parler ii peu près inusitée aujourd’hui.

Are. doublet : aire.

Argonaute ou nautile, sm. genre de mollusi|nes marins ii coquille, dont la tétc est

lourée de tentacules ou bras, et que les anciens croyaient avoir servi de modèle aux hommes polir la conslruclion des navires.

AriOHte (1) (IV7i-f533\ célèbre poète italien. aiileurdu /)o/nn(//’un’ci(J.(Voir p.3KJ.)

AriHtarque ,i(it»-s8 av. J.-C. . célèbre gramniairirn grec, dont le nom est devenu synonyme de critiijue juste et cc/«i’cc.(Voir p". 300!)

AriHtote, célèbre savant et philosophe grec, surnommé le Philosophe du Lycée, précepteur d’Alexandre le Grand, roi de Ma- cédoine, iv« siècle av. J.-C. (Voir p. 304.) — (Voir aussi au mot Péripatéticieti.)

Armature, doublet : nniitirc.

Armorique (b. breton : ar, sur, mor, mer , ancien nom de la Bretagne française.

Aspérité, doublet : âprelc.

AwHyrle, ancienne contrée de I Asie Mi- neure, sur les bords du Tigre. V.ap. Ninivc.

Athalie. fille d’Achab et de Jézabel, succéda il son tilsOeliosias (’.WT-STUav. J.-C..), après avoir fait périr tous ses petils-lils.sauf un, Joas, qui lemonlu sur le Iriiue après qu’Atlialie eut été miseii niorl par le peuple. %*i.XnAu villn i\o rnncinnne (irece. OU

��Athènes, ville de l’ancienne Grèce, où florissaient les arts et les lettres. /.’ — de l’Italie. l’Iorencc : /■ — </!( Sord, Edimbourg.

Atoiue. SI». i>arlie de matière innnimenl petite et indivisible dont sont formés les corps. . , „ .

Attila. roi des Huns, siiinnmmc le flcnii de hicii. Iiarec qn il ravageait loiit sur son ■lassage -1111 défait a l.h.iloos Mir Marne IM).

Aubade, .■<f. sorte de sie prnveiiralc

exprimant des senliiiiculs gracieux cl mélan- coliques, ’cis que ceux que peut faire naitrc l’apparition de l’iiufcc.

.■*iUlïHNte. nom sous lequel fut désigné Octave ■. pnniier empereur romain, et qui devint plus lard synonyme d’empereur. — Le moisd.\iiilif.lc. doublet : août.

Augnstln (saint .3.’>i-i30,évéqiic d’illp- pone (Afrique , l’un des pères de l’Kglise la- tine, auteur iliiii grand nombre d’ouvrages.

AuHCUlter, doublet : écouter.

Auxiliaire, ndj. cI.shi. (du lat. aiucl- tium. secours , se «lit des verbes qui aident il conjuguer les autres, tels que nroi’r cl (trt.

Avecq’ pour aveciiue, ancienne forme iHiéliquc de avec. ...,,, ,

Avei»ue, subsl. participial féin. tvolr p. i;ii du V. acoiir ou (iifrcnir; passage, chemin, etc.

ATOCat , doublet : avoué.

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��^’i^ïe’ii.«r:’rm^«r.lctoursdoforcel

’■’«avàrrtf surnomme^ /e r/icoa/icr .sansl

I47r. en Uaupliinr, Uir ou Italie en ioii. Beau, acubU’l : ticl. auteur ll»"î"l’" ’I’"" ’<* «•«l’U»« .

S^ ’-’-« iou.s.t Ue revenus.. . ^1}^;^:^^.^^^=- Huat. Be.M«i«, *»- "î’-ro-^tTsa’uTonc^u loî^^*".’;on"d ,.laec où ,,U.sleu.s roules

pel Malais.

��’Imnip.

KvV»v,xs«o:\io»\m : .hamvagne. Vnnitv .loublet : rhenal. «’MHCi-e. doublet ■.(VKjce)-. .

î^!î;m"«; .village. -’•■•::’;« ,«",,*î"i,=i

î:::i;iiï^’J:’;^!;:n,;»Ut..;;.j4 t-=HM.«^y:-’î.,:!:::!;;ri!;,i’,:::;!’;„;’\;;’té^!

laleiiicnt, ebar- lété secièlc et

��^",lï&ï.t;’7:’S:;;i^t^e^Le. est C-^-;^^:.>1"v^-s souterrains

blasphémer. ^-^^^ mis7 l-TK^ nrès de Rome, où se cacUaieut es prouiicrs

Blanche de Castille ("^J:’,;V^ ’ EtU^^^ et où ils enterraient leurs morts.

femme (le Louis VIII, roi de France, et ’"’^.’Sr";Vi’/,L,.i,,e II (la grande), impératrice

��- w, Célèbre poète sauri^ue et 1 - C^^^^^ 1^ p,,,,^ p^,, ^ieéron, l’an

��"’^i^,i^?.^nri:irr bords. UouMct ^^^f^j^-î;,^^»^?.^"- ^è. (C’est-à-dire le Montagnard), dieu Cavalier, -"let : .^.^.«aer. ^^^^^^

du vent du Nord. t,i,:„„„\ fiR37 iifti’i ervnto, souterrain.

Bo!^sii«t i.lacqucs-Bénigne) (’B^/-’J",^ "iV"’ ti,„e, doublet . centième. sun.on.n.é VaigU de Meaiu:, eveque de cette «entime,^^^ ^^^^^ ^^^^^ lequel on

ville. iVoir p. 330.) ,_ . . _ ,_ . . ,., ,,j; "le les trois mois pendant lesquels Na-

Bourbons, famille qm a,ff"’,f,lXS’ /"gouverna la France depuis son Fra.ue lu.it rois, dont le premier tut Ito^^ ,4 d’Elbe jusqu’à la ba--" "

Bourgogne (J"f^ ."l^) (<,^VJ^-J\ïvTwrrloo (20 mars au 8 juillet 1815; aine du grand dauphin , fils de Louis •^’*’ "i, ™ueil, sm. V. Cueur. elève de Fénelon. Ceres fille de Saturne et de Cybele,

Brantôme i>S2MGl.i).,«^l>;^«; ?"^",^f mere de Proserpine et déesse des Moissons .écrivain français du xv,e "<’f’^;(^».’^P;,a„


César, dictateur romain, conquerant des gaules 104 à 44 av. J.-C). (Voir p. 307)

Brienne (lac de), lac de la Suisse (canton de Berne).

Burguy, auteur contemporain d’une grammaire de la langue d’oïl, imprimée à Berlin.

Chacal, sm. animal carnassier des pays chauds, de la taille du renard, gris jaunâyre en dessus et blanchâtre en dessous.

Champs-Élysées, séjour des âmes justes dans le royaume de Pluton (Myth.).

Chapelain (Jean) (laO,.-U./i1, litterateur instruit, mais très mauvais poete.

Charles XII, roi de Suède, de I6J1 à 1718, combattit successivement le Danemark, la Pologne et la Russie, fut tue au siège de Fredericsball.

��a^-’au?mt!^icSe^ue laisse un

Calabre provînce de l’ancien royaume de Naples, au S.-O. de l’Italie.

Cambodge. contrée du sud de 1 Inuo- Fr.Mlpricsliali de Louis d’OrliÎQns, frère de Cliaric» VI ; fail prisomiicr à Aziiicourt (liir.,. il rosUi 43 ans captif t-n Auj^lelerre. ! Voir p. 31K.)

Charles le Chauve .843-877;. Bis «le Louis le Débonnaire, qui régna irabord sur la France cl fut ensuite couronné empereur d’Occident en 875.

Charnier, .yj». cimetière: lieu oii l’on dépose lis nscxliiiniés des cimetières; voirie.

Charte, duiiliiil : carte.

<’hâHNe, (iuublit : caixse.

<’hateuubrlaiid. illustre écrivain et liijjjinio politique Irun^’uis. né :i 8uint-Hulo, en 17r,S. m. à l’aris, en 18W. iVoir p. Ui.)

Chêne, sm. ^rand arlirc dont le bois est très dur. Knd>léuie delà force. Un lien planli’ de rliénis est une chênaie.

Chiniène, lille du comte de Gornias et li:ni<i’e de Rodrigue (tragédie du Cidj.

Choléi’a, doublet : colère.

<’horii». doublet : chœur.

CliriMtiue, reine de Suède de ir>3i à ICjl, fut la protectrice des savants et entre autres de Ocseartes’. DéRoiitée du trône, elle abdiqua et se retira à Komc.

Christophe Colomb <lUli:>Oi,. illustre navigateur génois au service de ll’.s- pagne: il découvrit le Nouveau Monde, en l-l’.ti, et mourut persécuté par les Kspaguols auxquels il avait donné l’empire des deux Amériques.

Cliyle, sm. espèce de bouillie d’un blanc rosé en laquelle se transforment les aliment!> parvenus dans l’intestin.

Chypre, île importante de la Méditer- ranée, non loin des eûtes de l’Asie Mineure; appartient à l’Angleterre.

Cicéron, surnommé l’Orateur romain, célèbre orateur et homme d’État romain (107 à il av. J.-C.J. (Voir p. 307.)

Cicérone, sm. guide qui, en Italie, montre les curiosités d’une ville.

Cid (lei, célèbre tragédie de Pierre Cor- neille, et dont un héros espagnol de même nom est le principal personnage. (Voir p. 34i.

Clnna, arrière-petit-lils de Pompée, con- spira contre Auguste" qui lui pardonna. Cet acte de clémence a fourni le sujet de la Ira gédie de Cinna, par Corneille.

Cirou, sm. insecte qui vit dans le fro- mage, la farine, et qui est l’un des plus petits animaux visibles à l’ueil nu.

Clef, sf. s’écrit encore clé. Le f final provient du r latin de Claris (même sons).

Clere, sm. lettré, savant, aspirant aux fonctions cirli’siastiques ; d’où clerijc.

4’oaKi’Ié, iloublel : caillé.

<’oehc. ’Iiiublct : coçuc.

(’«riir. Mots de la inéinc famille : cordial, loiclinliié. eoni’orde, discorde. accorder, éi’o'iirer. etc.

Collecte, doublet : cueillette.

Colliger, doublet : cueillir.

Colon, .«1)1. tout individu qui va s’établir connue cultivateur dans un pays oii la terre n’est pas réguliereineiil cultivée: habitant «Inné <i)lonie, étahlisscnieiit i|u’unc nation fonilo sur imc terre étrangère.

<’olonnefi d’Ilereule, nom sous lequi’l on dtisiioiait deux rochers situés. I (ireiuier au S., le scconil an N. ilu ili’troit «le lilbraltar; on prétenilait qu’ils inilii|uaient la limili’ «les voyages d’Hercule.

4’oloqninte. sf. plante de la nièm (ainilli’ «pie le potiron; son fruit dcsséeli lait l’uflier d’un vase.

l’oninienlalenr, sm. savant î|ni explicpii’ un écrit l’i «n interprète lis pas- >at;ci> dirtleiles. — Ln hnlnle commentateur,

��Sauniaise, savant français du xvii> siècle- Communiquer, doublet : commu- nier.

Complniute. sf. chanson populaire sur un sujet de dévotion, sur un événement malheureux ou tragique.

Condé (maison de), famille de princes français issus de la branche de Bourbon et qui eut |.onr cher Ixiuis. onde de Henri IV.

<’ondoltiere. sm. nom donné in Ita- lie aux ra|iilaiiies de soldats mercenaires.

Confidence, doublet : (on/uiiuc.

Conjuré, qui fait partie d’un euinplot; signihe littéraleiiient gui a juré, qui s’est ew/ayé jiar serment (s.-enteudu «icc d’iiulres).

<’on4|ue. doohii’t : iotjue.

<’oiiHtaiiliii dit le Orand, empe- reur romain di’ :<14 a 337. embrassa le chris- tianisme et transporta le siège de l’empire Il Byzance, qui prit des lors le nom de Corùtantinnple (litt. ville de Constantini.

Consul, sm. chacun des deux magistrats annuels auxquels était confié le pouvoir exécutif de la République romaine.

<°onHUl ile iireiiiier , titre de celui des trois consuls de la Uépulilii|iie française, qui avait la pn i iiiineinc d’après la Constitution de l’an VIII 1800 . Il ne lut porté que par Bonaparte.

Copulatif,ive,a(//. qui sert à joindre; particule comilative, la conjonction.

CordelierH, religieux de l’ordre mineur de Saint-Krançois, institué en Italie, en 1443.

<;orinthe, anc. ville de Grèce, sur l’isthme unissant le Pélopunèsc au cimtincnt.

Corneille (Pierre), célèbre poète tra- gique français, né :i Koucn, en lOOli, m. à Paris, en ICiHl. (Voir p. 344.)

Cornélie, femme de Pompée".

Corvée, sjf. journées de travail gratuit que les paysans devaient à leurs seigneurs.

Cou, doublet : col.

Courier Paul-Louis) (1774-1845), savant hellénisle et pamphlétaire français.

Créance, doublet -.croyance.

Crébillon l(’>7i-I7<’.4j, jioètc tragique français, rival de Voltaire.

Crédit (d’un compte), ce qui est marqué à l’acoirdc ce com|ite, ce qui lui est dû.

Crésus, dernier roi de Lydie, du vio siècle av. J.-C, célèbre par ses richesses: il fut vaincu par Cyrus, roi de Perse, qui lui restitua son royaume.

Crète, grande ile de la Méditerranée, auj. Candie.

Criuper, doublet : crcper.

Critique, .«ni. littérateur (|ui juge ot apprécie les écrits de» autres, / n critique cnricuj- et jalnu.T, Zoile, le détracteur d’Ho- iiière. In criti(fHc .st-rvre, viais ju.ilc, Aris- tarqiie, qui révisa les poèmes d’Homère.

CroiHndeH. .«. f. pi. cxpi’ilitions militaires entreprises par les chrétiens de l'Europe occidentale aux xi’, xii» et xiii» siècles, pour chasser les musulmans de la Palestine.

Cromwell (Olivier) ii:.’.i3 |H,’i8i. chef des Presbytériens d’Angleterre, qui «li’ln">- nèrent et hreiit périrent Charles 1". Il gouverna la république d'Angleterre avec le titre de protecteur.

Cr.vpl»’, doublet : grotte.

Cueur, pour cœur; l’ancien français représentait le son eu ou «ni par ue. Cette orthographe est restée dans cueillir- cercueil.

Cumuler doublet : combler.

Cunéiforme, ndj. 4 </. se dit d’un genre d’écriture usitée chez les Assyriens, et DON

��PAC

��393

��dont \cs caractères sont (les assemblages de signes en Inrnic de coins.

4',Vlill<Ir<-, doublet : calandre.

OyriiH le Jeune, l'rcre d'Arlaxerxés, roi (le l'erse, qui se révolta contre ce der- nier avec l'aide des Grées, mais l'ut vaincu à Cuuaxii, 401 av. J.-C.

Ikiiiiiel, l'un des quatre grands pro- |)hclcs des Juifs, vécut pendant la captivité de Kahylone (vi= s. av. .!.-(;.).

Waiite AIi;;lii<-i-i. dit le Dante, grand [loétc italien . l-2ii:,'i.t-21). (Voir p. 3.K!.)

I>:ii'iuN I",lils d llystaspe,roi de l'erse, di' .'r.'f il 'is:; ;iv. J.-C, connu surtout par son e\|H'ilithin Cl. litre la Grèce.

I^aiipliiii, titre ([uc portaient les fils aines des rois de France depuis que Hnin- bcrt II, comte du Viennois, avait cédé le Itaupbiné à la France, sous Philippe de Va- lois, en I3i'.).

]>ébit (d'un compte), ce qui est marqué a la dette de ce compte, ce qu'il doit.

I»éca<leiice, doublet : déchéance.

l>é<*miat, doublet : doyenné.

I»éciine, doublet : dlme.

I>éc'liiiiii»40ii, sf. tableau des cliangi'- miiils i|iiç subit la terminaison d'un nom, d'iiM ailjrrtil ou d'un pronom dans certaines langues, rt nntaniment en grec et en latin.

Jtécoruiii, doublet : décor.

I>édale, sm. lieu où il est facile de s'égarer : ainsi appelé de l'architecte Dédale qui, suivant la mythologie, construisit le la- byrinthe de Crète.

Déisme, .«m. système de ceux qui croient en Dieu, sans croire à la Révélation.

Déitoat, doublet : délié.

l»elill«- 'l'^iblii' Jacques) (1738-1813), poéti-_ ilcsrri|.lir II' ;ais. (Voir p. 338.)

I>élital>le, mlj. 2 g., vieux mot signi- fiant délectable, réjouissant.

Démocrite, philosophe grec (v° siècle av. 4. -G.). Il avait pris le parti de rire de toutes Us sottises humaines.

I»éiii€>stlièi»ei38o-322av. J.-C), le plus grand dis orateurs grecs, surnommé le Prince des orateurs. (Voir p. 303.)

Denioiirance, vieux mot signiliant action de demeurer, séjour.

Sénnder, doublet : dénuer.

Dépense, suhst. participial de dé- pendre, pris dans le sens de depemer. (Voir p. 15.)

Descartes (René) (1390-1030), illustre savant et philosophe français. (Voir p. 3-21.)

l>es;tourber, part. pass. de destoarber (du lat. ex, loin de, turba, foule), vieux mot signifiant détourner, empccher.

Dévier, doublet : dévoyer.

Dig^ne, sf. sorte de nmr en terre ou en ma(;oiincrie pour contenir l'eau.

Dilettante, sm. amateur passionné de musique.

Direct, doublet : droit.

Disciple (le) bien-aimé. saint Jean l'Kvangéliste, l'un des douze apôtres.

Doçe, doublet : duc.

Doint, 3»|iers. sing. de l'anc. prés, du sulij. de donner.

Dolmen (table de pierre), sm. On en attribuait l'érection aux Gaulois; mais on croit aujourd'hui que les dolmens sont anté- rieurs à l'arrivée des Celtes en Europe.

Domestique, signifie littér. qui ajipar lient à la maison, du lat. domus, maison.

Don Quicliotte, le chevalier de la Manche, héros du célèbre roman satirique de l'Espagnol Michel Cervantes, contre la

��hevaleric; était né dans la Manche, pro vince d'Kspagui!.

IkOH, .sm. paroi postérieure de lu poitrine, utri'liiis dours. il'oii dorsal.

l»»ter, doublet : ilouer.

■ ><>iilce plaisaiif-e, doux plaisir.

I>ovre, anc. orthographe de Douvres, port d'Angleterre sur le l'as-dc-Calais, et d'où on aperçoit la France.

l»oy, anc. forme, pour je dois.

Doyen (l. décanun, dizainicr), sm. chef l'un ciiaiiilre de chanoines; la dignité d'un lovrii est le décanat.

■>r.v<len (1031-1701), poète tragique et 'iiMiii|iir anglais.

■tiialiste (division), basée sur le iiiiiibre deux.

Murer (Albcrt)(l471-lo'2«),célèbre peintre et graveur allemand, né à Nurcnd)erg.

Éclectique, adj. 2 y. se dit surtout l'im système de philosophie qui emprunte lUX autres systèmes ce qu'ils renferment de plus viaiseinblable.

Keosse, contrée montagneuse et ancien oyaiiiiii- du Nord de la Grande-Bretagne, ap,. Hitimboury.

Kîjérif, nvniplip du Uitium que Diane liaiigiM .11 luniMiiie. Mylli.)

Ks'jptc, ri'lilire ri.iitii'e de l'antiquité, la plu.s'iiiicieiiiieiiieiit civilisé.'. Klle estsituée au N.-E. de l'Afrique et arrosée par le Nil.

Elliptique, («iy. se dit d'une locution dans laquelle il y a un ou plusieurs mots

us-entcuilus.

Kmpliatique, adj. 2 .'/. qui donne de la force en exagérant l'expression.

KnceiiiH, sm. sorte de résine que l'on bride eomnic parfum ci qui provient de plu- sieurs plantes de la famille des térébinthacécs.

Kncor, forme poétique de encore.

Knfers (le roi des), Pluton*. (Myth.)

Kpliémère, adj. 2 y. littéralement qui ne dure qu'un jour; de courte durée.

Épicure (341-270 av. J.-C), célèbre phi- losophe grec; sa morale était que le plaisir est le souverain bien de Ihominc. — Le rival d'Épicure, Descartes', qui combattit l'épicurien moderne Gassendi.

Éplscopat, doublet : évéché.

Érié (lac), l'un des grands lacs qui sépa- rent le Canada des États-Unis d'Amérique.

Escale, doublet ; échelle.

Escalier. Mots de la même famille : escale, échelle, échelon.

Escapade, doublet : échappée.

Escarpe, «/■. (t. de fortification), talus du fossé qui se trouve du côté de la place et qui regarde la campagne; la contre-escai|pe est le côté opposé du fossé.

Escltine (307-312 av. J.-C), orateur athé- nien, rival de Démosthène. (Voir p. 303.)

Ésope I vit s. av. J.-C), esclave phrygien, plus tard affranchi, le premier eu date des fabulistes grecs. — Les fables dites d'Ésope ne sont [las authentiques. (Voir p. 287, note.)

Espèce, sf. apparence : sous les espèces du pain et du vin; qualité, sorte : 6onne esjiecc d'arbres; subdivision d'un genre ; espèce humaine. PL argent monnayé -.payer en espèces. — Doublet : é})ice.

Espoinçonner, vieux verbe signi- fiant piquer, aiguillonner.

Etienne (saint), l'un des sept premiers diacres, premier martyr chrétien, lapide à Jérusalem en l'an 33.

Eac-similé, sm. imitation complète Ue récriture d'une personne.

13.

�� � 394

��GAL

��Vanclipur. douMct : fancUcui.

Fée si i-lrc f;iliiilin\ '\uf les ;icns ilil nioven âce se li-uniicnl sc.iis l.s tniils .rniie fi'illiiie, cl |»ul!iiit :i l:> 111:11" ""l' li:ii4.ui;lto, inyniuc ilf son puiivoir suinalurel ctdivina-

rénelon (ir,:;i.i-i:i\ archovêquc ci

..iic de Caiiibriii, inrcepli'ur du dur de Itnurcognc, [.clit-tils du Louis XIV. ^^0I^

��du" "ùe Cambriii, _ prriepli'ur du dur de

ItnurjiOj

Ferment, s»! so dildo doux classes de <or|is de ir..tur.- dillfivnte, capables de luodiiiic eu iiu^mtilc iiidtlinie la Iraiislor- iiKituiii de (cilaiiis .nrps organiques. Les IVinienls de lu première classe, qui seul les plus rrcqueiils cl qui sont les leriiieiils ^l|•o- preuicnl dits, sont des élres vivants, végé- taux ou aiiimaux niicioscopiques. Ainsi les leiuienls vé;;rtan\ n.ni>loniMiit le sucre en alcool; les tcrinvuis ariiiiiauv soûl la cause de la puliéracliou qui se produit dans les corps organisés lorsque la vie les a abandonnes. — Les ferincnls de la deuxiêuic classe sont des coi|.s qui, sans rien céder de leur substance ni rien absorber du debors, iléteruiinent la décom- position des cor|)S avec lesquels ils se trouvent en contact. C'est par un lerniciit lie ce iienrc que le sucre se produit dans lor(!c jiermée, par suite de la U-ansfoinia- tioii de l'amiilon. ... 1

Feï'iiey, cli. I. de canton Ain), ou vol- taire avait son château. — Le j^atriarclie de Verne'i. Voltaire. , . , .

Fidèle, atlj. (|ui garde la foi promise. Douldrt : l'hii.

Fléeliier'Ksprili (icailTlO . prcdica- teiir a la lour sous Louis XIV, cvéquc de

Ni s. Voir p. ;«l.) ,..„■, .

Fléaii de Dieu Ile), surnom d Attila . Florence, v. d'Italie, sur l'Arno. anc. ea|.. dn {.raiid-ducbc de Toscane, surnommée VAthinesik l'Itatic. Fora, doublcl : hors. Fou. lioublet ; f'jl.

Foudre, sf. feu du ciel ; est quelque- fois du niaseulin eu poésie liât, fuli/ur, même sens;; m. graud tuiuieau lall. /ui/er, tonneau!. Fragile, doublet ; fnlc. .

France de de- ou île .Maurice, île im- portaiile di' locéan Indien, aulicrois colonie Iranc.ii^c . anjounl liui aux Aniilais.

Fraiiolort sur le-Mûln, ville de Prusse, aiiliif viMi' libre cl siètïc de la diele de la (.onlédcralion nernianiqiic.

Fraiivoi» ^ >""" "'<" ^»"^■*' ('••l"'- loi:>. soinoioii.e Ir /.é/v ./« /c(/rcv.

Franklin llenjaiiiiiu. c.lebrc pliysi-

, i,.,, ,-i \i..u .1 htal des lilulsl iiis d'Auié-

ri,|or 1:01, IT'ill . . . ,

Frédéric H. dit le t^raiid, 101 de

Puisse lie ITUI a ITKi;, t;raiid capil " "'

pblioSM|die. il recul Vidialiv a sa m

FroiHMarl lean |:t:« Itlu . poète et du. .iiiiiorur fiançais V.,ii- p. MIT. '

4Ua<'li«ine i^u.^.i. ol r.r,lii.|ue ciui

se suh.IlM-.- .11 i;a.ll.|0- Miaiidais, parle en l.laiiilc. ,1 Cil t:aelii|ue , .■„>suis, parle dans les iiKuilauiK s de rtcosse. .

«italien i|M-i>v. dci ou I iiwlirte. pays niontii. ux ilans 10. de la t;raiidc Brelauii.-, dont lis babilaols cl'oriifiiie cdlique |.aileiit une langue appeltie ltc/«/i, t/all'iis et uim- Inir,,.

«allleli»niei(;(i//ifl,Caule'.. 11/1. façon de parler purtivuliéic à lu laiiiiue Iran-

VUlMi.

��IlOB

Oalvani (i:3-|7fl»Vi, médecin et physi- cien de llolov:ne Italie), qui remarqua le premier laclion du lluide électrique sur les cadavres .le tircnouilles,

Oanee, immense neuve de 1 Asie Uis cemlaiit Ile IHimalaya, se jette dans le golfe du Bengale : c est le «cuve »acre des Hindous.

dielieiine. doublet : ijene. , . ,

«énéraliHHinte, sm. gênerai qui exerce sur Us aulrcs une autorilc absolue.

Genèse, 4/. le premier des cinq livres de Moise, contenant Ibistoirc du monde de- puis, la création jusi|u il l'entrée des Hébreux

"toenève, grande ville de Suisse sur les bords du lac Lrniaii ou de Genève, et sur la rive droite du Rlione, cbef-lieu d'un canton. — Le iihilixiophc Je Genève, J.-J. Rousseau.

"«eoreiaues, poème de Virgile sur lagricultiue. - Le chantre Itarmomeiu </cs Gé-Tj/ignei, Virgile. Germanie, ancien nom de lAllc-

��«Glauque, n>lj. 1 g. d'un vert de mer.

Glèbe, .v/. fonds de terre auquel étaient altacbcs des serviteurs qui faisaient partie de la iiropriété. . . . . 1.

Goetlie (|-W-IS3i\ écrivain cl très célèbre iiocte allemand. (Voir p. ■**•■>■)

GrcHMCt iliO'.t-l771i, poète Irançais connu surtout par son petit poème de » e_rt- Vert iiar sa comédie du Méchant, et par quelques p..ésies légères très gracieuses.

Gruyère, village de Suisse, canton de Fribourg, où l'on fabri<|uc un fromage rc- noninié. Aiiiourd'bui la fabricatiou du uruvèrc n'est pas limitée au lieu d origine.

Gué, «m. endroit où l'on peut traverser un cours deau sans se mettre a la nage; cours iVeau fjiiàil-le, dans lequel il existe

' ^Guise, famille de princss lorrains qui joua uii grand rolc dans nos guerres civiles

""Guyane*, vaste contrée de l' Amérique du Sud. sur le golfe du Mexique ; elle se partage en Guyane bollandaise, anglaise cl française.

Mé iVc '. anc. forme de la I" pcrs. du sinii. du lires, de l'iiid. de /inir. ^,„,

iienrlctlc do France ; lai'J^lf*?), fille de Henri IV cl de Marie de Medicis, éiiuusedc C.barles I", roi dAngleterre, ren- tra en France après le supidicc de ce roi. Voir Cromwell}.

Hercule, héros grec, bis de Jupiter cl iIMniieiie, d'une force exlraordinairc, et qui cvceiila les doute eiilre|iiis.s périlleuses iionlecs les trariitij: d'Hercule.

HéHiode. très ancien poète grec pus- léncur a Itoinere. (Voir p. .m.)

HialUH. .wii. son dcsagicalilc rcbuUaul lie la rem outre de deux voyelles,

HléroB>.vi>>»c». S'il- !■ nom des ca- r-iclcii- de r, c riliire des anciens l.gyiiticns.

Hindou, babilant do riliiidoustan

^ HUpanique, a.lj- i 9- àc l'ICspagne; qui apparlii lit a l'Kspagne. . . .

Honte re. célèbre poêle grec, qui vivaii vers l'an '.KiU av. J.-t., de l'existeiicç duquel on n'csl pas certain aujourd buHVuirp.KW-J

Homme, doublet : on.

Horace .Il a l av J C^. célèbre poète lyrique, satirique et didactique UUn, (ïou \LiU., p. 308.;

�� � Horaces, nom de trois frères guerriers romains, dont la victoire sur les trois frères Curiaces soumit à Rome la ville d’Albe, «(17 ans av. J.-C. L’histoire de la lutte des Horaces et des Curiaces n’est qu’une légende.

Hôtel de Rambouillet, société de beaux-esprits, hommes et femmes, qui se réunissaient a riinlcl de Rambuuillet pen- dant la première moitié du XV|1« siéele. Molière les a persiflés sur la scène pour leur langage affecté et prétentieux.

Humboldt (Alexandre de) (ITtW-lHri»), naturalisle et voyageur prussien, auteur du Ciisiiui^ 1111 description du monde.

Hydropisie. ■•/’■ èpanchement d’une hninriir aiinrn^r ilaus une eavilt’ du corps ou dans le tissu eellulaire.

Iéna. V. d’Allemagne (.Saxe-Weimar); celèbre victoire des Français sur les Prussiens !I4 oct. 1806).

Ilion, autre nom de l’ancienne Troie*.

Inchoatif, Ive. adj. du latin in- rlwaiv, commencer. On appelle i^rbe iii- (7io(7((7 celui qui intercale la syllabe Ui entre la racine et la terminaison personnelle.

Indes (l’apôtre des), Saint François* Xavier.

Indigène, s. 2 g. qui est originaire du pays, qui l’habite.

Infant, dnnhlet ; enfant.

Intègre. ilnuldet : entier.

Iris ss:i(;ere des dieux et particuliè- rement de .luniin. iM\l[\.) — L’écliarye d’Iris, rare-en-eiel. (Mytii.)"

Jacobins, nom qu’on donnait en France aux religieux dominicains, parce qu’ils avaient un de leurs couvents dans la rue Saint-.lacqucs, à Paris.

Jacques Coeur (U00-U3I), célèbre négociant, argentier, c’est-à-dire adndnistra tcui des linanecs de Cliarles VU; lut injus temcnt disgracié par ce dernier.

Jean l’saintl l’KvangélisIe, un des douze apùlres, c|ni tut le iliiriplc bicii-aimil.

.leuime I>arr. jeune bergère née, en \W.\. à Duinremv, eu l.iuTaine, (jui’ délivra la France des Anglais: fut bridée à Rouen, par ces derniers, en liSU.

Jézatoel, femme d’Aebab, mi d’Israël, introduisit à Samarie le eulte de Baal, fut précipitée d’une fenêtre de son palais et dévorée par les cbicns.

Joachim du Bellay (1324-lîiGOl, écrivain et poète français, de l’école de Ronsard.

Jumeau, doublet : iji’mean.

Jupiter, le père et le maitre des dieux chez les (îrees et cber. les Romains. (Mytb.i

Juvénal, poète satirique latin du premier siècle de notre ère.

Knout, sm. intirumcnt fait de ncrfi de birnfs, dont on frappe les condamnés en Russie.

La Bruyère (Jean de), célèbre écrivain et moraliste ’lVançais(l(U3-lf.’jri).(V.iir p. 332,1

Lacédémone. autrement .S/mWe, ancienne et célèbre ville grecque du Péloponèse, anjourd’liui détruite.

Lacédémonien, ienne, (tdj.\ qui était de Lacédémone ’.

La Fontaine (Jean de), poète françai.s suruommo \’lniniilalUc. le premier des fabulistes (l(;21-l(flr>^, né à Chàteau-Thierry (Aisne). (Voir p. 3-».)

La Harpe (1739-1803), littérateur et critique français.

Laïque, doublet : Ini.

I.al88ié, c.-à-d. lai.^si!. Les verbes de la l’i' eonjug. pouvaient, en vieux français, pren- dre l’une des trois tenninaiscms er, ci)’, ier. On pouvait dire lius:u-r. Iiiissrir et Inis.iicr.

I/aplaee i ITili-Isi? , i^rand géomètre français, anienr de la Mi’((ini(/un céleste.

I.ai>on, iieiiple occupant la partie la plus sejiienlrinuale de la Scandinavie. Les l.apiins scint di’ petite taille.

ta Tonr «rAuvergne, surnommé le premier nrcnniiier de la République, célèbre militaire français, né à Oarliaix en I7’i:v tué à l’armée du Rliin le 27 juin 1800.

1j-A’^.y.nf*>ut’, siii. mendiant de Nuples.

T><-brHn - l’.eouiliard) fl72it 1807), poète lyrique Iraneais. (Voir p. XM.)

T.<és;alilé, doublet ; loyauté.

Fieibnllx ( Ir,i7-17l(!), .Allemand, savant universel. (|ui se distingua surtout dans la libilosopliie et dans les inalle-nialiciues.

LéonldaN, mi di’ Sparle <]e V.ll à 480 av. J.-O. Comlialtit vaillainnient les Perses aux Tliernmpyles à la tète de ’Mi Spartiates, et périt dans le combat avec ses compagnons.

tettre» (le père des), surnom de Fran- çois I" (|ui protégea les lettres et les let- trés. ~ Un 2>rolecteur des lettres est dit un Mérène’.

ï-evantln, sm. originaire des pays du levant, c’est ii dire des contrées baignées par la |iarlii uri.nlale rie la Méditerranée.

l.iaiK-. (Inlllilel ; lien.

JyilK’ratrlce de la l’raucc (la), Jeanne’ fiarc.

Iiicence, sf. emploi d’un nml, d’une forme grammaticale ou d’une tournure que condamne la grammaire. La plupart des licences ne sont que des arcbaïsmes*.

I,îj>;ne (/«>, association de catholiques fendée en France au xvic siècle contre les priilesl.inls, et ilmit les chefs furent le duc de Cuise, puis siin frère le due <lc Mayenne.

I>inlèr«’ ( H;2S-l7lJi), poète français d’a- hciril vanl(, puis décrié par Roileuu pour avoir eriliqui’ le passage du Rhin de ce dernier.

l>ivei’|><>i»l, célèbre centre manufactu- rier ilAnglelerre, grand port sur la nier d’Irlande.

Iionls le Cternianlqne (80ti-g7<;], 3’ tils de Louis le Débonnaire, régna sur l’Allemagne.

IiOUÎN XII (U48-I515), roi de France; sa bonté le lit surnommer le père du Peuple^

liOni^, XIV, roi de France (IG53-I713).

Iionvre ile), autref. forteresse, puis pa- lais des rois de France, situé à Paris sur le bord de la Seine ; c’est aujourd’hui un musée. Les bâtiments actuels ont été commencés par François \" en lo41 et achevés en IHiiO.

IiOjTe, ane. orthographe do Loir.riv.dc France, affluent de la Saribe.

Lucain, poète épique latin, auteur de la Pharsnle. poème sur la lutte entre César et Pompée. (Voir ji. 300.)

T.uxeniboiir)( I le maréchal dci (IGÎ8- IfiOoi, m.iréchal de France, vainqueur du prince d’Orange à F’Icurus. SIeinkerque, Ner- windc. Il fut suruonmié le Tapissier de Notre-Dame, à cause du grand nombre de drapeaux qu’il prit h l’enncnii et ipion suspendait dans l’église de Notre-Dame de Paris.

Lyré, auj. Liré, village de Maine-et-Loire et patrie de Joachim du Bellay.


Mademoiselle, titre par lequel on désignait la fille ainée du frère cadet de chaque roi de la branche des Bourbons de France. Il est ici question de Marie-Louise, 396

��MET

��MOY

��filli' cil' l>!iili|i|>r <l'()rl<:iiis et nii'cc de L..I11S XIV.

MajîiHter. ilmilili I : mnilre.

Maitr<- 4l«'N (lieux et des lioiii- iiio» h' . Jupiter. -Mvlb.)

Mallicrbe (Krarivois de) lAio-1028,) ]...• I. l\Tri|ue franeais. (Voir p. 341.)

naiielie (le clievalier de la), don* Qui' . iriillc.

Mani'IieHter, eélébrc ville nianufaclU' lir re d'Angleterre, dans le comté de Lan- .■;kIit.

Mitntono 'le eygiic de), Virgile'.

IWaradion, bourg de l'Attique où les .Mli> iiiin--. l'oiiiniandés iiar Miltiade, batti- rent les l'crscs, V.IO av. i.-C.

Marins il53-K(; av. J.-C), fameux génc r.'il romain qui délit les Teutons et les Om- bres ilans les années 101 et lOi av. J.-C.

narnioiitel (ITia-l'Uli), éerivain cl lillirateur français.

Maroc (empire du), le plus oeeidental (lis 1 i:iis barbares(iues, vis-à-vis de l'Iùspagiie

M a rot 'Clément, 'lVJ4-lo4l;, poète Iran rais Viiir Li«., p. 3i0.)

Marotique, <i'^'. se dit d'un style par lei|Mel on affecte d'imiter le langage de Clé ment Marot, poète du xvi' sicele, et qui exprime, au moyen île vieux mots, des ilinses sans imporlani'e. (Voir p. 3i0.)

MarH, lils de Jupiter et de Junon, dieu de la guerre ; se dit <!i' la ijuerrc même. iMytb.j

Martel, doublet : marteau.

MatériallHiue, sm. système de pbi lisiipliie, qui consiste à nier l'cxislenec di I .une.

Maures, nom sous lequel on désignait n moyen àgc les Arabes conquérants de

I Ispagiie.

Maximnin, xm. la plus grande valeur ipie pi ut prendre une quantité variable.

Meanx (l'aigle dei. Bossuet *.

Mécène (il av. J.-C), ( jnseiller et prin- ■ ipal ministre d'Auguste', protecteur des arts ri (les lettres, et surtout dco poètes Horace'

II Virgile". l'ig. l'n Mécà::, un protecteur <li-s arts.

Médian, diiublel : -.iioijcn.

Mégalillii«ine, adj. i ij. se dit de tout munument ((imposé de .;;rosses pierres brutes, et dont l'érection est Cittribuée a des peuples ayant liabité l'Kuropc avant les races indii-iiirdpéenncs.

Mégère, l'une des trois furies, divinités infernales cliargées de tourmenter les cou- (labli s dans le royaume de l'Iulon*. (Mylb.) Kig. l'itnmc très mdhantc.

Menlilr, sm. bloc de pierre brute, plus long i|ue large, fixé verticalement en terre cl dont on allriliuait l'érection aux Gaulois.

Mentor, personnage fabuleux, ami dl - hssc. et conseiller de son lils Téléma(|uc.

MenntHier, sm. ouvrier qui fait des

ubles, des boiseries. Ce mot dérive de

iii'niiiii'r, couper iiieim.

Mercnre, dieu de l'éloquence, du com- loeice cl des \(ileiirs. i.Mylli.)

MeHHa^ère den I>ien7i (la) Iris larc-cn-cicli. Mytli.)

Métalloïde, .sm. corps simple, e'esl-à- dire iiiil(ciiin|iosable, dépourvu de l'éclat métallique, mauvais conducteur de la cba- leiir cl de l'('lcclricité.

MétnniorplioNe, ff. cliangeinrnt de forme. Ce mol s'ap|ili(|ue dans la niytbologie aux prétendues Iransformaliuiis d'Iiommes en animaux ou en plantes.

Méton (v s. av. J.-C), astronome athé- nien.

��Métonymie. Voir Tropes, n. U8.)

Mexiqne, vaste contrée de l'Amérique septentrionale, au sud ouest des Ktals-Unis. Ca|i. Mexico.

Mejerbeer (IT.U-IKOi). célèbre compo- siteur (le musique d'origine allemande.

Mézeray (llH0-II*3j, bistoricn français. Voir Lin., p. Hiti.)

Michel de l'Hôpital ii:ii)f>-l"i3), sage et intègre magistrat, chancelier de France sous les Valois.

MidaH, roi de l'brygie; ayant préféré le talent musical de Pan à celui' d'Apollon, ce dernier transforma ses oreilles en oreilles d'âne. — Le barbier de Midas, que ses fonc- tions avaient initie à l'infortune du roi, ne pouvant en garder le secret, le conlia aux lo- seaut qui, agités par le vent, répétaient : " Le roi .Midas a des oreilles d'àne ». iMytli.)

Mille, sm. mesure itinéraire en usage dans divers pavs; le mille anglais vaut Itib'.i m.

Millime, doublet : millième.

Miltoil lJohn)(lGU8-IU7.ij, célèbre poèlc anglais, auteur du Paradis perdu. Il euni- posa cet ouvrage étant déjà aveugle, ce qui la fait désigner sous le nom à' aveugle d'Aï- bion. Voir Litt., p. 318.)

Minimum, sm. la plus iietite valeur que peut prendre une quantité variable.

MiniNtre. I.c ministre dont il est ques- tion page 3"i est Kicliiiieu. Voir l'orneille, p. ^«4.1

Mobile, doublet : meuble.

Modène, v. de l'Italie septentrionale, aiie. 1 ap (In ilui In' du même nom.

Module, ddiililct : inouïe.

MoÏK<-. Il -islaleur ins|iiré du peuple de Dieu ;i:(j.".-l>;o a\. J.-C).

Molaire, doublet : meulière.

Molière (Jean-Baptiste Poquelin de), i Iii±i-iri73!; le premier poète comique non seulement de la France, mais de tous les pays et de tous les temps. (Voir p. 347.)

MoIlUHQue, sm. tout animal sans ver- tèbres, non annelé. à corps mou, comme l'Iiuitrc, le colimaçon, etc.

Moniale, vieux mot, vie monastique; Moniage OuitUiutne, vie monastique de Cuillauine.

Monocotylédone, adj. 2 g. se dit de tout végétal (|ui a une véritable graine non partagée naturellement eu deux moitiés comme l'est celle du liaricot. On reconnaît les végétaux iikiiiih ilvli doncs à ce que les nervures de leur.s feuilles sont |iarullèles.

Monaieur, titre |iar lequel on désignait le Irere cadet de chaque roi de la branche les Hourhons de France. 11 s'agit ici de Phi- lippe d'Orléans. Ircrc de Louis XIV.

MontCNquieu liislt-i;.v,\ président à mortier' du parlement de (iuyeime, illustre ( irivain et phiUisoplie françai's.i Voir p. :i3t.)

MontpeilMier (Mademoiselle de' nu simplement .W,/./. m.ii.vc//e Ilii7-M!03\ nile de (iaston d'Orbans. frère de Uinis XIII. de- vait épouser Lan/un. mais Louis XIV s'op- jiosa à ce mariage après y avoir consenti.

Moreau ,llcgésippc< (tsio-lH3(i), poète français mort à l'Io'ipital de la Charité, à Paris.

Mortier (président à), ^ranil président d'une cour de justice : il avait pour insigne de sa dignité un bonnet appelé mnrtier.

Mou. doublet : mnl.

MouHNe blanche, relie dont il est question p. :tK'i est le lii hcn d'/.v/(im/c.

Moyen âee, le temps qui s'est écoulé depuis l'an i'G jusqu'en liS3 de notre ère.

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M. VI

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v»i iiiiilii’ri’ d’iiii bnin foiK-r.d’iiiU’ ImiIc i’I diiiK! (;i’!iiiilo V(il;itililr.

Il’ iiii :iiMii’..il i|u> iKibite IcTIiihct, l’I Ir l’iiiikiii.

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��3U7

��[■Ik-, s/. t;iimmc résiiio d’unn odeur

(iiiili’iir riiugc, produile par une

phmlf oiiniii:iii-o ilc l’Arabie et de l’Abyssiiiic.

ilI,Vlliol»a:i(’, s/’. Reieiicc ayant pour oliji’ù'i’iiiilc ilrs mythes des païens.

NjiplOM, grande ville (ritalic, ancienne cap (lu niv;iiiiiii’ de Napirs, prés du Vésuve.

Narval, .w". «’"i ’•'■ iii;iiii"iiléie marin de la raïuille des ilaiiphins, .li.iit une esnece, la iiiiintc tic mer, purle a lexlréiuité de la niàelioire supérieure «no corne ou dont de cini| inélres de Ion;/;.

Natal, ailj. (|ui a rapporta la naissance, où l’on est né. I)i)uldet : Nocl.

NatioiiH (l’aiioire des), saint Paul, qui eonverlil les (leiUils au eliristianisme.

Natif, doublet ; miif.

Nautile, .•./». (Voir Arijonaule.)

’St’fU.ff (l7:f-2-lW)i), né à Genève, contrô- leur v;i’uéral. puis ministre sous Louis XVI.

Nègi’e, doublet : noir.

Néologisme, sin. locution ou expres- sion nouvellement introduite dans une lan^îiie.

Ncptuin-, frère de Jupiter, dieu de la mer ; se prend en poésie pour la mer

Norwiinlf, village de Bei;;iiiue où le niaréclial <lo Luxeinbourg défit Guillaume III en lima, et où Dumouriez fut battu par le prince de Saxe-Cobour^ en 17’J3.

Neutre, adj. 2 g. et sm. (lit. ni l’un ni l’autre), tîenre de noms qui, en grec, en latin, en allemand, etc., ne sont ni masculins ni féminins. Logiquement, tous les êtres jiour les(|ucls la dislinctiou des sexes n’existe pas, devraient être du genre neutre; mai il s’en faut de beaue(m() qu’il en soit ainsi dans les langues prceilees.

Newton (Isaac), très célèbre matliénia- tieicn, pliysieicn et astronome anglais (I6i"2 •17-27).

Nil, grand neuve de l’Afrique orientale qui arrose l’Egypte et la fertilise en l’inun dant périodiquement.

Nonscavance {non-sçavoir), vieux mot signifiant folie.

Nopal, sm. nom eoiiiniun à diverses planteii qui servent à nourrir la cocbenillc.

Norinaiulie, ancienne provinee de France sur les bords de la MancUe.cap. Rouen.

Oc {lani/iic d’}, ou provençale, langue que l’on parlait en Krance, au moyen âge, au midi de la Luire et qui tirait son nom de la niauière dont on exprimait dans cet idiome le mot oui.

Oïl [lanijue </’), langue que l’on parlait en France, an moyen âge, au nord de la Loire et qui lirait son nom de la manière dont on exprimait dans cet idiome le mot oui.

01yini>iq.ue!4 (jeux), célèbres jeux de l’ancienne (Jreec, (|ui se célébraient tons les quatre ans ii l’ise ou Olympie, ville d’Élide (Pclo|ionèsc).

Opéra, sm. littéralement : ouvrajje : pièce dramatique faite pour être cliautee : momi nient où l’on représente les opéras.

Opérer, doublet : ouvrer.

Oraison funèbre, discours solennel prononcé en cbaire après la mort d’un per- sonnage, et par lequel on fait l’éloge de ce dernier au point de vue de ses vertus cliré- tienncs.

Orateur romain (T), appellation par laquelle on désigne Cicéron’.

��Orfaverie, anc. forme du mol orfé-

Organe, doublet : orgue. ,i

ONHian lie barde écossais), roi d’Kcossc l léli’bie liarde ou poète, vécut au ini-’ siècle.

Ou, anc. forme de l’arliele contracté au, ou dit est écrit pour eu dit.

Oxygène,»™, métalloide’ ga/.eux ne- •essairc il la combustion et ii la respiration, •nlre dans la composition de l’air et dan» •elle de l’eau.

��Pactole, rivière de Lydie qui roulait des paillettes d’or. (Mytii.)

I*aiH (i syllabes), sm. ancienne ortho- graphe de pai/s.

Pal, sm. pièce de bois aiguisée par un bout.

Palais, .sm. édifice où l’on rend la jus- tice à l’aris, tout édifice analogue.

Palatin (mont), l’une îles huit collines comiiriscs dans l’enceinte de Kome. Palme, doublet : paume. Panama, ville et port de la Nouvelle- Grenade, qui donne son nom a l’isthinc joi- gnant les deux Américiues.

Panégyrique, sm. éloge soUuincl des vertus d’un saint, qu’un prédicateur pro- nonce dans la cbaire.

Pannonie, région de l’ancienne Ger- manie, correspondant il la partie S.-O. de l’cmiiirc d’Autriche. Papyrus, doublet : papier. Paradoxe, sm. toute opinion contraire à l’opinion commune, et qui, par suite, pa- rait invraisemblable à tout le monde.

Parasite, adj. 2 g, et sm. se dit d’un animal qui vit sur un autre et aux dépens de celui-ci ou d’un végétal implanté sur un autre et puisant la sève de ce dernier.

Paré (Ambroise) (1517-1590), illustre chirurgien surnommé le Père de la chirurgie.

Parlement, sm. cour supérieure de justice, qui sous l’ancienne monarchie jugeait en dernier ressort, enregistrait les édits, etc.

Partîtes, peuple du plateau de l’Iran, qui devint très puissant pendant les premiers siècles de l’empire romain.

Pascal (Blaise) (lfi-2;t-l(’.()2), célèbre mathématicien, physicien et écrivain français. (Voir p. 3-25.)

Passion, sf. toute impression physique ou morale reçue par un sujet.

Pasteur, doublet : pâtre.

Pastourelle, sf. poésie provençale qui est orilinairement une églogue dialoguée entre un troubadour et un berger ou une bergère.

Pélasgique, adj. 2 g. qui appartient aux Pélasges, très ancien peuple de la Grèce et des autres parties du S.-E. de l’Europe.

Pélion, montagne de la Grèce en Thessalie. Les géanis voulant escalader l’Olympe (séjour des dieux), tenlèrcnt d’arracher le Pélion de sa base pour le transporter sur rOssa.lJlvth.)

Pénultième, 01/7. 2 g. avant-dernier.

Périclès (HI4-42’.) av. J.-C), illustre homme d’Etat athénien; donna son nom à l’un des quatre grands siècles littéraires (p. 3-23).

Périer (François du), d’une famille de magistrats et l’un des beaux-esprits du temps; venait de perdre sa fille.

Péripatéticien, ienne, adj. qui appartient à l’école philosophique fondée par Aristote’.Ce mot est formé du mot grec peripatein. se promener, parce qu’Aristote 398

��PRE

��ftËN

��ilonnait ses leçons en se promenant dans Ir-s paieries du Lycée, portique et promenade d'Atliëncs.

PéroralHOn, sf. la dernière des par- ties d'un disinurs.

Perrault iconles de), contes publi^'s rn It'i'J", par (Charles Perrault et rc'digds d'apns les légendes qui avaient eours au nioviii

Peuple (le père du), surnom de Louis Xll, roi de France.

Phaétoil, lils d'Aixillini : il deni:ni(hi ;< conduire le cliar de sou imic \v shIiII , iimis s'en aiquilta si n)al, i|u'il iMilItt ( inliusir hi lerii- Mytii.) Fit], tout conduitcur de eliar.

l'IiéItuK, l'un (les noms d'Apollun, dieu (lu s.,lril. iMytIi.) - Se dit du soleil lui-inûnie.

l'iièdre, fabuliste latin qui fut, à ee que I nu rroit, l'un des affranchis d'Auguste.

Pliélllx, oiseau fabuleux d'Arabie. Au lig. Celui qui excelle dans une chose.

Pllilonièle, nom poétique appliqué au rossi^inol, parce que l'hiloinèle, à qui Térce, roi de Thraee, avait fait couper la langue, fut changée en rossignol, comme sa so.'Ur Progné le fut en hirondelle. (Myth.)

Pliilosopliale (pierre), se dit dune pierre supposée qui, suivant les alchimistes, aurait eu la propiiéti- de transformer en or ou en argent i u l:il quelconque.

Plioiiétique. ail;. 2 </.. qui a rapport aux suns d'uio langue. — La pliûiittique sf. science qui a pour but l'élude des sons (l'une ou de plusieurs langues.

Pliospliore, «m. lilt. jiorlc-lumiire, ioi|.^ simple, inélalloide' (pii réjiand des liiiiii> dans l'obscurité et s'enllamme spun l:>ii. jiji ut à l'air.

Pituite, sf. incommodité dont sonc alleclées les pers(mnes qui rejettent de temps en temps par la bouche un li(|uide aqueux et lilant. Doublet : jn'i/ic.

Planète, sf. astre analogue à la terre et tournant comme celle-ci autour du so- leil.

Platane, doublet : plante.

Plateau, .sni. plaine 1res élevée.

Plier, doublet : idoijcr.

Plutarque (\" et w siècle), célèbre biographe et philosophe grec, auteur des Vies des hommes illiislres. Comme il était né à Ohéronée (Boétie), on l'appela quelque- fois le Philosophe île l'héronée.

Plutoii, lils (le Saturne et de Cybèle, frère de Jupiter et de Neptune, et au(|uci (échut en partage l'empire dis enfers .Mylh^_

Polémique, sf. dispute par écrit.

Pol4>};iie, ancienne contrée slave de rKurope, à l'iniesl de la Kussie et apparte- nant aujourd'hui a cet empire. Cap. Var- sovie.

Polype, donblet : po^tlpe.

Pompée, siirniiinmé le Grand, de 107 il « av. J.-C, fut le rival de César. Vaini u par celui-ci à Pharsale, il s'enfuit en Lgypie, iid il fut assassiné.

Pope (Alex ) (HiHH-ITii), célèbre poète anglais, auteur de VEssai sur l'homme, etc.

Portique le phihisoplie du), Zén(ur.

PoUHHin Nicidas . dit le Poussin, cé- lèbre peintre frain.als. l.'iyt-Kirw).

Pradon, r vais pnélc lragi(|iie fran

(;ais (lu dix >cptii-Mie siècle, omit en lii'.W

PrécieuMeN, niun iIoiiih :iii\ feuirin's du (lix-sepliènie siècle, (|ui tn ipientaicnt les réunions de l'IiAtcl ' de Itambouillet. Les l'réiiciuet ont élf ainsi uuniméos à cause de leur langage afTccté,

��Prédicateur, doublet : prêcheier.

PréheiiHton. doublet -.prison.

PrélilHtoriqiie, adj. i g. se dit de l'époque où vécurent les hommes qui ont précédé les lenq>s dont l'histoire a enre- gistré les faits.

PréMittence. doublet -. jiriséance.

Prlestley 'l"3:t-l»0i,, savant anglais, qui découvrit l'oxygène en 1704.

Primaire, doublet : /rremier.

Priiitenip», «ni. saison qui dure du 21 mars au 21 juin. Ce mot est formé du vieux français jirin. premier, cl de (c»i/i*. On disait autrefois le printemps de Vêlé, c'est-ii-dire le premier temps de l'été.

Procurateur, doublet -. yirocurciir.

Provence, ane. province du S.-E. de la France, cap. Ais. donna son nom à la littérature qui fleurit au moyen âge dans tout le midi de la France, cl que l'on ap- pela littérature provençale.

PruHKe, grand royaume de l'Allemagne du .Nord. t^ap. llcrlin.

PM.veliolosique, adj. 2 g. qui a rap- port a làmc: rjui ex|irime les sentiments, les impressions de l'Ànic.

Puniques (guerres), nom donné aux trois guerres (|ui eurent lieu entre les Romains et les Carthaginois et qui abou- tirent à la destruction de Carthage (UO av. J.-C.)

Pyenialion (874-827 av. J.-C). roi de Tyr. Irère de Didon dont il tua le mari Sichée, gouverna en tyran cl fut assassim par sa femme Astarbé.

i».vllii»c;<»re, iiualrième siècle av. J.-C. Celeiiie i.lnl.isophe grec qui enseignait la iiM h in|is\r.rsi'. e'est-a-dirc le passage de l'àiiie d u'ii corps dans un autre, après la mort.

<{ii;i<li'.-iK4'!*i>ue, doublet : carême.

t^uali'aiii, sin. petite jiièee de poésie composée de quatre vers; ensemble de quatre vers faisant partie d'un sonnet, d'une stance, etc.

<tneMteur, doublet : quêteur.

4{ueKlif>n préparatoire, torture ii liKluclIc 1111 souiiicllait autrefois les accusés pour leur arracher l'aveu de leurs crimes.

<{uiétiKme, sm. doctrine tbéiplogiqne et mystique ayant pour principe l'anéantis- sement de soi-même dans le but de s'unir à liieii, et la coiitcm|ilalion passive, presque inililférenle.

<{uiiitetto, sm. morceau de musique à cinq (larlies.

Itaclne (ir«tiri9!l), célèbre poète tra- gique français. (Voir p. 327.)

ItHcine (Louis) (ir>'.)t-l7li3), fils du prr cèdent, poète didactique français, auleni des poèmes de la Grâce et de la Heligiuii.

Radier, doublet : rayer.

Itainnt, jiart. prés, de l'anc. verbe niier, rayminer.

Rhh. iliMiblcl ; rez.

Récitatif, sm. chant d'une pièce dra matiiiiic iiinsiealc dont les nuits sont pii> nonccK sur une noie de la gamme.

Récupérer, doublet ■. rcriiKcrcr.

iCé<l<-iiipl ion, doublet : rdneon.

RcKal- <l<>uhtet : royal.

RecK'o, V. d'Italfc, près de Modène, et patrie de lAriostc. Il y a un autre Keggio, en Calabre lialie\ sur le détroit de Messine.

Rénal HMance, sf. époque pendant la- quelle on se livra avec arileur à l'étude des auteurs grecs et latins. Ce mouvement intel- lectuel eut pour point de départ l'arrlvét en

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■ivints crcc» cliassiîs de t'ons- 1;. prise «le .cite ville par

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iiclin à critiniitr

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,. ' l.s p.M'sinns a.ix autours et .-elle -lu

,..i. ilVuirhii.i .•■tait la plus forlc. '"« -i . . i-'i i«.n. Kolivernemcnl, de ■^* im.is "v 1 . . "l.arlcs X, .4ui n'gnerent

��riioiniii.

(ii- rii.ii

��(lui joua i. (le la r

��Saumaise (IÏ«8-1(15Î), l.abilc cou.iuen-

'"'Carron (iniO-tC(i01, poète et érrivain

auteur du nnman eominnc. d<

IFiirhlc travestie, etc. Srarron inlinno .•

' '1 • , , luaLv t.n.l,- sa vie, fut le pro,....u'

,|:„iir .11' Mallil.Ml.iu.

S,-<-l.tl<-iHiii«'. M», système .le pli'l"S<':

,,|,i,, ,|„i .■o..sisl.> a .■.■..

,,„,„„.la,.t dans les tr»"'?'«Ml" ' ..'i.'^iiier, .louhl.'t : éli::o:h:r. laiisc de .'urieux mémoires | JjJ.J'Jîi',, v^frlcai», le ilestru.tonr ' Voir ce mot.)

■onellc. «aérateur, .loublet : scieur. W^rnrlté, doublet : sûreté. îeiôh»-, sf. mollus.iue marin sans cn- mufe <lont la tète est entour.5e de . .x bras, '" . ui fournit une couleur brune dite «épia. «<>l!riieur. doublet : sicnr. %ÀfélV\\: sm. ehcf de la ust.ec et .MiiniM.h.nt mil.iaii-c au moyen âge. •iVnsuaUHii»*', système de plnloso- '"^' admettre que toutes nos

-~, nous es sens, parti-

��; la iTuiM. -- 3Ci|PRvi> M x^

^:^Z:""-X:o^^^^^^ ' négateur, doublet

RicUle", doublet : raide. SÎ^Vol\cl,.-l..n.";.(ArdcunesVc^lbn=

l""^,. ■ «'.;■ î • isrand C.u.dé.

"RÔ.i.-i'-ne 'v.ai^.om du Cid. (V. ce mot.)

5riHii7l%.>.'.".^»« '^'•"^'""'^^"^^ «.;..sii-«UHm«-, système de pu

les "'("." s .lu ...oyen ^e on\.t"^""f»™ ,,, *•;',," „^ist' à admettre que tout,

en ,n"lé>'« '•'""« '""« ".""'"'lo'îwiennc i. "ci .i»les nos connaissances

Kollin (ltl61l7U),recaeurdc '^"c'-„\7^"^ Xenuentparrcxereice des orpnes .les

Vnivorsité d,-. Paris eprotcsseur »" ^-«"«8^ vie^^^^^l^^^^^^^^^ ^ plnfosopl.es

.1., (.■..o.,<.i. iVoir p. ■139.) _ . .... ... „„.,„ ,i„ cpn.ïim/i.sme ; adi. se dit <le

��sa'iremcnt chat-tigre.

«^visrné (Madame de) lii'2(l-lWJ7), uame (1,. 1* (^ur de Louis XIV, célèbre par ses lettres. (Voir p. 333.) ,i.i-tei„ fnr-

•«ibérle, contrée du N. de I Asie, or mant une plaine immense, d'un climat 1res

'"«îlmoïs, petit fleuve de la campagne de Troiem^ se' jetait danj l'HelIcsponl.

Simple, ■"". toute plante dont on fait ns'a^c en médecine.

,Tla r^n.^t.^ Ile son gouvernement, ilocrato, illustre pbilosopbe grec, n e • AtbèTcr,"an'/.-t. av. J.-C mis inj..slen,eut

>iinou ;u..c "^'/.•."■r ■•-,.„ Itie^N, nies, dans une situation délicieuse.

lèlires mémoires sur la '^"».; •=, '"^J;,!,„;p,^aiit, doublet ■. sursaut.. „„. M y (■( de Louis XV. (Voir Li»., p. 333.) ^»"V,' y,'!'? " ,ers. du sinp. du pves. de Sa«sll.'.% '•""blet : ""?» ,;f,„,,,.ient li.tll " l'^..- verbe souloir (latin solere).

l'à.ne liu.naiiie. Square, .loubb-t : eqner^ Statuaire,

��"■^ïi^^^:ïi^rVii;^ie TMeyron cé-

"«;Atma^^^iJiome né du latin et

,.K."u"»."o.. des Grisons, en Su,_sse

' KoUHseau (.lean-Baptiste). (l'-lll'.)' ,,..*t. "t," ue fraU-ais. (Voir ^f ',• P-,^ ^■' " M.»ii"«««'aM (4ean-.laciiucs) (l/lî-»? le iihiiosoi^nc "J- j^, ,p eo,„„iun que

ijiu.u^, nrprôdent. Voif p. 339.)

'"^Boute^ ^uSrparUciUl Se rompre

gran.l «bo.uin. Salnt-l>enis. lieu de sépulture .le

nn iens roi" .1.- '•■«•ance, où l'on enterrait • ,„,i,iiiel,.isles urands bonimcs.

";ï;ïut:l-BeUve tlS0U8r,«!, célèbre en

��Saiut

aulour .le celé Louis N.1V et d

��(l(;-5-l7S

��- et'l'.i e..t ;...)"..

!,,,'„.,„. v.HMV.Mlesltral.in,'S,p.M-trr>.n

^.,'^: Vu, "à Paris et poète latin ,..od.'riR.

.',„ , „,np,.sa la plupart des hymnes de 1 an-

,, i,i-,.vl'iirc de Paris. s\.ieuce vieux mot signifiant .s;«';e«e.

-"^œr^e'Snn;.:'^!^;^

le Mllminée "a lait prendre comme le type ,in H lielieté et .le la mollesse.

«larra«ii««. nom que l'on donnait au „. - ■

nio^en à*e aux musulmans, surtout »"™»^j,iet, doublet : étroit Aribes et aux Maures. ' "" '

��s/, art de faire de

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Suspicion, doublet : soupçon.

Synope, sf. retranchement d’une lettre ou d’une syllabe au milieu d’un mot.

Syracusain. sm. Habitant de Syracuse, autrefois ville importante de Sicile.

Table, doublet : tôle.

Tacite (55-130 ou 140), illustre Historien latin. (Voir Litt., p. 310.)

Tapissier de Notre-Dame (le), surnom donné au maréchal de Luxembourg.

Tasse (le) (1544-1595), célèbre poète italien, auteur de la Jérusalem délivrée. (Voir Litt., p. 346.)

Télémaque, fils d’Ulysse, qui, selon rO’/i/vM. lit les vovapcs de Pylos cl do I :i(((liinnnr. pour avoir des nouvelles de son liiTc Fi’nidon. dans le célèbre roman intitulé Ti-li-niaiinr. suppose que le jeune prince cnlrcinil dans le même but d’autres voyages.

Tell (Guillaume), héros légendaire suisse, qui contribua activement, dit-on, à affranchir sa patrie du joug des archiducs d’Autricbe. Mort en 1354.

Tempé (vallée de), délicieuse vallée de laiic. Tliessalie: au fig. toute belle vallée.

Tercet, ensemble de trois vers faisant parlic d’un sonnet ; slance de trois vers dans une ode. une dianson.

Terre-Neuve (ile de), grande île de l’Océan Atlantique, près des côtes de l’Amé- rique du Nord et dans le voisinage de la- (luellc est le banc de sable de Terre-Neuve, oii se fait la péclic de la morue.

Territoire, doublet ; terroir.

Tharsis, pays lointain où les vaisseaux de Salomon allaient chercher des métaux précieux. On n’en connaît pas la situation.

Théodose, surnommé le Grand, lut d’abord empereur d’Orient (379), puis devin’ maître de tout l’empire romain (3’.U).

Thétis, déesse de la mer; la mer elle même.

Tigre, fleuve de l’Asie Mineure, qui si joint à l’Euphrate. pour former le Chat-el-Arab. lequel se jette ilans le ik.IIc l’ersKiiic

Toison d’or, toison de bélier qui était suspendue à un arbre dans la (’.nliliide ^\si et dont s’emparèrent les Argonautes. (Myll

Torrens (les). Autrefois les substantifs on nnl. ent perilaient leur t ilcvaiit l« ili pluriel, en vertu dun principe il’oilliograplii qui (irfcndait l’accumulation des consonne; à la lin ilis mots.

TraiiHltifs (verbes), de transire, pas- ser, verbes exprimant une action qui passe directement ilc l’être qui la fait à l’être qui la reçoit. , , .

Trlomplie, .fin. cérémonie qui avait lieu lorsqu’un général vainqueur rentrait a Rome et montait en char au Capitole pour rendre grftccs aux dieux. .

Troie, très ancienne ville de 1 Asie Mi- neure, détruite par les Grecs (xii« s. av. J.-C.l. Tronvère, doublet ■ tmithnilnur.

TroveiiH, habitants de la ville de Troie*.

Tuer, viiMit du verbe latin tutari. pro- téger. Autrefois on disait tuir le feu. au lieu de coidi ir te feu ; de là, luer. passa au sens i’étnuher. puis à son sens actuel. _

Tnrenne (ir.l 1-1075), célèbre général français sous Uiui» XIV.

Tyran, nom que donnaient les (•recs a qui.onquc s’était emparé du pouvoir, soit qu’il l’excrçftt avec douceur, soit quil en abuiat. Pmstrate fut tyran d’Athènes.

UiyHae (g. Odusseus), héros grec qui prit une part importante au sièges de Troie’ et qui erra ensuite dix ans sur les mers, avant de pouvoir regagner sa pairie. Il est le hér<is de l’Odyssée d’Homère.

l’iiK. pour un ; au xvi" siècle, un n nasal final se représentait par ng.

Vu. s. tii.jil. usages.

l’Hiifrultier, sm. celui qui a droit h la jouissance d’un bien sans en avoir la nue propriété.

Valaque ou Rouman. langue née du latin et que parlent les habitants de la Valachie et de la Moldavie.

Vau, doublet ; ml.

Vaucanson (1709-1782), habile mécanicien français, qui se rendit célèbre par la construction de plusieurs automates, machines imitant les êtres animés.

Védas. livres sacrés des Hindous, au nombre de quatre: le premier, le Rig Véda, est un recueil d’hymnes très anciennes.

Vergue, sf. longue pièce de bois attachée en travers d’un mât et servant à porter une voile.

Vésuve, volcan d’Italie, près de Naples.

Veu, pour vu, autrefois vû, du verbe voir, autref. veoir.

Vigésimal, e. adj. qui dépend du nombre vingt ou qui l’a pour base.

Vigile, doublet : veille.

Villersexel. ch.-l. de c, arr. de Lure (Haute-Saône), victoire des Français sur les Allemands, le 9 janvier 1871.

Villon, célèbre poète français du xve siècle. (Voir p. 318.)

Violence, dans les vers 5 et 6, page 367, il est fait allusion aux persécutions qu’exerçait Athalie contre les Juifs restés fidèles à la loi de Dieu.

Virgile, poète latin. né près de Mantoue. l’an 70 av. J.-C. (Voir p.380., Virgile est quelquefois appelé le Cygne de Mantoue.

Vitre, doublet : verre.

Voire, adj. et adv. vrai, vraiment, doublet : vrai. — Répondre voire, répondre selon la vérité.

Voiture (Vincent) (1598-1648). écrivain français, connu surtout par ses Lettres.

Voltaire, célèbre poète et écrivain français, né en 1694, m. en 1778. ; Voir p. 335.)

Voter, doublet : vouer.

Voye 'deux syllabes), vieux français, pour r’Jic, chemin. ’moveii. feu que je rot/ que lu riii/f "nnmniré, vu qui’ jo vois qu’on commence il s’acheminer (vers la paix).

Vulcain. dieu du feu. qui, aidé des Cyclopes, forgeait les foudres de Jupiter. (Myth.)

Walter Scott (1771-1832) célèbre romancier et poète anglais, né à Edimbourg. Il excella surtout dans le roman historique.

Xerxès, roi de Perse, qui ayant envahi la Grèce, fut vaincu à la bataille navale de Salamine (480 av. J.-C), et repassa en Asie dans une barque de pêcheur.

Zamorin. titre donné par les Portugais du XV» siècle au sultan de Calieut.

Xénon, philosophie grec (IIIe s. av. J.-C), Fondateur de la secte des stoïciens ’, appelé le nhilosnjthe du jMrliiiuf. \\:iTce i|U il don- nait ses leçons à Albcncs dans le Portique.

Zéphir, sm. vent d’ouest doux et léger.

Zoïle (vi« siècle), son nom est devenu synonyme de critique ignorant et jaloux.