Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/VENDEL-HEYL (Louis-Antoine), par abréviation Vandèle, helléniste français

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Administration du grand dictionnaire universel (15, part. 3p. 841).

VENDEL-HEYL (Louis-Antoine), par abréviation Vandèle, helléniste français, né à Paris en 1791, mort vers 1856. Il s’appliqua de bonne heure à l’étude du grec, devint en 1812 répétiteur à l’école Sainte-Barbe et fut nommé, quatre ans plus tard, professeur au collège royal d’Orléans, d’où il passa, vers 1820, à une chaire du collège Saint-Louis, où il fit successivement les classes de quatrième, de troisième et de seconde. Mais, après 1830, il crut pouvoir mêler à son enseignement les doctrines du saint-simonisme, dont il était l’un des plus fervents adeptes ; il fut alors obligé de donner sa démission et devint professeur particulier d’histoire à bord du bâtiment l’Oriental, qui partait de Nantes pour aller faire le tour du monde. Arrivé au Chili, il obtint à Valparaiso une chaire qu’il occupa jusqu’à sa mort. On a de Vendel-Heyl plusieurs ouvrages classiques estimés, entre autres : Cours de thèmes grecs, en deux parties, souvent réédité ; Narrations choisies des meilleurs auteurs latins (1833, 2 vol.), avec la traduction française. Il a, en outre, revu, avec Pillon, le Dictionnaire grec-français de Planche (Paris, 1836) et publié dans la Bibliothèque grecque-latine-française de Poilleux des éditions, avec traduction française et traduction interlinéaire, de Cornélius Nepos, de Philoctète, d’Électre, d’Iphigénie en Aulide et des œuvres complètes d’Eschyle.