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Histoire naturelle (trad. Littré)/II/Bilingue/102

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Langue sélectionnée : FrançaisBilingueLatin
Traduction par Émile Littré.
Dubochet, Le Chevalier et Cie (p. 143-144).
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Livre II — § 102 (bilingue)

CII.

1(XCIX.) On en conclut avec raison que la lune est, à bon droit, regardée comme l’astre du souffle vital ; c’est elle qui sature les terres ; elle est pour les corps cause de réplétion par son approche, d’inanition par son éloignement : ainsi, quand elle croît, les coquillages croissent (II, 41) ; et les êtres qui ressentent le plus l’action de son souffle sont ceux qui n’ont pas de sang. 2De plus, le sang de l’homme augmente et diminue avec la lumière de cet astre ; le feuillage et les pâturages, comme nous le dirons en son lieu (XVIII, 75), en éprouvent l’influence ; et la force qu’elle possède pénètre partout.

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