Histoire de l’abbaye d’Hautecombe en Savoie/III-CHAPITRE IX

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CHAPITRE IX


Dégénérescence de la vie monastique en Savoie au xviie siècle. — Constants efforts de saint François de Sales pour l’améliorer. — Le prieur Brunel tente de réformer sa communauté d’Hautecombe. — La duchesse Christine fait réparer le monastère.

Les anciens ordres monastiques étaient alors en pleine décadence. L’esprit de la règle de Saint-Benoît, qui est « la pauvreté volontaire, l’abnégation, l’obéissance aux supérieurs, le travail des mains, la mortification, la joie dans l’Esprit-Saint, » avait quitté la plupart des demeures cisterciennes. Les causées en étaient multiples, comme nous l’avons vu ailleurs, mais la principale était l’abus de la commende.

En Savoie, l’invasion étrangère, trois fois renouvelée dans moins d’un siècle, la peste, qui sévit si cruellement de 1580 à 1590, en 1629 et en d’autres années encore, achevèrent l’œuvre des abbés commendataires. Aussi, saint François de Sales poursuivit-il toute sa vie la régénération de la vie religieuse dans sa patrie. N’étant encore que prévôt (1599), il fut envoyé à Rome par Mgr  Claude de Granier, pour présenter au Souverain Pontife les doléances de l’évêque et du chapitre de l’église de Genève sur le triste état du diocèse et solliciter les autorisations nécessaires à sa réformation. Parmi les nombreuses requêtes adressées au chef de l’Église, il s’en trouve une relative aux ordres religieux. Elle est ainsi conçue :

« Presque tous les monastères, tant d’hommes que de femmes, et prieurz conventuels de Savoye et de Genevois, et autres lieux delà les monts des Estats du duc, sont tellement descheus de la discipline régulière et observance de la reigle et ordre de leur monastère ou prieuré, qu’à peine peut-on discerner les réguliers des séculiers, par ce que les uns vagabondent par le monde, et les autres, qui demeurent dans leurs cloistres, vivent assez dissoulument avec un très grand scandale du peuple. C’est pourquoy on supplie Sa Sainctetè qu’il luy plaise de bailler une commission à quelqu’un des prélats de cet Estât de delà les monts, qu’avec une bonne information et l’assistance de deux pères Jésuites ou Capucins, mesme (s’il est de besoing) du bras séculier, doive et puisse corriger les désobeyssances, selon qu’il verra estre expédient pour le salut de leurs âmes et spéciale consolation des peuples, nonobstant appellation ou opposition quelconque ; attendu que les supérieurs de ces ordres endurent de tels désordres, pour n’y apporter point de remèdes[1]. »

Devenu le successeur de Claude de Granier, le saint évèque s’adressa tour à tour au pape, au duc de Savoie, au roi de France, pour arriver à ses fins. En 1607, il exposait à Paul V qu’il y avait dans son diocèse :

1o Six abbayes d’hommes, dont trois de l’ordre de Cîteaux, Hautecombe, Aulps et Chézery ; deux de l’ordre des chanoines réguliers de Saint-Augustin, Abondance et Sixt ; et une occupée par les chanoines de Saint-Ruf, celle d’Entremont. Toutes sont tenues en commende.

2° Cinq prieurés conventuels, dont un seul, celui de Bellevaux en Chablais, de l’ordre de Cluny, est possédé en titre[2].

3° Quatre monastères de chartreux[3].

4° Trente-cinq prieurés ruraux, dont douze étaient unis à diverses églises, onze possédés en titre et douze en commende.

5° Quatre couvents de religieux mendiants[4].

6° Enfin, cinq couvents de femmes de divers ordres.

Venant aux moyens de réformation, le saint prélat puisait dans la pureté de sa propre vie des motifs d’indignation qu’il serait exagéré de prendre au pied de la lettre, mais que nous ne pouvons nous empêcher de citer :

« C’est une merveille, dit-il, combien la discipline de tous les réguliers est dissipée en toutes les abbayes et prieurez de ce diocèse : j’excepte les chartreux et les mendiants. L’argent de tous les autres est changé, est tout réduit en ordure, et leur vin mesié d’eau, voire même il est changé en venin, d’où il font blasphémer les ennemis du Seigneur, quand ils disent tous les jours : Où est le Dieu de ces gens icy ? » Il conseillait au pape de remplacer certaines communautés par des religieux plus édifiants, appartenant à un Ordre différent, de soumettre tous les monastères à une visite annuelle et à une répression sévère. Mais il ajoutait que ces visites ne devaient point être faites par des supérieurs de Savigny, de Cluny ou de Saint-Ruf, car « ils ne savent pas seulement ce que c’est que reformation. Puisqu’ils sont du sel gâté, comment pourront-ils servir pour saller et accomoder leurs inférieurs[5] ? »

En 1616, la guerre s’étant allumée dans le Genevois par les agissements du duc de Nemours, la ville d’Annecy, on danger d’être prise, fut défendue par le prince de Piémont, Victor-Amédée, qui descendit à la maison de l’évêque. Celui-ci profita de cette circonstance pour lui soumettre un projet de réforme des religieux et religieuses de son diocèse.

« La dépendance que les religieux ont de leurs abbez et prieurs commendataires, disait-il dans ce mémoire, engendre continuellement des procès, noises et riottes entr’eux. Il seroit donc peut estre à propos de séparer le lot et la portion des biens requis à l’entretenement des religieux, monastère et église, d’avec le lot et la portion qui pourraient rester à l’abbé ou prieur commendataire ; en sorte que les religieux n’eussent rien à faire avec l’abbé, ny l’abbé avec eux, puisque chacun d’eux auroit son faict à part, comme l’on a faict très utilement, à Paris, des abbayes de Sainct-Victor et de Sainct-Germain. Et par ce moyen les supérieurs cloistriers auroient ioute l’auttorité convenable pour bien réformer les monastères réduisans la portion des religieux en communauté. « Et pourroit-on aussi changer les supérieurs, par élection, de trois ans en trois ans.

« Et à fin que la réformation se fist plus aisément, il seroit requis que cet ordre se mit promptement à Talloires, où il y a des-ja un bon commencement de reformation ; et peu après il faudroit sousmettre à Talloires tous les monastères de l’ordre de Sainct-Benoist, à fin qu’on y instalast la mesme reformation. Mais quant aux monastères de l’ordre de Cîteaux, je ne vois pas qu’aucune reformation s’y puisse faire, sinon en y mettant des religieux Feuillens, comme on a fait à la Consolate de Turin, à Pignerol et en Abondance[6]. »

Ainsi, aux yeux de saint François de Sales, les cisterciens d’Aulps, de Chézery et d’Hautecombe ne sont même plus capables d’être ramenés à la règle. Tout espoir est perdu à leur égard.

Les chanoines réguliers de Saint-Augustin sont dans une situation analogue.

« Quant aux religieuses cisterciennes, il seroit aussi requis qu’on retirast leurs trois monastères dans les villes, à fin que leurs déportements fussent veuz journellement, qu’elles fussent mieux assistées spirituellement et qu’elles ne demeurassent pas exposées aux courses des ennemis de la foy ou de l’Estat, à l’insolence des voleurs et au desordre de tant de visites vaines et dangereuses des parents et amis ; joinct que de les enfermer aux champs esloignez d’assistance, c’est les faire prisonnières misérables, mais non pas religieuses… On pourroit donc réduire celles de Saincte-Catherine en la ville d’Anicy, celles de Bon-Lieu à Rumilly et celles du Betton à Sainct-Jean de Maurienne ou à Montmeillan ; et quant à celles de Saincte-Claire hors ville de Chambéry, on pourroit aussy les réduire dans la ville mesme de Chambéry. »

Afin de gagner du temps, le saint évêque prie le prince de Piémont de faire lui-même solliciter auprès du Saint-Siège, par son ambassadeur, l’envoi de deux commissions, l’une adressée au général de l’ordre de Cîteaux et l’autre aux évêques de Maurienne et de Genève, pour qu’ils puissent faire retirer les religieuses dans les villes et les soumettre à l’exacte observation des règlements prescrits par le concile de Trente.

Dans les dernières années de sa vie, il écrivit plusieurs fois à Charles-Emmanuel Ier pour presser cette réformation, et ce prince entrait dans ses vues. « Je feray au plus tost le voyage de Thonon, lui mandait-il d’Annecy, le 14 mars 1621, selon le commandement de V. A., ne me pouvant empescher de me réjouir avec elle du commencement qu’elle donne à l’exécution du sainct projet qu’elle et estant en cette ville pour la reformation des monastères et le bien public de l’Église en cette province ; ne doutant point que, comme c’est un très grand service de Dieu, aussi sa Divine Majesté n’en récompense V. A. des très grandes bénédictions que je lui souhaite incessamment[7]. » Ainsi, les vues de saint François de Sales étaient : 1° d’écarter les commendataires en leur assignant la part de revenus à laquelle ils pouvaient prétendre et en leur enlevant toute ingérence dans le gouvernement de la communauté, système adopté par les parlements français ; 2° de retirer de la campagne certaines communautés peu nombreuses, de les transporter dans les villes, où plusieurs seraient réunies en une seule, mieux surveillées et visitées régulièrement ; 3° d’éliminer de certains monastères les religieux actuels et de les remplacer par d’autres plus

édifiants ; et 4° enfin, de faire observer les règlements prescrits par le concile de Trente.

Il travailla également à réunir les monastères bénédictins proprement dits en une seule congrégation, soumise à la même règle, qui aurait son centre à Talloires. Ses efforts furent couronnés de succès. Après sa mort, les religieux de ce monastère obtinrent d’Urbain VIII d’être séparés de l’abbaye de Savigny, de laquelle ils dépendaient, et Talloires devint l’établissement central de la Congrégation des Béuédictins réformés allobroges, en conformité d’un bref pontifical du 24 juillet 1624[8].

Le zèle de l’évêque de Genève ne fut donc point infructueux. Les grands monastères de Talloires, d’Abondance, de Sixt et d’autres moins importants furent transformés et améliorés au moins pour quelque temps.

Mais il ne paraît pas qu’il ait même tenté d’arrêter sur sa pente fatale le couvent d’Hautecombe. Dix-huit ans après sa mort, on y comptait, comme nous l’avons vu, onze religieux qui restèrent sans abbé pendant une douzaine d’années. En 1649, gémissant sur l’abaissement dans lequel se traînait sa communauté, le prieur Brunel prit l’initiative d’une réforme avec le concours du frère Jean-Baptiste de La Roche, gardien des Capucins de Belley[9], et il écrivit directement à la duchesse Christine, régente des États. Par cette lettre, datée d’Hautecombe, le 20 janvier 1649, il la supplie de venir en aide à cette triste communauté presque dissoute et de commander aux premiers magistrats de la Savoie de lui prêter la main pour encourager ses religieux à vivre suivant leur règle « affin que tous de bonne compagnie nous puissions advancer en la voie du ciel : à quoi je trouve des grandes dispositions[10]. »

Il paraît que la duchesse de Savoie s’empressa de seconder ses bonnes intentions. Le 20 avril suivant, le prieur lui adresse des remercîments et lui annonce l’envoi d’un mémoire sur les besoins de sa communauté.

Ce mémoire, ou projet de règlement pour la vie intérieure du monastère, témoigne des sincères efforts et de la bonne volonté des quelques moines qui restaient encore à Hautecombe. Il est divisé en huit articles dont voici le résumé :

Premièrement, il plaira à Son Altesse Royale d’agréer et d’autoriser le dessein pris par la plus grande partie des religieux, de vivre dans l’intégrité de leurs vocation et communion, en laquelle ils désirent se maintenir pour le bien qui en résultera à ladite abbaye et au service de Dieu, en ayant été divertis par les grandes contrariétés et excès des abbés commendataires, et, à cet effet, ils ont mis toutes les pensions en commun.

Deuxièmement, en cas de mort ou d’absence d’un religieux, sa pension vacante profitera au couvent et non aux fermiers comme à présent.

Troisièmement, lorsque les trois religieux qui ont acquis des pièces de vignes de la mense abbatiale viendront à mourir, ces vignes demeureront la propriété du couvent. Les pensions des religieux seront de la sorte quelque peu augmentées, car, aujourd’hui, elles sont tellement réduites, qu’elles ne consistent qu’en 10 quarts de Savoie par jour, 36 florins pour les habits, plus 8 veissels de froment, 7 setiers de vin, mesure de Chambéry, le tout annuellement et mal payé.

Quatrièmement, la communauté étant ainsi rétablie et toutes les pensions mises en commun, rétablissement des lieux réguliers pourra se faire à peu de frais, suivant les ordres que S. A. voudra bien donner.

Cinquièmement, tous les couvents de ce pays reçoivent gratuitement de S. A. quelques minots de sel ; Hautecombe, qui est la maison royale, en est presque seule privée, quoique toutes les barques à sel remontant le Rhône et le lac viennent aborder à ladite abbaye « pour en tirer du rafraîchissement. » Elles pourraient donner chacune à leur passage un demi-minot sans préjudicier à la ferme.

Sixièmement, s’il est opportun de faire un nouveau règlement, la communauté s’y prêtera et même acceptera celui fait, en 1608, sous la prélature de Sylvestre de Saluces.

Septièmement, la sacristie a besoin de quelques libéralités de S. A., étant tellement déchue, que l’on a peine à trouver les habits sacerdotaux, L’église et le cloître demanderaient à être blanchis.

Huitièmement, quoique les supérieurs aient ordonné ces réformes au père Brunel, religieux profès d’Hautecombe depuis plus de cinquante ans, il n’a voulu en prendre la charge sans l’agrément de S. A. R. ; dès qu’il l’aura obtenu, il se déclare prêt à faire tous ses efforts pour le maintien de la « police religieuse » et l’exercice de l’office de supérieur sans prétention d’aucun gain « ains vivre dans la vocation religieuse qui porte d’avoir tout renoncé pour embrasser la pauvreté. »

Le mémoire se termine par une prière, adressée à la duchesse, de charger son Conseil d’État de Savoie de résoudre sur-le-champ toutes les difficultés qui pourraient se présenter[11].

Quel résultat pratique amenèrent ces démarches ? Nous ne le savons d’une manière précise, mais il ne correspondit point aux bonnes intentions du prieur claustral, car l’abbaye continua à végéter encore pendant un siècle, sans jeter aucun éclat.

La duchesse régente n’avait point attendu cette démarche du prieur d’Hautecombe pour porter son attention sur cette maison religieuse.

Elle s’était efforcée de conjurer la ruine imminente des constructions du monastère, constatée par la commission du Sénat en 1640, en ordonnant que les revenus qui se trouvaient encore entre les mains des fermiers, fussent employés à la réparation des bâtiments, et elle consacra, en outre, au même but, un fonds de 800 ducatons à prendre sur les revenus de l’année courante[12].

Les travaux commencèrent bientôt, car, le 4 mai de l’année suivante, elle écrit de nouveau à la Chambre des Comptes de Chambéry et lui prescrit d’ordonner à l’économe d’Hautecombe, Vibert, d’observer ponctuellement les conventions qu’il a passées avec les ouvriers pour les réparations de cette abbaye et de rembourser à ces derniers les avances par eux faites, notamment dans un procès que leur a intenté le comte d’Entremont à raison des bois qu’ils ont coupés dans la montagne de Lépine, « voulant que ledit économe les relève entièrement de toutes molesties et dépenses pour le regard d’iceluy[13]. »

  1. Vie de saint François de Sales, par Charles- Auguste de Sales, t. I, p. 260 ; Paris. Vivès, 1857. C’est l’édition que nous citerons habituellement.
  2. Talloires n’avait pas alors d’abbé. C’était un prieuré conventuel, de l’ordre de Savigny, tenu en commende comme les trois autres du diocèse, savoir : ceux du Saint-Sépulcre d’Annecy, de Notre-Dame de Pellionex et de Contamine.
  3. Pomier, Reposoir, Vallon et Arvières.
  4. Un à Seyssel, suivant la règle de Saint-Augustin ; un à Annecy, de l’ordre de Saint-Dominique ; un autre à Annecy, des frères mineurs de l’Observance ; et un quatrième à Cluse, également des frères mineurs, auquel, depuis dix ans, avait été uni celui des Capucins d’Annecy.
  5. Vie de saint François de Sales, t. I, chap. vi.
  6. Vie de saint François de Sales, t. II, p. 130 et suiv.
  7. Œuvres de saint François de Sales, t. VI, p. 471 ; édition Vives, Paris, 1872. Cette lettre, qui porte le n° 147, est terminée par le post-scriptum suivant :
    Bien qu’il semble qu’il n’importe pas beaucoup de sçavoir à qui les prieurés et abbayes que l’on veut unir appartiennent, puis que on ne prétend pas d’unir les portions des abbés et prieurs, ains seulement celles des moynes, si est ce que pour obeyr à S. A., je marque ici les noms des possesseurs des dittes abbayes et des prieurés :
    L’abbaye d’Aux est à Mgr  le serénissime Prince Cardinal ;
    Cheyseri, à R. M. Gaspard Ballon, aumosnier de Madame : Tamié, à R. P. François-Nicolas de Riddes, aumosnier de S. A., sénateur au Sénat de Savoie, qui en est abbé titulaire ;
    Bellevaux, à M. Aymé Mermoniode Luirieu, commendataire ;
    Contamine, à la Sainte-Maison de Tbonon ;
    Chindrieu, à M. Louys de Gerbaix dict de Saunax, clerc de l’Oratoire de Lyon ;
    Rumilly, à R. P. F. Bernard de Graillier, titulaire ;
    Le prieuré du Chesne, à R. P. Robert Jacquerod de Bonnevaux, religieux de Talloire, titulaire ;
    Bonneguette, à la Sainte-Maison ;
    Saint-Paul, près Evian, à M. Jean-François de Blonnay, commendataire ;
    Silingie, à M. Berard Portier dit de Mieudri, commendataire ;
    Vaux, à M. Jacques de Losche, commendataire ;
    L’abbaye d’Entremont, à M. Pierre-Gaspard de Ronca, commendataire ;
    Saint-Jeoire près Chamberi, à la Sainte-Maison de Thonon ;
    L’abbaye de Six, à M. Humbert de Mouxi, commendataire ;
    Pellionex, à M. Claude Reyder dit de Choysi, commendataire ;
    Le Saint-Sépulcre-lès-Annessi, à M. Claude de Menthon de Montrottier, commendataire ;
    L’abbaye d’Autecombe, à M. l’abbé de la Mente.
    Les monastères des filles appartiennent comme s’ensuit :
    Sainte-Claire hors ville de Chamberi, à Dame de Ribod :
    Bonlieu, à Dame de Lucey ;
    Sainte-Catherine-lès-Annessi, à Dame Peronne de Cyrisier ;
    Le Betton, à Dame de Saint-Agnes.
  8. Burnier, Hist. du Sénat de Savoie, t. I, p. 553.
  9. Qui se signait : Pauvre capucin, tandis que Brunel se signait : Religieux indigne.
  10. Arch. de Cour, Abbaz., mazzo III.
  11. Arch. de Cour, Abbaz.
  12. Par billet daté de Fossan, le 22 janvier 1644, adressé à la Chambre des Comptes de Chambéry.
    — En vertu du droit de patronage de la famille de Savoie, elle avait accordé une pension de 200 écus d’or à prendre sur les revenus de l’abbaye à noble Jean Surville, chevalier des Saints Maurice et Lazare, par lettres données à Coni, le 22 octobre 1642, confirmées par bulles d’Urbain VIII, du 13 mars 1642, dont le Sénat permit la publication par arrêt du 19 août 1644.
  13. Voir Documents, n° 52.