Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/Mügge

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Administration du grand dictionnaire universel (11, part. 2p. 670).
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MÜGGE (Theodore), écrivain allemand, né à Berlin le 8 novembre 1806, mort le 18 février 1861. Il n’aborda que relativement tard la profession d’écrivain. Il s’occupa d’abord de commerce, puis suivit la carrière des armes, qu’il quitta pour étudier à Berlin, l’histoire et la philosophie. Il se destinait au haut enseignement, lorsque divers écrits où perçait un libéralisme ardent, la France et les derniers Bourbons (1831), l’Angleterre et la Réforme (1831) et la Censure en Prusse (1845), le firent poursuivre et l’obligèrent d’abandonner la carrière du professorat. Mügge devint alors collaborateur de la Gazette du monde élégant : et fonda, en 1850, un journal, le seul libéral de la Prusse, la Gazette nationale (National Zeitung), où il rédigea les feuilletons de critique littéraire. Il a, en outre, publié de nombreux ouvrages ; nous citerons, parmi les meilleurs : Toussaint-L’ouverture (Stuttgart, 1840) ; et quatre recueils de nouvelles : Nouvelles et contes (Brunswick, 1836) ; Nouvelles et esquisses (Berlin, 1838) ; Nouvelles complètes (Leipzig, 1842) ; et Nouvelles nouvelles (Hanovre, 1845-1847). On a encore de lui : Tableau de la vie (Berlin, 1829) ; le Chevalier (Leipzig, : 1835) ; Danseuse et comtesse (Leipzig, 1839) ; le Prévôt de Sylt (Berlin, 1851) ; la Soirée de Noël(Berlin, 1853) ; L’Aîné de la famille (1853) Afraja (1854) ; Esquisses du Nord, voyage en Scandinavie (Hanovre, 1844) ; Excursions dans le Schleswig et le Holstein (Francfort 1846} ; la Suisse (Hanovre, 1847). Depuis 1850, Mügge publiait un annuaire littéraire sous le titre de Vielliebchen.