Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/atrophier v. a. ou tr.
ATROPHIER v. a. ou tr. {a-tro-fi-é — rad. atrophie — prend deux 1 de suite à la 1" et à la 2« pers. du pi. de l’inip. de l’ind. et du prés, du subj. : Nous atrophiions. Que vous atrophiiez). Amaigrir, faire dépérir : /.<i.parrt/jf.vïe.ATROPHiB les membres. Ils n’oiit poiit d’yeux : les ténèbres où ils vivent atrophikni en eux cet organe. (Michelct.)
— Fig. Eteindre, détruire, en parlair d’une faculté : La génuflexion devant l’idal ■ et devant Vécu atrophia le muscle qui mardi., et ta volonté gui va. (V. Hugo.) Les sophisme* d’une philosophie niaise ont atrophie en lut le sens-moral. (Proudh.)
S’atrophier, v. pr. Perdre graduellement de son volume, de son embonpoint ; dépérir : Quand 11 ’ ■.—..
opposé ne doit g..- — „
mentation de force et de volume qu’il acquiert. (Ferrus.)
— Fig. D minuer, s’affaiblir : Les facultés non employées s’atrophiant. (Miehelet.) L’empire ottoman diminue et s’atropuik, pour que l’Allemagne s’agrandisse. (V. Hugo.)
— Antonyme. S’hypertrophier.