Charles, âgé de 28 ans, d’une santé florissante,
jouissant d’une honnête naissance qu’il devait
au travail probe et laborieux de son père dans le commerce,
avait pour maîtresse, Justine, âgée de 24 ans,
femme d’un estimable garçon, mais d’un tempérament
froid, qui formait un trop grand contraste
avec celui de sa moitié, pour que celle-ci ne cherchât
pas ailleurs, ce qu’elle ne trouvait guère dans les bras
de son mari.
Charles, libre de ses actions, aimant les
femmes, mais aussi les plaisirs tranquilles et sans délai, rencontra dans le monde Justine, qui lui parut
devoir satisfaire ses goûts simples mais luxurieux.
Celle-ci, de son côté, remarqua Charles qui lui sembla
par ses manières discrètes, polies et ardentes, propre
à réparer sans scandale, l’insuffisance de son mari
résultant de sa froideur pour les plaisirs de l’amour.
Les arrangements ne sauraient être longs quand les
parties se conviennent, aussi la liaison s’établit-elle
vîte, entre ces deux personnes ; Charles avait en
dehors de son logement, et dans un autre quartier, une
petite chambrette fort propre où se trouvaient lit, fauteuils,
canapé, divan, chaises, coussins, carreaux de
pieds, meubles et linges utiles pour l’objet auquel la
chambrette était consacrée. Tout y était arrangé
sans luxe, mais avec soin et propreté et commodité
de toutes sortes. Une double petite clef permettait
à Charles et Justine qui en avaient chacun
une de s’y rendre séparément au jour et heure
que Justine indiquait, soit d’un mot à la dérobée
dans le monde où les amants se rencontraient
souvent, soit par un billet qu’elle portait à la chambrette,
car il avait été convenu que Charles y passerait
tous les jours le matin, entre dix et onze
heures, si on ne s’était pas vu la veille surtout.
Cet état de choses durait depuis dix huit
mois, les amants avaient épuisé sans s’en lasser toutes les ressources de l’amour libre et heureux.
L’accord le plus parfait régnait toujours entr’eux, malgré
le temps et la jouissance satisfaite, ils avaient l’un
dans l’autre une confiance absolue et méritée. Justine
trouvait dans Charles, outre un amant discret et
infatigable, un homme plein d’un esprit ferme,
juste et sensé, exempt de préjugés, mais les respectant
pour le monde.
Charles reconnaissait en Justine, une femme
peu capricieuse, d’un cœur excellent porté
à l’amour et à ses plaisirs par un tempérament
de feu, mais réglé par un esprit raisonnable, perspicace
autant curieux d’apprendre ! Ces deux
âmes devaient s’entendre.
Un jour Charles trouva à la chambrette
un avis de Justine, qui le prévenait que le soir même
elle y viendrait passer la nuit, la journée du
lendemain et la nuit suivante ; ayant obtenu de son
mari d’aller passer deux ou trois jours chez une amie
à quatre lieues de Paris ; elle se proposait de ne s’y
rendre que le surlendemain et de n’y rester qu’un jour,
pour en donner d’abord un entier et deux nuits à l’amour.
Les deux amants désiraient depuis longtemps
pouvoir coucher ensemble au moins une nuit,
et celà n’avait pas été possible jusques-là.
Charles fut enchanté, il lui semblait qu’il allait pour la première fois jouir réellement de sa
maîtresse, quoiqu’il eût bien des fois passé plusieurs
heures au lit dans ses bras, en état de pure nature
tous deux, dans la bienheureuse chambrette.
Il attendit donc avec bonheur et impatience,
presque comme à un premier rendez-vous, Justine,
qui n’eut garde de manquer de parole, car elle partageait
complètement les sentiments qu’éprouvait son
amant, elle arriva à sept heures du soir.
Charles avait fait préparer un petit ambigu,
coquet et réconfortant, la table était mise
près du lit, on soupa gaîment et on se coucha
de bonne heure pour avoir plus de temps à donner
aux joûtes amoureuses auxquelles on se livra
avec toute l’ardeur de véritables amants jeunes et
vigoureux.
Après s’être donné beaucoup de mouvements
dans ces joyeux exercices, nos deux amoureux se
reposèrent et se mirent à causer de leurs doux
plaisirs. On était tout frais pour traiter le sujet.
La curieuse Justine prit alors la parole :
Instruction libertine
ou
dialogue entre Charles et Justine.
Premier Dialogue.
Conformation de l’homme et de la femme.
Justine. – Il faut convenir, mon cher ami,
que tu es furieusement libertin, je ne t’en fais pas
un reproche, car franchement j’y trouve mon compte,
je ne suis pas assez bégueule pour n’en point convenir ;
mais tu me parais posséder à fond la science de
Vénus, et je ne crois pas qu’il y ait rien qui s’y rattache
qui te soit étranger.
Charles. – À dire vrai, je le crois comme toi.
Que veux-tu ? Dès mon plus jeune âge, il m’a
semblé qu’il n’y avait sur la terre d’autres plaisirs
réels que ceux donnés par cette séduisante déesse,
surtout quand on pouvait avoir assez d’empire sur
soi-même pour n’en point abuser et je n’ai compris
d’abus à cet égard que celui d’en prendre au
delà de ses forces, ce qui en amène assez promptement la privation définitive, et en outre une vieillesse
anticipée ou un épuisement pire que la mort.
J’ai été de bonne heure dégagé de toute espèce de susceptibilité
sur les manières d’arriver à la jouissance,
et j’ai tâché de faire partager aux femmes
qui m’ont cédé, une façon de voir à cet égard, en
m’y prenant avec adresse et ménagement pour
leurs idées plus ou moins pudiques. Je n’ai jamais
compris qu’une espèce quelconque de jouissance
fût plus blamâble qu’une autre ; je me suis donc
prêté à tous les caprices de l’imagination de mes
maîtresses ; car elles en avaient, et il en vient à
toutes les femmes qui aiment et qui pratiquent
les jeux de l’Amour ; comme je les ai déterminées
également à se plier à mes idées dans le même
genre ; idées quelques fois extravagantes si l’on
veut. Joins à celà que j’ai lu à peu près tout ce
qui a été écrit en latin, italien ou français sur
l’Art du libertinage, et tu pourras en conclure
qu’en effet il doit y avoir peu de chose, si même
il en est, que je ne connaisse en théorie ou en pratique
sur ce sujet. La seule probablement que
je n’aye jamais mise en pratique, c’est la Sodomie
ou tout autre libertinage entre hommes. J’ai toujours
eu et j’ai conservé une répugnance invincible
pour l’approche charnel d’un homme. Je souhaite beaucoup de plaisir à ceux qui ont des goûts
masculins, et ne les blâme guère pourtant, parce que je
pense que tous les goûts sont dans la nature, qu’ils ne
sont bons ou mauvais que d’une manière relative, et
que chacun peut s’amuser comme il l’entend, pourvu
qu’il le fasse sans bruit, sans scandale, sans violence,
et sans nuire à personne. Mais pour mon compte,
je ne comprends point les plaisirs d’homme à homme,
tandis qu’il n’y en a aucun que je ne sois prêt à goûter
avec une femme qui me plaît.
Justine. – Aux termes où nous en sommes, je
puis parler sans détour. Tu sais comme toute
femme est curieuse, et sous ce rapport je suis tout
à fait digne de mon sexe. Je voudrais donc…… tu
vas dire, mais cela m’est égal…… je voudrais donc
que tu me traitasse comme une femme toute neuve qui
a envie d’apprendre tout ce que tu sais si bien sur ce
chapitre, et comme si tu étais un professeur vis à vis
d’une fille ignorante de tout, même de la différence entre
les sexes, mon mari ne m’a appris que fort peu de choses
là dessus et à peine quelques mots de façon qu’il
m’arrive de ne point comprendre certaines paroles dites
à demi-voix dans les conversations du monde, et que j’entends
comme son, sans en connaître la signification,
cela m’impatiente, j’ai l’air d’une sotte, et personne n’aime cet air là. Quand j’en parle à mon mari, soit
que je les lui rapporte mal, ou qu’il veuille en avoir l’air,
ou ce qui est fort possible qu’il ne les comprenne pas
plus que moi, il rompt les chiens et j’en suis pour mes
questions sans réponse satisfaisante.
Tu es mon premier et mon seul amant, c’est à toi
à m’instruire.
Charles. (riant) – Je veux bien croire puisque tu me le dis, que je suis en ce moment ton seul amant,
quant à l’être le premier…… Enfin…… tu n’es pas
à confesse, je ne m’occupe jamais du passé d’une femme
qui me plaît, surtout quand il n’a fait aucun bruit,
et d’ailleurs ce n’est pas de cela qu’il s’agit : Tu veux
donc que je te traite en écolière tout à fait innocente,
qu’on veut rendre complètement savante dans la science
de Vénus ? À la bonne heure, je ne refuse rien
de ce qui est en mon pouvoir et peut être agréable. Mais
songe bien qu’il faut d’abord que je te dise les noms
de chaque chose, que je me serve des expressions techniques,
sans voile ni phrase gazée, cela pourra bien
effaroucher tes oreilles.
Justine. – Je sais, Monsieur, que si la science
a ses agréments, les commencements ne sont pas
tout roses, et puisque je veux m’instruire pour arriver à votre hauteur savante, il faut bien que je
me soumette aux moyens d’apprendre. Veuillez donc
ne pas craindre de ne pas blesser mes oreilles, pas plus
que vous n’avez craint de blesser d’autres parties de
mon corps qu’il vous a plu de fort peu ménager.
Charles. (riant) – Puisque Madame est douée d’une
aussi belle résignation, je vais m’efforcer de la satisfaire.
Je commence donc.
Parties de l’homme.
L’homme et la femme faits l’un pour l’autre,
sont conformés d’une manière différente, surtout aux
parties génitales qui distinguent particulièrement
un sexe de l’autre et sont placées au bas du ventre
entre les cuisses. On nomme ces parties génitales parcequ’elles
servent à engendrer, l’étymologie en est
latine et c’est pour cette raison que je t’en fais grâce.
Celles de l’homme se composent : d’un canal recouvert
de chair et de muscles formant par leur ensemble,
un membre plus ou moins long et gros, posé
sur une espèce de sac de peau contenant deux réservoirs
de la forme d’un haricôt, et aussi plus ou moins
volumineux. Ce canal se nomme urètre, son ensemble s’appelle verge, vit, pine, membre viril, on lui
donne aussi mille noms figurés, tels que : affaire, lance,
poignard, lame, hochet, courte, boute-joie, joyau,
joujou, aiguille, soc, aiguillon &a. Il prend naissance
au bas du ventre, en haut et entre les cuisses de l’homme
au milieu et à un endroit qu’on nomme os pubis,
qui se recouvre de poils à l’âge de puberté, il se termine
par le gland qui est une espèce de tête fendue à l’extrémité
extérieure, recouverte d’une peau mobile qui
se replie en arrière, à volonté, et lors de l’action du
coït pour laisser cette tête à vif, et rendre plus sensibles
les frottements de la partie sexuelle de la femme
quand on l’y introduit. Cette peau est fixée à
l’extrémité et près de la fente du gland par une
espèce de muscle fort sensible appelé filet, qui se
brise en partie dans le premier acte vénérien de
l’homme pour permettre les mouvements en arrière
de ladite peau qu’on appelle prépuce. Ce filet qu’elle
recouvre dans l’état tranquille du membre est
fort sensible, et, le frotter ou le tendre en tirant
le prépuce fortement en arrière, donne à l’homme
une grande jouissance et provoque à la fin chez lui
l’émission de la semence ou foutre, par la fente
qui est à l’extrémité du gland, laquelle semence
est une liqueur blanchâtre, visqueuse, salée, qui
lancée par le membre viril dans la partie sexuelle de la femme opère la génération, et rend la femme féconde.
C’est aussi par cette même fente de la tête du
gland que l’homme pisse.
Le sac de peau qui se couvre de poils aussi à
l’âge de puberté, contient les réservoirs dont je t’ai parlé,
ils reçoivent la semence ou foutre élaboré par les
reins. L’ensemble de cet appareil, c’est-à-dire ce sac
et son contenu, s’appelle les testicules, bourses, couilles,
couillons ; on lui donne aussi des noms figurés, tels
que : roues, roupettes, rognons, roustons, &a le tout
à cause de ses réservoirs.
En dessous de ce sac, on trouve la continuation
du canal de l’urètre, qui prend son origine dans l’intérieur
du corps de l’homme proche le trou du cul, cette
continuation sur laquelle il y a une espèce de couture
s’appelle le périné. Tout le canal dans sa longueur
entière, ou plutôt les chairs et muscles qui
le garnissent, se gonflent et s’enflent lorsque l’homme
a des désirs charnels, ou le besoin d’expulser la
semence devenue trop abondante chez lui, celà
s’appelle bander.
Parties de la femme.
Les parties de la femme se composent d’une
fente qu’on appelle vulve (mot venant du latin vulva, qui veut dire porte, dont les grandes lèvres
paraissent être les deux battans.
Cette fente commence au bas du ventre, à l’os pubis,
et se termine au périné tout près du trou du cul
ou anus. Elle forme dans cet espace deux grandes
lèvres qui se recouvrent à l’extérieur ainsi que la
chair qui recouvre l’os pubis, de poils plus ou moins
fournis et de couleur différente selon la teinte des
cheveux de la femme à l’âge de puberté, comme
chez l’homme à la même place. En écartant ces
grandes lèvres, on trouve en dedans deux languettes,
qu’on appelle les petites lèvres ou les nymphes, au
sommet desquelles à leur point de réunion, est
une espèce de bouton ou excroissance de chair
ressemblant au haut du filet de la tête du vit de
l’homme, on l’appelle clitoris, bouton &a c’est
le siège de la jouissance pour la femme, comme
pour l’homme le haut du filet avec lequel il a
similitude.
Au dessous du clitoris et contre les nymphes
est un trou rond à bords élastiques qui pénêtre dans
le corps de la femme, c’est l’orifice du vagin ou
col de la matrice, on appelle ainsi la partie intérieure
de la femme dans laquelle elle conçoit
et où se nourrit l’enfant pendant neuf mois que
dure ordinairement la gestation ou grossesse. Cet orifice est en partie bouché chez les femmes
vierges qui ne l’ont pas rompu en y fourrant le doigt
ou tout autre corps étranger, par une membrane appelée
hymen.
Au dessus de ce trou et au dessous le clitoris est
un autre petit trou formant l’orifice du canal qui
sert à la femme pour pisser, on l’appelle méat
urinaire. Entre l’orifice externe du vagin et la
réunion des grandes lèvres en dessous, proche le
trou du cul est un petit enfoncement appelé fosse
naviculaire ; les deux petites lèvres ou nymphes
forment en dessus un espace triangulaire appelé
le vestibule ; c’est à la base de ce triangle dont
le clitoris forme l’angle opposé à cette base et
au dessous du clitoris qu’est le méat urinaire.
La réunion des grandes lèvres près l’os pubis et la
motte (nom qu’on donne à la petite éminence formée
par les chairs qui recouvrent l’os pubis) s’appelle commissure
antérieure, la réunion des mêmes grandes
lèvres, au dessous de la fosse naviculaire s’appelle
fourche, fourchette, on commissure postérieure :
L’ensemble de la fente de la femme et de son
contenu sus détaillé s’appelle vulgairement
con, il a comme le membre de l’homme beaucoup
de noms figurés, ou l’appelle Fourreau, gaine,
par opposition du vit qu’on appelle lame, poignard, couteau &a, on appelle encore le con bijou, abricot,
coquillage, boutonnière, par opposition
au trou du cul son voisin qu’on appelle œillet &a.
Outre le nom de motte qu’on donne à la partie
charnue qui garnit l’os pubis, on l’appelle
Mont de Vénus et autres noms analogues, on
donne aussi quelques fois ces mêmes noms, à
cette partie analogue qui se trouve entre le vit
de l’homme et son bas ventre.
On appelle semence, foutre, sperme, liqueur
séminale, cette liqueur que répandent l’homme
et la femme (quoique quelques savans prétendent
que la femme n’en a point, mais seulement une
humidité qui n’a aucune valeur prolifique) liqueur
qui s’élance de leurs réservoirs par suite
du frottement de leurs parties sexuelles l’une
dans l’autre, et dont l’écoulement leur produit
des jouissances indescriptibles.
Outre ces parties qui distinguent le sexe
féminin, les femmes ont ordinairement sur la
poitrine deux demi globes qui leur naissent
vers l’âge de la puberté et deviennent plus ou moins
saillants avec le temps, et qui s’emplissent de lait
lorsqu’elles deviennent mères. Ces demi globes
sont plus ou moins volumineux, écartés ou rapprochés
&a chacun d’eux est orné au milieu d’un bouton par lequel sort le lait et qu’elles livrent
à la succion de l’enfant qui vient de naître. On
appelle ces boutons, fraises, boutons &a, et l’ensemble
de ces demi-globes s’appelle tètons, gorge,
mamelles, hémisphères, appas, ce dernier nom
s’applique à toutes les autres beautés d’une femme
et même quelquefois d’un homme. Ce genre
d’attrait séduit beaucoup l’homme, qui ne peut
guère voir des tètons à découvert en tout ou en
partie même, et encore moins y porter la bouche
sans ressentir aussitôt le besoin de s’unir
charnellement à celle qui les porte, et sans bander
plus ou moins fort selon son tempérament.
L’union charnelle, c’est celle qui a lieu
par l’introduction du vit d’un homme dans le
con d’une femme, l’action de cette introduction et
les mouvements que font les deux acteurs ou l’un
d’eux pour arriver à la décharge, qui est l’émission
de la liqueur séminale, résultat inévitable
et but de cette action continuée suffisamment,
s’appelle foutre, baiser, enfiler, se livrer
au con, faire la douce affaire, faire, &a.
Les fesses sont aussi chez les femmes qui
montent singulièrement l’imagination d’un homme,
elles reçoivent ordinairement son hommage avant qu’il
en vienne au coït, ces parties généralement belles dans le sexe féminin, leurs contours
arrondis, leur blancheur, la finesse de la peau,
sont en effet souvent bien attrayantes, et quelques
hommes les préfèrent au con comme objet de leur
culte.
Quant à moi, je te dirai qu’une femme à
mon avis est femme partout, et que le contact
de n’importe quelle partie de son corps me plait,
m’échauffe et me donne des désirs qui se terminent
par l’acte de jouissance que je consomme volontiers
partout avec une femme, c’est-à-dire dans
quelque partie que ce soit de sa personne, tant
je suis amoureux de tout ce qui fait partie de ce
sexe enchanteur. D’un autre côté, toujours
à mon avis, une femme ne doit avoir aucune
répugnance à recevoir par tout son corps l’hommage
de l’homme auquel elle consent à se livrer.
Elle ne doit avoir avec lui aucune réserve,
ni rien lui refuser, et lui laisser brûler son encens
sur tel autel en elle qui excitera les désirs
de son amant. Ce dernier bien entendu, par un
échange de bons procédés, doit de son côté livrer
aussi à son tour toute son individualité aux caprices
de l’imagination de sa maîtresse, cet échange
doit être complet et réciproque.
Justine. – Voilà, mon cher ami d’excellents principes
et j’avoue franchement qu’ils sont les miens. Je
crois te l’avoir prouvé, je ne crois pas en effet qu’il
y ait une partie de mon corps, où tu n’ayes porté tes
lèvres, tes mains, et où tu n’ayes même comme tu
le dis l’encens du dieu Cupidon ; tout en moi à l’extérieur
comme à l’intérieur de ce que tu as pu pénétrer,
a reçu des preuves liquides et brûlantes de ton
libertinage. Tu n’as pas eu mon pucelage par
devant, l’oiseau était déniché quand je t’ai connu ;
mais tu l’as eu de toutes les autres places de ma
personne. J’ai parcouru de mon côté toute la tienne
avec mes mains, ma bouche et tout mon être,
mon bijou s’est posé et frotté en tous les sens, ainsi
que ma gorge et mon derrière sur toutes les
parties de ta personne, tu t’es prêté à toutes
mes fantaisies et je ne crois avoir rien laissé à désirer
aux tiennes.
Charles. – Celà est bien vrai mon cher
ange. Mais je remarque qu’en parlant de ces
choses là tu semble craindre de te servir des mots
techniques. C’est une faiblesse ridicule entre nous,
et assurés que nous sommes d’être parfaitement
seuls et à l’abri de toute surprise ou d’écouteurs
aux portes. Puisque nous n’avons rien de secret en effet l’un pour l’autre, pourquoi ne pas appeler
les choses par les noms qui leur appartiennent,
et les font mieux comprendre que toute mondaine
périphrase, pardonnable, ou si l’on veut même
nécessaire par respect pour les usages ; dans le
monde où il est reçu qu’il est plus essentiel d’être
chaste en paroles qu’en action, mais tout-à-fait
inutile et confiant abandon, de la franchise et
de l’amour dans des tête-à-tête comme les nôtres.
Dis donc tout naïvement que mon vit a parcouru
toute ta personne de toutes les manières, comme
ton con, tes tètons, ton cul, tes mains ont parcouru
toute la mienne et que nous avons tous deux déchargé
ainsi réciproquement dans toutes les places
qui ont excité en nous le moindre désir ou
caprice. La chasteté du langage ne signifie rien
aux termes où nous en sommes, si elle est bonne
et convenable dans le monde ; elle est déplacée
et déraisonnable dans nos tête-à-tête. Je te préviens
donc tu seras corrigée, si voulant comme
tu le dis, bien apprendre la théorie de la science
de Vénus, tu ne commence pas à en parler
tout simplement la langue, si enfin tu n’en
nommes pas par leurs noms, les instruments et
tout ce qui s’y attache. Je te fesserai bien fort, et
te condamnerai à caresser en les nommant trois fois, pour te familiariser, la chose que tu n’auras
pas appelée tout simplement par son nom.
Justine(riant). – Ce ne sera pas là une punition
bien redoutable, car tu baises plus fort que tu
ne battras mes fesses que tu menaces si cruellement,
mais que tu semble aimer trop pour maltraiter
beaucoup.
Au surplus ce que tu me dis me paraît juste,
mais tu ne peux être surpris de ce que l’habitude
de la réserve dans le langage se conserve sans réflexion
quoiqu’elle devienne inutile ou même inconvenante
entre nous. Excuse moi donc, et je dirai
pour être vraie, que ton vit, tes mains, ta bouche
libertine ont cent fois parcouru toutes les parties
de mon corps ; que tu as inondé de ton foutre brûlant
mon con, ma bouche, mes tètons, mes mains,
mon cul, mes fesses, mes cuisses, mes aisselles,
mes pieds, mon dos, mes reins ; que j’en ai reçu
dans les yeux, dans les cheveux, dans les oreilles,
que j’en ai même avalé dans plusieurs moments
de délire. Que toi-même tu as pompé mon foutre
avec ta bouche, que j’en ai mouillé ta langue,
toute ta figure, tes mains, tes pieds libertins qui
m’ont branlée aussi, en un mot, que nous nous
sommes, l’un et l’autre réciproquement couverts du produit de nos mutuelles décharges. – Es-tu content
maintenant ? J’ajouterai si tu veux parce que
celà est l’exacte vérité, que j’ai éprouvé autant de
plaisir que toi, au moins, à tous ces dérèglements
de passion luxurieuse, et que j’ai quelques fois
désiré que tu aies cent vits pour les sentir tous
à la fois me labourer en tous sens, et me noyer
partout de foutre en dedans comme en dehors.
Charles. – Et moi, cher ange, je voudrais pouvoir
réaliser cette idée et qu’il me fut possible en
outre d’entrer tout mon être dans le tien, dans ta bouche,
dans ton joli con, ton délicieux cul, et
parcourir tout ton corps de mes mains et de mes
baisers, en même temps que j’y lancerais des
flots de foutre que tu me rendrais avec usure selon
ton ordinaire.
Il y eut une lacune au dialogue, les personnages
échauffés se mirent en action et se livrèrent
à tout ce que la fouterie a de plus délicieux.
Nos amants s’épuisèrent des décharges répétées,
en cul, en con, en tètons et en bouche, ils se
procurèrent des titillations délicieuses et sans nombre
sur toutes les parties du corps et les terminèrent
par un tête bêche (no 3, 2me Section, Chapitre Ire page) pendant lequel le vit de Charles disparut entièrement
presque dans la bouche de Justine, dans la gorge
de laquelle il lança une dernière décharge qui
fut avalée jusqu’à la dernière goutte par l’excès de
la passion du moment pendant que Charles pompait
lui-même jusqu’au sang le foutre de Justine dans le
con de laquelle était enfoncé presque toute la figure
de son amant, qui y allongeait une langue démesurée.
Enfin ces deux amants anéantis par leurs
jouissances, se calmèrent un peu, se restaurèrent
de vin d’Espagne et de comestibles fortifiants, puis
couchés à côté l’un de l’autre, mollement étendus
et n’ayant pas la force même de s’enlacer, s’endormirent
pour ne se réveiller que quatre heures
après, il était alors cinq heures du matin.
Après s’être un peu détirés, les deux amants
s’embrassèrent, mais ne se sentirent pas la force
de reprendre leurs jeux, voulant d’ailleurs se ménager
des ressources pour la nuit suivante. Justine
posa sa tête sur l’épaule de Charles et le pria
de continuer ses instructions. Celui-ci y consentit
volontiers, alors Justine reprit la parole pour rappeler
à son interlocuteur, où il s’était arrêté, et
l’impression qu’elle avait éprouvée de ce qu’il lui
avait dit jusques là.
Deuxième Dialogue.
Plaisirs de la masturbation solitaire, Sodomie, Tribaderie.
Justine. – Tous les détails dans lesquels tu es
entré cette nuit, sur la conformation de l’homme
et de la femme, m’étaient en grande partie parfaitement
inconnus. Jusqu’ici j’avais fait usage
de la différence des sexes avec mon mari sans approfondir
cette différence. Mon mari a fort peu de
tempéramment, il ne me faisait celà que très médiocrement,
il se bornait à se placer entre mes
cuisses, mettre son vit assez mou et mince dans
mon con, sans l’avoir caressé le moins du monde,
il se secouait sur moi sans l’ombre de ta
passion, déchargeait sans s’occuper de savoir
si j’en avais fait autant, de façon qu’il me plantait
là souvent sans que j’eusse déchargé, il me
laissait ainsi comme une enragée, mordre mes
draps de désirs dont il ne s’appercevait même
pas et que j’adoucissais en me grattant du doigt le clitoris en sournoise à ses côtés. Il évitait
tout discours sur les plaisirs de Vénus et en résumé,
me foutait comme il prenait une prise de tabac, sans
ardeur, et comme on satisfait le besoin de pisser. Juge
quelle différence j’ai dû trouver dans tes bras, où il
n’est pas une fibre de mon être qui n’éprouve du
plaisir ? C’est cette différence qui m’a rendue curieuse
et m’a fait demander des détails. Continue donc à m’expliquer
la théorie de ces séduisans plaisirs, que tu
sais si bien procurer à tous les sens par la pratique.
Charles. – Tu sauras donc mon ange, que
l’homme et la femme conformés comme je te l’ai
dit, arrivent au monde avec le germe d’une propension
naturelle à se joindre charnellement.
Ce germe qui n’est autre chose que la disposition
de se soulager de la surabondance du foutre élaboré
dans les reins, se développe plus ou moins vite
avec la croissance, selon la force physique et la
constitution plus ou moins vigoureuse des sujets,
le climat et mille autres causes trop longues à détailler.
Dans notre climat, c’est ordinairement
vers quatorze ans que le garçon ou la fille (un peu
plus tôt même pour cette dernière) commence à
sentir bouillonner dans ses veines un feu jusque
là inconnu, les parties sexuelles commencent à se couvrir de poils, et ce feu nouveau n’est que le
foutre qui, formé dans les reins, vient se porter de
là aux parties génitales. Bientôt le garçon éprouve
le désir de s’approcher de la femme, et celle-ci
souhaite la présence du mâle, s’ils n’ont
pas été instruits par gens plus avancés qu’eux, ni
l’un ni l’autre ne sait pourquoi ces désirs, mais
la nature agit, elle les pousse l’un vers l’autre.
Si les occasions se présentent, cette même nature
leur apprend bien vite à se caresser, d’abord d’une
manière innocente, mais bientôt ils se rapprochent
plus intimement, s’apperçoivent qu’ils
ne sont pas faits l’un comme l’autre, et, les sens
excités par le foutre brûlant qui ne demande
qu’à s’élancer, ils foutent, sans savoir ce qu’ils font.
Mais si les occasions de se trouver seuls ont
manqué, ou s’ils ont été instruits par d’autres,
l’imagination travaille, le foutre bouillonne plus
énergiquement, et poussés par ce qu’ils éprouvent
sans en deviner la cause, ils portent leurs regards
et leurs mains sur les parties génitales où se
manifestent des sensations inconnues ; ils y provoquent
par leurs attouchements d’abord involontaires,
puis avec plaisir, l’émission de la liqueur
séminale. Bientôt ils renouvellent en pleine volonté ces attouchements qui lui ont procuré des
titillations si douces, et les voilà masturbateurs,
manuéliseurs, ce sont les noms qu’on donne entr’autres
à qui se branle, c’est-à-dire se procure avec
la main ou autrement mais solitairement, et
sans ressource de personne l’émission du foutre.
Je dis : ou autrement, car il arrive par exemple qu’un
garçon dans les conditions ci-dessus, s’agitant
dans son lit par des inquiétudes que lui donne la
naissance du foutre dans ses couilles, ou par les
rêves qui excitent ces inquiétudes, se frotte contre
son lit, et se procure par ce frottement suffisamment
réitéré, qu’on nomme pollution une
décharge complète sans avoir employé l’usage de
ses mains, de même une fille dans le même cas,
se remue tant dans son lit, que son traversin, ou
toute autre chose analogue se trouve entre ses cuisses,
qu’elle frotte contre son clitoris gonflé, qu’elle
s’agite jusqu’à ce qu’elle se pâme en répandant
son foutre. Dans l’un comme dans l’autre cas,
ils recommencent ce jeu qui leur a causé des
plaisirs divins, et finissent par trouver l’endroit
qui, ainsi frotté, leur renouvelle les douceurs de
la décharge, ils y portent la main et la nature
leur enseigne le reste. Alors le garçon se fait
un con factice de sa main ou de tout autre objet la fille se fait un vit de son doigt, d’un étui ou
de tout ce qu’elle peut faire pénétrer dans son conin.
Justine. – Détaille-moi en peu de mots les
jouissances que chaque sexe peut ainsi se procurer
seul, ou au moins donne-moi une idée
de quelques unes des manières qu’ils employent.
Masturbation masculine, solitaire.
Charles. – Je connais fort peu par la pratique
les plaisirs de la masturbation mais je l’ai entendu
vanter par des amis au collège et vais
te raconter ce qui m’a été dit par un pauvre
diable qui s’y livrait tant qu’il en est mort.
Tu connais la manière la plus usitée c’est
d’empoigner son vit de la main droite, le serrer
légèrement, et faire-aller la main en haut et
en bas, avec des mouvements lents d’abord,
puis plus accélérés, à mesure qu’on sent le
plaisir s’emparer des sens. On coiffe et décoiffe
le gland, et on tire le prépuce du côté de la
racine du vit, de manière à tendre beaucoup le
filet, en secouant légèrement et à coups pressés par le bas. Cette tention du filet et ces secousses,
procurent une grande jouissance, et lors de l’éjaculation,
le foutre s’élance fort loin en donnant un
plaisir double, pour le chatouillement d’abord,
qui est excessif, et ensuite par la vue de ces jets
furieux de foutre.
Si l’on veut augmenter son plaisir la main
gauche doit se promener en dessous des couilles,
les presser doucement, les agiter, en tirailler
les poils, aller le long du périné, chatouiller le
trou du cul, y enfoncer même un doigt, après
l’avoir mouillé de salive ; tout ces épisodes donnent
au plaisir un aiguillon et des redoublements
d’extase, qui hâtent l’émission du foutre
et lui font acquérir les plus grandes douceurs.
Quelquefois le masturbateur prend à deux
mains son vit qu’il agite de haut en bas découvrant
et recouvrant le gland avec son prépuce
jusqu’à décharge.
D’autrefois il découvre d’une main la tête
de son vit, en tirant le prépuce du côté de la
racine, de l’autre main il mouille de salive un
doigt qu’il porte au filet tendu, et frotte doucement
de haut en bas, surtout proche de la tête
du vit, et tout autour de ce filet. La décharge
est fort prompte et fort agréable de cette manière.
Une autre fois il prend son vit proche de
la tête, entre ses deux mains ouvertes à plat,
il les remue à contre sens pour rouler son
vit comme on fait du manche d’une chocolatière
afin de faire mousser le chocolat, les tortillements
que ce genre d’exercice procure à ce
vit ne tardent pas à lui faire lancer son foutre.
Une autre fois, couché sur le dos, il place
son vit sur son ventre, et passe et repasse en
haut et en bas ses mains sur ce vit ainsi couché,
comme on fait sur le dos d’un chat qu’on caresse,
il continue jusqu’à ce qu’il ait déchargé.
Une autre fois, il se couche sur le ventre
le vit relevé entre le lit et son ventre, il se frotte
par un mouvement de bas en haut et de haut
en bas, comme s’il foutait une femme. Pour
rendre son illusion plus complète, il prend
son traversin, le met sous lui, comme il y
mettrait une femme et se livre aux mêmes mouvements
quand il a placé son vit entre son ventre
et le traversin, il arrive bien vite aussi à décharger.
Ou bien encore, couché sur le ventre, il
fait passer son vit couché entre ses cuisses du
côté de ses pieds, il passe les mains derrière lui, mouille un doigt de chacune, s’en plante un dans
le cul, et de l’autre frotte le filet de son vit qu’il a décalotté.
Par ce moyen, le vit étant plié, le foutre
en sort avec plus de difficulté, et le plaisir de la décharge
passe moins vite.
Une autre fois pour arriver au même résultat,
le masturbateur se branle debout ou assis,
mais en passant la main dessous sa cuisse pour
secouer son engin, qui est aussi plié, car il n’en
prend que la tête, qu’il attire en arrière de manière
à décharger derrière lui.
Dans tous des cas où le masturbateur en se
branlant emploie une main à cet exercice ; l’autre
doit être occupée autant que possible à se chatouiller
la racine du vit, les couilles, le periné, et le
trou du cul, on y fourre le doigt si la position le
permet.
Indépendamment de la masturbation manuelle,
appelée le péché d’Onan, et dont je viens
de te donner une idée suffisamment étendue celui
qui a le goût des plaisirs solitaires et égoïstes,
ou qui ne veut pas de femmes, soit par timidité,
par peur pour sa santé, ou pour toute autre
raison, emploie d’autres moyens artificiels pour
se procurer la bienheureuse décharge, il fourre
son vit dans des trous de matelats, de traversin, ou autres meubles rembourés, dans des manchons,
des peaux avec ou sans poil, dans des cuisses, des
fesses, ou autres ouvertures de statues ou mannequins
&a. Enfin partout où le pousse son imagination,
et où il peut par frottement ou pression
arriver à se faire décharger. Il y en a même qui
placent leur vit tout simplement allongé entre
leurs cuisses qu’ils serrent et remuent jusqu’à ce
que le foutre les inonde.
En voilà je crois bien assez pour te faire
connaître les ressources du masturbateur ou au
moins en donner un aperçu quand à l’homme.
Arrivons à la femme :
Masturbation féminine, solitaire.
Elle n’a pas besoin de mouiller son doigt,
soit pour se frotter le clitoris (qui ressemble nous
l’avons dit, à la tête du filet du gland de l’homme
et qui est encore plus chatouilleux) soit pour
se l’enfoncer dans le con, car ces parties sont
toujours naturellement un peu humectées.
Aussi, la femme qui se masturbe a bientôt fait,
elle retrousse ses vêtements ou même passe simplement
sa main par la fente de ses poches,
si elle en a et son doigt fait son office, tantôt s’agitant sur le clitoris, tantôt s’insinuant plus
ou moins dans le con, où il entre et sort par des
mouvements plus ou moins accélérés suivant la
gradation du plaisir qu’elle éprouve jusqu’à ce
qu’elle parvienne à la décharge dont les preuves
sont rarement abondantes, puisque même plusieurs
médecins ont douté que la femme déchargeait
réellement ; prétendant que ce que l’on prend
pour une émission de semence, n’est qu’une émission
d’humeurs qui ne vient point de canaux séminaux,
mais seulement des prostates, et qui
ressemble à celle qui part aussi des mêmes parties
chez l’homme, soit à la suite d’une érection
vénérienne non satisfaite soit quand ces organes
ont quelque faiblesse ou échauffement, humeur
qui n’est pas de la semence et n’a aucune vertu
prolifique. Quoiqu’il en soit, que la femme
ait du véritable foutre ou seulement l’humeur
des prostates, quand elle s’en décharge
par suite d’une action vénérienne quelconque,
elle le fait avec autant et plus de plaisir que l’homme,
comme elle en perd beaucoup moins à la fois
que ce dernier, elle peut recommencer plus souvent
sans se fatiguer autant. C’est aussi ce qui
fait que les femmes passent pour être, en général
plus en état que l’homme de résister à des assauts réitérés en peu de temps.
Ajoutons à celà que l’homme ne peut s’y livrer
quand il n’est pas en érection. Quand il ne bande plus
comment son vit entrerait-il dans le con ? Tandis
que la femme est toujours prête à recevoir le vit, elle
n’a besoin pour cela d’aucune préparation d’érection
et une fois qu’elle le sent dedans, le frottement et l’imagination
font le reste.
La femme peut comme l’homme, se procurer
autrement qu’avec la main, le plaisir de la décharge
solitaire ; elle a aussi la ressource du traversin, et
de toutes choses analogues qu’elle peut serrer entre
ses cuisses, les colonnes de son lit contre lesquelles
elle peut, comme Thérèse philosophe, frotter son con
et son clitoris. Elle trouve aussi dans tous corps
d’une certaine dimension analogue à celle du vit, un
simulacre de ce membre dont elle peut faire usage,
c’est un étui, un navet, une carotte, un cervelat,
une chandelle ou bougie &a, &a.
Insistez davantage serait perdre du temps pour
expliquer ce que tu comprends, j’en suis sûr parfaitement
parce que je t’en ai dit ; n’est-ce pas ?
Justine. – Je crois en effet que tu m’as donné
une image suffisante des plaisirs que chaque sexe
peut prendre sur lui-même et sans le secours non seulement de l’autre sexe, mais même du sien propre,
et cela solitairement, en égoïste, selon ton expression vraie.
Fais-moi aussi à peu près le tableau des plaisirs que peuvent
prendre ensemble deux individus du même sexe, deux hommes
seuls entr’eux sans femme et ensuite deux femmes seules
entr’elles sans homme :
Sodomie entre hommes.
Charles. – Je ne pourrai te parler des plaisirs de
deux ou plusieurs hommes entr’eux, sans femme que
par oui dire, car je me suis jamais livré à ce genre qui
ne m’avait jamais plu, quoique je l’aie entendu vanter
par des amateurs. Jamais une main ou toute autre partie
masculine n’a touché à aucune partie de ma personne
à nud, pas plus que je n’ai moi, touché, soit de
la main, soit du vit une partie masculine à nud. Chacun
son goût, parlons de ceux qui en ont un autre que
le mien :
Deux hommes peuvent se branler mutuellement
de toutes sortes de manières, ils peuvent se frotter en tous
sens, l’un contre l’autre, et se procurer ainsi cette évacuation
de semence qui, de quelque manière qu’elle arrive,
cause toujours plus ou moins de sensation voluptueuse.
Mais la façon la plus usitée entre les chevaliers
de la manchette, les bougres, socratiseurs enculeurs ou sodomites, noms qu’on donne à ceux qui aiment à se
livrer entre hommes aux plaisirs de Vénus, c’est de se mettre
l’un à l’autre ; à tour de rôle ou en gardant toujours le
même ; le vit dans le trou du cul. Je dis à tour de rôle, pour
ceux qui aiment à être tantôt agent (c’est celui qui met son
vit dans le cul de l’autre ; on l’appelle aussi bardache, enculeur,
fouteur en cul &a) tantôt patient (c’est celui qui reçoit
le vit dans son cul on l’appelle aussi mignon, giton &a.
Et je dis, ou en gardant le même rôle pour ceux qui aiment
à être, soit toujours agent, soit toujours patient.
Ces hommes peuvent prendre entre eux toutes les
postures où l’on peut présenter le cul à l’autre ; soit debout,
soit assis, soit couché. Je t’en ferai une description plus
étendue en te parlant des fouteries en levrette entre
hommes et femmes, il ne faut pas s’appesantir ici sur
ce qui doit t’intéresser fort peu, car tu n’as certes pas l’envie
d’enculer personne.
Dans tous les cas l’homme qui encule passe ordinairement
une main par devant son giton, lui prend
le vit, le branle, lui chatouille les couilles et le périné, de
façon que tous deux déchargent en même temps, l’un dans
le cul de l’autre qui lui en fait autant dans la main.
Pendant tous ces actes les deux hommes se baisent, se caressent
sur toutes les parties du corps qu’ils peuvent atteindre
de la bouche et des mains, ils font langue fourrée, et se
traitent enfin comme s’ils étaient de sexe différent. Quelquefois l’un baise le cul de l’autre, ou le branlant
il lui enfonce les doigts ou la langue dans le trou du cul,
ils se palpent les couilles, et toutes les parties environnantes,
se les mordillent, se les sucent, &a. D’autres fois
ils se mettent tête-bêche ; se sucent mutuellement le
vit, se le pressent des lèvres, des dents, et promènent
leur langue sur le gland décalotté, jusqu’à ce qu’ils
se soient réciproquement déchargé dans la bouche, ils
se servent en même temps de leurs mains pour s’exciter
par tous les attouchements imaginables surtout les parties
respectives de leur corps, mais toujours principalement
aux couilles, à la racine du vit, au périné et
au trou du cul dans lequel ils fourrent un ou plusieurs
doigts à la fois. Ils se foutent aussi en aisselles et autres
parties du corps, imitant entr’eux autant que possible
tout ce que peuvent faire un homme et une femme,
ainsi que je te l’expliquerai plus tard.
Il y a de ces hommes là, qui prennent un grand
plaisir à se faire rendre dans la main. ; ou même dans
la bouche, le foutre qu’ils ont lancé dans le cul de leur
giton. Il y en a qui vont jusqu’à se pisser et même
se chier soit dans la main, ou même dans la bouche
ou toute autre partie du Corps de l’autre. Ils se sucent
quelquefois le vit de préférence au moment où il sort
du cul et qu’il est ainsi encore couvert d’excréments
car un des agréments de l’enculade c’est de retirer du cul, son vit tout empreint de merde, il y a même beaucoup
d’enculeurs qui n’aiment à enculer qu’un homme qui a
envie de chier, ils disent que celà procure au vit
un bourrelet moëlleux et que le vrai plaisir de l’enculeur
est de plonger son vit dans un étron chaud qui obstrue
l’anus, et est prêt à en sortir, aussi avant de se livrer
à l’acte sodomite, ils s’assurent avec le doigt, si le patient
ou giton a l’œuf, c’est à dire si son cul est plein
et prêt à pondre. En un mot ces hommes dépravés
se livrent entr’eux à tout ce que l’imagination peut
trouver de plus sale, de plus dégoûtant, ils appellent
cela du plaisir.
Quelques uns de ces hommes abrutis par ces
débauches crapuleuses, se livrent à la prostitution
avec des animaux, chien, chat, bouc, chèvre, vâche,
bœuf, &a ; ceci s’appelle la bestialité. Le déréglement
des idées de ces hommes est inimaginable, et
tu ne peux te figurer jusqu’où les passions les égarent.
Ils se réunissent plusieurs ensemble pour
s’exciter par l’émulation à inventer du nouveau,
ils se mettent quelquefois trois en action, celui qui
est choisi encule un camarade qu’il branle, tandis
qu’un autre l’encule lui-même. Ils disent que celui
qui tient ainsi le milieu entre les autres éprouve
double plaisir, parcequ’il est en même temps
agent et patient, et qu’il reçoit dans le cul le foutre d’un ami pendant qu’il lance le sien dans le cul d’un
autre ami qui lui inonde la main du sien au même
moment. Ils se mettent quelquefois une douzaine
d’hommes en rond, le cul de chacun tourné vers le vit
d’un autre, à un signal convenu chacun enfile le cul
qui se trouve devant son vit, de façon que chacun a,
à la fois, un vit dans le cul et son propre vit dans
le cul d’un autre, et ils sont tous en même temps, chacun
agent et patient. Ils se palpent, ils se caressent,
ils s’agitent, se font langue fourrée en se présentant
le visage et enfin le cercle ne se rompt que quand chacun
a perdu son foutre. Ils appellent cela le rosaire
ou chapelet de Caravage (peintre qui en a fait un tableau).
Tribaderies entre femmes.
Ne crois pas que les femmes soient moins extravagantes
dans leurs plaisirs entr’elles sans hommes.
Celles qui redoutent les approches du mâle, ou
préfèrent leur propre sexe sont encore plus folles
et plus déréglées que les hommes entr’eux dans leurs
écarts. Elles mettent à contribution toutes les ressources
de leur corps, et des corps étrangers, pour
se procurer cette bienheureuse décharge, le seul objet
de tous les vœux des libertins et libertines ; rien n’est
épargné par eux pour arriver à ce résultat. Elles se branlent mutuellement, se frottant le clitoris du
doigt qu’elles s’introduisent aussi réciproquement dans
le con, en se baisant, se patinant les tètons, les fesses
et toutes les parties du corps ; se donnant le postillon,
tu sais que c’est fourrer un doigt mouillé dans l’anus,
elles se mettent l’une à l’autre dans le con tout ce qui
a une forme analogue à celle du vit, elles se mettent
l’une sur l’autre, entrelacent leurs cuisses et
se frottent con à con, se pressant, s’étreignant comme
si elles étaient de sexe différent, et se remuant
d’importance et convulsivement jusqu’à ce qu’elles
obtiennent le suprême bonheur de la décharge. Que
ce soit du foutre ou de cette liqueur des prostates
dont parlent les médecins, car le résultat est le
même pour leurs plaisirs ; elles recommencent
jusqu’à ce qu’elles ne puissent plus par épuisement.
Quelques unes s’affublent de godemiché,
c’est une petite machine faite à l’image du vit de
l’homme, avec ses couilles et son poil, fabriqué
avec plus ou moins d’art et d’une matière quelconque,
offrant la consistance et le poli doux convenable,
qui s’adapte au moyen de rubans ou cordons y tenant,
au bas ventre, et à la place où serait un vit chez
l’homme, dont celle qui se l’attache entre les
cuisses et aux reins, remplit les fonctions vis-à-vis
d’une amie, dans le con de laquelle elle introduit cette machine, qui est un canal creux en bois, os ou
fer blanc de la grosseur et de la longueur qu’on veut,
et recouvert en peau ou en velours, il est fendu à la
tête comme celle du vit de l’homme et a un trou dans
cette fente. On l’emplit de lait tiède ou autre liquide
analogue, et un piston comme celui d’une
seringue sert à lancer ce liquide dans le con, au
moment propre, c’est-à-dire à celui où la femme
qui l’a dans le con va décharger elle même.
On en fait en caoutchouc, avec les couilles de
même matière et après les avoir empli de liqueur,
il suffit d’en presser les couilles par secousse au
bon moment, pour en faire élancer la liqueur par
la fente et le trou de la tête ou gland du godemiché
absolument comme s’élancerait le foutre d’un
vit véritable. On en fabrique même de doubles, c’est-à-dire
qui ont deux vits en longueur séparés au milieu
par de doubles couilles ; deux femmes peuvent
avoir ainsi en même temps chacune un simulacre
de vit dans le con, ou dans le cul, à leur choix, et jouir
en même temps comme si elles étaient hermaphrodites,
c’est-à-dire mâle et femelle ; en pressant
chacune les couilles factices qui tiennent au
bout dont elles jouissent, chacune reçoit de son côté,
en même temps si elles veulent, ou séparément,
à leur volonté, l’émission de la liqueur qu’elles y ont mise, pendant qu’elles mêmes lâchent la leur
propre.
On a imaginé aussi des simulacres de cons, qui
en effet y ressemblent et servent à certains hommes,
soit en les tenant à la main, soit en les appuyant entre
les cuisses des statues ou mannequins.
Les enculeurs emploient aussi les godemichés
simples ou doubles dans leurs orgies soit pour remplacer
les vits épuisés, soit par pur libertinage,
et pour se faire branler pendant que ces simulacres
agissent.
Les femmes se mettent aussi tête bêche pour
se gamahucher réciproquement et en même temps,
elles se sucent le clitoris, font frétiller leur langue
dessus, tout autour et dedans le con, où elles
fourrent la bouche, le nez, le menton, elles se
chatouillent aussi le trou du cul, y mettent le nez,
la langue, le doigt, se pincent, se baisent les
fesses, se mordillent partout. Quelques fois l’une
d’elles se met à cheval soit sur les tètons de l’autre
qui lui chatouille le clitoris avec la fraise de son
sein, soit sur la bouche qui travaille alors les
appas à sa portée comme dans le tête-bêche, et
pendant tout cela les mains ne sont pas oisives,
et vont partout exciter la volupté par les titillations
les plus douces, les plus variées et les plus réitérées. Enfin il n’est pas de postures d’attouchements
qu’elles ne pratiquent ; toutes les parties de
leur corps sont visitées, baisées, palpées, pincées,
sucées, mordillées, elles cherchent à s’incorporer
l’une dans l’autre par toutes les ouvertures et s’épuisent
l’imagination à trouver de nouveaux moyens
de s’épuiser elles-mêmes par des décharges réitérées
et de plus en plus voluptueuses et libertines.
Ces femmes se traitent d’amant et maîtresse
ou de mari et femme, il y en a ordinairement
qui préfèrent jouer le rôle de l’homme, alors
elles sont les amants ou maris, quelque fois elles
changent de rôle &a. On appelle ces femmes
Tribades, Amandrines, mots dérivés du grec qui
signifie femme qui n’est pas pour homme ou qui
préfère les femmes ; on les appelle aussi Lesbiennes,
gamahucheuses, suceuses, parcequ’elles se livrent
particulièrement à la succion des parties
génitales, goût particulier des femmes de Lesbos.
Il y a aussi des femmes qui dressent des chiens
ou autres animaux à leur lécher le clitoris et le
con jusqu’à ce qu’elles déchargent, d’autres s’amusent
de ces animaux, soit les branlant pendant
qu’elles se branlent elles mêmes, soit en
s’en faisant foutre. Elles vont jusqu’à employer
des ânes, qu’elles suspendent par les pieds de devant au moyen de cordons pendus au plafond ou
à une solive, elles se glissent ensuite dessous ses
pieds de devant soit ventre à ventre, le dos appuyé
sur une caisse ou des bottes de feuilles, soit se mettant
à quatre pattes les fesses tournées vers le vit
de l’âne qu’elles branlent dans l’un ou l’autre cas,
et dont elles dirigent le bracquement dans leur con,
par devant ou en levrette, le tenant toujours pour
l’empêcher d’entrer plus avant qu’elles ne pourraient
le supporter sans danger d’être éventrées ; elles
laissent faire ensuite l’âne qui les traite bientôt
comme ânesse, et déchargent plusieurs fois pendant
que l’âne leur darde avec vigueur au fond de
la matrice son foutre brûlant qui les inonde,
ressort du con par son abondance et leur coule le
long des cuisses et des jambes.
Que te dirai-je de plus sur cet article ? Je ne
vois guère ce qui me resterait à t’apprendre. Il se
fait tard. Si tu n’as envie de dormir un peu
avant de nous lever, habillons-nous de suite,
déjeunons et allons faire un tour de promenade ;
nous reviendrons vers trois heures et pourrons jusqu’au
diner à six heures, reprendre nos leçons.
Justine. – Levons-nous donc et déjeunons. Je m’y
sens toute disposée et n’ai nulle envie de dormir.
On s’habille en effet, on déjeuna fort bien et on
alla faire faire un tour au bois de Boulogne, dans une voiture
de remise bien fermée contre les regards indiscrets.
Pendant cette absence la portière accoutumée à servir
Charles dans ces occasions mit ordre à tout et
prépara les choses pour le diner commandé d’avance
pour six heures par notre héros qui avait donné ses
ordres dès la veille.
Les amants rentrèrent à trois heures et après
s’être mis à l’aise, ils s’assirent sur un bon canapé
côte à côte et reprirent le dialogue abandonné
le matin pour déjeuner.
Troisième Dialogue.
Manières variées des plaisirs amoureux entre un homme et une femme.
Justine. – Les tableaux généraux que tu m’as
faits ce matin, m’ont éclairée sur bien des choses,
et ont été assez détaillés pour moi toute novice que
je sois aux plaisirs autres que ceux entre homme
et femme ; mais comme je n’aime que ces derniers,
je désire que tu t’y arrête davantage, car ils m’intéressent
beaucoup plus, et que tu me détailles une
à une avec toute cette complaisance que je te connais
pour moi, chacune de ces manières, dont
un amant et sa maîtresse peuvent jouir l’un de
l’autre, même celles que nous avons pratiquées
ensemble. Ainsi, c’est un cours bien complet que
j’attends de toi.
Charles. – Celà sera un peu long ma chère,
On n’a il est vrai parlé jusqu’ici dans les livres
que de 40 manières seulement, ce qui commence à
compter comme tu vois, mais il y en a bien davantage quoiqu’elles arrivent toutes au même but et que quelques
unes soient entr’elles peu différentes, en apparence
au moins, car elle existe plus importante dans
la pratique. Enfin, j’ai promis de satisfaire pleinement
ton désir d’instruction ou ta curiosité. Je vais
donc te détailler cela par tableau, à chacun desquels
même je donnerai un nom spécial pour aider ta
mémoire et les distinguer l’un de l’autre. Je t’avouerai
que j’en parlerai par expérience, car j’ai mis
presque toutes, si ce n’est toutes ces postures en
pratique, soit par goût personnel, soit pour satisfaire
celui des femmes avec lesquelles j’ai eu des
relations amoureuses. Quelques unes de ces dames
étaient, entre nous, d’un libertinage effrené et
d’une imagination délirante qui étaient loin de me
déplaire. Je commence sans plus ample préambule.
Je diviserai ce sujet en trois chapitres.
Le premier traitera des postures diverses qui
procurent aux deux amants par leurs secours
mutuels la jouissance complète réciproque. Ce
chapitre aura deux sections dont le premier aura
deux §.
Le deuxième chapitre expliquera les postures
par lesquelles l’homme obtient seul cette jouissance
complète, par les caresses de la femme.
Le troisième chapitre te fera connaître les postures où la femme prend seule la jouissance
complète par les caresses de l’homme.
Une règle générale qui s’applique aux trois
chapitres d’abord, c’est que pour bien goûter les
plaisirs de la fouterie, il faut que les acteurs soient
tranquilles, c’est-à-dire dans un lieu où il n’y
ait aucune crainte d’être surpris par qui que ce
soit et où ils trouvent d’ailleurs toutes les commodités
possibles, tapis moelleux à terre, bon
lit, pas trop mou, et élastique, divans, canapé,
fauteuil, bergère, chaises, tabourets de pied,
coussins, oreillers, bidets, eau, cosmétiques, éponges,
linges et même comestibles réconfortants,
vins et liqueurs.
Enfin, la première chose à faire par les
acteurs, c’est de se mettre absolument nuds,
dans l’état de pure nature l’un et l’autre, car
tel est le costume qui seul convient aux véritables
prêtres et prêtresses de Vénus.
Chapitre Premier
Postures qui donnent aux deux amants la jouissance complète.
Première section Postures avec intromission du vit.
§ Premier. Intromission du vit au con.
Posture première. L’Ordinaire.
La femme couchée de son long sur un lit
ou ailleurs, écarte ses jambes et ses cuisses allongées,
elle reçoit entre son amant qui s’y place
à genoux d’abord à la hauteur de ceux de sa
maîtresse, puis il se penche cuisses et jambes
réunies sur elle, s’appuyant d’une main proche
l’épaule de la belle, ils se trouvent ainsi ventre
contre ventre, les visages tournés l’un vers l’autre.
L’amant de l’autre main écarte légèrement les
grandes lèvres du con de sa dame y dirige entre
deux son vit bien bandant, l’y introduit assez pour qu’il ne déconne pas et retire alors sa main
conductrice, baisse sa poitrine sur celle de sa maîtresse,
la bouche sur sa bouche, se soutenant au
moins d’un de ses coudes, pour ne pas l’étouffer
par le poids de son corps, il promène les mains sur
toutes les beautés qu’il peut atteindre, et tout en
lui faisant langue fourrée, c’est-à-dire se plongeant
mutuellement la langue dans la bouche
l’un de l’autre, le fouteur pousse et s’agite jusqu’à
complète décharge de la part des deux acteurs, soit
ensemble, soit l’un après l’autre.
II. Les Inséparables.
Cette posture est à peu près la même que la
précédente, en théorie, seulement, quand la femme
est une fois enfilée, elle étreint l’homme au
con avec ses deux bras (qui étaient immobiles et
allongés sur le lit dans la précédente) et aux
reins avec ses cuisses et ses jambes qu’elle croise
par dessus, ce qui n’a pas lieu non plus dans la
précédente, et est bien différent pour la pratique
quand au degré de plaisir surtout, car le vit entre
bien mieux dans cette seconde posture que par
la première. D’ailleurs cette première est généralement
employée par les gens froids qui ne
veulent pas qu’une femme remue pendant le coït, ou l’action de foutre, tandis que la seconde convient
aux fouteurs ardents qui, au contraire, ne sont satisfaits
que quand la femme qu’ils exploitent leur
rend coup de cul pour coup de cul, étreinte pour étreinte,
secousse pour secousse, jusqu’à ce qu’une décharge
réciproque ait suspendu le combat.
III. L’ordinaire, jambes en l’air.
Si la femme au lieu de croiser jambes et cuisses
sur les reins de l’homme (comme dans la figure précédente)
les relève droites contre les flancs de ce
dernier les pieds tournés vers le plafond et font ainsi
par ces jambes et cuisses un double angle droit avec
son corps et celui de son fouteur unis l’un sur l’autre,
comme le fait une ligne perpendiculaire tirée
sur une autre horizontale, cela s’appelle l’ordinaire
jambes en l’air. Le reste va à l’ordinaire et se termine
par une double libation à Vénus.
IV. L’enfournée.
La femme se place à moitié en travers du lit, les
jambes et cuisses allongées, l’une au dehors du lit, l’autre
soutenue au jarret, par une des mains de l’homme
qui se place debout, pieds à terre, entre les cuisses
de la femme. Il dirige de son autre main son vit
au con dont il écarte doucement les grands lèvres
de la même main, qui ensuite se promène à son aise
sur les tètons, le ventre, la motte, le clitoris de la dame, ou par toutes les beautés enfin qu’il peut atteindre,
le tout pendant qu’il pousse vigoureusement
son vit dans le petit four, jusqu’à ce qu’il ait laché sa
fournée et que la femme lui en ait témoigné sa reconnaissance
par une politesse analogue.
V. La Chevalière.
L’homme se couche de son long le dos sur le lit,
la femme se met à cheval et droite sur lui, à genoux,
le long de ses côtes, elle coiffe de son con le vit décoiffé
de l’homme bandant, et se l’enfonce elle-même
jusqu’aux poils, ensuite elle remue en haut
et en bas, comme si elle était secouée par un cheval,
dont au reste l’homme imite le mouvement par
ses coups de reins en avant et en arrière, tout en
promenant ses mains libertines sur les parties
de la femme qui sont à sa disposition ; il lui palpe
les cuisses, les hanches, les fesses, la motte, &a ; il
caresse et pelotte, jusqu’à ce que les caresses et
le mouvement que tous deux se donnent leur
fasse lâcher une bordée mutuelle du beaume d’amour.
VI. L’ordinaire renversé.
L’homme et la femme se placent d’abord
comme pour la précédente posture (la chevalière)
et quand la femme s’est enfilée elle se couche en
avant et allonge ses jambes sur celles de l’amant,
genoux contre genoux ; pose ses tètons sur la poitrine de l’homme qu’elle étreint de ses deux bras
au-dessus ou au-dessous des épaules selon sa taille et
elle allonge ses jambes le long de celles de l’homme
dont les mains sont libres, en dessus ou en dessous
des épaules de la femme, il s’en sert bien entendu
pour caresser tout ce qu’il peut toucher ; il
palpe à son aise le dos, les reins, les fesses de la
dame, il promène ses doigts autour de l’endroit où
la besogne s’opère, dans la raie des fesses et au trou
du cul, qu’il excite du bout d’un doigt mouillé.
Enfin le résultat connu arrive et les amants
expirent dans les bras l’un de l’autre, en s’inondant
réciproquement d’un foutre brûlant. Cela
s’appelle l’ordinaire renversé, car c’est vraiment
la première posture ci-dessus décrite, prise à
l’envers, c’est-à-dire la femme dessus et l’homme
dessous.
VII. La perspective du Bas-Rhin (rein).
L’homme se couche le dos sur le lit, la femme
lui tournant le dos, se met à cheval sur lui,
à genoux et proche de ceux de l’homme, elle s’enfile
elle-même et les coups de reins réciproques
vont leur train ; par sa position, la femme
badine avec les couilles de l’homme, qui lui patine
de ses deux mains libres le dos, les reins, les
fesses de la belle dont il a en plein la douce vue ce qui donne à cette posture le nom de perspective
du Bas-Rhin (lisez rein). Les deux amants
ainsi joyeusement occupés, et s’agitant comme
il convient, ne tardent pas à fournir chacun par
une ample décharge la preuve du plaisir mutuel
qu’ils ont goûté.
VIII. La Grue.
La femme est debout, le cul appuyé au lit
ou ailleurs, elle étreint de ses bras, l’homme aussi
debout devant elle, face à face, bouche contre bouche,
poitrine et ventre, contre poitrine et ventre. L’homme
enlève sous l’un de ses bras une des cuisses de
la femme, à la hauteur du jarret, il présente son
vit à l’ouverture du con, dont il facilite l’entrée de
sa main libre, et une fois dedans il étreint de cette
main la femme aux reins ou à la fesse pour la
soutenir et la serrer contre lui, chacun alors remue
selon sa force, du cul et des reins et se faisant
mutuellement langue fourrée, et cela finit
par une voluptueuse et réciproque décharge.
IX. La vue des Pays Bas.
C’est à peu près la même que la perspective
du Bas-Rhin ci-dessus décrite (no 7). Seulement la
femme une fois à cheval et enfilée, comme pour la
posture susdite déjà décrite, au lieu de se tenir
droite à genoux, s’étend la figure du côté des pieds de l’homme, ses tètons touchent aux genoux de
ce dernier, qui voit alors en plein les fesses entr’ouvertes,
le trou du cul et l’entrée du con de la
belle, ainsi que les allées et venues de son vit
dans ce joli bijou ; il est bien plus commodément
pour palper tout celà, et chatouiller autour
du laboratoire génital, et activer la besogne en
donnant un postillon droit dans cet anus qui semble
être un œil de Cyclope se regardant en face.
Cette vue voluptueuse appelée avec raison la vue
des Pays Bas, ne tarde pas, jointe aux caresses
de l’homme sur tout ce qu’il voit ainsi, à conduire
les deux fouteurs à une activité de mouvements
et de jeux d’imagination tels, qu’une ample
et mutuelle décharge en devient promptement
la conséquence forcée.
X. le piquet de côté.
L’homme est assis sur une chaise en avant,
les jambes un peu ouvertes, et le vit en érection,
la femme debout de côté, la jambe droite entre celles
de l’homme et l’autre croisée par dessus sa cuisse
gauche, elle tient par derrière le col de l’homme,
son bras gauche dont l’homme prend la main
de sa main gauche aussi, la femme de sa main
droite, guide dans son con le vit qui se présente
fièrement par la position entre le haut de ses [cuisses]de derrière en avant, et elle se baisse un peu
quand l’introduction est faite, elle peut alors de
sa main droite, se clitoriser, c’est-à-dire, branler
son clitoris, ou caresser la figure de son
amant qui, lui, de sa main droite, peut badiner
avec les fesses, et les reins de la femme assise
en partie sur la cuisse droite de son amant.
Ces badinage et les mouvements réciproques qu’ils
se donnent, amènent bientôt la douce émission
mutuelle de la liqueur amoureuse.
XI. La prière d’une femme.
La femme se met genoux sur le bord d’un
lit bas, ou d’un canapé, les cuisses écartées,
l’homme se met en face d’elle, debout entre ses
cuisses, il tient d’une main son vit raide, qu’il dirige
dans la bienheureuse ouverture, il étreint la
femme au dessus ou au dessous des épaules, selon
les tailles respectives, de son autre main qu’il
ramène par devant sur les tètons, s’il se peut
il joue avec le bout des seins, tandis que la femme
le tient aussi entouré de l’un de ses bras, ou
des deux ; ils sont ainsi bouche à bouche, se faisant
langue fourrée, et l’homme peut patiner
sa belle comme il lui plait, devant et derrière,
avec la main qui lui a servi à placer son priape.
Au milieu de tout cela les reins et les culs ne sont pas oisifs, et une éjaculation prompte, mutuelle
et délicieuse fournit la preuve irrécusable
que la prière de la femme est exaucée.
XII. La prière de l’homme.
L’homme prend la place de la femme dans
la posture précédente, à genoux un peu penché
en arrière, les fesses vers les talons sur le lit ou
canapé sur lequel la femme monte, elle se met
en face, écarte les cuisses, approche son ventre de
la poitrine de son fouteur, elle le tient de ses bras
autour du cou et il lui met les mains dessous les
fesses pour la soutenir, il écarte en dessous les lèvres
du con vers lequel il dirige son instrument
en bel état ; la femme alors se plie pour l’introduction
complète et l’homme se trouve avoir
ainsi devant la bouche les tètons de sa maîtresse
dans lesquels il peut fourrager à son aise
avec sa figure ; il soulève de ses mains et laisse
retomber tour à tour les fesses qu’il tient, de
manière à faire entrer et sortie en partie
et sans déconner son vit de son agréable étui,
les amants combinent enfin leurs mouvements,
et au bout de quelques minutes ils sentent partir
de leurs veines, les flots de cette liqueur, dont
l’épanchement cause tant de volupté, et l’objet
de la prière que fesait l’homme à son tour.
XIII. La Résignée.
La femme se couche en arrière et les bras
croisés sur sa poitrine au dessous des tètons, les
reins sur le bord du lit, les jambes et le cul en dehors ;
l’homme se place debout, entre ces jambes dont il prend
chacune dessous chacun de ses bras, aux jarrets, de
ses mains, il écarte les lèvres du con et y plante
son vit, qu’il pousse en avant et en arrière, sans
que la femme remue ; l’homme une fois placé et
bien installé, a les avant-bras et les mains libres,
avec lesquelles il peut exciter par toutes sortes
d’attouchements devant et derrière les fesses de la
belle résignée, mais indolente. Elle ne résiste
pas longtemps à ces jeux, et joint bientôt sa décharge
à celle dont son amant inonde ses secrets appas
réveillés par cette douce onction.
XIV. L’Élastique.
La femme s’asseoit sur le bord du lit, appuyée
un peu en arrière sur ses mains, l’homme
debout se place entre ses cuisses, lui enlève
de terre les jambes, lui prend un pied de chaque
main, et les relève droits, de façon que les talons
de la femme lui touche les fesses à elle même, il
lui met le vit au con dans cette posture et, pendant
qu’il l’y pousse en avant et en arrière, il soulève
et baise, écarte et rapproche alternativement les pieds qu’il tient, soit l’un après l’autre, ou en
sens opposé, soit ensemble, ce qui donne à l’intérieur
du con des mouvements délicieux pour le
vit qui est plongé et rend aussi pour ce con les
frottements du vit plus agréables, celà supplée du
reste aux autres caresses que les amants ne peuvent
se faire pour le moment, leurs mains étant occupées
et leurs visages éloignés l’un de l’autre,
mais les titillations sont plus fortes à l’intérieur
de l’autel où se fait le sacrifice, et l’encens coule
bientôt des canaux spermatiques des deux sacrificateurs.
XV. Le Van à plat ventre.
La femme se couche à plat ventre, en travers
sur le lit, les jambes et cuisses dehors et
écartées, l’homme se place debout pieds à terre,
entre ces cuisses et jambes, dont il prend et soulève
chacune d’elles sur ses hanches, de chacune
de ses mains il les tient à la hauteur des genoux,
les jambes passent droites et horizontalement
derrière lui, il dirige en dessous son vit dans le
con de la belle, et pousse en haut et en bas, comme
s’il remuait un van, ayant sous ses yeux
le dos de sa belle qui peut tourner de son côté
sa figure, et ce cul délicieux qui, à chaque coup
de reins saute comme ferait un van, et avec des mouvements et frétillements dont la vue ferait
décharger un mort, aussi la besogne s’en ressent-elle,
et le vanneur y va de si bon cœur, qu’il
arrive à la fin de son œuvre, et au lieu de la poussière
que le van ordinaire produit, il lance au
fond des entrailles de la femme qui le lui rend
avec usure, la rosée bénigne de l’amour.
XVI. Le Van sur le dos.
C’est la même posture renversée, la femme
se met sur le dos au lieu d’être à plat
ventre, et l’homme procède comme dans la
posture précédente, il tient les jambes de la femme
dessous les jarrets, et lui fait face. Au lieu
d’avoir la vue du dos, des reins et du cul de la
femme, il a celle de ses tètons de son ventre
et de sa motte. La femme ici, conduit elle-même
le vit dans son con, ce qui n’est pas à dédaigner.
Le reste se fait comme dans la posture précédente
et arrive bientôt à un résultat analogue,
c’est-à-dire à une décharge réciproque et voluptueuse.
XVII. La Brouette.
La femme courbée appuie ses mains en
avant soit sur un tabouret de pied à roulettes,
soit sur le milieu d’un bâton court ayant une
roue à droite et à gauche de cette roue unique ; l’homme se place derrière la femme, l’enfile en
levrette, c’est-à-dire qu’écartant les fesses la position
penchée de la femme lui offre, il lui met
son vit au con en dessous le trou du cul (voir plus
bas la levrette simple). Ensuite il prend chacune des
cuisses et jambes de la femme à la hauteur des
jarrets, dessous chacun de ses bras, il les place
le long de ses hanches, il pousse ainsi devant
lui en enfonçant son vit dans le con de la femme,
qui, n’ayant plus d’appui que le tabouret
à roues, ou le bâton à roues aussi, roule en
avant comme ferait une brouette. L’homme
peut la conduire ainsi où il veut, et la foutre
tout en marchant, ayant pour perspective
le dos, les reins, le cul de la femme et l’atelier
de leur jouissance. Si la femme est assez forte
pour se soutenir d’une seule main, elle peut
en allongeant l’autre, soit se clitoriser, soit
badiner en dessous avec les couilles de l’amant,
pour le presser de décharger, car la position
pour elle est un peu incommode, et elle doit
désirer de hâter la fin de la joûte, qui finit
par cette bienheureuse décharge.
XVIII. La brouette à l’envers.
Cette posture, un peu moins fatigante pour
la femme, ne se pratique guère, non plus que quelques autres, dont je parlerai pourtant.
La raison qui empêche qu’on en use beaucoup,
c’est que le vit entre moins dans le con, et qu’elles
ne conviennent bien, que quand l’homme
ayant un vit trop long, la femme cherche à s’en
épargner une partie par des postures qui le
tiennent à distance. Mais hélas, disent les
dames, cette trop grande longueur du vit de
l’homme est si rare, qu’il n’en faut parler
que pour mémoire. Quoiqu’il en soit voici comment
se fait cette posture ; la femme se couche
le dos à terre, elle met sa tête sur un tabouret
de pied, à roulettes, et ses épaules dur le bord
de ce tabouret, elle passe ses mains à la renverse
derrière sa tête, et saisit le bord opposé
à celui où posent ses épaules, l’homme se
place entre les cuisses et jambes écartées de
la femme, le visage tourné vers elle, il l’enlève
par les jarrets, de chacun de [ses] bras, il s’applique
les jambes aux hanches, il dirige son
vit au con que la femme lui présente ainsi
très bien, parcequ’elle tend le cul et raidit
ses reins, le reste marche ensuite comme
pour la brouette simple qui précède. On appelle
celle-ci brouette à l’envers, pour la distinguer
de l’autre qui est plus usitée.
XIX. Le Bidet au trot à l’Anglaise.
Cette posture se rapproche de la Chevalière
(no 5 ci dessus). L’homme au lieu d’être couché,
est assis penché en arrière sur le bord d’un divan,
les épaules et la tête appuyées par derrière lui sur
des coussins, la femme ne se met pas à genoux, mais
elle monte sur le divan, un pied à droite et l’autre
à gauche, à cheval en face et à croupion sur l’homme,
dont elle tient les épaules et qui passe ses mains
sous les fesses de la dame, à peu près comme pour
la posture la prière de l’homme (no 12 ci-dessus),
il la soutient ainsi et dirige en même temps son
vit dans le con, ainsi que les mouvements qu’elle
fait ensuite en haut et en bas, en se relevant
et s’abaissant alternativement sur ce vit de manière
à ne pas déconner, et en imitant en effet
le mouvement d’un cavalier trottant à cheval à
l’anglaise, ce qui donne le nom à cette posture
fort amusante, et qui amène une superbe éjaculation
mutuelle du foutre qui vient arroser la racine
du vit le long duquel ce foutre redescend, parce que
le con est trop ouvert par la position même
pour qu’il garde rien dans sa cavité, dont l’ouverture
est ainsi dirigée vers le bas.
XX. Le Pal en arrière.
C’est la position précédente retournée, elle se rapproche alors de la perspective du Bas-Rhin,
(no 7) sans être néanmoins tout-à-fait
la même. Dans le no 7 la femme est à genoux
ici elle est sur ses pieds et accroupie sur le vit
de l’homme, le dos tourné au visage de ce dernier,
de façon que le con ressort bien mieux, les cuisses
et les genoux de la femme remontent à gauche
et à droite de son ventre au lieu de descendre
pour avoir les genoux sur le lit. Les amants y
gagnent au moins un pouce d’entrée du vit dans
le con. L’homme n’a pas à craindre que sa maîtresse
tombe à la renverse, car elle tomberait
sur lui et ne se ferait aucun mal, la soutient
seulement d’une main et de l’autre il patine
et pelotte tout ce qu’il peut atteindre, devant et
derrière des appas de sa maîtresse, qui de son
côté peut jouir des entrées et des sorties du vit dans
son con, comme elle peut se clitoriser et même
jouer avec la racine du vit et les couilles de son
fouteur. Cette position s’appelle le pal en arrière
elle est délicieuse et procure aux acteurs des voluptés
inouies dans les décharges réciproques qu’elles
leur font faire.
XXI. le Pal en avant.
Cette position a beaucoup d’analogie avec
le bidet au trot à l’anglaise (no 19). Ici l’homme au lieu d’être assis comme au no 19, est couché et
la femme montée sur lui à cheval à croupion, les
pieds sur le lit, la figure tournée vers celle de l’homme.
Au lieu de se tenir aux épaules de l’homme elle
lui tient une main seulement, ils ont chacun
ainsi une main de libre, dont ils se servent pour se
caresser mutuellement, elle en de tournant un peu
de côté peut par derrière et par dessous ses cuisses saisir
la racine du vit et les couilles de l’homme, qui
peut badiner avec les appas de devant de la belle, ses
tètons, ses cuisses, son ventre, et l’entre-deux, et
comme cela ne nuit en rien à l’effet des mouvements
qu’ils se donnent, au contraire, ils perdent
bientôt tous deux à ce jeu, leurs forces et leur foutre
au milieu des sensations les plus vives et les plus
délectables.
XXII. L’X Romaine.
L’homme assis sur un tabouret, se penche en
arrière, chacune de ses mains appuyée sur deux
autres tabourets, un peu en arrière, il a encore
deux autres tabourets à côté de chacun de ses pieds
unis et allongés. La femme se met à cheval sur
lui le visage tourné du côté du sien, elle place
elle-même le vit de son fouteur dans le con qu’elle
lui livre et quand il y est, elle se penche aussi
en arrière allongeant ses jambes et portant ses pieds sur les bâtons bas des tabourets qui servent
d’appui aux mains de son amant, et appuyant elle-même
des mains en arrière sur les tabourets placés
aux pieds de son amant. Ces deux corps ainsi
croisés et penchés en arrière, jambes en sens inverse,
et fixés au milieu par le vit au con, prennent
réellement à la vue, la forme de l’X romain,
et ont déterminé le nom donné à cette posture capricieuse
qui ne tarde pas plus que les autres à amener
le plaisir de l’éjaculation réciproque et les
transports qui l’accompagnent.
XXIII. L’Herculéenne.
L’homme est debout, le vit bandant, si raide
qu’il lui remonte au nombril, la femme sans
s’effrayer, se met en face de cet homme qui semble
la désirer, elle l’étreint de ses deux bras au
col, elle plie ses jambes et ses cuisses, et par une
secousse saute cuisses et jambes écartées qu’elle
place, les genoux au dessus des hanches de l’homme,
elle croise ses jambes derrière elle sur ses
reins, les talons à ses fesses, et le con venant
ainsi frotter sur ce vit menaçant. L’homme
alors la prend dessous les fesses, d’une main qui
lui sert à diriger son vit dans le con, il l’y plonge
jusqu’aux poils, presse les fesses de la femme
contre lui et de son autre main, lui appuie les reins pour la soutenir et l’empêcher de s’écarter de son
étreinte. Il la secoue ainsi debout, elle lui rend coup
de cul pour coup de cul, celà finit nécessairement par
une double libation abondante, qui laiſse entr’eux la
victoire incertaine. On comprend pourquoi cette posture
est appelée Herculéenne, il n’y a pas beaucoup
d’hommes qui aient l’adresse et la force nécessaire
pour la pratiquer avec une femme un peu fortement
conformée.
XXIV. Les Ciseaux croisés.
La femme se couche sur le côté, à moitié en travers
d’un lit, les coudes appuyés du même côté sur le lit,
croisant les avant bras sur les oreillers, l’homme
debout, vient à elle par les pieds ; lui prend de sa
main gauche par exemple, la cuisse droite à la hauteur
du jarret, l’enlève du lit, passe entre le lit et
cette cuisse, qui lui vient ainsi sur le ventre à lui,
passe sa main droite deſsous les reins de la belle,
entre elle et le lit et fait en la soulevant un peu
tomber hors du lit la cuisse droite qui s’écarte de
l’autre qu’il soutient et la jambe droite va naturellement
passer entre les deux mollets du fouteur. Ce dernier,
avec la même main gauche qui lui sert à tenir
la cuisse gauche de la femme, dirige son vit dans le
con que la position lui présente à enfiler en levrette
de côté ; il s’y introduit et travaille ensuite comme un homme qui en a bonne envie. La femme tourne
de son côté un visage riant et provoquant, qui
excite l’opération à laquelle elle ne peut donner
beaucoup d’aide dans cette posture, mais qui n’en arrive
pas moins à une conclusion dont tous deux apprécient
le mérite prouvé pour eux par une copieuse
émission de foutre. Le nom de cette posture résulte
du croisement des jambes qu’elle offre, et qui ressemble
à deux paires de ciseaux dont on croiserait les lames
ouvertes.
XXV. Le feu de premier rang.
Dans son exécution cette posture a quelque
reſsemblance avec la précédente qu’on renverserait
d’un demi-tour sur l’homme de gauche à droite.
L’homme est couché de son long sur le lit, le genou
droit relevé la femme monte sur le lit par dessus
lui en travers, elle met sur le lit son genou droit
faisant passer sa jambe pliée, dessous le genou relevé
de l’homme, le pied venant au bord du lit, elle passe
son autre jambe et sa cuisse par dessus la cuisse
gauche de l’homme, son pied vers l’autre bord du
lit son con par cette position de trouve juste en demi-levrette
ou levrette de côté au dessus du vit de son
amant, qui lui passe la main gauche sous la cuisse,
guide son vit au con, soulève ses reins pour l’y faire
entrer, et pousse ainsi en haut et en bas palpant de sa droite le cul de la belle et le chatouillant un peu
le trou du cul, tandis que de la gauche il la caresse
aux tètons et à l’atelier où ils travaillent tous deux.
Elle se soutient de la main droite en arrière sur le
genou relevé de son amant, et de sa main gauche
elle lui caresse la figure. Celà se termine comme
à l’ordinaire par une double décharge. C’est la position
de genou en terre de la femme, qui a fait
appeler cette posture feu de premier rang. Tous les
gardes nationaux comprendront celà.
XXVI. La Paresseuse.
La femme couchée sur le lit, les bras croisés par
dessus la tête sur le haut de l’oreiller, le dos sur le
bas ; a les reins tournés du côté opposé à celui où
est placé son amant qui se couche assis sur le
côté de manière à être tourné le visage vers sa
belle, il se met entre les [cuisses] de la dame, dont il soulève
celle qui se trouve sur l’autre par sa courbure
de côté, et qu’il met par dessus sa hanche à
lui, il approche son vit en passant son corps par
dessus la cuisse de la femme restée sur le lit, le
guide dans le con de la paresseuse qui ne bouge
point, et lui passant ses bras ou l’un d’eux dessous
les omoplates, il la pelotte de l’autre main lui baise
les tètons, le col, le visage ; et vous la secoue du cul
d’importance, ce qui oblige cette femme à finir par décharger au moment où elle sent que son
amant l’inonde d’un foutre brûlant, baume excellent
pour combattre la paresse féminine.
XXVII. La Paresseuse à l’envers ou en levrette.
C’est la contre partie de la précédente, c’est-à-dire
qu’elle se fait en levrette. La femme se
couche à moitié en travers du lit, le dos tourné
les épaules et la tête sur l’oreiller un peu relevé,
l’homme se présente par ses pieds, fait tomber à
terre la jambe de la femme la plus rapprochée du bord
du lit, saisit l’autre par le genou passe derrière et la
pose sur sa hanche, le bout du pied pose sur le pied
du bois de lit, il passe un bras dessous les omoplates
de la femme, qui a ses bras étendus nonchalamment
à droite et à gauche sur le lit, avec son autre main
qu’il passe par devant, il dirige son vit au con, l’y
introduit de derrière en avant, et cette même main
se porte ensuite, soit aux tètons de la belle, soit
à l’atelier dont il chatouille les alentours, et notamment
le clitoris, il baise la Bouche les yeux
à demi fermés, toute la figure de sa maîtresse qui
le laisse tout faire sans se livrer elle même à
aucun mouvement, mais qui finit pourtant par décharger
et témoigne son plaisir par un léger tréssaillement
des fesses et le rétrécissement subit de son con qui suce le foutre que lui lance abondamment
l’outil du fouteur.
XXVIII. La double Paresse.
La femme se couche sur le côté, elle passe
ses bras autour du col de l’homme couché sur le
côté opposé, pour lui faire face, lui, passe ses jambes
et ses cuisses entre celles de la femme qu’il prend à bras
le corps au dessous des aisselles, après avoir guidé à
l’ordinaire son vit dans le con entr’ouvert par l’installation
de l’homme entre les colonnes. Les acteurs
remuent mollement tous deux dans cette position, en
se faisant langue fourrée, mais échauffés bientôt par
la chaleur douce et réciproque des esprits aimantés,
qui attirent mutuellement l’homme vers la femme
et la femme vers l’homme. Après avoir goûté quelques
moments de bonheur de se sentir ainsi collés
l’un dans l’autre sans effort pénible, les mouvements
s’accélèrent malgré eux, et le foutre qui part de
tous côtés les oblige à se presser l’un contre l’autre
avec une espèce de fureur tout-à-fait en opposition
avec les commencements de l’action qui n’annonçaient
d’abord que nonchalance.
XXIX. La double Paresse à l’envers ou en levrette.
C’est le même système que la précédente seulement
la femme couchée sur le côté tourne le dos à son amant, qui, couché sur le même côté qu’elle et
le ventre vers son dos, lui lève la cuisse qui est en dessus
et ne pose pas sur le lit, se place entre les deux cuisses
ainsi écartées, en avançant ses jambes et genoux au-delà du
corps de la femme et par devant elle, sa cuisse
soulevée par l’amant repose alors sur sa hanche
le cul de la femme se trouve en face du bas ventre de
l’homme, qui dirige alors en levrette de derrière
en avant dans son con son vit, l’y plonge jusqu’au
poil, et fout dans cette position commode et peu fatigante.
Ses mains étant libres il s’en sert pour pelotter
avec tous les appas qui sont à sa portée, notamment
ces fesses qui lui frottent le pubis et qu’il peut
caresser et claquer à son aise. La femme sent bientôt
l’effet que cela produit et éprouve elle-même les délices
de la décharge, au moment où sa matrice est emplie
par celle de son amant.
XXX. les petits Pâtés.
L’homme s’assoit sur le lit ou à terre, le
dos et les reins relevés par des oreillers ou coussins,
les jambes écartées et le vit en obélisque. La femme
s’assied entre les cuisses, à cheval et passant chacune
des siennes par dessus chacune de celles de l’homme, elle
se met le vit dans le con en s’appuyant croupe à croupe,
les deux amants entrelacent leurs bras et avancent l’une
de l’autre leur bouche pour se faire langue fourrée, et la femme les bras appuyés sur les épaules de son amant,
fait avec son cul en avant et en arrière les
mouvements qu’on fait aux jeux dits innocents, ou
à la pénitence, trois petits pâtés, ma chemise brûle.
L’homme ne reste pas ingrat et rend coup pour coup
de façon que ce concert ne tarde pas à faire partir
les pompes des deux amants, pour éteindre le feu de
ces chemises qui brûlent, selon le jeu dont il s’agit.
XXXI. La Contemplation.
C’est une variation de la posture qui précède,
la femme placée comme il est dit ci-dessus sur
l’homme, se jette en arrière et appuie sa tête et
ses épaules un peu relevées sur un coussin entre
les pieds de l’amant qui se penche lui-même, mais
fort peu en arrière ; la femme allonge ses jambes et cuisses
de toute leur longueur sur le corps de son amant, mettant
ses talons sur les épaules, ce dernier prend les
jambes de la dame, et les ouvre ou serre selon qu’il
veut voir le travail ou resserrer son vit dans l’étui. L’un
et l’autre acteur ayant relevé leur tête et épaules
par des coussins peuvent également dans cette position
voir entrer et sortir le vit dans le con. C’est
pour celà qu’on appelle cette position la Contemplative.
S’appuyant un peu sur les coudes, ils donnent
tous deux des secousses de cul en avant et en
arrière, en jouissant de la vue de leur travail, mais bientôt ils n’y voient plus clair, leurs yeux se
brouillent, ils les portent au plafond, leurs corps
se raidiſsent et nos amants restent sans mouvement
après avoir laché tous deux les flots de la liqueur amoureuse,
au milieu des plus doux transports.
XXXII. La Levrette de côté.
La femme se couche de son long sur le côté horisontalement
au bord du lit, le cul tourné en dehors,
les jambes et cuisses pliées dans le sens demi-perpendiculaire
du lit ; de manière à faire ce qu’on appelle
beau cul, l’homme se met debout, pied à terre derrière
ce cul, il relève la cuisse qui est en dessus, saisit
le pied de cette jambe par le talon, en renversant
en arrière une main, passe l’autre main par devant
et dirige son vit, de derrière en avant dans le con, l’y
place et ensuite de cette même main, il patine et
caresse tous les appas qu’il peut atteindre, il clitorise
sa belle qui se tient d’une main à la tête de
son amant, et a l’autre bras sur les oreillers, il lui
caresse le ventre, les tètons, les fesses, les reins &a,
et en même temps il lui pousse des bottes vigoureuses
qui faisant leur effet ordinaire, amènent
de part et d’autre des jets d’un foutre chaud dont
l’élancement cause de si grandes extases.
XXXIII. La Levrette à genoux.
La femme se met à quatre pattes sur les coudes à
genoux sur le lit ou par terre, l’homme se met à
genoux derrière elle, ajuste son vit entre les lèvres
qu’il écarte du con de la belle, qui le lui offre parfaitement
en vue, parcequ’elle a la tête plus basse
que le cul ; quand il est installé il peut d’une main
branler en avant le clitoris du con qu’il fout, et en
chatouiller la motte, tandis que de l’autre main
se penchant en avant sur le dos de la femme, il lui
prendra les tètons, en frottera les fraises, lui baisera
le dos et les épaules, la femme peut ne se soutenir
que d’un coude pour avoir l’autre main libre,
avec laquelle elle peut en la passant entre
ses cuisses, branler les couilles de son fouteur, elle
se baissera aussi un peu plus en avant, et c’est
tant mieux, car plus la femme sera courbée,
plus l’entrée sera facile, les amants y gagneront
un et deux pouces de longueur si le visage de la
femme est tout-à-fait à terre. Par cette posture
aussi, pas une goutte de foutre que les amants se
lancent réciproquement n’est perdu, tout reste dans
le con, à leur grand plaisir réciproque.
XXXIV. La Levrette ordinaire sur le lit ou à pied.
C’est la même posture que la précédente à peu de choses près, la femme au lieu de se mettre à genoux,
se place à plat ventre sur le bord du lit, les
jambes, cuisses et cul en dehors du lit, les pieds sur
des petits tabourets (c’est alors la levrette ordinaire
sur le lit) ou debout mais penchée en avant, les mains
appuyées sur quelqu’objet qui lui tient la tête plus
basse que le cul (c’est alors la levrette ordinaire à pied).
Dans l’un comme dans l’autre cas, l’homme se
place derrière le cul de la femme, son vit en avant,
est introduit par lui de derrière en avant, dessous le
trou du cul, dans le con, dont il écarte doucement
les grandes lèvres avec ses doigts, et il opère ensuite
comme il est dit pour la précédente posture.
XXXV. La levrette droite.
C’est l’homme qui se met à genoux au contraire
des postures précédentes, la femme vient à lui en tournant
le dos, présente le cul du côté du visage de l’homme,
écarte les jambes et les cuisses entre lesquelles
elle passe la main pour saisir le vit de l’homme
qu’elle dirige elle même en l’introduisant dans son
con de derrière en avant ; l’homme lui saisit alors
les hanches, et les attire sur son vit, elle pousse en
avant et en arrière, en haut et en bas, en se penchant
en avant elle attrape entre ses cuisses de la main
qu’elle y passe, les couilles et la racine du vit du fouteur ;
et bientôt tous les deux déchargent voluptueusement. On appelle cette posture la levrette droite
parceque la femme est droite.
XXXVI. La Chaise à piquet.
L’homme est assis sur une chaise un peu
en avant, la femme lui tournant le dos vient s’asseoir
sur lui, mais elle se courbe d’abord pour
que l’homme ajuste son vit dans le con, de derrière
en avant ; quand il y est la femme se laisse retomber
assise sur les cuisses de l’homme, vers lequel
elle tourne son visage afin de faire langue fourrée ;
par cette position qu’on appelle la Chaise à piquet,
on voit pourquoi, les mains de l’homme étant libres
il s’en sert pour palper tous les appas de la dame,
lui prendre les tètons, en chatouiller les bouts,
la caresser par tout le corps, et exciter en elle des
titillations qui jointes au travail réciproque de leurs
reins et de leurs culs, les font décharger tous les
deux avec abondance et volupté.
XXXVII. La levrette au pied droit.
C’est la même posture, si ce n’est que la
femme, au lieu de rester assise les cuisses sur celles
de l’homme, les écarte et porte ses jambes en arrière
à droite et à gauche de la chaise sur laquelle
il est assis. L’homme lui passe un bras autour
du corps pour l’empêcher de tomber en avant parceque
la position l’y fait pencher, le reste se fait de même, mais le vit entre mieux ainsi et les amants
y gagnent.
XXXVIII. La Levrette debout.
Cette posture est la même que la levrette ordinaire
à pied (no 34) seulement la femme au lieu
de rester penchée en avant, se redresse quand le vit
de l’homme est entré jusqu’au poil dans son con,
elle tourne sa figure du côté de l’homme, ils font
langue fourrée et les mains libres se promènent
et caressent tout ce qu’elles peuvent atteindre, surtout
les tètons. Pour faire cette posture il faut que
l’homme ait un vit très long, sans quoi au moindre
mouvement il déconnera par la position debout
des deux acteurs, qui oblige le vit de l’homme à
plier pour rester dans le con, dont les fesses de la
femme appuyées sur le ventre et le pubis de
l’homme, l’éloignent encore ; c’est une posture
qui convient aux pareils de Roquelaure, et
les dispenserait des bourrelets dont ils sont obligés
de faire usage pour ne pas éventrer les femmes
dans les autres postures où les parties sont plus rapprochées ;
aussi avec des hommes ordinaires, la femme
qui sent que par cette posture en levrette-droite
ou debout, le vit s’en va, se hâte de se pencher en
avant pour le remettre, et reste penchée pour le garder ;
on retombe alors dans la levrette ordinaire à pied (no 34)
XXXIX. La Chevauchée.
L’homme s’assied sur le bord d’une chaise en avant,
les épaules appuyées en haut du dossier, les genoux
en avant ; la femme se met à cheval sur lui face à face,
de manière de coiffer le vit avec son con, ses jambes
passent derrière la chaise, elle étreint de ses bras autour
du col l’homme qui se trouve avoir les tètons
à la portée de sa figure, et qui de ses deux mains,
après avoir guidé et placé son vit, parcourt ensuite
tous les appas de sa belle qu’il peut palper
avec facilité du haut en bas, il peut même
lui donner le postillon. La femme peut aussi en baissant
la figure sur celle de son amant qui relèverait
la sienne, faire langue fourrée. Tous deux ensuite
se secouent à qui mieux-mieux et ils en
reçoivent la récompense par la décharge que
chacun sent partir de ses canaux vénériens.
XL. La Clouée.
L’homme et la femme prennent la même
position que dans la posture précédente, quand
ils sont placés, que le vit est dans le con, l’homme
soulève les cuisses de la femme, met chacun des
jarrets de cette dernière sur ses bras à
lui, qu’il pose sous les cuisses de la femme la soutenant
des mains dessous les fesses et remuant le cul
en haut et en bas, pendant qu’elle, pendue de ses deux bras au col de l’homme, lui fait langue fourrée,
le baise, le mordille jusqu’à ce qu’enfin le
foutre coule des deux parts à leur complète
satisfaction. Cette posture s’appelle la Clouée
parceque la femme semble ainsi être clouée sur
l’homme.
XLI. La Chevauchée bâtarde.
On appelle ainsi cette posture parce qu’elle
tient de plusieurs autres sans leur être complètement
pareille. L’homme s’assied dans la même
position que pour la chevauchée simple (no 39)
mais sur le milieu d’un canapé ou d’un divan,
le dos un peu renversé et appuyé sur des coussins,
la femme se met sur lui, à genoux comme
pour la chevalière (no 5) (mais à croupion car se
serait alors le bidet au trot à l’anglaise no 19).
Mais on remarque ici que l’homme est assis et
non couché comme au dit no 5, leurs corps font
un angle droit qui sépare leur visage de 45 degrés.
Cette posture présente se rapprocherait plutôt
de l’ordinaire renversée no 6, car la différence
ne consiste guère qu’en ce qu’au no 6 les jambes
de la femme sont allongées et les deux amants
tout de leur long, tandis qu’ici l’homme est assis
et la femme a les genoux pliés.
XLII. La Chevauchée croisée droite.
Elle ne se fait que sur un banc ou une banquette
étroite, sur laquelle l’homme se couche de son long sur
le dos, la femme monte à cheval sur lui, jambes et
cuisses pendant à gauche et la figure tournée du côté
du visage de l’homme qui a les mains libres et s’en
sert sur tous les appas de sa maîtresse, et notamment
sur ceux qu’il pénètre de son vit, que la femme
a le soin de placer elle même dans son con, étant
très commodément placée pour celà. L’amant fait le
saut de carpe en haut et en bas, et la femme tortille
légèrement du cul en avant et en arrière et
des côtés, ces mouvement bien combinés sont délicieux
et procurent aux deux acteurs de telles sensations
qu’ils ne tardent guère à s’en donner réciproquement
des preuves liquides.
XLIII. La Chevauchée croisée renversée.
C’est absolument la même posture que la précédente,
si ce n’est que la femme a la figure tournée du
côté des pieds de l’homme dont par cette position elle
peut prendre entre ses cuisses les couilles et la racine
du vit avec l’une de ses deux mains ou avec toutes
deux. L’homme au lieu d’avoir la vue de l’atelier,
du ventre et des tètons, a les yeux sur le dos, les reins
et les fesses de la femme, du reste ils agissent tous deux
comme dans la précédente posture, et en obtiennent aussi le même résultat, c’est à dire une décharge mutuelle
et tout aussi agréable.
XLIV. Le Grand T renversé.
L’homme s’asseoit sur le lit, les jambes et cuisses
allongées, à plat, la femme se met à cheval sur lui,
poitrine contre poitrine, bouche contre bouche, elle
passe chacune de ses cuisses et de ses jambes à droite
et à gauche de celles de l’homme et allongées à plat
derrière lui. Ces deux corps collés l’un contre l’autre,
ces jambes allongées, celles de la femme derrière
l’homme, celles de l’homme derrière la femme leur
donne vue de profil la figure d’un grand T renversé (⟂)
qui donne le nom à cette position ; les mains des deux
amants étant libres, ils placent d’abord l’un ou l’autre
le vit dans le con, et la position une fois fixée ; ils se
caressent, se patinent, font langue fourrée, remuent
les reins et les fesses, ce qui les conduit inévitablement
à une charmante décharge réciproque.
XLV. L’enfilade de côté.
L’homme se place sur le bord et en travers
d’un fauteuil, le dos appuyé au dossier, la femme
s’assied en travers une fesse sur un genou
de l’homme qu’elle tient par une épaule et l’autre
fesse relevée ainsi que sa cuisse sur le bas ventre de
l’homme et le pied sur le bras du fauteuil pour
qu’il puisse introduire son vit en dessous, dans le con qui se trouve mis ainsi à sa portée, la femme
s’appuie de l’autre main sur le dos d’une chaise
placée de côté derrière elle, sur les bâtons bas de laquelle
l’amant met ses pieds pour la maintenir. Il
tient, lui, d’une main la femme par le bas des reins et
de l’autre la palpe, la patine aux tètons, au ventre
et à l’atelier en fonction. Les deux amants travaillent
ainsi placés, du cul et des reins, et finissent comme
toujours par décharger admirablement.
XLVI. La Bonne mère bonne épouse.
Cette posture est à peu près la contre façon de
la précédente. La femme est à demi couchée en travers
sur le lit, appuyée sur un coude, son enfant au
sein opposé, des oreillers derrière elle pour soutenir
ses épaules et sa tête, les jambes et cuisses
hors du lit. L’homme passe à côté d’elle, lui enlève
une jambe qu’il place sur son épaule et place
l’autre sur son genou ; par cette position il enfile
en levrette de côté, la femme qui s’y prête de la
meilleure grâce du monde, tout en donnant à téter à
son enfant, qui se trouve fort agréablement bercé
dans les bras de la mère, par les coup de reins et de cul
que se donnent les acteurs. La femme décharge son foutre
en même temps que son lait, elle recommande seulement
à son ami qui va en faire autant de ne pas le
lui lâcher dans le con, mais de décharger dehors pour ne pas comme on dit casser la bouteille de l’enfant.
XLVII. L’enfilade sur piedestal.
On place un coussin, soit sur un piedestal ou
tronçon de colonne, soit sur le coin d’une table ou
d’un autre meuble de deux pieds et demi environ, la
femme s’asseoit dessus, l’homme se place devant
elle entre ses cuisses qu’elle relève alors, de manière
à ce que ses genoux viennent aux aisselles
de l’homme, après lequel elle se tient de ses
deux mains passées au col, elle croise ses jambes
derrière l’homme, qui, debout dirige d’abord
son vit dans le con si bien ouvert devant lui
par sa position, ensuite, il presse contre lui des
deux mains, la femme qu’il prend à cet effet
aux reins et aux fesses, et qui ne touche qu’à peine
au coussin par le coccix, celà se rapproche
un peu de l’Herculéenne no 23, mais c’est moins
fatigant. Quand on a à faire à une femme extrêmement
souple, la femme au lieu de mettre ses cuisses
le long des côtes de l’homme et ses jambes croisées
derrière son dos, les relève jusques sur les épaules
de l’homme. Le vit entre déjà beaucoup
avec les genoux dessous les aisselles, mais il entre
davantage encore de cette dernière façon seulement
plus fatigante, et qui exige dans les femmes une grande
flexibilité de charnière.
XLVII. Le moyen de ne rien perdre.
La femme se couche le dos sur le lit, les cuisses
et jambes écartées le plus possible de manière
à ce que ses genoux remontent vers ses
tètons. L’homme monte sur elle dans cette position,
il place les jarrets de la femme sur le devant
de ses épaules à lui, pour maintenir les
jambes et cuisses relevées, il dirige son vit dans
le con qui se présente entr’ouvert et bien exposé
à ses coups, et en passant en avant et en arrière
pour foutre, il pèse à chaque secousse
de ses épaules sur les jarrets de la femme, çà
donne ainsi à chaque coup de cul, une entrée
plus facile à son vit pour pénétrer plus avant.
Il palpe en même temps les appas de sa belle
qui sent ce cher vit lui aller jusqu’à l’âme,
et, au moment de la décharge, l’homme pousse
en avant, ne fait plus de mouvement en arrière,
et bouche ainsi la sortie au foutre qu’il
lance au fond du con de la femme, qui de son
côté pousse en avant, et s’écarte tant qu’elle
peut, pour le recevoir en déchargeant elle-même.
Il n’y en a pas une seule goutte de
perdu de cette façon.
XLIX. La Grande entrée.
La femme est assise sur le bord et en avant d’un
canapé, les cuisses ouvertes, les genoux en dehors
et relevés, les jambes repliées sous elle de
manière à ce que ses talons touchent ses fesses,
et la pointe de ses pieds appuyés sur des
carreaux de pied élevés presqu’à la hauteur
du canapé, elle est soutenue par derrière par
des coussins. L’homme se met à genoux
entre les carreaux où sont les pointes des
pieds de la dame, il s’approche de l’autel
qui lui est si bien offert, il y dirige le vit
sacrificateur, et l’y plonge jusqu’au poil,
place ses mains dessous les fesses de la dame
et les attire à lui, en même temps qu’il pousse
et repousse de toute la force de ses reins,
les visages se rapprochent, la langue fourrée
fait son jeu, les langues s’unissent en
frétillant ce que font aussi les culs, bientôt
le feu du plaisir brille, et une ample et réciproque
décharge prouve à la fois le mérite
de la posture, qu’on appelle la grande entrée
à juste titre, car les deux battants sont ouverts
naturellement, et la volupté que
les acteurs ont goûtée.
Ici le dialogue fut interrompu par l’arrivée
de la portière, fort exacte à son service.
Il était six heures et elle apportait
le diner, pour le servir ensuite à table.
On dina donc. La conversation fut indifférente
pendant le repas à cause de la présence
d’une étrangère qu’on ne voulait pas
scandaliser, bien qu’elle sût parfaitement
le genre de rapports qu’il y avait entre Charles
et Justine. Quand l’appêtit fut satisfait,
la portière desservit, laissant toutefois sur
la table un double couvert frais, quelques comestibles,
des vins et liqueurs et de l’eau, pour
le cas où les amants voudraient manger avant
de se coucher, et elle se retira après avoir
reçu l’ordre de ne revenir que si on l’appelait.
Justine se mit sur le canapé, y appela
son amant, et le pria de reprendre le sujet
qui avait été laissé en suspends à cause du diner.
Charles ne se fit pas prier et reprit
la parole.
Quatrième Dialogue. (Suite).
Séparateur
L. La Poste aux ânes.
Ceci est une manière fort plaisante, mais qui
ne peut être exécutée par tout le monde ; il
faut d’abord avoir un âne qu’on connaisse
ne pas être trop têtu, et il faut aussi que les
amants aient un peu l’habitude de monter
ces sortes d’animaux sans en avoir frayeur,
et à la manière du cavalier. La femme se
met à cheval, comme un homme, sur l’âne
à nu, sans autre selle qu’une couverture,
et des étriers tenus courts. Si le lieu n’est
pas assez solitaire pour que les acteurs puissent
être nus, la femme relève ses vêtements devant
et derrière et se tient la tête penchée embrassant
de ses deux bras le col de l’âne et relève le
derrière en se soulevant sur les étriers. L’homme
monte en croupe derrière elle, il allonge
en avant le bas de son buste et se penche
en arrière en se tenant à la queue de l’âne d’une
main pendant que de l’autre il place son vit
en levrette dans le con de la belle, ce qui n’est pas difficile par la position qu’elle a prise.
Quand les choses sont en place, la femme
se laisse retomber sur l’entre deux des cuisses
de son amant, qui porte alors ses deux mains
à la queue de l’âne ; les amants font aller
l’animal en serrant leurs genoux, ce qui en
même temps soutient leur position, ils
joignent aux sauts que l’âne leur fait faire
en trottant, des mouvements de fesses à droite
et à gauche qui augmentent leurs plaisirs, et
quand ils sont prêts à décharger, l’amant
tire la queue de l’âne, qui finit, tel patient
qu’il soit, par ruer, ce qui fait entrer plus
avant le vit de l’amant à la grande satisfaction
des deux parties ; mais il ne faut pas
perdre la tête au moment de l’éjaculation
comme cela arrive quelquefois, car l’âne
par ses ruades jetterait son fardeau à terre.
LI. la pièce en batterie.
La femme se couche le dos et les reins en
travers sur le bord du lit, les jambes et
cuisses dehors ainsi que le cul. L’homme
placé en face d’elle et debout, prend de
chacune de ses mains chacune des jambes
de la femme au dessus de la cheville du pied,
et les enlève le plus haut possible un peu en avant et droites, mais légèrement écartées, il
découvre ainsi parfaitement et place bien à
sa portée le con à enfiler, il en approche
alors son vit, qui, par la position, y entre
tout seul et il pousse ; une fois qu’il y est, il
joue des reins en avant et en arrière et en même
temps il agite en haut et en bas, tantôt
l’une des jambes qu’il tient, tantôt l’autre, et
tantôt toutes les deux à la fois, ce qui opère dans
le con des mouvements divers, des frottements
et pressions qui caressent voluptueusement
le bienheureux vit, le font bander davantage,
et communiquent aux deux parties agissantes,
des plaisirs indescriptibles, qui ne se terminent
hélas que trop tôt, par une double et réciproque
éjaculation.
LII. Manière de faire un garçon.
La femme se couche le dos en travers sur
un lit, les jambes en dehors, l’homme se met
debout pieds à terre devant elle, il lui prend
la cuisse droite au jarret, la place jambe
pendante dessous son bras gauche, puis il
enlève avec sa main droite la cuisse gauche
de la femme, qu’il place toute droite ainsi
que la jambe dont le jarret vient ainsi se
fixer sur le devant de son épaule droite, à lui, à côté de sa figure. Avec l’une de
ses mains il écarte les grandes lèvres du con
y plante son vit, pousse et repousse jusqu’à
décharge, lors de laquelle il a soin : 1o de ménager
les choses pour que les deux décharges
aient lieu ensemble ; 2o d’enfoncer son vit de
toutes ses forces, et de manière à ce qu’il ne
sorte pas du con la plus petite goutte de la précieuse
liqueur.
Ceci est l’avis de plusieurs médecins qui se
sont spécialement occupés de la génération, et
qui prétendent que pour faire un garçon, il faut
que la femme en foutant à cette intention, ait ou
le côté droit baissé, ou le côté gauche relevé, afin
de faire tomber la semence dans le flanc
droit de la femme, où se conçoivent les garçons.
LII. Manière de faire une fille.
C’est la même posture seulement c’est
la cuisse gauche que l’homme met sous son bras
droit, puis avec son bras gauche il lève droites,
la cuisse et la jambe droite de la femme, de
façon que ce côté droit de la femme est élevé
et son côté gauche baissé, le reste se fait comme
dans la posture précédente, où on explique
les autorités qui ont décidé la chose.
Il résulte de ces deux postures, et des raisons qui en justifient le but, que l’on parviendrait
aux mêmes résultats dans diverses manières
de foutre, (l’ordinaire, les inséparables, nos 1 et 2,
ou toute autre où la femme est sur le dos, le
cul un peu relevé par des coussins) pourvu que,
si on voulait un garçon, la femme baissât
le côté droit et relevât le côté gauche, et que
l’on fit le contraire si l’on voulait avoir une
fille.
LIV. Le matelas mobile.
L’homme se couche tout de son long sur
un lit, faisant obélisque, c’est-à-dire le vit
bandant et redressé en l’air, la femme monte
sur lui et s’y place comme pour le pal en
arrière no 20, puis quand elle s’est mis à elle-même
le vit dans le con, elle allonge ses
jambes et cuisses sur celles de l’homme, se
penche aussi allongée le corps en arrière, couchée
le dos sur la poitrine de l’homme vers
lequel elle tourne un peu sa figure pour la
livrer à des baisers. Elle est ainsi comme
couchée sur un matelas, l’homme tout en
lui faisant langue fourrée, lui patine les tètons,
le ventre, la motte et le clitoris, en passant
ses mains de derrière en avant par dessus le corps
de la belle, les acteurs remuent doucement, car ils déconneraient s’ils s’agitaient fort, le vit
par cette posture n’étant pas très avant dans
le con, où la femme peut cependant le maintenir
avec sa main. C’est une de ces postures
qui demandent un long vit, elle empêchera
le porteur d’un bijou de cette qualité d’employer
les bourrelets dont Roquelaure faisait usage
quand il ne voulait pas infliger une punition
à la femme en la foutant.
LV. La Crapaudine.
La femme se couche de son long sur un lit,
un fort coussin dessous le derrière pour relever le
con, les épaules et la tête appuyées sur des
oreillers, l’homme se place sur elle à la manière
ordinaire, quand il a enconné, la femme
relève alors ses jambes et cuisses qu’elle
écarte tant qu’elle peut, elle plie ses jambes de
façon que ses talons touchent ses fesses en dessus
la ligne de ses cuisses tant elle se tortille,
ses genoux pressent son amant près des aisselles,
ils se preſsent dans les bras l’un de l’autre
et l’homme profite de la position cambrée de la
femme qui lui présente son con si bien ouvert
pour y pousser son vit jusqu’au poil, à leur mutuelle
satisfaction qu’ils s’empressent de part
et d’autre par des coups de reins et de culs répétés, et des transports qui n’ont de terme, que par la
double émission de leur foutre à tous deux.
LVI. Le Panier ou la Kourakin.
Un panier rond sans fond, attaché par les
anses, est suspendu à une corde qui roule sur
une poulie fixée au plafond, et retombe par
son autre bout à terre. La femme s’assied dans
ce panier entre les anses, à la crapaudine,
ayant le dos appuyé sur un bord, les jarrets à
cheval sur le bord opposé et les jambes pendantes
en dehors, son cul sort par le fond du
panier, ainsi que sa motte et son con qui se
trouvent faire saillie en dehors. L’homme enlève
un peu le panier en tirant la corde, il se
couche de son long à la place qu’il occupait,
le dos à terre et le vit en obélisque, en face des
parties de la femme qui saillissent en dehors
comme nous l’avons dit, il laisse doucement retomber
le panier, qu’il soutient d’une main
par la corde à la hauteur convenable, et de
l’autre il ajuste son vit dans ce con que le
dessous du panier lui offre. Ensuite, quand il
y est introduit, il remonte et redescend alternativement
le panier doucement, et de
manière à ne pas déconner. Pendant que son
vit est enfoncé jusqu’au poil, il peut aussi faire tourner le panier à droite et à gauche, ce qui tortille
délicieusement son vit, le fait bander plus
raide encore, et donne aux deux amants des voluptés
incalculables, qui les obligent à décharger,
comme si leurs parties sexuelles étaient
des fontaines de foutre.
LVII. Les pieds debout.
C’est la contre partie de la levrette debout no 38.
Les acteurs sont face à face, la femme monte sur
des carreaux de manière à ce son con soit
à la hauteur du vit de l’homme qui l’enconne
dans cette position, elle l’étreint de ses bras
au col, il la tient pressé contre lui d’une main,
bouche à bouche, poitrine contre poitrine, il a
dirigé de son autre main son vit dans le con,
et quand il y est, il porte cette main à la fesse de
la femme qu’il attire par là à lui. Les acteurs
remuent ensuite de la charnière, c’est-à-dire
des reins et du cul, en se faisant langue fourrée,
en se pressant et se frottant l’un contre
l’autre, il faut bientôt finir comme à l’ordinaire,
par une mutuelle décharge. Du reste cette posture
est peu commode ainsi que la levrette no 38,
qui lui est analogue, elle est fatigante et exige un
vit fort long pour donner beaucoup de plaisir.
Elle n’est bonne que comme caprice d’un moment.
LVIII. Le jeu des croupions.
Cette posture est dans le même cas que la
précédente, c’est-à-dire qu’elle demande un
long vit, quoiqu’elle ait de l’analogie avec le
« moyen de ne rien perdre no 48 » et la « grande
entrée no 49 » qui sont loin d’être aussi exigeantes,
et qu’elle demande aussi de l’adresse, de la
flexibilité, sans que tout cela soit récompensé
suffisamment et par un plaisir qu’on ne
trouverait pas dans d’autres postures moins fatiguantes
et praticables par tout le monde, c’est
encore un simple objet de caprice.
La femme se couche le dos sur le lit ou à terre,
le bas des reins soutenu par un coussin, elle
plie les jambes et relève ses cuisses qu’elle écarte,
ses genoux remontent à ses tètons et
ses talons revenant en avant à ses fesses. Quand
elle est ainsi pelotonnée, l’homme se met à cheval
sur elle, les pieds sur le lit ou à terre placés
en dehors et à droite et à gauche du corps de la
femme, les jointures de ses fesses aux cuisses, posées
sur les coups de pieds de la femme pelotonnée,
il insinue son vit entre les quatre cuisses dans le
con de la dame, passe ses bras autour et entre ses
genoux et le corps de ladite dame pour lui prendre
les fesses et l’attirer à lui ; elle le tient de son côté par le col et avance la tête pour faire langue
fourrée. Quand l’homme est bien installé, il
se baisse et se relève alternativement et sans
brusque mouvement pour ne pas déconner, et les
choses finissent par une double et copieuse décharge,
que les acteurs ont bien gagnée par les difficultés
vaincues de la position gênante pour tous deux.
LIX. La Balançoire.
Une banquette de deux pieds de long bien rembourrée,
est attachée à une double corde longue,
réunie à chaque bout à trois pieds de la banquette,
et n’en faisant plus qu’une à chaque bout de
la banquette après cette longueur, laquelle est
attachée de son bout libre à une branche d’arbre
ou des poteaux de manière à former une escarpolette
ou balançoire. L’homme se place ainsi
au milieu de la banquette, la femme se met
en face de lui à cheval comme pour la Chevauchée
no 39, place son vit sans son con, et
faisant passer ses cuisses par dessus et en arrière
de l’homme ainsi que ses jambes, chacun des
acteurs saisit à la droite et à la gauche les
cordes qui tiennent la banquette, l’homme met
la balançoire en mouvement avec son pied d’abord,
puis par des secousses de reins et de cul que lui rend généreusement la femme, et qui ont le double
objet d’accélérer la vitesse de la balançoire
et de convenir parfaitement à la fouterie à laquelle
se livrent, ainsi lancés en l’air, nos amans.
La prudence demanderait qu’ils passassent chacun
autour de leur corps une écharpe qui serait bien
attachée par les bouts aux cordes de la balançoire,
car sans celà, au moment de la décharge, et
des jouissances qu’elle cause, les yeux de brouillent,
les forces s’en vont, et, si on venait à lâcher
les cordes de la balançoire, on serait
jetté à terre fort rudement. C’est surtout à
la femme comme plus faible et pourtant plus
ardente, ce qui dans ce cas est double danger, que
cette précaution de l’écharpe doit être recommandée.
LX. Le jeu du bec de canne renversé.
La femme monte seule sur la balançoire ci-dessus,
s’assied sur le bord de la banquette, replie
dessous ses jambes et genoux le plus petit
possible en les écartant ainsi que les cuisses pour
présenter son con en dehors de la banquette, elle
se penche à cet effet encore, la tête et le haut
du corps en arrière les reins en avant, en se
tenant ferme aux cordes de la balançoire.
L’homme se place en face de la femme, le vit en main, dirigé vers la bague que la femme lui
présente par sa position. Il recommence ce jeu
tant qu’il lui plait, et, quand il sent les approches
de la décharge, il saisit le moment où il a donné dans
le but, pour arrêter la balançoire et décharger à son
aise, pendant que la femme en fait autant.
On sait que le jeu de canne au pistolet est une
canne à tête de fer, suspendue à une corde qu’on
tire en arrière et qu’on laisse aller quand on a
visé, pour qu’elle aille frapper à la longueur de
la distance de la corde et en face un ressort ; qui, lorsqu’il
est atteint, fait partir un pistolet. La manière
de foutre sus détaillée est donc réellement l’image
de ce jeu, renversée, puisque c’est ici le but qui
vient au devant des coups de bec du vit.
LXI. La bête à deux têtes, ou le bâton à deux bouts.
La femme se couche de son long, le dos de côté
sur le lit, les cuisses et jambes écartées ; l’homme
se couche de même en sens doublement inverse, c’est-à-dire
sur le dos, du côté opposé à celui de la femme
et tête-bêche avec elle, il passe une jambe et une
cuisse entre celles de la femme, et dessous les fesses
de cette dernière, il place son autre jambe et son
autre cuisse par dessus la femme, et remonte ainsi
son buste vers celui de la femme jusqu’à leurs aines, il ajuste alors son vit, en le fesant ployer, dans
le con de la femme, et s’y maintient d’une main,
dont il chatouille en même temps la motte et le clitoris,
à sa portée, pendant que tous deux poussent
et repoussent avec précaution pour ne pas déconner,
car c’est encore là une posture qui demande
du soin, de l’adresse et surtout un long vit, avec
lequel d’ailleurs il y a toujours plus de ressources,
demandez à ces dames. En effet, on peut toujours
à cet égard remédier au trop long en ne faisant
pas tout entrer, mais remédiez donc ou trop court ?
Il n’y a pas moyen d’y mettre d’allonge.
LXII. Le sac de blé en avant.
La femme se couche en travers le dos sur le
lit, elle relève ses cuisses et jambes, et passe à
droite et à gauche, ses pieds dans des embrasses
de rideaux, assez élevées pour qu’elle ne pose plus
sur le lit que par la tête et les épaules, et que ses
reins, ses hanches et tout le reste soient en l’air
écartés. L’homme monte sur le lit, passe sa tête
et son corps, d’avant en arrière, entre les cuisses
ouvertes de la femme à laquelle il présente son derrière
et dont il a la tête entre ses pieds à lui, il
se penche en avant, ajuste son vit dans le con, et
quand il y est, il se courbe tout à fait en avant,
appuie des mains sur le lit proche le haut du dos de la femme, qui jouit ainsi de la perspective du
cul et des couilles de son amant, dont le battement,
résultat de l’exercice auquel il se livre, ont
bientôt augmenté par le jeu des mains de la chère
dame qui ne peut résister au désir de les pelotter, de
claquer les fesses tendues sous ses yeux, l’homme
de son côté baise, palpe et caresse toutes les
parties postérieures qu’il voit, et passe même ses
mains en avant pour y visiter les tètons et les autres
beautés qu’il peut atteindre. Tout ceci a pour
clôture une magnifique éjaculation, dont la femme
ne perd pas une goutte, et qui par la position
lui coule jusqu’au fond de la matrice, en la chatouillant
délicieusement.
LXII. Le sac de blé en arrière.
C’est la contre épreuve de la précédente,
la femme est placée tout à fait de même, l’homme
au lieu de se mettre entre les jambes et cuisses, d’avant
en arrière, s’y place d’arrière en avant, lui
plante par conséquent son vit en levrette, a ses
pieds derrière les épaules de la femme sur le lit,
et le corps penché en avant, sa figure vient sur
les tètons de la femme dans lesquels il se débarbouille,
comme on dit assez trivialement, et dont il
chatouille les boutons de sa langue, la femme
peut en approchant sa figure, et se soulevant un peu, faire avec lui langue fourrée ; et les choses
se terminent aussi par une décharge qui n’a
pas moins d’agrément que dans la précédente posture.
On voit que dans ces deux façons de foutre,
l’homme a vraiment l’air d’un sac de blé mis sur
un chevalet, c’est ce qui a donné l’idée du nom qui
leur est donné.
Charles. – (s’arrêtant). Je me crois enfin au terme
de ma tâche pour le § 1er de la première section
de mon premier chapitre. Le plus long est fait
mais il est dix heures du soir, je suis un peu fatigué
de parler, couchons-nous, pour que je me délasse
dans tes bras. Tu n’es pas venue ici, je le pense,
dans le seul dessein de causer, ta lettre d’avis
me parle de donner un jour et deux nuits à l’amour,
il faut tenir ta parole. Nos discours sur
les manières de sacrifier à ce dieu ne suffisent
pas pour cela.
Justine. – Mauvais sujet ! Tu veux réaliser
quelques unes des peintures que tu viens de me
faire. J’y consens, mais promets-moi qu’après
quelques heures de plaisir, tu me continueras
tes instructions, elles m’intéressent au point que
je compte bien ne dormir qu’après que tu les auras conduites à leur fin, dussions nous y passer
la nuit entière.
Charles. – Ne sais-tu pas que tout ce que tu
désires, je le veux ? Couchons nous donc d’abord.
Les amants de couchèrent. En effet ils réalisèrent
quelques une des postures ci-dessus expliquées ;
puis Charles, fidèle à sa promesse reprit
la parole comme s’il ne s’était pas interrompu.
Cinquième Dialogue.Séparateur§ Deuxième.
Intromission du vit dans le cul d’une femme ou Sodomie avec la femme.
Charles. – J’ai fini les manières de foutre
la femme en con, j’arrive à quelques autres.
Il y a une vieille chanson de corps de garde
qui dit :
Gnia ; gnia du cul au con,
Que la culbute d’un morpion.
Cette vérité étant incontestable, il en faut conclure
que toutes les postures que j’ai décrites plus
haut, peuvent convenir, ou presque toutes aussi
bien pour enculer une femme que pour l’enconner.
Mais bien qu’une femme soit femme partout
pour un franc-fouteur, l’acte de Sodomie ou l’enculade,
même avec le sexe féminin, ne doit être
pour lui que l’effet d’un caprice du moment,
et non celui d’une habitude de prédilection. Le
sodomite a néanmoins jusqu’à un certain point raison quand il soutient que tous les goûts sont
dans la nature, et que le meilleur est celui qu’on a.
Mais il n’est pas moins raisonnable de dire, que
si tous les hommes avaient le goût exclusif du
cul pour foutre, le monde finirait. Ce motif seul,
démontre le danger dans lequel on tomberait, en étendant
d’une manière indéfinie dans son application
un tel principe. Vrai, si l’on veut au fond, puisque
cette extension sans limite entrainerait l’extinction
de la population parmi les hommes. Mais heureusement
il y a un petit nombre de sodomites exclusifs
en proportion du nombre plus considérable
des fouteurs en con ; de sorte qu’il n’y a guère à
s’en occuper. Laissons donc faire chacun à son
gré, pourvu que ce soit secrètement, sans scandale,
sans violence physique ou morale. J’avoue franchement
qu’il m’a toujours paru pitoyable, de
faire contre le goût anti-physique des objections
tirées de la religion, je n’admets pas qu’elle ait
rien à faire dans quelque fouterie que ce soit, si
elles ont lieu sans scandale, secrètement et
sans violence, et je suis pourtant parfaitement
désintéreſsé dans la question car ce goût n’a jamais
été le mien, j’ai usé du cul par pur caprice,
par curiosité, avec des femmes seulement, dont
quelques unes même m’en ont prié, soit aussi par caprice, soit par crainte comme elles me le
disaient de l’infanterie, c’est-à-dire de devenir
enceintes, mais j’ai toujours préféré ce que
j’appelle la bonne voie, c’est-à-dire le con, mais
encore une fois, mêler dans toutes ces folies la religion,
c’est blasphémer. Quand donc la foule
crédule et stupide cessera-t-elle d’écouter comme
des oracles, certains individus qui ne sont pas
assez sots qu’ils veulent le paraître, et qui confondent,
ou à parler plus vrai, feignent de confondre
les lois de la religion, avec des règles établies
seulement par l’état social ; et les sentiments
de morale vraie, les seuls que la nature inspire à
l’homme en naissant, avec les répugnances que
les préjugés de l’éducation sociale seule donnent aux
âmes simples et craintives ! Ces individus qui prêchent
si haut en paroles, sont le plus souvent
loin d’y conformer leurs actions, et entr’eux ils
ne manquent pas, mettant de côté leurs masques,
de convenir que tout ce qui ne fait de mal à personne
est permis en thèse générale ; ils ne s’arrêtent
même pas là dans l’application, car ils
admettent sans distinction, que tout ce qui est
caché n’est pas défendu. Mais ceci est beaucoup
trop grave à propos de notre sujet, revenons-y.
Puisque la pluspart des postures pour la fouterie en con peuvent se pratiquer pour
la fouterie en cul, avec une femme, par la raison
de leur voisinage très rapproché, et qu’il n’y
a pas, à ma connaissance, de manière de foutre
une femme en cul, qui ne puisse être aussi employée
pour la foutre en con, et qu’enfin je crois t’avoir
décrit toutes les façons dont on pouvait enconner,
il y aurait alors double emploi à te les expliquer
de nouveau, pour en faire l’application à la fouterie
d’une femme en cul. Il suffit de te dire qu’il ne s’agit
que de mettre quelques lignes plus haut ou plus
bas, selon la position de la femme, le vit de l’homme
dans toutes les postures décrites pour le con,
pour que la femme soit foutue en cul, puisque
ces deux ouvertures sont si près l’une de l’autre
celà ne sera pas plus difficile, indifférent pour
l’action elle même.
Cependant les manières les plus aisées d’enculer
une femme sont celles que j’ai décrites aux
postures pour enconner sous le nom de : La Perspective
du Bas-Rhin, no 7. – L’Élastique, no 14. –
La Brouette à l’envers, no 18. – le Pal en arrière,
no 20. – Le Kourakin ou le Panier no 56. – Le Sac
de blé en arrière, no 63. – et toutes les postures en
levrette, nos 11, 18, 20, 25, 27, 29, 32, 33, 34, 35, 36, 37,
38, 43, 45, 46, 48, 53. Les observations faites où il y avait lieu, relativement au plus ou moins de
facilité d’exécution, dans l’explication de chaque
posture, s’appliquent quelquefois plus, quelque
fois moins, à l’exécution en cul de ces postures
avec la femme.
Il est bien entendu dans tous les cas, que dans
toutes les manières d’enculer une femme, l’homme
doit s’arranger de façon à pouvoir de l’une de
ses mains branler le con que son vit néglige pour un
instant, et chatouiller le clitoris, les boutons des
tètons etc. En un mot careſser tout ce qu’il peut
atteindre. Il ne faut être ni égoïste, ni ingrat ;
on doit donc, autant qu’on le peut, donner du plaisir
en même temps qu’on en reçoit, cela double
d’ailleurs celui dont on jouit.
Deuxième Section Postures sans intromission du vit, mais à plaisirs réciproques, ou branlades réciproques et ganahuchades mutuelles.
On comprend que ce genre de posture n’est pas
nombreux, car il serait oiseux de décrire toutes
les manières que deux amants peuvent employer
pour se branler réciproquement, assis, debout,
couché, en avant, en arrière &a. C’est toujours
pour la femme, un ou plusieurs doigts de son amant,
ou ses mains qui lui farfouillent la motte,
le con, qui lui chatouillent le clitoris, les grandes
et petites lèvres, le périnée, le trou du cul, les
tètons et leurs boutons, les aisselles, les fesses,
les épaules, le dos, les reins &a, pendant que,
pour l’homme, elle se sert aussi de ses mains,
pour prendre, secouer, tapotter, caresser le vit
de son amant, ses couilles, son périnée, le trou
du cul, ses fesses &a. Le tout avec assaisonnement
de baisers réciproques sur tout le corps, de langue
fourrée et de tous les épisodes ordinaires.
Les meilleures manières de se branler mutuellement
sont celles que je vais te décrire, seulement
toutes les autres n’en sont que des extraits
ou de pâles copies.
I. La bonne Branlade.
L’homme est assis sur un canapé ou divan,
à côté et à la droite de la femme aussi assise sur le
même meuble, il lui entoure la taille de la main
gauche, ou la lui passe par dessus ou par dessous
l’épaule gauche pour lui prendre les tètons, ou
bien encore il la porte sous ses fesses pour lui
prendre le cul ; avec la main droite il lui ouvre
doucement les lèvres du con, y porte son doigt
dont il lui caresse le clitoris, il le fait entrer et
sortir en tous sens, l’y tourne et retourne. S’il
veut accroître le plaisir il mouille son pouce
et son doigt du milieu de la main droite, avec de
la salive, il porte ce pouce sur le clitoris, met
son doigt indicateur dans le con, et son doigt
ainsi mouillé dans le cul, il plie les autres doigts
de cette main, et remue ensuite les doigts placés,
en avant et en arrière, doucement d’abord, et plus
fort au moment de la décharge. L’homme doit
avoir soin de se couper les ongles courts et de les
avoir bien limés, arrondis et adoucis sur les arrêtes car un coup d’ongle pourrait faire beaucoup de
mal dans les parties internes de la femme fort
délicates ; et lui occasionner plus tard des fistules
ou ulcères dans la matrice ou le rectum
(boyau dont le trou du cul est le bout extrême).
De son côté, la femme prend de sa main
droite le vit de son amant, qu’elle agite moëlleusement,
elle le décalotte de son prépuce, et le recalotte
doucement d’abord, ensuite plus fort, et
de manière à tendre le filet en tirant beaucoup
la peau du vit vers la racine. Elle descend doucement
sa main vers cette racine, puis revient
à la tête du vit, elle mouille son pouce de salive
et le passe et repasse sur le filet tendu qu’elle
frotte ainsi légèrement. Pendant ce temps, de sa
main gauche elle prend les couilles de son amant,
les presse mollement, les caresse ainsi que la racine
du vit, le périnée et les environs, elle mouille
aussi un doigt de cette main, et chatouille ou
pénètre si elle le peut le trou du cul de son amant.
Les deux acteurs se baisent, se pressent
en même temps, ils font langue fourrée et bientôt
le foutre leur jaillit réciproquement dans
les mains.
II. L’amateur de fraises.
La femme est couchée le dos étendu sur un
lit ou un divan, les genoux un peu relevés et écartés,
l’homme se place à la droite du lit ou divan,
près d’elle, assis ou à genoux selon la hauteur du
meuble qui sert de coucher, il passe son bras
gauche sur le col de la belle, le fait revenir
par deſsus sa poitrine, lui prend le tèton gauche,
et fait frétiller sur la fraise un doigt de cette
main, pendant qu’en se baissant un peu il prend
dans sa bouche la fraise du tèton droit, sur laquelle
il fait frétiller sa langue. Sa main droite
passe en même temps dessous les cuisses relevées
de la belle, il a mouillé le pouce et le doigt
du milieu de cette main qu’il porte entre ces
cuisses, son pouce se place au clitoris, son
doigt indicateur dans le con, et son doigt du
milieu dans le cul. L’amant quitte de temps
à autre le tèton droit, pour porter sa bouche sur
celle de la belle, et lui faire langue fourrée. De
son côté la femme passe la main droite entre le
meuble où elle est couchée et le corps de son amant,
elle s’empare de son vit, le branle ainsi que ses
dépendances, avec toute la science, la gentillesse
et la légèreté possible, employant tous les moyens
décrits dans la précédente branlade, pour caresser celui qui la caresse si bien elle-même. Le tout
se termine par une décharge réciproque et délicieuse
que les amants échangent dans leurs mains
avec une grande satisfaction.
Indépendamment des branlades il y a d’autres
façons de se donner réciproquement du plaisir
entre homme et femme sans l’introduction du
vit que redoutent quelques femmes qui n’ont même
pas confiance dans la redingote anglaise ou
ruban, ni dans la petite éponge, et encore moins
dans l’engagement que prendrait un amant de
se retirer à temps pour ne pas décharger dedans.
Ces façons sont les gamahuchades, nom
qu’on donne à l’action de se chatouiller avec
la langue, et sucer les parties sexuelles de la
femme ou de l’homme.
En voici la description.
III. La Gamahuchade tête-bêche.
La femme se couche le dos sur le lit,
les cuisses écartées, les genoux relevés, l’homme
monte sur elle à l’envers à cheval, il se
met à genoux la tête de la femme entre ses
cuisses, il s’étend les coudes appuyés sur le
lit du côté des hanches de la femme, et la figure
entre les cuisses relevées de cette dernière, sous les fesses de laquelle il passe ses mains pour
écarter les grandes lèvres du con et y porter sa
bouche, il met sa langue sur le clitoris et l’y
fait frétiller, il la plonge même dans l’intérieur
aussi avant qu’il peut, il suce le clitoris, pendant
que du doigt indicateur dans le con, et du doigt
du milieu dans le cul, il pousse en avant et en arrière,
et que de son autre main il careſse et parcourt
tous les environs. La femme de son côté ne
reste pas oisive, elle met d’une main dans sa bouche
le vit de son amant, le mordille, le suce, promène
sa langue sur le filet qu’elle a tendu en
décalottant le vit fortement vers sa racine, de
son autre main elle chatouille, caresse, presse et
tapote les couilles, la partie du vit qui n’a pu entrer
dans sa bouche, le poil, le périnée, le trou
du cul dans lequel elle fait entrer un doigt mouillé,
les fesses qu’elle flatte et claque doucement.
Ces caresses se continuent jusqu’à l’approche
du souverain plaisir, lors duquel la femme
semble vouloir avaler le vit, tant elle se l’enfonce
dans la bouche en le suçant, tandis que
l’homme parait vouloir mettre sa figure entière
dans le con et manger le clitoris de sa belle,
tant il s’enfonce dans l’un, et attire l’autre par
la succion. Aussi, chacun des amants reçoit dans sa bouche le foutre l’un de l’autre sans sourciller,
jusqu’à ce que la décharge soit bien complète : après
quoi ils avalent ou rejettent selon leur goût
ou leur passion du moment, ce foutre dont l’émission
a été si voluptueuse.
IV. La Gamahuchade tête bêche renversée.
C’est la posture vice versa.
C’est-à-dire que la seule différence entre
celle-ci et la précédente, c’est que c’est l’homme
qui est couché le dos sur le lit, les genoux
un peu relevés, et c’est la femme qui monte
sur lui, à genoux à droite et à gauche de la
tête de l’homme le con sur sa figure et le
cul en l’air, tandis qu’elle a la tête entre le
haut des cuisses de l’homme, dont elle suce le
vit pendant qu’il lui gamahuche le con.
Le reste se fait comme dans la précédente
posture et se termine de même ; il n’y a donc
pas lieu d’en dire plus long.
V. La Gamahuchade lénouistique.
L’homme s’asseoit sur le milieu d’un divan,
il a devant lui entre ses pieds écartés, un
tabouret plus bas que le divan, il a le dos un peu
renversé et appuyé sur des coussins, la femme
monté sur le divan, en tournant ses fesses vers le visage de l’homme, et pose les pieds sur le divan,
elle se baisse ainsi en avant et appuie entre les jambes
de l’homme ses mains sur le tabouret devant
elle. Par cette position écartée et penchée en
avant, elle offre à la bouche de l’homme son con
au dessous de ses fesses bien exposées et tendues,
l’homme y applique sa bouche, il fait frétiller
sa langue dedans et sur le clitoris, il baise ces
fesses et ce trou du cul, où il ne dédaigne pas de
fourrer sa langue, ce qui s’appelle gabaotter,
et son nez en guise de postillon, quand cette
langue est occupée chez le voisin. Par cette même
posture les tètons de la femme se trouvent
à la portée du vit de l’homme, qui le met entre
deux, et qui, ayant passé ses bras entre les
jambes de la femme presse de chacune de ses
mains ces tètons sur son vit placé entre deux.
Il joue des reins et du cul en même temps
que de la bouche, pendant que la femme s’agite
et frétille sous l’empire de ces caresses,
et bientôt l’homme reçoit dans sa bouche le
foutre qu’il lui rend avec usure dans les tètons.
V. La Gamahuchade au grand écart.
L’Homme est couché sur le lit un peu
en travers les genoux relevés, les talons rapprochés
de ses fesses, et tournés vers la ruelle du lit, et la tête opposée sur le bord opposé. La
femme place, à sa commodité, un tabouret
près ce bord du lit, elle monte sur ce tabouret,
d’un pied qu’elle y laisse, et passe l’autre par dessus
son amant, le plaçant sur le lit de manière que,
faisant face à son amant, et se pliant, elle lui
met son con sur la figure, et son cul sur la
partie de la poitrine près du col, y appuyant
légèrement pour ne pas l’étouffer et se soulevant
à cet effet sur ses pieds ; elle pose même
dans ce but une main sur la tête de son amant
appuyée au bord extérieur du lit, elle allonge
son autre main qu’elle porte au vit de l’homme
et qu’elle branle savamment, en lui chatouillant
de temps en temps les couilles, le périnée
et la racine du vit dont elle frotte doucement
la tête qu’elle décalotte pour en caresser le
filet. L’homme d’une main passe par derrière,
joue avec les fesses de la femme tournée
vers ses pieds à lui, et appuie ces fesses sur
sa bouche dont la langue frétille sur le clitoris
et dans le con comme dans les précédentes
figures, il passe son autre main entre
son corps et la cuisse dont la jambe est allongée
et passée sur le tabouret, il fait revenir
cette main par devant pour écarter les poils et les lèvres du con, afin de rendre plus facile la
gamahuchade, puis il parcourt le ventre et les
tètons de sa belle qui bientôt par reconnaissance
lui lâche son foutre sur la figure et
dans la bouche, ce que l’amant non moins reconnaiſsant
lui rend dans la douce main qui le branle.
VII. Le Pet en gueule.
L’homme et la femme prennent à terre
la posture de la gamahuchade tête-bêche
renversée (no 4 ci-dessus). Quand ils sont en
place, l’homme prend sur ses épaules à droite
et à gauche de sa figure les cuisses de la femme
et les y tient fermes, se relève ainsi sur
ses pieds, la femme lui entoure les reins de ses
bras Quand ils sont ainsi debout la femme
a sa tête en bas, prend le vit de l’homme dans
sa bouche, se tient toujours d’une main aux
reins de l’homme droit sur des pieds et de l’autre
main lui chatouille les couilles &a comme
dans les autres gamahuchades. L’homme appuyant
d’une main sur les reins de la femme,
dont il a le con et le cul devant la bouche, passe
par dessus ce cul son autre main, écarte
poils et lèvres du con et y travaille de la langue
aussi comme dans les autres gamahuchades, puis cette même main sert à caresser fesses, trou
du cul &a, jusqu’à ce que sentant le souverain
plaisir arriver et les forces par conséquent diminuer,
il s’approche du lit à reculons et s’y
laiſse tomber à la renverse pour décharger commodément
et sans craindre d’accident.
VIII. La Gamahuchade à la paresseuse.
C’est la gamahuchade tête-bêche no 3 ci-dessus,
ou la gamahuchade tête-bêche renversée,
no 4 ; seulement les amants la pratiquent
couché de leur long sur le côté tous deux, soit
l’homme sur le côté droit ; et alors la femme
se couche tête-bêche avec lui et sur le côté droit
aussi, soit l’homme couché sur le côté gauche
et la femme aussi toujours tête-bêche, de façon,
que cette dernière a dans tous les cas son con
vers la bouche de son amant qui a, lui, son vit
vers la bouche de sa belle, chacun d’eux lève
un peu la cuisse du côté opposé à celui sur
lequel il est couché, afin de faciliter le passage
de la figure de l’autre entre les cuisses ainsi
que les mains qui se donnent aussi l’exercice
des caresses sur les parties qu’elles peuvent
atteindre, en même temps que les bouches font
leur devoir réciproque sur les parties sexuelles
qu’elles ont à leur disposition. Les amants n’ont ainsi ni l’un ni l’autre aucun poids à supporter,
ils ont le plaisir sans la peine, et ne s’en
déchargent qu’avec plus de volupté dans la bouche
l’un de l’autre.
Je crois que te voilà au courant de toutes
les postures que peuvent prendre deux amants
qui veulent s’enivrer des plaisirs de l’amour,
sans intromissions dangereuses qui pourraient
donner lieu à la naiſsance de témoignages
indiscrets, et dans lesquels cependant le plaisir
est mutuel et partagé, et la jouissance de la
décharge complète pour tous deux.
Passons donc aux jouiſsance de l’homme
seul, par le secours de la femme
sans que cette dernière y participe autrement
que par le plaisir qu’elle donne ; car c’est une
jouissance aussi que de voir celle que l’on procure
à ce qu’on aime, même quand on ne la
partage pas en réalité, c’est-à-dire qu’il est
encore agréable de faire décharger ce qu’on
chérit, quand bien même on ne déchargerait
pas soi-même ; d’ailleurs il n’est pas défendu
de se branler soi-même pendant qu’on donne le
plaisir.
Chapitre II. Jouissances de l’homme seul par le secours de la femme sans qu’elle y participe par la réciprocité.
I. La fausse enfilade
La femme étant fatiguée de jouir, tandis
que l’homme désire encore, est couchée sur le
côté, l’homme couché aussi s’approche d’elle
par derrière, lui fourre son vit entre les cuisses
qu’on lui ferme pour le moment, agit comme
s’il était entré dans le cul ou dans le con et
fout gravement ces cuiſses en remuant de même
palpant de ses mains pour augmenter l’illusion
tous les appas de la belle, qui lui tourne seulement
le visage, pour pouvoir faire langue
fourrée ; tandis qu’elle serre et remue légèrement
ses cuisses, sur lequel le vit excité par
le frottement des poils du con et du satin de
ces cuisses, ainsi que par le toucher des fesses
rondes, blanches et douces contre le ventre de
l’homme, lâche bientôt les écluses amoureuses.
II. La mouillette ou la dinette.
L’homme est à demi couché sur un canapé
ou sur un lit, la femme se met à genoux devant
lui, elle saisit le hochet de l’amour d’une main,
le met dans sa bouche et le suce, tandis que de
son autre main elle chatouille, presse et ballotte
les couilles, avec les accompagnements et jeux
indiqués plus haut et qu’il est inutile de répéter
chaque fois. L’homme s’amuse pour occuper
ses mains, à palper les tètons et autres
appas à sa portée et bientôt la bombe éclate
dans la bouche de la suceuse qui ne cesse les
doux exercices de sa langue autour du filet,
de ses lèvres et dents sur la tête de ce vit, que
quand elle sent que tout est parti, sauf à elle à
rejetter seulement le résultat de son opération
dans les cendres ou un mouchoir, puis à se
rincer la bouche.
III. le Chef de division ou le nouveau busc.
L’homme est debout, le derrière appuyé
sur un lit, la femme se met à genoux devant
lui, soit à terre, soit sur des carreaux
selon sa taille ; elle place le vit de l’homme,
la tête en l’air entre ses deux tètons, qu’elle presse de chacune de ses mains, en regardant
amoureusement son amant, ce dernier remue
alors comme s’il foutait en con ou en cul ; son
vit ainsi pressé entre ces tètons dont le dessous
frotte ses couilles, éprouve un plaisir qui, bientôt
fait jaillir de sa tête rubiconde, des flots de
foutre, venant atteindre le col et la figure de la
femme, et retomber en jet d’eau sur ses tètons.
IV. le busc à l’envers.
C’est la même jouissance pour l’homme,
mais avec un peu plus de luxure encore.
La femme se couche par le bout d’une banquette,
sur le dos et les reins, le cul en dehors
du bout de la banquette, les cuisses repliées
en arrière, la pointe des pieds à terre ; l’homme
se met à cheval par dessus sa figure vers laquelle
il tourne le cul, elle l’a ainsi pour
perspective, de même que le périnée &a.
L’homme pieds à terre a ses jambes debout,
à gauche et à droite du corps de la femme et de
la banquette ; il place son vit entre les tètons
de haut en bas, il les presse de ses deux mains,
s’en faisant un con délicieux, et pousse en avant
et en arrière en conséquence, pendant
que la femme lui baise les fesses, le périnée, le trou du cul qu’elle a si près de la figure, y fourre
même sa langue ou un doigt mouillé et pelotte
ses couilles avec ses mains qu’elle passe par
derrière son amant. Ce jeu fait bientôt décharger ce
dernier, qui arrose l’estomac, le ventre et le nombril
de sa belle, par un ruisseau de foutre dont
la pente du corps et le penchant naturel à cette
liqueur, conduisent les flots vers la motte et le
con.
V. La poste aux pommes d’amour.
C’est à peu près la même chose que le
chef de division ou le nouveau busc (no 3) pour
le résultat.
La femme est couchée entièrement sur une
banquette, l’homme se met à cheval sur elle,
les pieds par terre, à droite et à gauche, il
lui tourne le visage, il place son vit entre
ses tètons qu’elle presse elle-même de chaque
main pour rendre étroit ce con postiche ; l’homme
ayant ainsi les mains libres, les porte sur
les appas qu’il a à sa portée ; il chatouille le
bout de ces tètons qui lui pressent le vit ; il
passe ses mains par derrière et badine avec
le ventre et la motte de la dame, et finit enfin
par inonder le col et le visage de cette dernière par un déluge de foutre.
VI. La femme d’affaires, ou le rouleau sous les bras.
La femme se met un genou en terre, l’homme
debout devant elle lui met son vit par devant
ou par derrière entre le bras et le corps, dessous
l’aisselle, qu’elle serre doucement, l’homme
pouſse en avant et en arrière, patine les tètons
de la femme, qui remue moëlleusement son bras,
pendant que d’une main elle tient l’homme aux
fesses, s’il s’est placé en avant, les caresse et
les claque légèrement en parcourant l’entre
deux et y fourre dans le trou du cul un de
ses doigts mouillés, de l’autre main elle lui
patine les couilles et le périnée, ainsi que la
racine du vit qui bientôt par suite de tous
ces soins, lâche sa bordée sur le dos, les reins
et les fesses de la femme. Si c’est par derrière
que l’homme s’est placé, la femme ne peut faire
toutes ces caresses, elle ne peut atteindre que
le bout du vit de l’homme avec la main opposée
à celle dont le bras est pressé contre elle
pour servir de faux-con, et jouer avec cette
tête de vit qui lui passe de derrière en avant
sous l’aisselle et lui lance dans ce cas dans la main, le côté opposé du tèton et le ventre
le foutre, résultat de cette capricieuse manière
de le faire éjaculer.
VII. le jeu des fesses
L’homme est assis sur le bord d’une
chaise, en avant, ou d’un banc, la femme
s’en approche, en lui présentant le cul, elle
se penche en avant et s’appuie sur le dos d’une
autre chaise. Ses fesses étant ainsi bien exposées
devant l’homme, il y place son vit en
long, couché dans la fente ou entre deux de bas
en haut, ses couilles et le bas du con de la femme,
il presse de ses deux mains ces fesses, pour
en retrécir la fente, la femme les fait remuer
ainsi que ses reins, qui sont bientôt inondés
des jets furieux du foutre, excité par ces caresses
libidineuses, et qui retombent en ruisseaux
dans cette raie du cul cause de la décharge.
Chapitre III. Jouissances de la femme par le secours de l’homme sans qu’il en prenne sa part réciproque.
I. La Gamahuchade égoïste.
Le femme se met sur une colonne brisée,
une table de nuit, un piédestal quelconque, où
elle puisse s’assoir, et aux deux côtés duquel
pendent deux cordons, après lesquels elle se
soutient penchée en arrière et assise sur le
bord du piédestal de façon que son coccyx porte
seul, et que son con et son cul saillissent en
dehors ; elle a les jambes et les cuisses écartées
et les pieds posés à droite et à gauche sur des
dossiers de chaises rapprochées de son siége,
elle a ainsi les genoux qui remontent vers
ses tètons, l’homme se met à genoux entre
ces chaises et ses cuisses écartées, il approche
sa bouche du con si bien en évidence, y fourre
sa langue qu’il fait frétiller sur le clitoris,
mouille un de ses doigts, celui du milieu, qu’il fourre dans le trou du cul de sa belle pendant
qu’en faisant fourchette de ce doigt avec le doigt
indicateur, il plie tous les autres et insinue ce
dernier dans le con. Il fait agir tout celà en
même temps, avec tous les accompagnements
ordinaires, et fait pâmer la dame qui, par reconnaiſsance
darde son foutre dans la bouche
du gamahucheur.
II. le Pet-en-gueule égoïste
L’homme étant à genoux, penché et
appuyé en arrière, sur des coussins ou carreaux
empilés, la femme vient se mettre sur lui, la
figure sur ses genoux, le ventre sur sa poitrine,
la tête en bas, le cul en l’air, les jambes
et cuisses écartées, les pieds et genoux posés à
droite et à gauche dessous les bras de l’homme,
qui se trouve ainsi avoir bien à sa portée, le
con, le cul et les fesses de la femme, mais plus
relevés que dans la description du tête-bêche
renversé no 4, 2e Section du Chapitre I ci-dessus
page 113. L’homme empoigne chaque
fesse de chaque main, écarte les grandes lèvres
du con et du poil, fourre sa langue, et la fait
jouer sur le clitoris ; il en fait autant dans le
trou du cul, ou bien y met un doigt mouillé, il caresse et claque ces fesses, promène devant
et derrière ses mains fourrageuses ; mais la nécessité
où se trouve la femme de se servir de ses
mains pour se soutenir la tête en bas, l’empêche
de branler au moins son amant, qu’elle ne
suce pas non plus parcequ’elle soulève le plus
qu’elle peut sa tête pour que le sang n’y retombe
pas à l’étouffer par suite de la position.
Elle lance bientôt dans le nez et la bouche
de l’homme des flots de foutre, qui lui prouve
l’effet bien heureux de ce genre de caresses.
III. La Gamahuchade à cheval.
L’homme est couché de son long sur le
lit, la femme se met à genoux, de face au dessus
de ses épaules, et à cheval sur sa figure,
les cuisses écartées, elle se penche un peu en
arrière, une main appuyée sur les oreillers,
l’homme ayant ainsi sa figure entre les cuisses
gamahuche la femme avec les jeux de langue
et accompagnement sus détaillés ; il passe
une main entre son corps et le derrière de l’une
des cuisses de la femme sur le bas des reins
de cette dernière pour l’appuyer contre lui,
il met deux doigts de son autre main en fourche
fermant les autres doigts, et il fourre une dent de la fourche dans le cul, l’autre dans le con, et
les y fait entrer et sortir et tourner en tous
sens, jusqu’à ce qu’il sente d’abord ces deux
ouvertures lui serrer le doigt à les couper, et
enfin, une décharge abondante lui tomber sur
la figure et dans la bouche.
Je ne vois plus maintenant rien à
t’apprendre ; te voila, dieu merci, aussi savante
que moi en théorie libidineuse, et je crois
que nous pouvons à présent nous livrer un peu
à la pratique et puis nous endormir dans les
bras l’un de l’autre.
Moyen de foutre sans faire d’enfants.
Justine. – Mon cher, j’ai encore à te demander
des explications sur les prétendus moyens
secrets certains, pour une femme, de se livrer au
plaisir des embrassements d’un homme qu’elle aime,
sans courir le danger de faire un enfant.
Charles. – Franchement, le meilleur et le plus
sûr serait de n’employer, pour se prouver un mutuel
amour, que les caresses sans intromission du
vit dans le con, car si peu qu’il y entre, ou même
s’il décharge tout proche dans les grandes lèvres,
le con a une telle avidité pour le foutre chez certaines
femmes, qu’il aspirerait suffisamment pour
qu’on arrive au résultat redouté de la conception.
Il faut donc qu’un homme s’il aime réellement
la femme qu’il fout, et s’il ne veut pas risquer de lui
faire d’enfant, soit bien sûr de lui, pour l’enfiler
avec l’intention de se retirer à temps pour décharger
complètement dehors. Il faut qu’il sorte avant
que cette décharge commence et qu’il ne rentre que quand elle est bien finie, que le vit a été bien
essuyé, qu’il ne lui reste pas un âtome de semence
au bout, car la moindre goutte, ne tombât-elle que
sur le bord des grandes lèvres du con, et non pas dedans,
suffirait pour risquer de rendre mère, et il
en serait de même si après être sorti, avoir déchargé
dehors, le vit était remis au con avant d’être bien
égoutté, pressé et essuyé de manière à ce qu’il ne
restât rien, soit à la tête du vit, soit dans son canal
de la précédente décharge qui put couler dans les
parties sexuelles de la femme, par le frottement
d’un nouvel acte vénérien, même avant qu’il eut provoqué
une nouvelle décharge ; il faut donc d’abord
sortir trop tôt pour ne pas sortir trop tard, la
main s’employant pour achever, il vaut mieux
l’employer trop vîte que de risquer de lâcher sa
bordée même proche seulement du dangereux gourmand,
qu’on exposerait à une indigestion de neuf
mois, sans le vouloir. Il ne faut pas non plus à
cause du voisinage qu’il la rende sans les mêmes
précautions.
I. Sans intromission même dans le cul.
L’un des secrets de ne pas faire d’enfants,
est donc d’abord, de n’user que des caresses sans
intromission du vit, ni dans le con, ni même dans le
cul à cause du voisinage, et cela à toutes les fois,
car je n’ajouterai pas foi à ce qu’on dit qu’il n’y
a plus de danger après la première décharge qui
seule serait prolifique (voir deuxième Section,
Chapitre I).
II. Moucher la chandelle
Un autre, aussi sûr avec un homme raisonnable
même dans ses fouteries, c’est d’aller son train, et
d’aller franchement avec toutes les intromissions
possibles, mais à la condition que l’homme sortira
son vit du gîte avant que la décharge commence,
qu’il le remontera au nombril de la femme
au moins, ou s’écartera sur le côté, pour qu’avec
la main la femme fasse partir loin du con, ce
foutre dont elle a peur de recevoir la vertu
prolifique.
Cela s’appelle : Moucher la chandelle.
III. Ne pas décharger ensemble. Ne vous y fiez pas.
Un autre, auquel je n’ai nulle confiance,
malgré les assurances qui m’ont été données de
son efficacité, consiste tout simplement à ne
pas decharger ensemble, c’est-à-dire que la
femme veille à ne laisser partir ses écluses qu’avant
ou après qu’elle a senti la rosée de l’homme,
parceque selon les personnes qui préconisent
ce moyen infaillible, il n’y aurait
lieu à conception que lorsque les deux amants
déchargent ensemble, leurs semences se mêlent
à l’instant même à l’éjaculation mutuelle,
prétendant que le moindre intervalle entre les
deux éjaculations, ôte au mélange de ces semences
leurs vertu et s’oppose à la conception.
Je ne crois pas un mot de ce systême ; j’admets
seulement que le plaisir est plus grand
quand les deux amants déchargent ensemble,
celà est incontestable, et que dans ce cas aussi,
les parties génératrices sont par cette raison même,
si l’on veut, mieux disposées pour engendrer,
mais il ne s’en suit nullement qu’elles n’engendrent
pas, s’il n’y a pas simultanéité complète
dans l’éjaculation des semences, celà est démenti
par une foule d’expériences dont l’analyse ne peut trouver ici sa place qui est dans les livres
de médecine.
IV. le ruban ou redingotte anglaise.
Un autre moyen c’est l’emploi du ruban
ou redingotte anglaise, condom &a nom qu’on
donne à une espèce d’étui, fait exprès, ouvert
d’un côté où on a mis des rubans pour le fermer
avec un coulisse et l’attacher autour de la racine
du vit, l’autre côté est fermé en forme de
fond de dé à coudre ; cet étui est fait de la peau
fine appelée baudruche, il est sans couture,
et a la forme et la longueur nécessaire pour
recouvrir le vit tout entier. On l’emplit d’eau,
ou on souffle dedans avant de s’en servir, (mais
l’eau vaut mieux) pour s’assurer qu’il n’a ni
trou ni fissure, et pour qu’étant humide, il colle
mieux sur le vit ; on le vide et on en affuble le
membre viril, dont la tête vient au bout du fond
en forme de dé à coudre, et à la racine duquel
on noue les rubans qui sont à l’autre bout.
On se livre ensuite en toute sureté à la fouterie.
La semence au lieu de se répandre dans le
vagin de la femme, est obligée de rester dans cet
étui, qui est si mince du reste, que ni la femme
ni l’homme ne s’apperçoivent de sa présence pendant l’action, qui s’opère en conséquence avec les
mêmes voluptés que s’il n’y avait pas d’intermédiaire
entre les parties sexuelles de l’amant et de sa
maîtresse.
Mais justement parcequ’il est mince, cet
étui, que l’on emploie aussi pour se préserver
de l’atteinte des maladies vénériennes quand on a
affaire à quelqu’un qui donne des doutes sur
sa santé, laisse la crainte qu’il ne se crêve
pendant l’action, ou que le frottement l’use assez,
pour qu’une liqueur d’ailleurs subtile
puisse la traverser et qu’ainsi son secours devienne
inutile. Celà peut sans doute arriver,
mais cela est rare, surtout en mettant le prix
convenable à ces rubans ou redingottes. J’en ai
usé beaucoup avec quelques dames craignant la
grossesse et jamais elles n’ont crevé. Seulement
leur emploi est assez ennuyeux à la longue,
par les soins qu’il demande avant et après chaque
emploi, car il faut renouveller la redingotte
après chaque coup.
V. L’Éponge.
Le dernier moyen dont j’ai fait usage
aussi dans le même but, est fondé sur une vérité
incontestable d’histoire naturelle relative à la génération ; c’est qu’il est constant que pour produire
la conception, la semence doit être pure et
sans le moindre mélange, une liqueur quelconque,
un âtome d’air ou de quoi que ce soit qui se mêlerait
à cette semence, lui enlèverait toute espèce
de vertu prolifique. Or, en combinant ceci avec
cette autre nécessité, pour la génération, que la
semence pénètre dans certains canaux spéciaux,
qui ont leur entrée dans le vagin et la matrice, on
a imaginé de se servir d’une petite éponge ronde,
fine, de la grosseur de deux pouces dos à dos, et traversée
par un cordonnet de soie, dont un bout pend
de dix à douze pouces plus ou moins. On trempe
cette éponge dans de l’eau saturée de vinaigre
ou de tout autre acide inoffensif quand il [est] étendu
suffisamment d’eau, puis on plonge cette éponge
ainsi imbibée dans le con en veillant à ce
que le bout du cordonnet de soie qui la traverse,
reste en dehors des grandes lèvres, pour retirer
l’éponge en tirant ce bout de soie, après chaque
consommation d’acte vénérien, afin de rincer
l’éponge, l’imbiber de nouveau et le replacer
avant de recommencer un autre acte.
On comprend qu’au moyen de la présence de
cette éponge mouillée dans le con, outre que la
décharge de l’homme rencontre un obstacle entre elle et les canaux de la conception dans le
sein de la femme ; si la semence franchissait cet
obstacle, ce ne pourrait être qu’en se mêlant
avec l’eau acidulée dont l’éponge est imbibée,
ce qui ôterait toute vertu prolifique à cette semence
avant qu’elle peut arriver aux canaux où
cette vertu s’exerce.
Je ne connais pas d’autres moyens de sécurité
contre la conception, c’est aux amans à choisir
entre ceux là, ou à en trouver d’autres
s’il est possible, et s’ils n’ont pas confiance bravement
dans cette vérité, qu’en amour comme en
guerre tous les coups ne portent pas et que les
plus poltrons sont les premiers pris. Comme
je mets de côté ainsi que je te l’ai dit, les raisons
de religion lorsqu’il s’agit de ces matières, j’ai
beaucoup d’indulgence pour les faiblesses des femmes
qui veulent du plaisir sans courir le danger
d’enfants. Mais cette indulgence n’existe plus
s’il s’agit de détruire le résultat d’une faiblesse,
car alors on commet une faute contre la société
on sait assurément que l’acte qui en est la cause
originaire, n’a plus d’excuse et n’est plus que le
premier pas d’un crime. Quand on emploie des
moyens pour empêcher la conception, on ne fait pas plus de mal, on n’est pas plus coupable que quand
on se branle solitairement ; mais si vous cherchez
à détruire une conception opérée vous détruisez un être
qui appartient à la société dont vous faites partie,
vous foulez aux pieds les lois humaines et sociales.
Aussi ne te dirai-je rien des moyens propres à
procurer l’avortement qui est comme tu le sais la
destruction d’un enfant conçu.
Justine. – Et tu as raison, ce dernier point
me fait trop d’horreur pour m’inspirer la moindre
curiosité. Je te remercie, je suis maintenant
pleinement satisfaite sur tout ce que je voulais
savoir, et suis toute prête à te témoigner comme
tu voudras ma reconnaissance pour la peine
que tu as prise et surtout la bonne grâce
que tu y as mise.
Conclusion.
Ici tout dialogue cessa. Les amants se livrèrent
à des exercices amoureux plus recréatifs
que des paroles, et le sommeil vint ensuite les surprendre
dans les bras l’un de l’autre, jusqu’au moment où il fallut se
séparer pour que Justine se rendit à la Campagne.