Harivansa ou histoire de la famille de Hari/Lecture 7

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SEPTIÈME LECTURE.

DESCRIPTION DES REGNES DES MANOUS.

Djanamédjaya dit :

Saint pénitent, donne-moi des détails sur tous les Manwantaras[1] et sur l’époque de leur première création. Combien y a-t-il de Manous ? Combien de temps dure un Manwantara ? Voilà des choses, ô pieux Brahmane, que je désire apprendre de toi.

Vêsampâyana dit :

Ô fils de Courou, pour te donner sur les Manwantaras les détails que tu demandes, il faudrait un récit qui durerait cent ans : encore ne suffirait-il point. Je vais seulement t’en instruire d’une manière sommaire. Il y a quatorze Manous, passés, présents et futurs : on les nomme Swâyambhouva, Swârotchicha, Outtama, Tâmasa, Rêvata, Tchâkchoucha, Vêvaswata, le présent Manou, Sâvarna, Bhôtya, Rôtchya[2] et les quatre Mérou-sâvarnas. Tels sont les Manous eux-mêmes : voici maintenant les noms de leurs enfants, des Richis et des dieux qui les accompagnent.

Marîtchi, le divin Atri, Angiras, Poulaha, Cratou, Poulastya, Vasichtha, ces sept fils de Brahmâ, qui, fixés dans la région du nord, sont appelés Saptarchis, et les Yâmas, voilà les Richis et les dieux du Manwantara de Swâyambhouva. Ce dernier eut dix fils, forts et puissants : Agnîdhra, Agnibâhou, Médhâ, Médhâtithi, Vasou, Djyotichmân, Dyoutimân, Havya, Savana et Satra. Ce fut là le premier Manwantara.

Ôrwa, le fils de Vasichtha, Stamba, Casyapa, Prâna, Vrihaspati, le pénitent Atri et Tchyavana, ce sont là les saints Maharchis, qui, selon Vâyou[3], existèrent sous le règne de Swârotchicha : les dieux de ce Manwrantara furent les Touchitas. Havirdha, Soucriti, Djyotis, Âpa, Moûrtti, Ayas, Prathita, Nabhasya, Nabha, Oûrdja, tels furent les nobles enfants de Swârotchicha, renommés pour leur valeur et leur puissance. Ainsi se compose le second Manwantara.

Dans le troisième Manwantara parurent, comme Saptarchis, les fils de Vasichtha, de son nom appelés Vâsichthas[4], les fils d’Hiranyagarbha, et les illustres enfants d’Oûrdja[5]. Le Manou Outtama eut dix enfants, remplis de grâces et d’agréments : Icha, Oûrdja, Taroûrdja, Madhou, Mâdhava, Soutchi, Soucra, Saha, Nabhasya et Nabha. Les dieux attachés à ce Manwantara se nomment les Bhânous.

Les Pourânas donnent pour Saptarchis au règne de Tâmasa le quatrième Manou, Câvya, Prithou, Agni, Djahnou, Dhâtri, Capîvân et Acapîvân. Les dieux de cet âge furent les Satyas. Tâmasa eut aussi dix fils, Dyouti, Tapasya, Soutapas, Tapomoûla, Tapodhana, Taporati, Acalmâcha, Tanwin, Dhanwin et Parantapa. C’est Vâyou qui a raconté l’histoire de ces personnages, lesquels ont illustré le quatrième Manwantara.

Védabâhou[6], Vadoudhra, le Mouni Védasiras, Hiranyaroman, Pardjanya, Oûrddhwabâhou, fils de Soma, et Satyanétra, fils d’Atri, voilà les sept Richis da cinquième Manwantara, dont les dieux furent les Pracritis, dépourvus de colère et de passion, (avec Pâriplava et Rêbhya)[7]. Les fils du Manou Rêvata furent Dhritimân, Avyaya, Youcta, Tatwadarsin, Niroutsaca, Âranya, Pracâsa, Nirmoha, Satyavân et Cavi.

Pour le sixième Manwantara, les sept Richis sont Bhrigou, Nabha, Vivaswân, Soudhâman, Viradjas, Atinâman et Sahichnou ; les dieux qui président à cet âge sont les cinq ordres de Dévas, nommés les Âdyas, les Ribhous, les Prithoucas, les Divôcasas et les Lékhas[8] ainsi que les grands Maharchis, nés d’Angiras. Ô grand roi, ce Manou, qui était Tchâkchoucha, eut dix fils, tels qu’Oûrou et les autres, qui du nom de leur mère Nadwalâ, sont appelés Nâdwaléyas.

Il eut pour successeur Vêvaswata[9], dont les sept Richis sont Atri, le divin Vasichtha, le grand Casyapa, Gotama, Bharadhwadja, Viswâmitra, et Dja— madagni, fils vénérable de l’illustre Ritchîca. Ce Manwantara a pour dieux les Sâdhyas, les Viswas, les Roudras, les Vasous, les Marouts, les Âdityas et les deux Aswins. Des dix enfants du Manou Vêvaswata, le plus célèbre est Ikchwâcou.

Ces Maharchis, brillants de gloire, dont je viens de te dire les noms, ont eu des fils et des petits-fils, qui sont les régents de toutes les contrées du ciel. Dans chaque Manwantara, ils apparaissent pour accomplir leurs devoirs au poste qui leur est fixé, et pour y garder le monde. A La fin de la révolution céleste, après avoir rempli leur tâche, ils se retirent dans le ciel au séjour éternel de Brahmâ[10]. Alors d’autres se soumettant aux mêmes règles de pénitence, viennent occuper leur place.

Tel est l’ordre dans lequel sont arrivés les Manous passés et le Manou présent. Il y en a encore sept qui ne sont point venus.

Je te dirai d’abord les noms des sept Maharchis qui doivent apparaître au ciel sous le règne du Manou Sâvarna : ce sont Râma[11], Vyâsa, Dîptimân, fils d’Atri, le petit-fils de Bharadhvadja, le brillant Aswatthâman, fils de Drona, Gôtama, surnommé Saradwân, fils de Gotama, Gâlava, fils de Côsica[12] et Rourou, fils de Casyapa. Voilà les Saptarchis futurs de ce Manwantara, Mounis pieux et riches de mérites, auteurs de saintes prières, et qui ont obtenu par leur naissance, leurs austérités et leur dévotion, la première place dans le monde de Brahmâ, où ils brillent autant que lui, décorés du nom de Brahmarchis. Ils ont la connaissance du présent, du passé et de l’avenir : par la perfection de leur pénitence, par la sagesse et la convenance de leurs pensées, par la sainteté de leurs œuvres, ils se sont élevés à ce rang suprême d’où ils veillent sur toute la nature. Gloire à ces vénérables maîtres, dignes de nos respects par leur âge, leur piété, leur puissance, leurs hautes fonctions, leur science, leurs actions qui frappent tous les regards, et leur nombreuse postérité ! Dans le Crita[13] et les autres âges qui suivront, ces illustres et vertueux Saptarchis propageront le respect pour les castes et les sages distinctions de la vie de l’homme régénéré[14]. Leur race se multipliera, féconde en pieux personnages, qui par leurs mantras[15] et leurs brâhmanas chercheront à réchauffer le zèle affaibli. Implorés par ceux qui auront besoin de leur secours, ces Saptarchis les combleront de faveurs, et prouveront que ni l’âge ni le temps n’influent sur leur puissance.

Ô fils de Bharata, je te dirai maintenant les noms des dix enfants futurs du Manou Sâvarna : Varîvân, Avarîvân, Sammata, Dhritimân, Vasou, Varichnou, Ârya, Dhrichnou, Vadjra et Soumati.

Voici les sept Mounis[16] du régne du premier Mérousâvarna, surnommé Rohita : Médhâtithi, fils de Poulastya, Vasou, fils de Casyapa, Djyotichmân, fils de Bhrigou, Dyoutimân, fils d’Angiras[17], Savana, fils de Vasichtha, Routchyavâhana, fils d’Atri, et Satya, fils de Poulaha. Sous ce Manwantara il y aura trois ordres de Dévas, fils de Dakcha. Les fils de ce Manou seront Dhrichtakétou, Pantchahotra, Nirâcriti, Prithou, Sravas, Bhoûri, Dyoumna, Richica, Vrihata, Gaya.

Dans le dixième Manwantara présidé par le second Mérousâvarna, on verra comme Saptarchis Havichmân, fils de Poulaha, Soucriti, fils de Bhrigou, âpomoûrtti, fils d’Atri, Achtama, fils de Vasichtha, Prâptati, fils de Poulastya, Nabhoga, fils de Casyapa, et le pieux Nabhasa, fils d’Angiras. Deux ordres de dieux y apparaîtront. Les dix fils de ce Manou seront Outtamôdjas, Coulisadja, Vîryavân, Satânîca, Nirâmitra, Vrichaséna, Djayadratha, Bhoûri, Dyoumna et Souvartchas.

Les Saptarchis du onzième Manou, autrement du troisième Mérousâvarna, seront Havichmân, fils de Casyapa, et Havichmân, fils de Bhrigou, Tarouna, fils d’Atri, Tanaya, fils de Vasichtha, Tchâroudhichnya, fils d’Angiras, Nistchara, fils de Poulastya, et Agnitédjas, fils de Poulaha. À ce règne présideront trois ordres de dieux, fils de Brahmâ. Ce Manou n’aura que neuf fils, Sarwatraga, Soudharman, Devânîca, Kchéma, Dhanwan, Dridha, Âyous, Âdarsa et Pandaca.

Le quatrième Mérousâvarna aura pour Saptarchis Dyouti, fils de Vasichtha, Soutapas, fils d’Atri, Tapasomoûrtti, fils d’Angiras, Tapaswin, fils de Casyapa, Taposana, fils de Poulastya, Taporavi, fils de Poulaha, et Tapodhriti, fils de Bhrigou. Il sera accompagné de cinq ordres de Dévas, surnommés Mânasas et Brahmâs. Les fils de ce douzième Manou seront Dévavâyou, Adoûraswa, Dévasrechtha, Vidoûratha, Mitravân, Mitradéva, Mitraséna, Mitracrit, Mitrabâhou et Souvartchas.

Sous le treizième Manwantara, les Saptarchis seront Dhritimân, fils d’Angiras, Havyapa, fils de Poulastya, Satyadarsin, fils de Poulaha, Niroutsouca, fils de Bhrigou, Nichpracampa, fils d’Atri, Nirmoha, fils de Casyapa, et Soutapas, fils de Vasichtha. À son règne seront attachés (ainsi l’a dit Brahmâ) trois ordres de dieux. Les enfants du Manou fils de Routchi (autrement Rôtchya) seront Tchitraséna, Vitchitra, Tapodharma, Bhritha, Dhrita, Sounétra, Kchatravriddhi, Soutapas, Nirbhaya, Dridha.

Durant le quatorzième Manwantara, sous le Manou Bhôtya, on verra comme derniers Saptarchis Agnîdhra, fils de Casyapa, Mâgadha, fils de Poulastya, Atibâhou, fils de Bhrigou, Soutchi, fils d’Angiras, Youcta, fils d’Atri, Soucla, fils de Vasichtha, et Adjita, fils de Poulaha. Cinq ordres de Dévas accompagneront ce Manou, qui aura pour fils Taranga, Bhêravaghna, Tara, Sânougra, Abhimânin, Pravîra, Djichnou, Sancrandana, Tédjaswin et Sabala.

Le règne du Manou Bhôtya complétera le Calpa. Ô fils de Bharata, je viens de te donner quelques éclaircissements bien concis sur les sept Manwantaras qui sont déjà passés, et sur les sept autres qui doivent suivre. Il y aura cinq Manous surnommés Sâvarnas : l’un sera le fils de Vêvaswata ; les quatre autres seront petits-fils du patriarche Dakcha, et naîtront d’une de ses filles et de Brahmâ. Ils porteront le nom de Mérousâvarna, parce que par leur glorieuse pénitence ils auront brillé sur le sommet du Mérou. Le Manou Rôtchya sera ainsi nommé du patriarche Routchi, son père ; et Bhôtya, autre fils de Routchi, recevra son nom de la divine Bhoûti, sa mère. Ô prince, les Manous sont rois du monde ; ils sont chargés de protéger cette terre avec ses mers et ses cités ; et quand la révolution de mille âges (youga) est achevée, leur pénitence se trouve parfaite, et les êtres sont absorbés avec eux (samhâra) dans Brahmâ.

L’homme qui étudie la nature d’un Calpa, et qui célèbre la gloire de ces Maharchis passés et futurs, voit croître son bonheur ; il obtient une grande gloire et une longue vie.

  1. Un Manwantara est la quatorzième partie d’un Calpa, grande division astronomique, sur laquelle le savant Bentley a fait un mémoire intéressant que l’on peut voir dans les Recherches asiatiques, t. viii. Voyez aussi le Quarterly oriental Magazine, n. x, Avril-Juin 1826. Bentley distingue le Manwantara poétique ou Pouranique, et le Manwantara astronomique. Il paraît que le premier est une division du temps d’après la révolution de Saturne ou de Jupiter : l’autre est une invention de l’astronome Maya, qui le fait commencer au temps où toutes les planètes étaient en conjonction dans le Bélier. On les a confondus ; ce qui a donné de la chronologie indienne, assise sur de pareilles bases, une assez mauvaise opinion. En tout cas, ce chapitre est de la plus grande importance : car, si l’on parvient jamais à restituer la sphère indienne, tous les noms cités ici trouveront leur place. L’inexactitude des manuscrits m’a donné un peu de peine ; j’avais à cœur de mettre de l’ordre dans cette matière. Il y avait trois points qu’il était nécessaire de déterminer : le nom des Richis, appelés Saptarchis ; la distinction des dieux régents de chaque Manwantara ; et enfin la mention des enfants de chaque Manou. J’indiquerai au lecteur les endroits sur lesquels j’ai pu conserver quelques doutes. Quelle fonction remplissait chacun de ces personnages ? A quel besoin astronomique répondait-il ? Je ne saurais le dire : je rassemble des matériaux pour les savants, et ma seule ambition est de les donner exacts. Fangor vice cotis… exsors ipse secandi.
  2. Ce n’est pas l’ordre dans lequel les Manous doivent être présentés : Bhôtya et Rôtchya sont les derniers, comme on le verra plus bas. Je remarque que Manéthon compte quatorze dynasties chez les Egyptiens. Mais les lois de Manou ne parlent que de sept Manous.
  3. Je crois que par ce mot on désigne le Vâyou-pourâna. On le verra souvent cité ainsi.
  4. Nous avons déjà vu que la manière d'exprimer grammaticalement la descendance consiste à allonger la voyelle de la première syllabe du mot. Vâsichtha est le descendant de Vasichtha.
  5. Le texte ne cite point le nom de ces personnages.
  6. Le manuscrit de M. Tod porte Dévahâhou.
  7. Ce passage m’a embarrassé : je serais tenté de le regarder comme interpolé. Qu’est ce que Pâriplava ? qu’est-ce que Rêbhya ? Sont-ce des noms de ces dieux Pracritis ? sont-ce des noms de Richis qu’il faut ajouter à la liste de ces dieux ? L’auteur ne s’explique pas davantage. Au lieu de Satyavân et de Cavi, le manuscrit de M. Tod donne Satiavân et Dhriti.
  8. Le texte porte qu’il y a cinq ordres (gana) de dieux : quant aux cinq noms que l’auteur m’a semblé ensuite assigner à ces ordres, il y en a deux qui sont hors de doute, savoir, le nom des Ribhous et celui des Lékhas ; mais les trois autres ne sont peut-être que des épithètes. Un manuscrit porte Âpyas au lieu d’Adyas. Les dix fils du Manou Tchâkchoucha ont été nommés au commencement de la deuxième lecture, où se trouve leur généalogie. Voyez page 9.
  9. Ce Vêvaswata, c’est-à-dire fils de Vivaswân ou du soleil, ne doit pas être confondu avec Vêvaswata ou Yama, qui plus bas est le père du Manou Sâvarna. Pour les deux Aswins et les enfants de ce Manou, voyez lect. ix et x.
  10. Je crois devoir prévenir le lecteur que ce passage est traduit, contre mon habitude, d’une manière générale, et qu’il y a dans le texte un mot dont je n’ai pu me rendre compte. On dit que les Saptarchis सप्त सप्तकाः, c’est-à-dire les sept personnages appartenant à une classe qui compte sept individus, viennent dans chaque Manwantara remplir leur place ; quand le Manwantara est fini, ils se retirent. Mais ici le texte porte qu’il n’y en a que quatre qui s’en vont, चत्वारः सप्तकाः. Ce mot चत्वाराः m’embarrasse. D’où vient que trois resteraient après les autres ? Que deviendraient-ils ensuite ? L’auteur n’en dit rien. Veut-il faire entendre que des sept étoiles qui forment la grande Ourse, dans la position du ciel indiquée, quatre sont déjà cachées ? Comme un Manwantara est composé de deux parties, ainsi qu’on le verra dans la lecture suivante, à la fin du jour de Brahmâ, quatre Richis pourraient se retirer, et les trois autres à la fin de la nuit, autrement appelée le Sandhyâ ou la fin du Calpa. Que l’on traduise sapta saptacâh par , et tchatwârah saptacâh par , la difficulté sera la même. Ces quarante-neuf personnages seront les régents de l’aire des vents. Mais pourquoi n’y aurait-il que vingt-huit de ces régents qui s’en iraient à la fin du Manwantara ? Je n’ai point encore de solution pour cette difficulté. Je me contenterai de dire que dans le ixe volume des Recherches asiatiques, pag. 83 et 358, il est parlé d’une période astronomique des sept Richis, qui dure 2,700 ans ; on y voit aussi que chacun de ces Richis préside à chaque astérisme pendant cent ans.
  11. Ce Râma est celui qu’on appelle Parasourâma.
  12. C’est le personnage appelé Viswâmitra.
  13. Ainsi s’appelle le premier des quatre âges du monde.
  14. Cette périphrase rend le mot आश्रम. La vie de l’Indien est partagée en quatre conditions : Brahmatchârin, élève ; Grihastha, maître de maison : Vanaprastha, ermite ; Bhikchou, vivant d’aumône. Voyez sur ce point les Lois de Manou.
  15. Les Vèdes contiennent deux parties : les mantras, invocations ou prières ; et les brâhmanas, instructions et commentaires, la partie théologique.
  16. Ces détails relatifs aux six derniers Manous ne se trouvent que sur le manuscrit dévanâgari de la Bibliothèque royale, généralement peu correct.
  17. A l’occasion de ce mot Angiras, je ferai remarquer qu’il faut distinguer les noms de famille des noms patronymiques. Ces derniers prennent la voyelle longue à leur première syllabe : Ângirasa est le fils d’Angiras ; Bhârata, le fils ou le descendant de Bharata : mais Angiras ou Bharata peut signifier un membre de la famille des Angiras ou des Bharatas.