Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/A'beckett (arthur-william) (supplément 2)
A’BECKETT (Arthur-William), littérateur anglais, né à flammersmith, près Londres, le 25 octobre 1844. Lorsqu’il eut terminé ses études, il entra comme employé au ministère de la guerre (1861), qu’il quitta au bout de trois ans pour s’adonner au journalisme. Il fonda un journal humoristique, le Ver luisant, puis dirigea ■ le Tomahawk ».
Pendant la guerre franco-allemande, A’Beckett remplit les fonctions de correspondant miUtairedu ■Stunuardi etdu«Globe». Ses lettres, bien que moins animées et moins
entraînantes, peut-être, que celles du correspondant
du« Daily-News », furent néanmoins
très remarquées par leur tournure martiale
et l’exactitude des faits qu’elles contenaient.
À son retour à Londres, après la guerre,
A’Beckett devint secrétaire du duc de Norfolk ;
mais deux ans plus tard, il renonçait
à cette situation pour s’adonner entièrement
à des travaux littéraires. On lui doit, entre
autres romans : Tombé parmi les voleurs
(1870) ; Nos vacances dans les montagnes
d’Écosse (1874) ; les Modernes Mille et une
Nuits (1876), ouvrage finement illustré par
Linley Sambourne ; le Spectre de GreystoneGrange (1877), et le Mystère du château de
Mostyn (1878). A’Beckett a publié deux autres
romans en collaboration avec Francis Burmand :
la Ruine de Saint-Queree (1875) et
l’Ombre comme témoin (1876). A’Beckett a
écrit aussi plusieurs pièces de théâtre qui
ont eu du succès. Sa comédie Près de la
ville, (1873) a eu cent cinquante représentations ;
les deux autres pièces, En grève
(1873) et les Fleurs fanées (187S), ont eu
également une grande vogue, et elles sont
jouées encore très souvent. A’Beckett est un
des principaux rédacteurs du « Punch ».