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Histoire naturelle (trad. Littré)/II/101

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Traduction par Émile Littré.
Dubochet, Le Chevalier et Cie (p. 143).
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Livre II — § 101

CI.

1(XCVIII.) Toutes les mers se purgent à la pleine lune, et quelques-unes dans une saison déterminée. Auprès de Messine et de Myles, les flots rejettent sur le rivage des ordures semblables à du fumier, d’où la fable que les bœufs du Soleil ont là leurs étables. À cela Aristote (car je ne veux rien omettre sciemment) ajoute qu’aucun animal n’expire, si ce n’est au reflux. Ce fait a été l’objet de beaucoup d’observations dans l’Océan des Gaules, et il ne s’est vérifié que sur l’homme.