Histoire des relations du Japon avec l’Europe aux XVIe et XVIIe siècles/Partie 1/Chapitre II.

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CHAPITRE II

NOBOUNAGA ET LE CHRISTIANISME




La religion chrétienne, introduite par François Xavier, fit au début de très grands progrès au Japon, grâce à Nobounaga. Aussi esquisserons-nous ici à grands traits la politique suivie par ce grand personnage.

Les Pères Jésuites savaient parfaitement que leur œuvre d’apostolat n’aurait aucune répercussion dans l’empire du Japon, tant que leur prédication n’aurait pas été remarquée à la capitale où se trouvait centralisé le pouvoir. C’est pourquoi ils résolurent, après le départ de François Xavier qui n’avait pas réussi à Kioto, de gagner à nouveau la population de cette ville. Grâce à Miyoshi Nagayoshi qui, en qualité de régent (Kouanryo) était le véritable chef du pouvoir politique, grâce ensuite au shogoun Yoshitérou, que les Pères appelaient Cubo, selon l’expression populaire de l’époque, le christianisme se répandit assez facilement dans toute la région de Kioto ; les Pères Vilela et Frois eurent même l’honneur d’être reçus par Yoshitérou[1] :

« Le Père Vilela, qui trouva moyen de saluer l’empereur Cubo-Sama dont il fut parfaitement bien reçu et qui lui permit de prêcher sa religion, se montra dans les quartiers les plus fréquentés de la ville le crucifix à la main. Méaco était alors assez tranquille. La faveur de Mioxindono contribua beaucoup à ce succès, mit en honneur la religion chrétienne et fit respecter ses ministres. Vilela obtint par son crédit une deuxième audience de l’empereur qui lui accorda des patentes en bonne forme et fit défense, sous peine de la vie, de l’inquiéter dans ses fonctions. Tout cela produisit un grand effet ; les bonzes n’osèrent plus rien entreprendre contre des gens que le souverain prenait sous sa protection et pour qui le favori s’était déclaré[2]. »

Quand Miyoshi perdit le pouvoir, Matsounaga Hisahidé, son général, essaya de s’en emparer, mais il fut battu par Oda Nobounaga dont l’influence n’avait fait qu’augmenter depuis le milieu du XVIe siècle. Au lendemain de la chute des Ashikaga, en 1574, il se déclara aussitôt l’adversaire des religieux bouddhistes qui s’ameutaient contre l’autorité du régent, causaient de fréquentes révoltes et prenaient une part trop active à la politique. Décidé à combattre les bonzes et leur religion par tous les moyens possibles, l’occasion se trouva très favorable pour les Pères Jésuites qui trouvèrent dans Nobounaga un puissant protecteur. Voici comment le Kirishitan shoumon raïtcho jitsourokou[3] explique l’introduction du christianisme au Japon : « Il y avait un Père chrétien qui s’appelait Ourgan(Organtin) qui arriva à Nagasaki pendant la onzième année de Eïrokou (1568) ; il s’habillait d’une manière excentrique afin d’attirer l’attention sur lui et visitait chaque jour les temples et les pagodes. Nobounaga, ayant entendu parler de ce personnage, voulut le voir et envoya Soughénoya Kouémon pour l’inviter à venir à Kioto… Il arriva à Azoutchi (près de Kioto) où se trouvait le château de Nobounaga. Celui-ci mit à sa disposition le temple bouddhique Myo-ho-ji où il put se reposer ; pendant trois jours lui offrit des banquets et le reçut le sixième jour du neuvième mois. Il lui demanda quel était son but ; Ourgan répondit qu’il était venu pour propager sa religion. Nobounaga, ne pouvant se prononcer tout de suite sur cet objet, fit reconduire Ourgan à son hôtel. Après son départ, il réunit les gens de sa cour afin de voir s’il serait possible d’admettre la prédication du christianisme. Un grand savant, nommé Bounkioïn, émit l’opinion suivante : « Il représente mal et ne semble guère être un personnage susceptible de pouvoir enseigner une nouvelle religion. D’un autre côté, il existe déjà au Japon trois religions, le shintoïsme, le confucianisme et le bouddhisme et cela parait suffisant. Je serais donc d’avis qu’on le renvoie dans son pays. »

« Mais Nobounaga ne partagea pas cet avis. Il rappela que le bouddhisme était également une religion étrangère et qu’on ne pouvait pas parler du bien ou du mal d’une religion avant de la connaître. En conséquence, il ordonna à Soughénoya Kouémon de faire don à Ourgan d’un terrain de quatre hectares situé à Shijo, près de Kioto, sur lequel il pourrait construire une église qui s’appellerait Eïrokou-ji. Comme il n’était pas dans les coutumes de donner à un temple le nom de l’ère japonaise — exception faite pour le temple Enriakou-ji qui fut construit à Hiéïzanla septième année de Enriakou (788 ap. J.-C.) par Saïtchô et qui est considéré comme temple protecteur du palais impérial — l’empereur, sur la plainte des bouddhistes de ce temple, ordonna à Nobounaga de changer le nom de la nouvelle église. Il le changea donc en celui de Namban-ji (temple des barbares du Sud) le mot de Namban étant le terme sous lequel étaient désignés les Portugais et les Espagnols. Peu après, il fit encore un don de 500 kouans à l’église chrétienne et autorisa le Père à faire venir de son pays d’autres missionnaires pour propager le christianisme. »

Voici maintenant le texte de l’autorisation que donna Nobounaga au Père Frois :

« Je permets au Père Louis Frois de faire sa résidence dans la ville de Méaco et d’y prescher librement sa foy. Je défends à toutes personnes de rien attenter sur son Église ou sur sa maison. Je l’exempte et je l’affranchis de toutes les charges de la rue où il demeure. Je luy permets encore de s’établir dans tel de mes Royaumes qui luy plaira, sans qu’il puisse être troublé dans ses fonctions. Que si quelqu’un est assez hardy pour luy faire du déplaisir, qu’il sçache qu’il sentira les effets de ma justice et sera puni comme un rebelle.

« Pour le Père de la Chrétienté, en l’Église qu’on appelle de la vraye doctrine »[4].

Azoutchi devint bientôt l’un des principaux sièges pour la propagation de la religion chrétienne. Un séminaire y fut créé et les suzerains s’empressèrent d’y envoyer leurs fils ou leurs sujets pour y être instruits. « Vis-à-vis du palais du prince, dit Charlevoix[5], le lac sur le bord duquel nous avons vu que la ville d’Anzuquiama était construite, avançait dans les terres, et formait une baie qui séparait une partie de la ville de la montagne où était le palais ; l’empereur avait ordonné qu’on la comblât et cela s’était fait en vingt jours. On ne dit point à quoi il destinait ce terrain ; ce qui est certain, c’est que le Père Gnecchi lui ayant proposé d’y bâtir un séminaire pour y élever de jeunes gentilshommes sous ses yeux il y consentit d’abord ; il joignit même à cet emplacement celui de deux maisons voisines qu’il fit abattre… Nous avons vu que les missionnaires avaient déjà une maison et une église dans cette ville ; mais il y a bien de l’apparence que ce premier établissement était peu de chose. Quoi qu’il en soit, on avait depuis peu élevé à Méaco une très belle maison qui était destinée au même usage ; Ucondono et quelques autres seigneurs chrétiens furent d’avis qu’on la transportât tout entière à Anzuquiama, et les bâtiments japonais ont cette commodité qu’on les monte et démonte comme on veut. Ucondono donna quinze cents hommes pour le transport ; plusieurs chrétiens s’y joignirent d’eux-mêmes ; personne ne voulut recevoir aucun salaire de son travail et, en peu de jours, la maison fut sur pied. Elle était fort grande et elle ne déparait point la place où elle était. Nobunanga en fut surpris et en témoigna beaucoup de joie. Il exhorta les Pères à lui rendre de fréquentes visites, ajoutant avec une extrême bonté que rien ne contribuerait davantage à les accréditer dans tout l’empire. En effet, le christianisme fît en très peu de temps des progrès étonnants, surtout parmi la haute noblesse. »

Cependant Mori Téroumoto, l′un des plus grands seigneurs de l′époque, marchait sur Kioto à la tête d’une nombreuse armée. Il avait pris les armes pour défendre Ashikaga Yoshiaki qu’avait détrôné Nobounaga et comptait de puissants alliés, tels que Araki Mourashighé et Takayama Oukon. Nobounaga songea aussitôt à comprimer cette révolte afin que la paix qu’il venait d’établir dans l’Empire et qui n’était qu’à peine achevée ne fût pas troublée. Ayant appris que Takayama, l’un des principaux coalisés, était un chrétien fervent, il s’adressa aux missionnaires catholiques : « J’ai entendu dire que le christianisme prêchait la justice ; or Takayama, votre néophyte, devrait posséder ce sentiment de justice. Tâchez donc de le faire changer de conduite et je vous serai favorable ; dans le cas contraire, je me verrai contraint de vous chasser du Japon. »

On le voit, Nobounaga, intéressé à la soumission de Takayama, attaquait indirectement les missionnaires en même temps que le christianisme. Il commençait à trouver que les Pères avaient trop de partisans et qu’ils s’immisçaient dans la politique générale ; son but, d’ailleurs, avait été d’empêcher le bouddhisme de prendre une trop grande extension ; le christianisme devenant, à son tour, une religion qui se propageait avec, trop de rapidité, il songea, vers 1581, à détruire le temple de Namban-ji. Nobounaga commença à regretter d’avoir autorisé l′introduction du christianisme. Il rassembla les gens de sa suite et leur dit : « — La conduite de ces missionnaires qui conseillent au peuple de se joindre à eux ne me plaît pas. Je suppose qu’ils nourrissent le projet de s’emparer de tout le pays. Que pensez-vous de l′idée que j’ai de faire démolir le temple de Namban-ji ? » À cette question Mayéda Tokouzen-in répliqua : « — Il est maintenant trop tard pour démolir le temple de Namban-ji. Essayer aujourd’hui d’arrêter la puissance de cette religion serait aussi insensé que d’essayer d’arrêter le courant de l’océan. Tous les nobles, grands et petits, y ont adhéré. Si vous essayez d’exterminer le christianisme, il est à craindre que de grands troubles n’en résultent, même parmi vos partisans. C’est pourquoi je suis d’avis que vous devez abandonner l’idée de détruire le temple de Namban-ji[6]. » Nobounaga, en songeant avec quelle rapidité cette nouvelle religion s’était enracinée au Japon, regretta de lui avoir été si favorable. Il n’eut néanmoins le temps de prendre aucune décision pour l’empêcher de prospérer davantage, car peu après il était assassiné par son propre général Aketchi Mitsouhidé.

Nous venons de voir quelle politique Nobounaga avait suivie pendant son règne. Il est bon de se demander à présent quelle idée se faisait ce grand homme de la religion chrétienne. Nous l’avons dit, au commencement de ce chapitre, il avait surtout vu dans les bouddhistes des gens belliqueux et des adorateurs fanatiques ; certains bonzes n’étaient rien moins que de vrais seigneurs féodaux, et c’était pour diminuer le plus possible cette puissance bouddhique qu’il avait autorisé la prédication du christianisme. Nous savons qu’il ne vit pas les choses tourner comme il les avait rêvées.

Les progrès faits à cette époque par la religion chrétienne ne doivent pas seulement être attribués à la liberté de prédication donnée par Nobounaga. La décentralisation la plus large régnait alors au Japon, à tel point que ce pays semblait un amalgame de nombreux petits États, et si Nobounaga, comme dictateur féodal, détenait le pouvoir central, il faut reconnaître que chaque seigneur restait tout à fait indépendant dans sa province. Dans ces conditions nous devons reconnaître que si Nobounaga a été en quelque sorte l’initiateur du christianisme au Japon, ce sont surtout les seigneurs qui, en embrassant cette religion et en en devenant les zélés protecteurs, ont contribué à l’implanter solidement dans ce pays. Au nombre de ces derniers il faut tout spécialement en mentionner trois de Kiou-Siou : Otomo, Arima et Omoura. On trouve dans les ouvrages relatifs à l’histoire du Japon de nombreux faits qui démontrent toute l’ardeur et tout le dévouement qu’employèrent ces seigneurs à l’égard du christianisme. Nous rappellerons simplement ici qu’Otomo envoya des ambassadeurs au gouverneur de Goa, à l’occasion du retour de François Xavier et que plus tard ces trois princes en envoyèrent au pape, dans le seul but de lui présenter leurs respects et de le complimenter, ce qui prouve la conversion sincère de ces princes. Ils eurent souvent le tort, malheureusement, de sortir des limites de la religion pour tomber dans le domaine de la superstition :

« Vers ce même temps, c’est-à-dire pendant la semaine sainte (1562), dit Charlevoix, le prince d’Omura revint à Vocoxiura et eut envie d’y faire bâtir un palais pour lui, mais comme il n’eut pas été le maître d’un lieu qu’il avait consacré à la religion, il voulut en avoir l’agrément du Père de Torrez et il lui envoya demander par son fidèle Louis, c’était le nom qu’avait reçu au baptême le frère du gouverneur d’Omura. Le supérieur de son côté pria le prince de faire publier dans ses États plusieurs règlements de police qu’il jugeait nécessaires, et non seulement il obtint ce qu’il demandait mais il fut ordonné à tous les infidèles qui demeuraient à une certaine distance de Vocoxiura de venir dans la ville à certains jours qui furent marqués pour se faire instruire de nos divins mystères.

« Peu de temps après, la princesse d’Omura parut onoointe et alors Sumitada crut devoir dégager la parole qu′il avait donnée de recevoir le baptême, dès qu’il se croirait assuré d’un successeur. Il en écrivit au Père de Torrez qui lui fil dire qu’il ne pouvait être dans de meilleures dispositions et le prince n′eut pas plus tôt reçu cette réponse qu’il partit pour Vocoxiura avec trente gentilshommes qu’il avait gagnés à Jésus-Christ. Torrez donna au prince le nom de Barthélémy et il n’est plus connu depuis ce temps-là dans les relations portugaises que sous le nom de Dom Barthélémy »[7].

Les missionnaires eurent le tort de mélanger avec la politique sociale des seigneurs féodaux leurs moyens de propager leur religion. Si l′on ne peut qu’admirer, d’un côté, le courage et l’énergie qu’ils déployèrent pour augmenter le nombre des chrétiens, on doit leur reprocher de s’être servis de toutes les armes possibles pour attaquer les religions qui existaient avant la leur au Japon. C’est pourquoi certains princes qui les encourageaient et les protégeaient parce qu’ils étaient enchantés de les voir débarquer dans leurs provinces, attendu qu’ils en retiraient un grand profit commercial, ne purent pas continuer à leur accorder protection et liberté, à cause des troubles qu’ils amenaient dans le pays. Quoi qu’il en soit, le christianisme avait obtenu de beaux résultats :

En 1582, Alexandre Valignani, se préparant à quitter le Japon pour revenir aux Indes, procéda à l’organisation administrative des nouvelles conquêtes de son ordre dans ce pays. Il divisa l’empire en trois sections. Celle du centre était la plus importante au point de vue politique et avait trois sièges principaux : à Kioto, à Azoutchiyama et à Itami. Celle de l’ouest (que les Jésuites appellent Ximo) possédait l′Université de Founaï et comptait le plus de convertis, surtout dans le Boungo et le Hizen. La section du sud embrassait l′île entière, de Sikokou et était la moins prospère. Valignani laissait, dit-on, au Japon plus de cent cinquante mille chrétiens et deux cents églises.

Les princes territoriaux employèrent bien quelquefois la force armée contre leurs sujets pour les contraindre à embrasser la nouvelle religion, et certaines révoltes populaires éclatèrent par suite du mécontentement de cette intervention seigneuriale et cléricale, mais malgré cela, on peut affirmer que le christianisme n’aurait jamais fait d’aussi grands progrès s’il n’avait pas été dans l’intention du peuple de s’y convertir. La première raison qu’on en donne et qui est aussi la principale, comme le dit fort bien Montanus, c’est qu’il y avait alors partout dans le pays, bouleversé par la guerre civile, une quantité prodigieuse de pauvres qui se sont faits chrétiens surtout par désespoir, espérant voir bientôt finir l’extrême misère où ils se trouvaient par la mort. C’est pourquoi les Jésuites employèrent principalement leurs efforts à l’œuvre de la charité ; ils bâtirent de nombreux hôpitaux et virent tous les malheureux accourir à eux ; le nombre des convertis crût de jour en jour et peut-être même plus qu’ils ne l’auraient voulu, attendu que leurs finances ne pouvaient suffire à entretenir tant d’indigents. L’ignorance contribua aussi beaucoup à l’avancement du christianisme. Les Japonais étant peu versés dans la physique, les Jésuites qui s’en aperçurent les gagnèrent en leur exposant la pensée d’Aristote touchant les choses naturelles : ils furent charmés de les voir prédire les éclipses de lune et de soleil, ce qu’ils ne pouvaient faire, pensaient-ils, à moins d’être des hommes beaucoup plus extraordinaires que leurs prêtres. On peut dire enfin que la ressemblance des deux religions, la japonaise et la romaine, n’a pas peu contribué à faire avancer le christianisme dans ce pays et François Xavier l’avoue lui-même dans une de ses lettres où il dit que « les bonzes, avant qu’ils fussent leurs ennemis, y reconnaissaient peu de différence, ce qui invita les Japonais à recevoir cette religion et les Jésuites à en user avec la même liberté qu’on fait en Espagne ou en Italie. »

Nous voyons, en effet, le Père Vilela avant de quitter Boungo pour Kioto, en 1559, se faire raser les cheveux et la barbe et prendre à peu de chose près le même costume que les bonzes, indiquant ainsi qu’il était docteur de sa loi. Nous voyons également le seigneur de Yamagoutchi reconnaissant le christianisme comme une secte du bouddhisme et nous ne sommes pas éloigné de penser que c’est également l’idée que s’en fit Nobounaga, car dans un passage du Nobonnaga-ki[8] il est fait allusion au développement du « Bouppo » et ce mot, qui signifie littéralement loi de Bouddha, s’appliquait uniquement ici à la religion du Christ. Il faut donc conclure, d’une façon générale, que le christianisme fit, au début, de merveilleux progrès sans que les Japonais se rendissent bien compte alors du fond même de cette religion.



  1. Solier rapporte ainsi l’audience donnée an Père Vilela : « Arriyant à la porte du palais, ils trouvèrent environ quatre cents soldats armez et tenants un corps de garde. La basse-cour estait pleine de grands seigneurs qui leur rendirent beaucoup d’honneurs et quelques-uns les accompagnèrent iusques à la première salle, où ils firent un peu d’alte. Puis furent conduicts de chambre en chambre iusques à celle où le Cubo seoit en Sa Majesté. Après luy avoir fait la révérence, ils lui présentèrent un grand miroir de cristal, un peu de musc, de la civette et quelques autres chosettes de petit prix en Europe qu’il estima néanmoins beaucoup pour être rares au Japon et y apportées des Indes. Il les en remercia. » (François Solier. — Histoire ecclésiastique du Japon. Paris, 1627, p. 280.
  2. Charlevoix. — Histoire du Japon, t. II, p. 157.
  3. Histoire véritable de l’introduction du christianisme au Japon.
  4. J. Crasse. — Histoire de l′église du Japon. Paris, 1689, t. I, p. 301.
  5. Charlevoix. — Histoire du Japon, t. III, p. 82.
  6. Ibouki Mogousa, p. 13.
  7. Charlevoix. — Histoire du Japon, t. II, p. 190.
  8. Histoire de Nobounaga. Elle contient le récit de la coalition de Mori, Kimoura et Takayama et la soumission de ce dernier à Nobounaga.