Ingres d’après une correspondance inédite/LXXI

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LXXI
À Pauline Gilibert.
9 janvier 1853

Fillette, ce petit nom d’amitié m’est bien cher, et je suis heureux qu’il ne te déplaise pas. Mes préoccupations grandissent toujours par ma position. Ah ! que ne suis-je aussi dans un petit coin d’un Saint-Maurice, et que ne puis-je laisser ici tout ce bataclan de soins incessants et souvent désagréables même pour ma vanité, — si j’en avais. Combien est préférable la paix ou la solitude ! Voilà ce que nous disons souvent avec ma chère femme. Mais là où la chèvre est attachée, il faut qu’elle broute. Nous vivons dans l’espérance de te revoir, un jour.