Instruction libertine/Texte entier

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INTRODUCTION.

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Charles, âgé de 28 ans, d’une santé florissante, jouissant d’une honnête naissance qu’il devait au travail probe et laborieux de son père dans le commerce, avait pour maîtresse, Justine, âgée de 24 ans, femme d’un estimable garçon, mais d’un tempérament froid, qui formait un trop grand contraste avec celui de sa moitié, pour que celle-ci ne cherchât pas ailleurs, ce qu’elle ne trouvait guère dans les bras de son mari.

Charles, libre de ses actions, aimant les femmes, mais aussi les plaisirs tranquilles et sans délai, rencontra dans le monde Justine, qui lui parut devoir satisfaire ses goûts simples mais luxurieux. Celle-ci, de son côté, remarqua Charles qui lui sembla par ses manières discrètes, polies et ardentes, propre à réparer sans scandale, l’insuffisance de son mari résultant de sa froideur pour les plaisirs de l’amour. Les arrangements ne sauraient être longs quand les parties se conviennent, aussi la liaison s’établit-elle vîte, entre ces deux personnes ; Charles avait en dehors de son logement, et dans un autre quartier, une petite chambrette fort propre où se trouvaient lit, fauteuils, canapé, divan, chaises, coussins, carreaux de pieds, meubles et linges utiles pour l’objet auquel la chambrette était consacrée. Tout y était arrangé sans luxe, mais avec soin et propreté et commodité de toutes sortes. Une double petite clef permettait à Charles et Justine qui en avaient chacun une de s’y rendre séparément au jour et heure que Justine indiquait, soit d’un mot à la dérobée dans le monde où les amants se rencontraient souvent, soit par un billet qu’elle portait à la chambrette, car il avait été convenu que Charles y passerait tous les jours le matin, entre dix et onze heures, si on ne s’était pas vu la veille surtout.

Cet état de choses durait depuis dix huit mois, les amants avaient épuisé sans s’en lasser toutes les ressources de l’amour libre et heureux. L’accord le plus parfait régnait toujours entr’eux, malgré le temps et la jouissance satisfaite, ils avaient l’un dans l’autre une confiance absolue et méritée. Justine trouvait dans Charles, outre un amant discret et infatigable, un homme plein d’un esprit ferme, juste et sensé, exempt de préjugés, mais les respectant pour le monde.

Charles reconnaissait en Justine, une femme peu capricieuse, d’un cœur excellent porté à l’amour et à ses plaisirs par un tempérament de feu, mais réglé par un esprit raisonnable, perspicace autant curieux d’apprendre ! Ces deux âmes devaient s’entendre.

Un jour Charles trouva à la chambrette un avis de Justine, qui le prévenait que le soir même elle y viendrait passer la nuit, la journée du lendemain et la nuit suivante ; ayant obtenu de son mari d’aller passer deux ou trois jours chez une amie à quatre lieues de Paris ; elle se proposait de ne s’y rendre que le surlendemain et de n’y rester qu’un jour, pour en donner d’abord un entier et deux nuits à l’amour.

Les deux amants désiraient depuis longtemps pouvoir coucher ensemble au moins une nuit, et celà n’avait pas été possible jusques-là.

Charles fut enchanté, il lui semblait qu’il allait pour la première fois jouir réellement de sa maîtresse, quoiqu’il eût bien des fois passé plusieurs heures au lit dans ses bras, en état de pure nature tous deux, dans la bienheureuse chambrette.

Il attendit donc avec bonheur et impatience, presque comme à un premier rendez-vous, Justine, qui n’eut garde de manquer de parole, car elle partageait complètement les sentiments qu’éprouvait son amant, elle arriva à sept heures du soir.

Charles avait fait préparer un petit ambigu, coquet et réconfortant, la table était mise près du lit, on soupa gaîment et on se coucha de bonne heure pour avoir plus de temps à donner aux joûtes amoureuses auxquelles on se livra avec toute l’ardeur de véritables amants jeunes et vigoureux.

Après s’être donné beaucoup de mouvements dans ces joyeux exercices, nos deux amoureux se reposèrent et se mirent à causer de leurs doux plaisirs. On était tout frais pour traiter le sujet. La curieuse Justine prit alors la parole :




Instruction libertine
ou
dialogue entre Charles et Justine.

Premier Dialogue.

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Conformation de l’homme et de la femme.


Justine. – Il faut convenir, mon cher ami, que tu es furieusement libertin, je ne t’en fais pas un reproche, car franchement j’y trouve mon compte, je ne suis pas assez bégueule pour n’en point convenir ; mais tu me parais posséder à fond la science de Vénus, et je ne crois pas qu’il y ait rien qui s’y rattache qui te soit étranger.

Charles. – À dire vrai, je le crois comme toi. Que veux-tu ? Dès mon plus jeune âge, il m’a semblé qu’il n’y avait sur la terre d’autres plaisirs réels que ceux donnés par cette séduisante déesse, surtout quand on pouvait avoir assez d’empire sur soi-même pour n’en point abuser et je n’ai compris d’abus à cet égard que celui d’en prendre au delà de ses forces, ce qui en amène assez promptement la privation définitive, et en outre une vieillesse anticipée ou un épuisement pire que la mort. J’ai été de bonne heure dégagé de toute espèce de susceptibilité sur les manières d’arriver à la jouissance, et j’ai tâché de faire partager aux femmes qui m’ont cédé, une façon de voir à cet égard, en m’y prenant avec adresse et ménagement pour leurs idées plus ou moins pudiques. Je n’ai jamais compris qu’une espèce quelconque de jouissance fût plus blamâble qu’une autre ; je me suis donc prêté à tous les caprices de l’imagination de mes maîtresses ; car elles en avaient, et il en vient à toutes les femmes qui aiment et qui pratiquent les jeux de l’Amour ; comme je les ai déterminées également à se plier à mes idées dans le même genre ; idées quelques fois extravagantes si l’on veut. Joins à celà que j’ai lu à peu près tout ce qui a été écrit en latin, italien ou français sur l’Art du libertinage, et tu pourras en conclure qu’en effet il doit y avoir peu de chose, si même il en est, que je ne connaisse en théorie ou en pratique sur ce sujet. La seule probablement que je n’aye jamais mise en pratique, c’est la Sodomie ou tout autre libertinage entre hommes. J’ai toujours eu et j’ai conservé une répugnance invincible pour l’approche charnel d’un homme. Je souhaite beaucoup de plaisir à ceux qui ont des goûts masculins, et ne les blâme guère pourtant, parce que je pense que tous les goûts sont dans la nature, qu’ils ne sont bons ou mauvais que d’une manière relative, et que chacun peut s’amuser comme il l’entend, pourvu qu’il le fasse sans bruit, sans scandale, sans violence, et sans nuire à personne. Mais pour mon compte, je ne comprends point les plaisirs d’homme à homme, tandis qu’il n’y en a aucun que je ne sois prêt à goûter avec une femme qui me plaît.

Justine. – Aux termes où nous en sommes, je puis parler sans détour. Tu sais comme toute femme est curieuse, et sous ce rapport je suis tout à fait digne de mon sexe. Je voudrais donc tu vas dire, mais cela m’est égal je voudrais donc que tu me traitasse comme une femme toute neuve qui a envie d’apprendre tout ce que tu sais si bien sur ce chapitre, et comme si tu étais un professeur vis à vis d’une fille ignorante de tout, même de la différence entre les sexes, mon mari ne m’a appris que fort peu de choses là dessus et à peine quelques mots de façon qu’il m’arrive de ne point comprendre certaines paroles dites à demi-voix dans les conversations du monde, et que j’entends comme son, sans en connaître la signification, cela m’impatiente, j’ai l’air d’une sotte, et personne n’aime cet air là. Quand j’en parle à mon mari, soit que je les lui rapporte mal, ou qu’il veuille en avoir l’air, ou ce qui est fort possible qu’il ne les comprenne pas plus que moi, il rompt les chiens et j’en suis pour mes questions sans réponse satisfaisante.

Tu es mon premier et mon seul amant, c’est à toi à m’instruire.

Charles. (riant) – Je veux bien croire puisque tu me le dis, que je suis en ce moment ton seul amant, quant à l’être le premier Enfin tu n’es pas à confesse, je ne m’occupe jamais du passé d’une femme qui me plaît, surtout quand il n’a fait aucun bruit, et d’ailleurs ce n’est pas de cela qu’il s’agit : Tu veux donc que je te traite en écolière tout à fait innocente, qu’on veut rendre complètement savante dans la science de Vénus ? À la bonne heure, je ne refuse rien de ce qui est en mon pouvoir et peut être agréable. Mais songe bien qu’il faut d’abord que je te dise les noms de chaque chose, que je me serve des expressions techniques, sans voile ni phrase gazée, cela pourra bien effaroucher tes oreilles.

Justine. – Je sais, Monsieur, que si la science a ses agréments, les commencements ne sont pas tout roses, et puisque je veux m’instruire pour arriver à votre hauteur savante, il faut bien que je me soumette aux moyens d’apprendre. Veuillez donc ne pas craindre de ne pas blesser mes oreilles, pas plus que vous n’avez craint de blesser d’autres parties de mon corps qu’il vous a plu de fort peu ménager.

Charles. (riant) – Puisque Madame est douée d’une aussi belle résignation, je vais m’efforcer de la satisfaire.

Je commence donc.

Parties de l’homme.

L’homme et la femme faits l’un pour l’autre, sont conformés d’une manière différente, surtout aux parties génitales qui distinguent particulièrement un sexe de l’autre et sont placées au bas du ventre entre les cuisses. On nomme ces parties génitales parcequ’elles servent à engendrer, l’étymologie en est latine et c’est pour cette raison que je t’en fais grâce.

Celles de l’homme se composent : d’un canal recouvert de chair et de muscles formant par leur ensemble, un membre plus ou moins long et gros, posé sur une espèce de sac de peau contenant deux réservoirs de la forme d’un haricôt, et aussi plus ou moins volumineux. Ce canal se nomme urètre, son ensemble s’appelle verge, vit, pine, membre viril, on lui donne aussi mille noms figurés, tels que : affaire, lance, poignard, lame, hochet, courte, boute-joie, joyau, joujou, aiguille, soc, aiguillon &a. Il prend naissance au bas du ventre, en haut et entre les cuisses de l’homme au milieu et à un endroit qu’on nomme os pubis, qui se recouvre de poils à l’âge de puberté, il se termine par le gland qui est une espèce de tête fendue à l’extrémité extérieure, recouverte d’une peau mobile qui se replie en arrière, à volonté, et lors de l’action du coït pour laisser cette tête à vif, et rendre plus sensibles les frottements de la partie sexuelle de la femme quand on l’y introduit. Cette peau est fixée à l’extrémité et près de la fente du gland par une espèce de muscle fort sensible appelé filet, qui se brise en partie dans le premier acte vénérien de l’homme pour permettre les mouvements en arrière de ladite peau qu’on appelle prépuce. Ce filet qu’elle recouvre dans l’état tranquille du membre est fort sensible, et, le frotter ou le tendre en tirant le prépuce fortement en arrière, donne à l’homme une grande jouissance et provoque à la fin chez lui l’émission de la semence ou foutre, par la fente qui est à l’extrémité du gland, laquelle semence est une liqueur blanchâtre, visqueuse, salée, qui lancée par le membre viril dans la partie sexuelle de la femme opère la génération, et rend la femme féconde. C’est aussi par cette même fente de la tête du gland que l’homme pisse.

Le sac de peau qui se couvre de poils aussi à l’âge de puberté, contient les réservoirs dont je t’ai parlé, ils reçoivent la semence ou foutre élaboré par les reins. L’ensemble de cet appareil, c’est-à-dire ce sac et son contenu, s’appelle les testicules, bourses, couilles, couillons ; on lui donne aussi des noms figurés, tels que : roues, roupettes, rognons, roustons, &a le tout à cause de ses réservoirs.

En dessous de ce sac, on trouve la continuation du canal de l’urètre, qui prend son origine dans l’intérieur du corps de l’homme proche le trou du cul, cette continuation sur laquelle il y a une espèce de couture s’appelle le périné. Tout le canal dans sa longueur entière, ou plutôt les chairs et muscles qui le garnissent, se gonflent et s’enflent lorsque l’homme a des désirs charnels, ou le besoin d’expulser la semence devenue trop abondante chez lui, celà s’appelle bander.

Parties de la femme.

Les parties de la femme se composent d’une fente qu’on appelle vulve (mot venant du latin vulva, qui veut dire porte, dont les grandes lèvres paraissent être les deux battans.

Cette fente commence au bas du ventre, à l’os pubis, et se termine au périné tout près du trou du cul ou anus. Elle forme dans cet espace deux grandes lèvres qui se recouvrent à l’extérieur ainsi que la chair qui recouvre l’os pubis, de poils plus ou moins fournis et de couleur différente selon la teinte des cheveux de la femme à l’âge de puberté, comme chez l’homme à la même place. En écartant ces grandes lèvres, on trouve en dedans deux languettes, qu’on appelle les petites lèvres ou les nymphes, au sommet desquelles à leur point de réunion, est une espèce de bouton ou excroissance de chair ressemblant au haut du filet de la tête du vit de l’homme, on l’appelle clitoris, bouton &a c’est le siège de la jouissance pour la femme, comme pour l’homme le haut du filet avec lequel il a similitude.

Au dessous du clitoris et contre les nymphes est un trou rond à bords élastiques qui pénêtre dans le corps de la femme, c’est l’orifice du vagin ou col de la matrice, on appelle ainsi la partie intérieure de la femme dans laquelle elle conçoit et où se nourrit l’enfant pendant neuf mois que dure ordinairement la gestation ou grossesse. Cet orifice est en partie bouché chez les femmes vierges qui ne l’ont pas rompu en y fourrant le doigt ou tout autre corps étranger, par une membrane appelée hymen.

Au dessus de ce trou et au dessous le clitoris est un autre petit trou formant l’orifice du canal qui sert à la femme pour pisser, on l’appelle méat urinaire. Entre l’orifice externe du vagin et la réunion des grandes lèvres en dessous, proche le trou du cul est un petit enfoncement appelé fosse naviculaire ; les deux petites lèvres ou nymphes forment en dessus un espace triangulaire appelé le vestibule ; c’est à la base de ce triangle dont le clitoris forme l’angle opposé à cette base et au dessous du clitoris qu’est le méat urinaire. La réunion des grandes lèvres près l’os pubis et la motte (nom qu’on donne à la petite éminence formée par les chairs qui recouvrent l’os pubis) s’appelle commissure antérieure, la réunion des mêmes grandes lèvres, au dessous de la fosse naviculaire s’appelle fourche, fourchette, on commissure postérieure :

L’ensemble de la fente de la femme et de son contenu sus détaillé s’appelle vulgairement con, il a comme le membre de l’homme beaucoup de noms figurés, ou l’appelle Fourreau, gaine, par opposition du vit qu’on appelle lame, poignard, couteau &a, on appelle encore le con bijou, abricot, coquillage, boutonnière, par opposition au trou du cul son voisin qu’on appelle œillet &a.

Outre le nom de motte qu’on donne à la partie charnue qui garnit l’os pubis, on l’appelle Mont de Vénus et autres noms analogues, on donne aussi quelques fois ces mêmes noms, à cette partie analogue qui se trouve entre le vit de l’homme et son bas ventre.

On appelle semence, foutre, sperme, liqueur séminale, cette liqueur que répandent l’homme et la femme (quoique quelques savans prétendent que la femme n’en a point, mais seulement une humidité qui n’a aucune valeur prolifique) liqueur qui s’élance de leurs réservoirs par suite du frottement de leurs parties sexuelles l’une dans l’autre, et dont l’écoulement leur produit des jouissances indescriptibles.

Outre ces parties qui distinguent le sexe féminin, les femmes ont ordinairement sur la poitrine deux demi globes qui leur naissent vers l’âge de la puberté et deviennent plus ou moins saillants avec le temps, et qui s’emplissent de lait lorsqu’elles deviennent mères. Ces demi globes sont plus ou moins volumineux, écartés ou rapprochés &a chacun d’eux est orné au milieu d’un bouton par lequel sort le lait et qu’elles livrent à la succion de l’enfant qui vient de naître. On appelle ces boutons, fraises, boutons &a, et l’ensemble de ces demi-globes s’appelle tètons, gorge, mamelles, hémisphères, appas, ce dernier nom s’applique à toutes les autres beautés d’une femme et même quelquefois d’un homme. Ce genre d’attrait séduit beaucoup l’homme, qui ne peut guère voir des tètons à découvert en tout ou en partie même, et encore moins y porter la bouche sans ressentir aussitôt le besoin de s’unir charnellement à celle qui les porte, et sans bander plus ou moins fort selon son tempérament.

L’union charnelle, c’est celle qui a lieu par l’introduction du vit d’un homme dans le con d’une femme, l’action de cette introduction et les mouvements que font les deux acteurs ou l’un d’eux pour arriver à la décharge, qui est l’émission de la liqueur séminale, résultat inévitable et but de cette action continuée suffisamment, s’appelle foutre, baiser, enfiler, se livrer au con, faire la douce affaire, faire, &a.

Les fesses sont aussi chez les femmes qui montent singulièrement l’imagination d’un homme, elles reçoivent ordinairement son hommage avant qu’il en vienne au coït, ces parties généralement belles dans le sexe féminin, leurs contours arrondis, leur blancheur, la finesse de la peau, sont en effet souvent bien attrayantes, et quelques hommes les préfèrent au con comme objet de leur culte.

Quant à moi, je te dirai qu’une femme à mon avis est femme partout, et que le contact de n’importe quelle partie de son corps me plait, m’échauffe et me donne des désirs qui se terminent par l’acte de jouissance que je consomme volontiers partout avec une femme, c’est-à-dire dans quelque partie que ce soit de sa personne, tant je suis amoureux de tout ce qui fait partie de ce sexe enchanteur. D’un autre côté, toujours à mon avis, une femme ne doit avoir aucune répugnance à recevoir par tout son corps l’hommage de l’homme auquel elle consent à se livrer. Elle ne doit avoir avec lui aucune réserve, ni rien lui refuser, et lui laisser brûler son encens sur tel autel en elle qui excitera les désirs de son amant. Ce dernier bien entendu, par un échange de bons procédés, doit de son côté livrer aussi à son tour toute son individualité aux caprices de l’imagination de sa maîtresse, cet échange doit être complet et réciproque.

Justine. – Voilà, mon cher ami d’excellents principes et j’avoue franchement qu’ils sont les miens. Je crois te l’avoir prouvé, je ne crois pas en effet qu’il y ait une partie de mon corps, où tu n’ayes porté tes lèvres, tes mains, et où tu n’ayes même comme tu le dis l’encens du dieu Cupidon ; tout en moi à l’extérieur comme à l’intérieur de ce que tu as pu pénétrer, a reçu des preuves liquides et brûlantes de ton libertinage. Tu n’as pas eu mon pucelage par devant, l’oiseau était déniché quand je t’ai connu ; mais tu l’as eu de toutes les autres places de ma personne. J’ai parcouru de mon côté toute la tienne avec mes mains, ma bouche et tout mon être, mon bijou s’est posé et frotté en tous les sens, ainsi que ma gorge et mon derrière sur toutes les parties de ta personne, tu t’es prêté à toutes mes fantaisies et je ne crois avoir rien laissé à désirer aux tiennes.

Charles. – Celà est bien vrai mon cher ange. Mais je remarque qu’en parlant de ces choses là tu semble craindre de te servir des mots techniques. C’est une faiblesse ridicule entre nous, et assurés que nous sommes d’être parfaitement seuls et à l’abri de toute surprise ou d’écouteurs aux portes. Puisque nous n’avons rien de secret en effet l’un pour l’autre, pourquoi ne pas appeler les choses par les noms qui leur appartiennent, et les font mieux comprendre que toute mondaine périphrase, pardonnable, ou si l’on veut même nécessaire par respect pour les usages ; dans le monde où il est reçu qu’il est plus essentiel d’être chaste en paroles qu’en action, mais tout-à-fait inutile et confiant abandon, de la franchise et de l’amour dans des tête-à-tête comme les nôtres. Dis donc tout naïvement que mon vit a parcouru toute ta personne de toutes les manières, comme ton con, tes tètons, ton cul, tes mains ont parcouru toute la mienne et que nous avons tous deux déchargé ainsi réciproquement dans toutes les places qui ont excité en nous le moindre désir ou caprice. La chasteté du langage ne signifie rien aux termes où nous en sommes, si elle est bonne et convenable dans le monde ; elle est déplacée et déraisonnable dans nos tête-à-tête. Je te préviens donc tu seras corrigée, si voulant comme tu le dis, bien apprendre la théorie de la science de Vénus, tu ne commence pas à en parler tout simplement la langue, si enfin tu n’en nommes pas par leurs noms, les instruments et tout ce qui s’y attache. Je te fesserai bien fort, et te condamnerai à caresser en les nommant trois fois, pour te familiariser, la chose que tu n’auras pas appelée tout simplement par son nom.

Justine (riant). – Ce ne sera pas là une punition bien redoutable, car tu baises plus fort que tu ne battras mes fesses que tu menaces si cruellement, mais que tu semble aimer trop pour maltraiter beaucoup.

Au surplus ce que tu me dis me paraît juste, mais tu ne peux être surpris de ce que l’habitude de la réserve dans le langage se conserve sans réflexion quoiqu’elle devienne inutile ou même inconvenante entre nous. Excuse moi donc, et je dirai pour être vraie, que ton vit, tes mains, ta bouche libertine ont cent fois parcouru toutes les parties de mon corps ; que tu as inondé de ton foutre brûlant mon con, ma bouche, mes tètons, mes mains, mon cul, mes fesses, mes cuisses, mes aisselles, mes pieds, mon dos, mes reins ; que j’en ai reçu dans les yeux, dans les cheveux, dans les oreilles, que j’en ai même avalé dans plusieurs moments de délire. Que toi-même tu as pompé mon foutre avec ta bouche, que j’en ai mouillé ta langue, toute ta figure, tes mains, tes pieds libertins qui m’ont branlée aussi, en un mot, que nous nous sommes, l’un et l’autre réciproquement couverts du produit de nos mutuelles décharges. – Es-tu content maintenant ? J’ajouterai si tu veux parce que celà est l’exacte vérité, que j’ai éprouvé autant de plaisir que toi, au moins, à tous ces dérèglements de passion luxurieuse, et que j’ai quelques fois désiré que tu aies cent vits pour les sentir tous à la fois me labourer en tous sens, et me noyer partout de foutre en dedans comme en dehors.

Charles. – Et moi, cher ange, je voudrais pouvoir réaliser cette idée et qu’il me fut possible en outre d’entrer tout mon être dans le tien, dans ta bouche, dans ton joli con, ton délicieux cul, et parcourir tout ton corps de mes mains et de mes baisers, en même temps que j’y lancerais des flots de foutre que tu me rendrais avec usure selon ton ordinaire.

Il y eut une lacune au dialogue, les personnages échauffés se mirent en action et se livrèrent à tout ce que la fouterie a de plus délicieux. Nos amants s’épuisèrent des décharges répétées, en cul, en con, en tètons et en bouche, ils se procurèrent des titillations délicieuses et sans nombre sur toutes les parties du corps et les terminèrent par un tête bêche (no 3, 2me Section, Chapitre Ire page) pendant lequel le vit de Charles disparut entièrement presque dans la bouche de Justine, dans la gorge de laquelle il lança une dernière décharge qui fut avalée jusqu’à la dernière goutte par l’excès de la passion du moment pendant que Charles pompait lui-même jusqu’au sang le foutre de Justine dans le con de laquelle était enfoncé presque toute la figure de son amant, qui y allongeait une langue démesurée. Enfin ces deux amants anéantis par leurs jouissances, se calmèrent un peu, se restaurèrent de vin d’Espagne et de comestibles fortifiants, puis couchés à côté l’un de l’autre, mollement étendus et n’ayant pas la force même de s’enlacer, s’endormirent pour ne se réveiller que quatre heures après, il était alors cinq heures du matin.

Après s’être un peu détirés, les deux amants s’embrassèrent, mais ne se sentirent pas la force de reprendre leurs jeux, voulant d’ailleurs se ménager des ressources pour la nuit suivante. Justine posa sa tête sur l’épaule de Charles et le pria de continuer ses instructions. Celui-ci y consentit volontiers, alors Justine reprit la parole pour rappeler à son interlocuteur, où il s’était arrêté, et l’impression qu’elle avait éprouvée de ce qu’il lui avait dit jusques là.

Deuxième Dialogue.


Plaisirs de la masturbation solitaire,
Sodomie, Tribaderie.

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Justine. – Tous les détails dans lesquels tu es entré cette nuit, sur la conformation de l’homme et de la femme, m’étaient en grande partie parfaitement inconnus. Jusqu’ici j’avais fait usage de la différence des sexes avec mon mari sans approfondir cette différence. Mon mari a fort peu de tempéramment, il ne me faisait celà que très médiocrement, il se bornait à se placer entre mes cuisses, mettre son vit assez mou et mince dans mon con, sans l’avoir caressé le moins du monde, il se secouait sur moi sans l’ombre de ta passion, déchargeait sans s’occuper de savoir si j’en avais fait autant, de façon qu’il me plantait là souvent sans que j’eusse déchargé, il me laissait ainsi comme une enragée, mordre mes draps de désirs dont il ne s’appercevait même pas et que j’adoucissais en me grattant du doigt le clitoris en sournoise à ses côtés. Il évitait tout discours sur les plaisirs de Vénus et en résumé, me foutait comme il prenait une prise de tabac, sans ardeur, et comme on satisfait le besoin de pisser. Juge quelle différence j’ai dû trouver dans tes bras, où il n’est pas une fibre de mon être qui n’éprouve du plaisir ? C’est cette différence qui m’a rendue curieuse et m’a fait demander des détails. Continue donc à m’expliquer la théorie de ces séduisans plaisirs, que tu sais si bien procurer à tous les sens par la pratique.

Charles. – Tu sauras donc mon ange, que l’homme et la femme conformés comme je te l’ai dit, arrivent au monde avec le germe d’une propension naturelle à se joindre charnellement. Ce germe qui n’est autre chose que la disposition de se soulager de la surabondance du foutre élaboré dans les reins, se développe plus ou moins vite avec la croissance, selon la force physique et la constitution plus ou moins vigoureuse des sujets, le climat et mille autres causes trop longues à détailler. Dans notre climat, c’est ordinairement vers quatorze ans que le garçon ou la fille (un peu plus tôt même pour cette dernière) commence à sentir bouillonner dans ses veines un feu jusque là inconnu, les parties sexuelles commencent à se couvrir de poils, et ce feu nouveau n’est que le foutre qui, formé dans les reins, vient se porter de là aux parties génitales. Bientôt le garçon éprouve le désir de s’approcher de la femme, et celle-ci souhaite la présence du mâle, s’ils n’ont pas été instruits par gens plus avancés qu’eux, ni l’un ni l’autre ne sait pourquoi ces désirs, mais la nature agit, elle les pousse l’un vers l’autre. Si les occasions se présentent, cette même nature leur apprend bien vite à se caresser, d’abord d’une manière innocente, mais bientôt ils se rapprochent plus intimement, s’apperçoivent qu’ils ne sont pas faits l’un comme l’autre, et, les sens excités par le foutre brûlant qui ne demande qu’à s’élancer, ils foutent, sans savoir ce qu’ils font.

Mais si les occasions de se trouver seuls ont manqué, ou s’ils ont été instruits par d’autres, l’imagination travaille, le foutre bouillonne plus énergiquement, et poussés par ce qu’ils éprouvent sans en deviner la cause, ils portent leurs regards et leurs mains sur les parties génitales où se manifestent des sensations inconnues ; ils y provoquent par leurs attouchements d’abord involontaires, puis avec plaisir, l’émission de la liqueur séminale. Bientôt ils renouvellent en pleine volonté ces attouchements qui lui ont procuré des titillations si douces, et les voilà masturbateurs, manuéliseurs, ce sont les noms qu’on donne entr’autres à qui se branle, c’est-à-dire se procure avec la main ou autrement mais solitairement, et sans ressource de personne l’émission du foutre. Je dis : ou autrement, car il arrive par exemple qu’un garçon dans les conditions ci-dessus, s’agitant dans son lit par des inquiétudes que lui donne la naissance du foutre dans ses couilles, ou par les rêves qui excitent ces inquiétudes, se frotte contre son lit, et se procure par ce frottement suffisamment réitéré, qu’on nomme pollution une décharge complète sans avoir employé l’usage de ses mains, de même une fille dans le même cas, se remue tant dans son lit, que son traversin, ou toute autre chose analogue se trouve entre ses cuisses, qu’elle frotte contre son clitoris gonflé, qu’elle s’agite jusqu’à ce qu’elle se pâme en répandant son foutre. Dans l’un comme dans l’autre cas, ils recommencent ce jeu qui leur a causé des plaisirs divins, et finissent par trouver l’endroit qui, ainsi frotté, leur renouvelle les douceurs de la décharge, ils y portent la main et la nature leur enseigne le reste. Alors le garçon se fait un con factice de sa main ou de tout autre objet la fille se fait un vit de son doigt, d’un étui ou de tout ce qu’elle peut faire pénétrer dans son conin.

Justine. – Détaille-moi en peu de mots les jouissances que chaque sexe peut ainsi se procurer seul, ou au moins donne-moi une idée de quelques unes des manières qu’ils employent.

Masturbation masculine, solitaire.

Charles. – Je connais fort peu par la pratique les plaisirs de la masturbation mais je l’ai entendu vanter par des amis au collège et vais te raconter ce qui m’a été dit par un pauvre diable qui s’y livrait tant qu’il en est mort.

Tu connais la manière la plus usitée c’est d’empoigner son vit de la main droite, le serrer légèrement, et faire-aller la main en haut et en bas, avec des mouvements lents d’abord, puis plus accélérés, à mesure qu’on sent le plaisir s’emparer des sens. On coiffe et décoiffe le gland, et on tire le prépuce du côté de la racine du vit, de manière à tendre beaucoup le filet, en secouant légèrement et à coups pressés par le bas. Cette tention du filet et ces secousses, procurent une grande jouissance, et lors de l’éjaculation, le foutre s’élance fort loin en donnant un plaisir double, pour le chatouillement d’abord, qui est excessif, et ensuite par la vue de ces jets furieux de foutre.

Si l’on veut augmenter son plaisir la main gauche doit se promener en dessous des couilles, les presser doucement, les agiter, en tirailler les poils, aller le long du périné, chatouiller le trou du cul, y enfoncer même un doigt, après l’avoir mouillé de salive ; tout ces épisodes donnent au plaisir un aiguillon et des redoublements d’extase, qui hâtent l’émission du foutre et lui font acquérir les plus grandes douceurs.

Quelquefois le masturbateur prend à deux mains son vit qu’il agite de haut en bas découvrant et recouvrant le gland avec son prépuce jusqu’à décharge.

D’autrefois il découvre d’une main la tête de son vit, en tirant le prépuce du côté de la racine, de l’autre main il mouille de salive un doigt qu’il porte au filet tendu, et frotte doucement de haut en bas, surtout proche de la tête du vit, et tout autour de ce filet. La décharge est fort prompte et fort agréable de cette manière.

Une autre fois il prend son vit proche de la tête, entre ses deux mains ouvertes à plat, il les remue à contre sens pour rouler son vit comme on fait du manche d’une chocolatière afin de faire mousser le chocolat, les tortillements que ce genre d’exercice procure à ce vit ne tardent pas à lui faire lancer son foutre.

Une autre fois, couché sur le dos, il place son vit sur son ventre, et passe et repasse en haut et en bas ses mains sur ce vit ainsi couché, comme on fait sur le dos d’un chat qu’on caresse, il continue jusqu’à ce qu’il ait déchargé.

Une autre fois, il se couche sur le ventre le vit relevé entre le lit et son ventre, il se frotte par un mouvement de bas en haut et de haut en bas, comme s’il foutait une femme. Pour rendre son illusion plus complète, il prend son traversin, le met sous lui, comme il y mettrait une femme et se livre aux mêmes mouvements quand il a placé son vit entre son ventre et le traversin, il arrive bien vite aussi à décharger.

Ou bien encore, couché sur le ventre, il fait passer son vit couché entre ses cuisses du côté de ses pieds, il passe les mains derrière lui, mouille un doigt de chacune, s’en plante un dans le cul, et de l’autre frotte le filet de son vit qu’il a décalotté. Par ce moyen, le vit étant plié, le foutre en sort avec plus de difficulté, et le plaisir de la décharge passe moins vite.

Une autre fois pour arriver au même résultat, le masturbateur se branle debout ou assis, mais en passant la main dessous sa cuisse pour secouer son engin, qui est aussi plié, car il n’en prend que la tête, qu’il attire en arrière de manière à décharger derrière lui.

Dans tous des cas où le masturbateur en se branlant emploie une main à cet exercice ; l’autre doit être occupée autant que possible à se chatouiller la racine du vit, les couilles, le periné, et le trou du cul, on y fourre le doigt si la position le permet.

Indépendamment de la masturbation manuelle, appelée le péché d’Onan, et dont je viens de te donner une idée suffisamment étendue celui qui a le goût des plaisirs solitaires et égoïstes, ou qui ne veut pas de femmes, soit par timidité, par peur pour sa santé, ou pour toute autre raison, emploie d’autres moyens artificiels pour se procurer la bienheureuse décharge, il fourre son vit dans des trous de matelats, de traversin, ou autres meubles rembourés, dans des manchons, des peaux avec ou sans poil, dans des cuisses, des fesses, ou autres ouvertures de statues ou mannequins &a. Enfin partout où le pousse son imagination, et où il peut par frottement ou pression arriver à se faire décharger. Il y en a même qui placent leur vit tout simplement allongé entre leurs cuisses qu’ils serrent et remuent jusqu’à ce que le foutre les inonde.

En voilà je crois bien assez pour te faire connaître les ressources du masturbateur ou au moins en donner un aperçu quand à l’homme.

Arrivons à la femme :

Masturbation féminine, solitaire.

Elle n’a pas besoin de mouiller son doigt, soit pour se frotter le clitoris (qui ressemble nous l’avons dit, à la tête du filet du gland de l’homme et qui est encore plus chatouilleux) soit pour se l’enfoncer dans le con, car ces parties sont toujours naturellement un peu humectées. Aussi, la femme qui se masturbe a bientôt fait, elle retrousse ses vêtements ou même passe simplement sa main par la fente de ses poches, si elle en a et son doigt fait son office, tantôt s’agitant sur le clitoris, tantôt s’insinuant plus ou moins dans le con, où il entre et sort par des mouvements plus ou moins accélérés suivant la gradation du plaisir qu’elle éprouve jusqu’à ce qu’elle parvienne à la décharge dont les preuves sont rarement abondantes, puisque même plusieurs médecins ont douté que la femme déchargeait réellement ; prétendant que ce que l’on prend pour une émission de semence, n’est qu’une émission d’humeurs qui ne vient point de canaux séminaux, mais seulement des prostates, et qui ressemble à celle qui part aussi des mêmes parties chez l’homme, soit à la suite d’une érection vénérienne non satisfaite soit quand ces organes ont quelque faiblesse ou échauffement, humeur qui n’est pas de la semence et n’a aucune vertu prolifique. Quoiqu’il en soit, que la femme ait du véritable foutre ou seulement l’humeur des prostates, quand elle s’en décharge par suite d’une action vénérienne quelconque, elle le fait avec autant et plus de plaisir que l’homme, comme elle en perd beaucoup moins à la fois que ce dernier, elle peut recommencer plus souvent sans se fatiguer autant. C’est aussi ce qui fait que les femmes passent pour être, en général plus en état que l’homme de résister à des assauts réitérés en peu de temps.

Ajoutons à celà que l’homme ne peut s’y livrer quand il n’est pas en érection. Quand il ne bande plus comment son vit entrerait-il dans le con ? Tandis que la femme est toujours prête à recevoir le vit, elle n’a besoin pour cela d’aucune préparation d’érection et une fois qu’elle le sent dedans, le frottement et l’imagination font le reste.

La femme peut comme l’homme, se procurer autrement qu’avec la main, le plaisir de la décharge solitaire ; elle a aussi la ressource du traversin, et de toutes choses analogues qu’elle peut serrer entre ses cuisses, les colonnes de son lit contre lesquelles elle peut, comme Thérèse philosophe, frotter son con et son clitoris. Elle trouve aussi dans tous corps d’une certaine dimension analogue à celle du vit, un simulacre de ce membre dont elle peut faire usage, c’est un étui, un navet, une carotte, un cervelat, une chandelle ou bougie &a, &a.

Insistez davantage serait perdre du temps pour expliquer ce que tu comprends, j’en suis sûr parfaitement parce que je t’en ai dit ; n’est-ce pas ?

Justine. – Je crois en effet que tu m’as donné une image suffisante des plaisirs que chaque sexe peut prendre sur lui-même et sans le secours non seulement de l’autre sexe, mais même du sien propre, et cela solitairement, en égoïste, selon ton expression vraie. Fais-moi aussi à peu près le tableau des plaisirs que peuvent prendre ensemble deux individus du même sexe, deux hommes seuls entr’eux sans femme et ensuite deux femmes seules entr’elles sans homme :

Sodomie entre hommes.

Charles. – Je ne pourrai te parler des plaisirs de deux ou plusieurs hommes entr’eux, sans femme que par oui dire, car je me suis jamais livré à ce genre qui ne m’avait jamais plu, quoique je l’aie entendu vanter par des amateurs. Jamais une main ou toute autre partie masculine n’a touché à aucune partie de ma personne à nud, pas plus que je n’ai moi, touché, soit de la main, soit du vit une partie masculine à nud. Chacun son goût, parlons de ceux qui en ont un autre que le mien :

Deux hommes peuvent se branler mutuellement de toutes sortes de manières, ils peuvent se frotter en tous sens, l’un contre l’autre, et se procurer ainsi cette évacuation de semence qui, de quelque manière qu’elle arrive, cause toujours plus ou moins de sensation voluptueuse. Mais la façon la plus usitée entre les chevaliers de la manchette, les bougres, socratiseurs enculeurs ou sodomites, noms qu’on donne à ceux qui aiment à se livrer entre hommes aux plaisirs de Vénus, c’est de se mettre l’un à l’autre ; à tour de rôle ou en gardant toujours le même ; le vit dans le trou du cul. Je dis à tour de rôle, pour ceux qui aiment à être tantôt agent (c’est celui qui met son vit dans le cul de l’autre ; on l’appelle aussi bardache, enculeur, fouteur en cul &a) tantôt patient (c’est celui qui reçoit le vit dans son cul on l’appelle aussi mignon, giton &a. Et je dis, ou en gardant le même rôle pour ceux qui aiment à être, soit toujours agent, soit toujours patient.

Ces hommes peuvent prendre entre eux toutes les postures où l’on peut présenter le cul à l’autre ; soit debout, soit assis, soit couché. Je t’en ferai une description plus étendue en te parlant des fouteries en levrette entre hommes et femmes, il ne faut pas s’appesantir ici sur ce qui doit t’intéresser fort peu, car tu n’as certes pas l’envie d’enculer personne.

Dans tous les cas l’homme qui encule passe ordinairement une main par devant son giton, lui prend le vit, le branle, lui chatouille les couilles et le périné, de façon que tous deux déchargent en même temps, l’un dans le cul de l’autre qui lui en fait autant dans la main. Pendant tous ces actes les deux hommes se baisent, se caressent sur toutes les parties du corps qu’ils peuvent atteindre de la bouche et des mains, ils font langue fourrée, et se traitent enfin comme s’ils étaient de sexe différent. Quelquefois l’un baise le cul de l’autre, ou le branlant il lui enfonce les doigts ou la langue dans le trou du cul, ils se palpent les couilles, et toutes les parties environnantes, se les mordillent, se les sucent, &a. D’autres fois ils se mettent tête-bêche ; se sucent mutuellement le vit, se le pressent des lèvres, des dents, et promènent leur langue sur le gland décalotté, jusqu’à ce qu’ils se soient réciproquement déchargé dans la bouche, ils se servent en même temps de leurs mains pour s’exciter par tous les attouchements imaginables surtout les parties respectives de leur corps, mais toujours principalement aux couilles, à la racine du vit, au périné et au trou du cul dans lequel ils fourrent un ou plusieurs doigts à la fois. Ils se foutent aussi en aisselles et autres parties du corps, imitant entr’eux autant que possible tout ce que peuvent faire un homme et une femme, ainsi que je te l’expliquerai plus tard.

Il y a de ces hommes là, qui prennent un grand plaisir à se faire rendre dans la main. ; ou même dans la bouche, le foutre qu’ils ont lancé dans le cul de leur giton. Il y en a qui vont jusqu’à se pisser et même se chier soit dans la main, ou même dans la bouche ou toute autre partie du Corps de l’autre. Ils se sucent quelquefois le vit de préférence au moment où il sort du cul et qu’il est ainsi encore couvert d’excréments car un des agréments de l’enculade c’est de retirer du cul, son vit tout empreint de merde, il y a même beaucoup d’enculeurs qui n’aiment à enculer qu’un homme qui a envie de chier, ils disent que celà procure au vit un bourrelet moëlleux et que le vrai plaisir de l’enculeur est de plonger son vit dans un étron chaud qui obstrue l’anus, et est prêt à en sortir, aussi avant de se livrer à l’acte sodomite, ils s’assurent avec le doigt, si le patient ou giton a l’œuf, c’est à dire si son cul est plein et prêt à pondre. En un mot ces hommes dépravés se livrent entr’eux à tout ce que l’imagination peut trouver de plus sale, de plus dégoûtant, ils appellent cela du plaisir.

Quelques uns de ces hommes abrutis par ces débauches crapuleuses, se livrent à la prostitution avec des animaux, chien, chat, bouc, chèvre, vâche, bœuf, &a ; ceci s’appelle la bestialité. Le déréglement des idées de ces hommes est inimaginable, et tu ne peux te figurer jusqu’où les passions les égarent. Ils se réunissent plusieurs ensemble pour s’exciter par l’émulation à inventer du nouveau, ils se mettent quelquefois trois en action, celui qui est choisi encule un camarade qu’il branle, tandis qu’un autre l’encule lui-même. Ils disent que celui qui tient ainsi le milieu entre les autres éprouve double plaisir, parcequ’il est en même temps agent et patient, et qu’il reçoit dans le cul le foutre d’un ami pendant qu’il lance le sien dans le cul d’un autre ami qui lui inonde la main du sien au même moment. Ils se mettent quelquefois une douzaine d’hommes en rond, le cul de chacun tourné vers le vit d’un autre, à un signal convenu chacun enfile le cul qui se trouve devant son vit, de façon que chacun a, à la fois, un vit dans le cul et son propre vit dans le cul d’un autre, et ils sont tous en même temps, chacun agent et patient. Ils se palpent, ils se caressent, ils s’agitent, se font langue fourrée en se présentant le visage et enfin le cercle ne se rompt que quand chacun a perdu son foutre. Ils appellent cela le rosaire ou chapelet de Caravage (peintre qui en a fait un tableau).

Tribaderies entre femmes.

Ne crois pas que les femmes soient moins extravagantes dans leurs plaisirs entr’elles sans hommes. Celles qui redoutent les approches du mâle, ou préfèrent leur propre sexe sont encore plus folles et plus déréglées que les hommes entr’eux dans leurs écarts. Elles mettent à contribution toutes les ressources de leur corps, et des corps étrangers, pour se procurer cette bienheureuse décharge, le seul objet de tous les vœux des libertins et libertines ; rien n’est épargné par eux pour arriver à ce résultat. Elles se branlent mutuellement, se frottant le clitoris du doigt qu’elles s’introduisent aussi réciproquement dans le con, en se baisant, se patinant les tètons, les fesses et toutes les parties du corps ; se donnant le postillon, tu sais que c’est fourrer un doigt mouillé dans l’anus, elles se mettent l’une à l’autre dans le con tout ce qui a une forme analogue à celle du vit, elles se mettent l’une sur l’autre, entrelacent leurs cuisses et se frottent con à con, se pressant, s’étreignant comme si elles étaient de sexe différent, et se remuant d’importance et convulsivement jusqu’à ce qu’elles obtiennent le suprême bonheur de la décharge. Que ce soit du foutre ou de cette liqueur des prostates dont parlent les médecins, car le résultat est le même pour leurs plaisirs ; elles recommencent jusqu’à ce qu’elles ne puissent plus par épuisement. Quelques unes s’affublent de godemiché, c’est une petite machine faite à l’image du vit de l’homme, avec ses couilles et son poil, fabriqué avec plus ou moins d’art et d’une matière quelconque, offrant la consistance et le poli doux convenable, qui s’adapte au moyen de rubans ou cordons y tenant, au bas ventre, et à la place où serait un vit chez l’homme, dont celle qui se l’attache entre les cuisses et aux reins, remplit les fonctions vis-à-vis d’une amie, dans le con de laquelle elle introduit cette machine, qui est un canal creux en bois, os ou fer blanc de la grosseur et de la longueur qu’on veut, et recouvert en peau ou en velours, il est fendu à la tête comme celle du vit de l’homme et a un trou dans cette fente. On l’emplit de lait tiède ou autre liquide analogue, et un piston comme celui d’une seringue sert à lancer ce liquide dans le con, au moment propre, c’est-à-dire à celui où la femme qui l’a dans le con va décharger elle même.

On en fait en caoutchouc, avec les couilles de même matière et après les avoir empli de liqueur, il suffit d’en presser les couilles par secousse au bon moment, pour en faire élancer la liqueur par la fente et le trou de la tête ou gland du godemiché absolument comme s’élancerait le foutre d’un vit véritable. On en fabrique même de doubles, c’est-à-dire qui ont deux vits en longueur séparés au milieu par de doubles couilles ; deux femmes peuvent avoir ainsi en même temps chacune un simulacre de vit dans le con, ou dans le cul, à leur choix, et jouir en même temps comme si elles étaient hermaphrodites, c’est-à-dire mâle et femelle ; en pressant chacune les couilles factices qui tiennent au bout dont elles jouissent, chacune reçoit de son côté, en même temps si elles veulent, ou séparément, à leur volonté, l’émission de la liqueur qu’elles y ont mise, pendant qu’elles mêmes lâchent la leur propre.

On a imaginé aussi des simulacres de cons, qui en effet y ressemblent et servent à certains hommes, soit en les tenant à la main, soit en les appuyant entre les cuisses des statues ou mannequins.

Les enculeurs emploient aussi les godemichés simples ou doubles dans leurs orgies soit pour remplacer les vits épuisés, soit par pur libertinage, et pour se faire branler pendant que ces simulacres agissent.

Les femmes se mettent aussi tête bêche pour se gamahucher réciproquement et en même temps, elles se sucent le clitoris, font frétiller leur langue dessus, tout autour et dedans le con, où elles fourrent la bouche, le nez, le menton, elles se chatouillent aussi le trou du cul, y mettent le nez, la langue, le doigt, se pincent, se baisent les fesses, se mordillent partout. Quelques fois l’une d’elles se met à cheval soit sur les tètons de l’autre qui lui chatouille le clitoris avec la fraise de son sein, soit sur la bouche qui travaille alors les appas à sa portée comme dans le tête-bêche, et pendant tout cela les mains ne sont pas oisives, et vont partout exciter la volupté par les titillations les plus douces, les plus variées et les plus réitérées. Enfin il n’est pas de postures d’attouchements qu’elles ne pratiquent ; toutes les parties de leur corps sont visitées, baisées, palpées, pincées, sucées, mordillées, elles cherchent à s’incorporer l’une dans l’autre par toutes les ouvertures et s’épuisent l’imagination à trouver de nouveaux moyens de s’épuiser elles-mêmes par des décharges réitérées et de plus en plus voluptueuses et libertines.

Ces femmes se traitent d’amant et maîtresse ou de mari et femme, il y en a ordinairement qui préfèrent jouer le rôle de l’homme, alors elles sont les amants ou maris, quelque fois elles changent de rôle &a. On appelle ces femmes Tribades, Amandrines, mots dérivés du grec qui signifie femme qui n’est pas pour homme ou qui préfère les femmes ; on les appelle aussi Lesbiennes, gamahucheuses, suceuses, parcequ’elles se livrent particulièrement à la succion des parties génitales, goût particulier des femmes de Lesbos.

Il y a aussi des femmes qui dressent des chiens ou autres animaux à leur lécher le clitoris et le con jusqu’à ce qu’elles déchargent, d’autres s’amusent de ces animaux, soit les branlant pendant qu’elles se branlent elles mêmes, soit en s’en faisant foutre. Elles vont jusqu’à employer des ânes, qu’elles suspendent par les pieds de devant au moyen de cordons pendus au plafond ou à une solive, elles se glissent ensuite dessous ses pieds de devant soit ventre à ventre, le dos appuyé sur une caisse ou des bottes de feuilles, soit se mettant à quatre pattes les fesses tournées vers le vit de l’âne qu’elles branlent dans l’un ou l’autre cas, et dont elles dirigent le bracquement dans leur con, par devant ou en levrette, le tenant toujours pour l’empêcher d’entrer plus avant qu’elles ne pourraient le supporter sans danger d’être éventrées ; elles laissent faire ensuite l’âne qui les traite bientôt comme ânesse, et déchargent plusieurs fois pendant que l’âne leur darde avec vigueur au fond de la matrice son foutre brûlant qui les inonde, ressort du con par son abondance et leur coule le long des cuisses et des jambes.

Que te dirai-je de plus sur cet article ? Je ne vois guère ce qui me resterait à t’apprendre. Il se fait tard. Si tu n’as envie de dormir un peu avant de nous lever, habillons-nous de suite, déjeunons et allons faire un tour de promenade ; nous reviendrons vers trois heures et pourrons jusqu’au diner à six heures, reprendre nos leçons.

Justine. – Levons-nous donc et déjeunons. Je m’y sens toute disposée et n’ai nulle envie de dormir.

On s’habille en effet, on déjeuna fort bien et on alla faire faire un tour au bois de Boulogne, dans une voiture de remise bien fermée contre les regards indiscrets. Pendant cette absence la portière accoutumée à servir Charles dans ces occasions mit ordre à tout et prépara les choses pour le diner commandé d’avance pour six heures par notre héros qui avait donné ses ordres dès la veille.

Les amants rentrèrent à trois heures et après s’être mis à l’aise, ils s’assirent sur un bon canapé côte à côte et reprirent le dialogue abandonné le matin pour déjeuner.




Troisième Dialogue.

Séparateur

Manières variées des plaisirs amoureux
entre un homme et une femme.



Justine. – Les tableaux généraux que tu m’as faits ce matin, m’ont éclairée sur bien des choses, et ont été assez détaillés pour moi toute novice que je sois aux plaisirs autres que ceux entre homme et femme ; mais comme je n’aime que ces derniers, je désire que tu t’y arrête davantage, car ils m’intéressent beaucoup plus, et que tu me détailles une à une avec toute cette complaisance que je te connais pour moi, chacune de ces manières, dont un amant et sa maîtresse peuvent jouir l’un de l’autre, même celles que nous avons pratiquées ensemble. Ainsi, c’est un cours bien complet que j’attends de toi.

Charles. – Celà sera un peu long ma chère, On n’a il est vrai parlé jusqu’ici dans les livres que de 40 manières seulement, ce qui commence à compter comme tu vois, mais il y en a bien davantage quoiqu’elles arrivent toutes au même but et que quelques unes soient entr’elles peu différentes, en apparence au moins, car elle existe plus importante dans la pratique. Enfin, j’ai promis de satisfaire pleinement ton désir d’instruction ou ta curiosité. Je vais donc te détailler cela par tableau, à chacun desquels même je donnerai un nom spécial pour aider ta mémoire et les distinguer l’un de l’autre. Je t’avouerai que j’en parlerai par expérience, car j’ai mis presque toutes, si ce n’est toutes ces postures en pratique, soit par goût personnel, soit pour satisfaire celui des femmes avec lesquelles j’ai eu des relations amoureuses. Quelques unes de ces dames étaient, entre nous, d’un libertinage effrené et d’une imagination délirante qui étaient loin de me déplaire. Je commence sans plus ample préambule.

Je diviserai ce sujet en trois chapitres.

Le premier traitera des postures diverses qui procurent aux deux amants par leurs secours mutuels la jouissance complète réciproque. Ce chapitre aura deux sections dont le premier aura deux §.

Le deuxième chapitre expliquera les postures par lesquelles l’homme obtient seul cette jouissance complète, par les caresses de la femme.

Le troisième chapitre te fera connaître les postures où la femme prend seule la jouissance complète par les caresses de l’homme.

Une règle générale qui s’applique aux trois chapitres d’abord, c’est que pour bien goûter les plaisirs de la fouterie, il faut que les acteurs soient tranquilles, c’est-à-dire dans un lieu où il n’y ait aucune crainte d’être surpris par qui que ce soit et où ils trouvent d’ailleurs toutes les commodités possibles, tapis moelleux à terre, bon lit, pas trop mou, et élastique, divans, canapé, fauteuil, bergère, chaises, tabourets de pied, coussins, oreillers, bidets, eau, cosmétiques, éponges, linges et même comestibles réconfortants, vins et liqueurs.

Enfin, la première chose à faire par les acteurs, c’est de se mettre absolument nuds, dans l’état de pure nature l’un et l’autre, car tel est le costume qui seul convient aux véritables prêtres et prêtresses de Vénus.


Chapitre Premier
Séparateur
Postures qui donnent aux deux amants
la jouissance complète.

Première section
Postures avec intromission du vit.

§ Premier.
Intromission du vit au con.
Posture première.
L’Ordinaire.

La femme couchée de son long sur un lit ou ailleurs, écarte ses jambes et ses cuisses allongées, elle reçoit entre son amant qui s’y place à genoux d’abord à la hauteur de ceux de sa maîtresse, puis il se penche cuisses et jambes réunies sur elle, s’appuyant d’une main proche l’épaule de la belle, ils se trouvent ainsi ventre contre ventre, les visages tournés l’un vers l’autre. L’amant de l’autre main écarte légèrement les grandes lèvres du con de sa dame y dirige entre deux son vit bien bandant, l’y introduit assez pour qu’il ne déconne pas et retire alors sa main conductrice, baisse sa poitrine sur celle de sa maîtresse, la bouche sur sa bouche, se soutenant au moins d’un de ses coudes, pour ne pas l’étouffer par le poids de son corps, il promène les mains sur toutes les beautés qu’il peut atteindre, et tout en lui faisant langue fourrée, c’est-à-dire se plongeant mutuellement la langue dans la bouche l’un de l’autre, le fouteur pousse et s’agite jusqu’à complète décharge de la part des deux acteurs, soit ensemble, soit l’un après l’autre.

II. Les Inséparables.

Cette posture est à peu près la même que la précédente, en théorie, seulement, quand la femme est une fois enfilée, elle étreint l’homme au con avec ses deux bras (qui étaient immobiles et allongés sur le lit dans la précédente) et aux reins avec ses cuisses et ses jambes qu’elle croise par dessus, ce qui n’a pas lieu non plus dans la précédente, et est bien différent pour la pratique quand au degré de plaisir surtout, car le vit entre bien mieux dans cette seconde posture que par la première. D’ailleurs cette première est généralement employée par les gens froids qui ne veulent pas qu’une femme remue pendant le coït, ou l’action de foutre, tandis que la seconde convient aux fouteurs ardents qui, au contraire, ne sont satisfaits que quand la femme qu’ils exploitent leur rend coup de cul pour coup de cul, étreinte pour étreinte, secousse pour secousse, jusqu’à ce qu’une décharge réciproque ait suspendu le combat.

III. L’ordinaire, jambes en l’air.

Si la femme au lieu de croiser jambes et cuisses sur les reins de l’homme (comme dans la figure précédente) les relève droites contre les flancs de ce dernier les pieds tournés vers le plafond et font ainsi par ces jambes et cuisses un double angle droit avec son corps et celui de son fouteur unis l’un sur l’autre, comme le fait une ligne perpendiculaire tirée sur une autre horizontale, cela s’appelle l’ordinaire jambes en l’air. Le reste va à l’ordinaire et se termine par une double libation à Vénus.

IV. L’enfournée.

La femme se place à moitié en travers du lit, les jambes et cuisses allongées, l’une au dehors du lit, l’autre soutenue au jarret, par une des mains de l’homme qui se place debout, pieds à terre, entre les cuisses de la femme. Il dirige de son autre main son vit au con dont il écarte doucement les grands lèvres de la même main, qui ensuite se promène à son aise sur les tètons, le ventre, la motte, le clitoris de la dame, ou par toutes les beautés enfin qu’il peut atteindre, le tout pendant qu’il pousse vigoureusement son vit dans le petit four, jusqu’à ce qu’il ait laché sa fournée et que la femme lui en ait témoigné sa reconnaissance par une politesse analogue.

V. La Chevalière.

L’homme se couche de son long le dos sur le lit, la femme se met à cheval et droite sur lui, à genoux, le long de ses côtes, elle coiffe de son con le vit décoiffé de l’homme bandant, et se l’enfonce elle-même jusqu’aux poils, ensuite elle remue en haut et en bas, comme si elle était secouée par un cheval, dont au reste l’homme imite le mouvement par ses coups de reins en avant et en arrière, tout en promenant ses mains libertines sur les parties de la femme qui sont à sa disposition ; il lui palpe les cuisses, les hanches, les fesses, la motte, &a ; il caresse et pelotte, jusqu’à ce que les caresses et le mouvement que tous deux se donnent leur fasse lâcher une bordée mutuelle du beaume d’amour.

VI. L’ordinaire renversé.

L’homme et la femme se placent d’abord comme pour la précédente posture (la chevalière) et quand la femme s’est enfilée elle se couche en avant et allonge ses jambes sur celles de l’amant, genoux contre genoux ; pose ses tètons sur la poitrine de l’homme qu’elle étreint de ses deux bras au-dessus ou au-dessous des épaules selon sa taille et elle allonge ses jambes le long de celles de l’homme dont les mains sont libres, en dessus ou en dessous des épaules de la femme, il s’en sert bien entendu pour caresser tout ce qu’il peut toucher ; il palpe à son aise le dos, les reins, les fesses de la dame, il promène ses doigts autour de l’endroit où la besogne s’opère, dans la raie des fesses et au trou du cul, qu’il excite du bout d’un doigt mouillé. Enfin le résultat connu arrive et les amants expirent dans les bras l’un de l’autre, en s’inondant réciproquement d’un foutre brûlant. Cela s’appelle l’ordinaire renversé, car c’est vraiment la première posture ci-dessus décrite, prise à l’envers, c’est-à-dire la femme dessus et l’homme dessous.

VII. La perspective du Bas-Rhin (rein).

L’homme se couche le dos sur le lit, la femme lui tournant le dos, se met à cheval sur lui, à genoux et proche de ceux de l’homme, elle s’enfile elle-même et les coups de reins réciproques vont leur train ; par sa position, la femme badine avec les couilles de l’homme, qui lui patine de ses deux mains libres le dos, les reins, les fesses de la belle dont il a en plein la douce vue ce qui donne à cette posture le nom de perspective du Bas-Rhin (lisez rein). Les deux amants ainsi joyeusement occupés, et s’agitant comme il convient, ne tardent pas à fournir chacun par une ample décharge la preuve du plaisir mutuel qu’ils ont goûté.

VIII. La Grue.

La femme est debout, le cul appuyé au lit ou ailleurs, elle étreint de ses bras, l’homme aussi debout devant elle, face à face, bouche contre bouche, poitrine et ventre, contre poitrine et ventre. L’homme enlève sous l’un de ses bras une des cuisses de la femme, à la hauteur du jarret, il présente son vit à l’ouverture du con, dont il facilite l’entrée de sa main libre, et une fois dedans il étreint de cette main la femme aux reins ou à la fesse pour la soutenir et la serrer contre lui, chacun alors remue selon sa force, du cul et des reins et se faisant mutuellement langue fourrée, et cela finit par une voluptueuse et réciproque décharge.

IX. La vue des Pays Bas.

C’est à peu près la même que la perspective du Bas-Rhin ci-dessus décrite (no 7). Seulement la femme une fois à cheval et enfilée, comme pour la posture susdite déjà décrite, au lieu de se tenir droite à genoux, s’étend la figure du côté des pieds de l’homme, ses tètons touchent aux genoux de ce dernier, qui voit alors en plein les fesses entr’ouvertes, le trou du cul et l’entrée du con de la belle, ainsi que les allées et venues de son vit dans ce joli bijou ; il est bien plus commodément pour palper tout celà, et chatouiller autour du laboratoire génital, et activer la besogne en donnant un postillon droit dans cet anus qui semble être un œil de Cyclope se regardant en face. Cette vue voluptueuse appelée avec raison la vue des Pays Bas, ne tarde pas, jointe aux caresses de l’homme sur tout ce qu’il voit ainsi, à conduire les deux fouteurs à une activité de mouvements et de jeux d’imagination tels, qu’une ample et mutuelle décharge en devient promptement la conséquence forcée.

X. le piquet de côté.

L’homme est assis sur une chaise en avant, les jambes un peu ouvertes, et le vit en érection, la femme debout de côté, la jambe droite entre celles de l’homme et l’autre croisée par dessus sa cuisse gauche, elle tient par derrière le col de l’homme, son bras gauche dont l’homme prend la main de sa main gauche aussi, la femme de sa main droite, guide dans son con le vit qui se présente fièrement par la position entre le haut de ses [cuisses] de derrière en avant, et elle se baisse un peu quand l’introduction est faite, elle peut alors de sa main droite, se clitoriser, c’est-à-dire, branler son clitoris, ou caresser la figure de son amant qui, lui, de sa main droite, peut badiner avec les fesses, et les reins de la femme assise en partie sur la cuisse droite de son amant. Ces badinage et les mouvements réciproques qu’ils se donnent, amènent bientôt la douce émission mutuelle de la liqueur amoureuse.

XI. La prière d’une femme.

La femme se met genoux sur le bord d’un lit bas, ou d’un canapé, les cuisses écartées, l’homme se met en face d’elle, debout entre ses cuisses, il tient d’une main son vit raide, qu’il dirige dans la bienheureuse ouverture, il étreint la femme au dessus ou au dessous des épaules, selon les tailles respectives, de son autre main qu’il ramène par devant sur les tètons, s’il se peut il joue avec le bout des seins, tandis que la femme le tient aussi entouré de l’un de ses bras, ou des deux ; ils sont ainsi bouche à bouche, se faisant langue fourrée, et l’homme peut patiner sa belle comme il lui plait, devant et derrière, avec la main qui lui a servi à placer son priape. Au milieu de tout cela les reins et les culs ne sont pas oisifs, et une éjaculation prompte, mutuelle et délicieuse fournit la preuve irrécusable que la prière de la femme est exaucée.

XII. La prière de l’homme.

L’homme prend la place de la femme dans la posture précédente, à genoux un peu penché en arrière, les fesses vers les talons sur le lit ou canapé sur lequel la femme monte, elle se met en face, écarte les cuisses, approche son ventre de la poitrine de son fouteur, elle le tient de ses bras autour du cou et il lui met les mains dessous les fesses pour la soutenir, il écarte en dessous les lèvres du con vers lequel il dirige son instrument en bel état ; la femme alors se plie pour l’introduction complète et l’homme se trouve avoir ainsi devant la bouche les tètons de sa maîtresse dans lesquels il peut fourrager à son aise avec sa figure ; il soulève de ses mains et laisse retomber tour à tour les fesses qu’il tient, de manière à faire entrer et sortie en partie et sans déconner son vit de son agréable étui, les amants combinent enfin leurs mouvements, et au bout de quelques minutes ils sentent partir de leurs veines, les flots de cette liqueur, dont l’épanchement cause tant de volupté, et l’objet de la prière que fesait l’homme à son tour.

XIII. La Résignée.

La femme se couche en arrière et les bras croisés sur sa poitrine au dessous des tètons, les reins sur le bord du lit, les jambes et le cul en dehors ; l’homme se place debout, entre ces jambes dont il prend chacune dessous chacun de ses bras, aux jarrets, de ses mains, il écarte les lèvres du con et y plante son vit, qu’il pousse en avant et en arrière, sans que la femme remue ; l’homme une fois placé et bien installé, a les avant-bras et les mains libres, avec lesquelles il peut exciter par toutes sortes d’attouchements devant et derrière les fesses de la belle résignée, mais indolente. Elle ne résiste pas longtemps à ces jeux, et joint bientôt sa décharge à celle dont son amant inonde ses secrets appas réveillés par cette douce onction.

XIV. L’Élastique.

La femme s’asseoit sur le bord du lit, appuyée un peu en arrière sur ses mains, l’homme debout se place entre ses cuisses, lui enlève de terre les jambes, lui prend un pied de chaque main, et les relève droits, de façon que les talons de la femme lui touche les fesses à elle même, il lui met le vit au con dans cette posture et, pendant qu’il l’y pousse en avant et en arrière, il soulève et baise, écarte et rapproche alternativement les pieds qu’il tient, soit l’un après l’autre, ou en sens opposé, soit ensemble, ce qui donne à l’intérieur du con des mouvements délicieux pour le vit qui est plongé et rend aussi pour ce con les frottements du vit plus agréables, celà supplée du reste aux autres caresses que les amants ne peuvent se faire pour le moment, leurs mains étant occupées et leurs visages éloignés l’un de l’autre, mais les titillations sont plus fortes à l’intérieur de l’autel où se fait le sacrifice, et l’encens coule bientôt des canaux spermatiques des deux sacrificateurs.

XV. Le Van à plat ventre.

La femme se couche à plat ventre, en travers sur le lit, les jambes et cuisses dehors et écartées, l’homme se place debout pieds à terre, entre ces cuisses et jambes, dont il prend et soulève chacune d’elles sur ses hanches, de chacune de ses mains il les tient à la hauteur des genoux, les jambes passent droites et horizontalement derrière lui, il dirige en dessous son vit dans le con de la belle, et pousse en haut et en bas, comme s’il remuait un van, ayant sous ses yeux le dos de sa belle qui peut tourner de son côté sa figure, et ce cul délicieux qui, à chaque coup de reins saute comme ferait un van, et avec des mouvements et frétillements dont la vue ferait décharger un mort, aussi la besogne s’en ressent-elle, et le vanneur y va de si bon cœur, qu’il arrive à la fin de son œuvre, et au lieu de la poussière que le van ordinaire produit, il lance au fond des entrailles de la femme qui le lui rend avec usure, la rosée bénigne de l’amour.

XVI. Le Van sur le dos.

C’est la même posture renversée, la femme se met sur le dos au lieu d’être à plat ventre, et l’homme procède comme dans la posture précédente, il tient les jambes de la femme dessous les jarrets, et lui fait face. Au lieu d’avoir la vue du dos, des reins et du cul de la femme, il a celle de ses tètons de son ventre et de sa motte. La femme ici, conduit elle-même le vit dans son con, ce qui n’est pas à dédaigner. Le reste se fait comme dans la posture précédente et arrive bientôt à un résultat analogue, c’est-à-dire à une décharge réciproque et voluptueuse.

XVII. La Brouette.

La femme courbée appuie ses mains en avant soit sur un tabouret de pied à roulettes, soit sur le milieu d’un bâton court ayant une roue à droite et à gauche de cette roue unique ; l’homme se place derrière la femme, l’enfile en levrette, c’est-à-dire qu’écartant les fesses la position penchée de la femme lui offre, il lui met son vit au con en dessous le trou du cul (voir plus bas la levrette simple). Ensuite il prend chacune des cuisses et jambes de la femme à la hauteur des jarrets, dessous chacun de ses bras, il les place le long de ses hanches, il pousse ainsi devant lui en enfonçant son vit dans le con de la femme, qui, n’ayant plus d’appui que le tabouret à roues, ou le bâton à roues aussi, roule en avant comme ferait une brouette. L’homme peut la conduire ainsi où il veut, et la foutre tout en marchant, ayant pour perspective le dos, les reins, le cul de la femme et l’atelier de leur jouissance. Si la femme est assez forte pour se soutenir d’une seule main, elle peut en allongeant l’autre, soit se clitoriser, soit badiner en dessous avec les couilles de l’amant, pour le presser de décharger, car la position pour elle est un peu incommode, et elle doit désirer de hâter la fin de la joûte, qui finit par cette bienheureuse décharge.

XVIII. La brouette à l’envers.

Cette posture, un peu moins fatigante pour la femme, ne se pratique guère, non plus que quelques autres, dont je parlerai pourtant. La raison qui empêche qu’on en use beaucoup, c’est que le vit entre moins dans le con, et qu’elles ne conviennent bien, que quand l’homme ayant un vit trop long, la femme cherche à s’en épargner une partie par des postures qui le tiennent à distance. Mais hélas, disent les dames, cette trop grande longueur du vit de l’homme est si rare, qu’il n’en faut parler que pour mémoire. Quoiqu’il en soit voici comment se fait cette posture ; la femme se couche le dos à terre, elle met sa tête sur un tabouret de pied, à roulettes, et ses épaules dur le bord de ce tabouret, elle passe ses mains à la renverse derrière sa tête, et saisit le bord opposé à celui où posent ses épaules, l’homme se place entre les cuisses et jambes écartées de la femme, le visage tourné vers elle, il l’enlève par les jarrets, de chacun de [ses] bras, il s’applique les jambes aux hanches, il dirige son vit au con que la femme lui présente ainsi très bien, parcequ’elle tend le cul et raidit ses reins, le reste marche ensuite comme pour la brouette simple qui précède. On appelle celle-ci brouette à l’envers, pour la distinguer de l’autre qui est plus usitée.

XIX. Le Bidet au trot à l’Anglaise.

Cette posture se rapproche de la Chevalière (no 5 ci dessus). L’homme au lieu d’être couché, est assis penché en arrière sur le bord d’un divan, les épaules et la tête appuyées par derrière lui sur des coussins, la femme ne se met pas à genoux, mais elle monte sur le divan, un pied à droite et l’autre à gauche, à cheval en face et à croupion sur l’homme, dont elle tient les épaules et qui passe ses mains sous les fesses de la dame, à peu près comme pour la posture la prière de l’homme (no 12 ci-dessus), il la soutient ainsi et dirige en même temps son vit dans le con, ainsi que les mouvements qu’elle fait ensuite en haut et en bas, en se relevant et s’abaissant alternativement sur ce vit de manière à ne pas déconner, et en imitant en effet le mouvement d’un cavalier trottant à cheval à l’anglaise, ce qui donne le nom à cette posture fort amusante, et qui amène une superbe éjaculation mutuelle du foutre qui vient arroser la racine du vit le long duquel ce foutre redescend, parce que le con est trop ouvert par la position même pour qu’il garde rien dans sa cavité, dont l’ouverture est ainsi dirigée vers le bas.

XX. Le Pal en arrière.

C’est la position précédente retournée, elle se rapproche alors de la perspective du Bas-Rhin, (no 7) sans être néanmoins tout-à-fait la même. Dans le no 7 la femme est à genoux ici elle est sur ses pieds et accroupie sur le vit de l’homme, le dos tourné au visage de ce dernier, de façon que le con ressort bien mieux, les cuisses et les genoux de la femme remontent à gauche et à droite de son ventre au lieu de descendre pour avoir les genoux sur le lit. Les amants y gagnent au moins un pouce d’entrée du vit dans le con. L’homme n’a pas à craindre que sa maîtresse tombe à la renverse, car elle tomberait sur lui et ne se ferait aucun mal, la soutient seulement d’une main et de l’autre il patine et pelotte tout ce qu’il peut atteindre, devant et derrière des appas de sa maîtresse, qui de son côté peut jouir des entrées et des sorties du vit dans son con, comme elle peut se clitoriser et même jouer avec la racine du vit et les couilles de son fouteur. Cette position s’appelle le pal en arrière elle est délicieuse et procure aux acteurs des voluptés inouies dans les décharges réciproques qu’elles leur font faire.

XXI. le Pal en avant.

Cette position a beaucoup d’analogie avec le bidet au trot à l’anglaise (no 19). Ici l’homme au lieu d’être assis comme au no 19, est couché et la femme montée sur lui à cheval à croupion, les pieds sur le lit, la figure tournée vers celle de l’homme. Au lieu de se tenir aux épaules de l’homme elle lui tient une main seulement, ils ont chacun ainsi une main de libre, dont ils se servent pour se caresser mutuellement, elle en de tournant un peu de côté peut par derrière et par dessous ses cuisses saisir la racine du vit et les couilles de l’homme, qui peut badiner avec les appas de devant de la belle, ses tètons, ses cuisses, son ventre, et l’entre-deux, et comme cela ne nuit en rien à l’effet des mouvements qu’ils se donnent, au contraire, ils perdent bientôt tous deux à ce jeu, leurs forces et leur foutre au milieu des sensations les plus vives et les plus délectables.

XXII. L’X Romaine.

L’homme assis sur un tabouret, se penche en arrière, chacune de ses mains appuyée sur deux autres tabourets, un peu en arrière, il a encore deux autres tabourets à côté de chacun de ses pieds unis et allongés. La femme se met à cheval sur lui le visage tourné du côté du sien, elle place elle-même le vit de son fouteur dans le con qu’elle lui livre et quand il y est, elle se penche aussi en arrière allongeant ses jambes et portant ses pieds sur les bâtons bas des tabourets qui servent d’appui aux mains de son amant, et appuyant elle-même des mains en arrière sur les tabourets placés aux pieds de son amant. Ces deux corps ainsi croisés et penchés en arrière, jambes en sens inverse, et fixés au milieu par le vit au con, prennent réellement à la vue, la forme de l’X romain, et ont déterminé le nom donné à cette posture capricieuse qui ne tarde pas plus que les autres à amener le plaisir de l’éjaculation réciproque et les transports qui l’accompagnent.

XXIII. L’Herculéenne.

L’homme est debout, le vit bandant, si raide qu’il lui remonte au nombril, la femme sans s’effrayer, se met en face de cet homme qui semble la désirer, elle l’étreint de ses deux bras au col, elle plie ses jambes et ses cuisses, et par une secousse saute cuisses et jambes écartées qu’elle place, les genoux au dessus des hanches de l’homme, elle croise ses jambes derrière elle sur ses reins, les talons à ses fesses, et le con venant ainsi frotter sur ce vit menaçant. L’homme alors la prend dessous les fesses, d’une main qui lui sert à diriger son vit dans le con, il l’y plonge jusqu’aux poils, presse les fesses de la femme contre lui et de son autre main, lui appuie les reins pour la soutenir et l’empêcher de s’écarter de son étreinte. Il la secoue ainsi debout, elle lui rend coup de cul pour coup de cul, celà finit nécessairement par une double libation abondante, qui laiſse entr’eux la victoire incertaine. On comprend pourquoi cette posture est appelée Herculéenne, il n’y a pas beaucoup d’hommes qui aient l’adresse et la force nécessaire pour la pratiquer avec une femme un peu fortement conformée.

XXIV. Les Ciseaux croisés.

La femme se couche sur le côté, à moitié en travers d’un lit, les coudes appuyés du même côté sur le lit, croisant les avant bras sur les oreillers, l’homme debout, vient à elle par les pieds ; lui prend de sa main gauche par exemple, la cuisse droite à la hauteur du jarret, l’enlève du lit, passe entre le lit et cette cuisse, qui lui vient ainsi sur le ventre à lui, passe sa main droite deſsous les reins de la belle, entre elle et le lit et fait en la soulevant un peu tomber hors du lit la cuisse droite qui s’écarte de l’autre qu’il soutient et la jambe droite va naturellement passer entre les deux mollets du fouteur. Ce dernier, avec la même main gauche qui lui sert à tenir la cuisse gauche de la femme, dirige son vit dans le con que la position lui présente à enfiler en levrette de côté ; il s’y introduit et travaille ensuite comme un homme qui en a bonne envie. La femme tourne de son côté un visage riant et provoquant, qui excite l’opération à laquelle elle ne peut donner beaucoup d’aide dans cette posture, mais qui n’en arrive pas moins à une conclusion dont tous deux apprécient le mérite prouvé pour eux par une copieuse émission de foutre. Le nom de cette posture résulte du croisement des jambes qu’elle offre, et qui ressemble à deux paires de ciseaux dont on croiserait les lames ouvertes.

XXV. Le feu de premier rang.

Dans son exécution cette posture a quelque reſsemblance avec la précédente qu’on renverserait d’un demi-tour sur l’homme de gauche à droite.

L’homme est couché de son long sur le lit, le genou droit relevé la femme monte sur le lit par dessus lui en travers, elle met sur le lit son genou droit faisant passer sa jambe pliée, dessous le genou relevé de l’homme, le pied venant au bord du lit, elle passe son autre jambe et sa cuisse par dessus la cuisse gauche de l’homme, son pied vers l’autre bord du lit son con par cette position de trouve juste en demi-levrette ou levrette de côté au dessus du vit de son amant, qui lui passe la main gauche sous la cuisse, guide son vit au con, soulève ses reins pour l’y faire entrer, et pousse ainsi en haut et en bas palpant de sa droite le cul de la belle et le chatouillant un peu le trou du cul, tandis que de la gauche il la caresse aux tètons et à l’atelier où ils travaillent tous deux. Elle se soutient de la main droite en arrière sur le genou relevé de son amant, et de sa main gauche elle lui caresse la figure. Celà se termine comme à l’ordinaire par une double décharge. C’est la position de genou en terre de la femme, qui a fait appeler cette posture feu de premier rang. Tous les gardes nationaux comprendront celà.

XXVI. La Paresseuse.

La femme couchée sur le lit, les bras croisés par dessus la tête sur le haut de l’oreiller, le dos sur le bas ; a les reins tournés du côté opposé à celui où est placé son amant qui se couche assis sur le côté de manière à être tourné le visage vers sa belle, il se met entre les [cuisses] de la dame, dont il soulève celle qui se trouve sur l’autre par sa courbure de côté, et qu’il met par dessus sa hanche à lui, il approche son vit en passant son corps par dessus la cuisse de la femme restée sur le lit, le guide dans le con de la paresseuse qui ne bouge point, et lui passant ses bras ou l’un d’eux dessous les omoplates, il la pelotte de l’autre main lui baise les tètons, le col, le visage ; et vous la secoue du cul d’importance, ce qui oblige cette femme à finir par décharger au moment où elle sent que son amant l’inonde d’un foutre brûlant, baume excellent pour combattre la paresse féminine.

XXVII. La Paresseuse à l’envers ou
en levrette.

C’est la contre partie de la précédente, c’est-à-dire qu’elle se fait en levrette. La femme se couche à moitié en travers du lit, le dos tourné les épaules et la tête sur l’oreiller un peu relevé, l’homme se présente par ses pieds, fait tomber à terre la jambe de la femme la plus rapprochée du bord du lit, saisit l’autre par le genou passe derrière et la pose sur sa hanche, le bout du pied pose sur le pied du bois de lit, il passe un bras dessous les omoplates de la femme, qui a ses bras étendus nonchalamment à droite et à gauche sur le lit, avec son autre main qu’il passe par devant, il dirige son vit au con, l’y introduit de derrière en avant, et cette même main se porte ensuite, soit aux tètons de la belle, soit à l’atelier dont il chatouille les alentours, et notamment le clitoris, il baise la Bouche les yeux à demi fermés, toute la figure de sa maîtresse qui le laisse tout faire sans se livrer elle même à aucun mouvement, mais qui finit pourtant par décharger et témoigne son plaisir par un léger tréssaillement des fesses et le rétrécissement subit de son con qui suce le foutre que lui lance abondamment l’outil du fouteur.

XXVIII. La double Paresse.

La femme se couche sur le côté, elle passe ses bras autour du col de l’homme couché sur le côté opposé, pour lui faire face, lui, passe ses jambes et ses cuisses entre celles de la femme qu’il prend à bras le corps au dessous des aisselles, après avoir guidé à l’ordinaire son vit dans le con entr’ouvert par l’installation de l’homme entre les colonnes. Les acteurs remuent mollement tous deux dans cette position, en se faisant langue fourrée, mais échauffés bientôt par la chaleur douce et réciproque des esprits aimantés, qui attirent mutuellement l’homme vers la femme et la femme vers l’homme. Après avoir goûté quelques moments de bonheur de se sentir ainsi collés l’un dans l’autre sans effort pénible, les mouvements s’accélèrent malgré eux, et le foutre qui part de tous côtés les oblige à se presser l’un contre l’autre avec une espèce de fureur tout-à-fait en opposition avec les commencements de l’action qui n’annonçaient d’abord que nonchalance.

XXIX. La double Paresse à l’envers
ou en levrette.

C’est le même système que la précédente seulement la femme couchée sur le côté tourne le dos à son amant, qui, couché sur le même côté qu’elle et le ventre vers son dos, lui lève la cuisse qui est en dessus et ne pose pas sur le lit, se place entre les deux cuisses ainsi écartées, en avançant ses jambes et genoux au-delà du corps de la femme et par devant elle, sa cuisse soulevée par l’amant repose alors sur sa hanche le cul de la femme se trouve en face du bas ventre de l’homme, qui dirige alors en levrette de derrière en avant dans son con son vit, l’y plonge jusqu’au poil, et fout dans cette position commode et peu fatigante. Ses mains étant libres il s’en sert pour pelotter avec tous les appas qui sont à sa portée, notamment ces fesses qui lui frottent le pubis et qu’il peut caresser et claquer à son aise. La femme sent bientôt l’effet que cela produit et éprouve elle-même les délices de la décharge, au moment où sa matrice est emplie par celle de son amant.

XXX. les petits Pâtés.

L’homme s’assoit sur le lit ou à terre, le dos et les reins relevés par des oreillers ou coussins, les jambes écartées et le vit en obélisque. La femme s’assied entre les cuisses, à cheval et passant chacune des siennes par dessus chacune de celles de l’homme, elle se met le vit dans le con en s’appuyant croupe à croupe, les deux amants entrelacent leurs bras et avancent l’une de l’autre leur bouche pour se faire langue fourrée, et la femme les bras appuyés sur les épaules de son amant, fait avec son cul en avant et en arrière les mouvements qu’on fait aux jeux dits innocents, ou à la pénitence, trois petits pâtés, ma chemise brûle. L’homme ne reste pas ingrat et rend coup pour coup de façon que ce concert ne tarde pas à faire partir les pompes des deux amants, pour éteindre le feu de ces chemises qui brûlent, selon le jeu dont il s’agit.

XXXI. La Contemplation.

C’est une variation de la posture qui précède, la femme placée comme il est dit ci-dessus sur l’homme, se jette en arrière et appuie sa tête et ses épaules un peu relevées sur un coussin entre les pieds de l’amant qui se penche lui-même, mais fort peu en arrière ; la femme allonge ses jambes et cuisses de toute leur longueur sur le corps de son amant, mettant ses talons sur les épaules, ce dernier prend les jambes de la dame, et les ouvre ou serre selon qu’il veut voir le travail ou resserrer son vit dans l’étui. L’un et l’autre acteur ayant relevé leur tête et épaules par des coussins peuvent également dans cette position voir entrer et sortir le vit dans le con. C’est pour celà qu’on appelle cette position la Contemplative. S’appuyant un peu sur les coudes, ils donnent tous deux des secousses de cul en avant et en arrière, en jouissant de la vue de leur travail, mais bientôt ils n’y voient plus clair, leurs yeux se brouillent, ils les portent au plafond, leurs corps se raidiſsent et nos amants restent sans mouvement après avoir laché tous deux les flots de la liqueur amoureuse, au milieu des plus doux transports.

XXXII. La Levrette de côté.

La femme se couche de son long sur le côté horisontalement au bord du lit, le cul tourné en dehors, les jambes et cuisses pliées dans le sens demi-perpendiculaire du lit ; de manière à faire ce qu’on appelle beau cul, l’homme se met debout, pied à terre derrière ce cul, il relève la cuisse qui est en dessus, saisit le pied de cette jambe par le talon, en renversant en arrière une main, passe l’autre main par devant et dirige son vit, de derrière en avant dans le con, l’y place et ensuite de cette même main, il patine et caresse tous les appas qu’il peut atteindre, il clitorise sa belle qui se tient d’une main à la tête de son amant, et a l’autre bras sur les oreillers, il lui caresse le ventre, les tètons, les fesses, les reins &a, et en même temps il lui pousse des bottes vigoureuses qui faisant leur effet ordinaire, amènent de part et d’autre des jets d’un foutre chaud dont l’élancement cause de si grandes extases.

XXXIII. La Levrette à genoux.

La femme se met à quatre pattes sur les coudes à genoux sur le lit ou par terre, l’homme se met à genoux derrière elle, ajuste son vit entre les lèvres qu’il écarte du con de la belle, qui le lui offre parfaitement en vue, parcequ’elle a la tête plus basse que le cul ; quand il est installé il peut d’une main branler en avant le clitoris du con qu’il fout, et en chatouiller la motte, tandis que de l’autre main se penchant en avant sur le dos de la femme, il lui prendra les tètons, en frottera les fraises, lui baisera le dos et les épaules, la femme peut ne se soutenir que d’un coude pour avoir l’autre main libre, avec laquelle elle peut en la passant entre ses cuisses, branler les couilles de son fouteur, elle se baissera aussi un peu plus en avant, et c’est tant mieux, car plus la femme sera courbée, plus l’entrée sera facile, les amants y gagneront un et deux pouces de longueur si le visage de la femme est tout-à-fait à terre. Par cette posture aussi, pas une goutte de foutre que les amants se lancent réciproquement n’est perdu, tout reste dans le con, à leur grand plaisir réciproque.

XXXIV. La Levrette ordinaire sur
le lit ou à pied.

C’est la même posture que la précédente à peu de choses près, la femme au lieu de se mettre à genoux, se place à plat ventre sur le bord du lit, les jambes, cuisses et cul en dehors du lit, les pieds sur des petits tabourets (c’est alors la levrette ordinaire sur le lit) ou debout mais penchée en avant, les mains appuyées sur quelqu’objet qui lui tient la tête plus basse que le cul (c’est alors la levrette ordinaire à pied).

Dans l’un comme dans l’autre cas, l’homme se place derrière le cul de la femme, son vit en avant, est introduit par lui de derrière en avant, dessous le trou du cul, dans le con, dont il écarte doucement les grandes lèvres avec ses doigts, et il opère ensuite comme il est dit pour la précédente posture.

XXXV. La levrette droite.

C’est l’homme qui se met à genoux au contraire des postures précédentes, la femme vient à lui en tournant le dos, présente le cul du côté du visage de l’homme, écarte les jambes et les cuisses entre lesquelles elle passe la main pour saisir le vit de l’homme qu’elle dirige elle même en l’introduisant dans son con de derrière en avant ; l’homme lui saisit alors les hanches, et les attire sur son vit, elle pousse en avant et en arrière, en haut et en bas, en se penchant en avant elle attrape entre ses cuisses de la main qu’elle y passe, les couilles et la racine du vit du fouteur ; et bientôt tous les deux déchargent voluptueusement. On appelle cette posture la levrette droite parceque la femme est droite.

XXXVI. La Chaise à piquet.

L’homme est assis sur une chaise un peu en avant, la femme lui tournant le dos vient s’asseoir sur lui, mais elle se courbe d’abord pour que l’homme ajuste son vit dans le con, de derrière en avant ; quand il y est la femme se laisse retomber assise sur les cuisses de l’homme, vers lequel elle tourne son visage afin de faire langue fourrée ; par cette position qu’on appelle la Chaise à piquet, on voit pourquoi, les mains de l’homme étant libres il s’en sert pour palper tous les appas de la dame, lui prendre les tètons, en chatouiller les bouts, la caresser par tout le corps, et exciter en elle des titillations qui jointes au travail réciproque de leurs reins et de leurs culs, les font décharger tous les deux avec abondance et volupté.

XXXVII. La levrette au pied droit.

C’est la même posture, si ce n’est que la femme, au lieu de rester assise les cuisses sur celles de l’homme, les écarte et porte ses jambes en arrière à droite et à gauche de la chaise sur laquelle il est assis. L’homme lui passe un bras autour du corps pour l’empêcher de tomber en avant parceque la position l’y fait pencher, le reste se fait de même, mais le vit entre mieux ainsi et les amants y gagnent.

XXXVIII. La Levrette debout.

Cette posture est la même que la levrette ordinaire à pied (no 34) seulement la femme au lieu de rester penchée en avant, se redresse quand le vit de l’homme est entré jusqu’au poil dans son con, elle tourne sa figure du côté de l’homme, ils font langue fourrée et les mains libres se promènent et caressent tout ce qu’elles peuvent atteindre, surtout les tètons. Pour faire cette posture il faut que l’homme ait un vit très long, sans quoi au moindre mouvement il déconnera par la position debout des deux acteurs, qui oblige le vit de l’homme à plier pour rester dans le con, dont les fesses de la femme appuyées sur le ventre et le pubis de l’homme, l’éloignent encore ; c’est une posture qui convient aux pareils de Roquelaure, et les dispenserait des bourrelets dont ils sont obligés de faire usage pour ne pas éventrer les femmes dans les autres postures où les parties sont plus rapprochées ; aussi avec des hommes ordinaires, la femme qui sent que par cette posture en levrette-droite ou debout, le vit s’en va, se hâte de se pencher en avant pour le remettre, et reste penchée pour le garder ; on retombe alors dans la levrette ordinaire à pied (no 34)

XXXIX. La Chevauchée.

L’homme s’assied sur le bord d’une chaise en avant, les épaules appuyées en haut du dossier, les genoux en avant ; la femme se met à cheval sur lui face à face, de manière de coiffer le vit avec son con, ses jambes passent derrière la chaise, elle étreint de ses bras autour du col l’homme qui se trouve avoir les tètons à la portée de sa figure, et qui de ses deux mains, après avoir guidé et placé son vit, parcourt ensuite tous les appas de sa belle qu’il peut palper avec facilité du haut en bas, il peut même lui donner le postillon. La femme peut aussi en baissant la figure sur celle de son amant qui relèverait la sienne, faire langue fourrée. Tous deux ensuite se secouent à qui mieux-mieux et ils en reçoivent la récompense par la décharge que chacun sent partir de ses canaux vénériens.

XL. La Clouée.

L’homme et la femme prennent la même position que dans la posture précédente, quand ils sont placés, que le vit est dans le con, l’homme soulève les cuisses de la femme, met chacun des jarrets de cette dernière sur ses bras à lui, qu’il pose sous les cuisses de la femme la soutenant des mains dessous les fesses et remuant le cul en haut et en bas, pendant qu’elle, pendue de ses deux bras au col de l’homme, lui fait langue fourrée, le baise, le mordille jusqu’à ce qu’enfin le foutre coule des deux parts à leur complète satisfaction. Cette posture s’appelle la Clouée parceque la femme semble ainsi être clouée sur l’homme.

XLI. La Chevauchée bâtarde.

On appelle ainsi cette posture parce qu’elle tient de plusieurs autres sans leur être complètement pareille. L’homme s’assied dans la même position que pour la chevauchée simple (no 39) mais sur le milieu d’un canapé ou d’un divan, le dos un peu renversé et appuyé sur des coussins, la femme se met sur lui, à genoux comme pour la chevalière (no 5) (mais à croupion car se serait alors le bidet au trot à l’anglaise no 19). Mais on remarque ici que l’homme est assis et non couché comme au dit no 5, leurs corps font un angle droit qui sépare leur visage de 45 degrés. Cette posture présente se rapprocherait plutôt de l’ordinaire renversée no 6, car la différence ne consiste guère qu’en ce qu’au no 6 les jambes de la femme sont allongées et les deux amants tout de leur long, tandis qu’ici l’homme est assis et la femme a les genoux pliés.

XLII. La Chevauchée croisée droite.

Elle ne se fait que sur un banc ou une banquette étroite, sur laquelle l’homme se couche de son long sur le dos, la femme monte à cheval sur lui, jambes et cuisses pendant à gauche et la figure tournée du côté du visage de l’homme qui a les mains libres et s’en sert sur tous les appas de sa maîtresse, et notamment sur ceux qu’il pénètre de son vit, que la femme a le soin de placer elle même dans son con, étant très commodément placée pour celà. L’amant fait le saut de carpe en haut et en bas, et la femme tortille légèrement du cul en avant et en arrière et des côtés, ces mouvement bien combinés sont délicieux et procurent aux deux acteurs de telles sensations qu’ils ne tardent guère à s’en donner réciproquement des preuves liquides.

XLIII. La Chevauchée croisée renversée.

C’est absolument la même posture que la précédente, si ce n’est que la femme a la figure tournée du côté des pieds de l’homme dont par cette position elle peut prendre entre ses cuisses les couilles et la racine du vit avec l’une de ses deux mains ou avec toutes deux. L’homme au lieu d’avoir la vue de l’atelier, du ventre et des tètons, a les yeux sur le dos, les reins et les fesses de la femme, du reste ils agissent tous deux comme dans la précédente posture, et en obtiennent aussi le même résultat, c’est à dire une décharge mutuelle et tout aussi agréable.

XLIV. Le Grand T renversé.

L’homme s’asseoit sur le lit, les jambes et cuisses allongées, à plat, la femme se met à cheval sur lui, poitrine contre poitrine, bouche contre bouche, elle passe chacune de ses cuisses et de ses jambes à droite et à gauche de celles de l’homme et allongées à plat derrière lui. Ces deux corps collés l’un contre l’autre, ces jambes allongées, celles de la femme derrière l’homme, celles de l’homme derrière la femme leur donne vue de profil la figure d’un grand T renversé (⟂) qui donne le nom à cette position ; les mains des deux amants étant libres, ils placent d’abord l’un ou l’autre le vit dans le con, et la position une fois fixée ; ils se caressent, se patinent, font langue fourrée, remuent les reins et les fesses, ce qui les conduit inévitablement à une charmante décharge réciproque.

XLV. L’enfilade de côté.

L’homme se place sur le bord et en travers d’un fauteuil, le dos appuyé au dossier, la femme s’assied en travers une fesse sur un genou de l’homme qu’elle tient par une épaule et l’autre fesse relevée ainsi que sa cuisse sur le bas ventre de l’homme et le pied sur le bras du fauteuil pour qu’il puisse introduire son vit en dessous, dans le con qui se trouve mis ainsi à sa portée, la femme s’appuie de l’autre main sur le dos d’une chaise placée de côté derrière elle, sur les bâtons bas de laquelle l’amant met ses pieds pour la maintenir. Il tient, lui, d’une main la femme par le bas des reins et de l’autre la palpe, la patine aux tètons, au ventre et à l’atelier en fonction. Les deux amants travaillent ainsi placés, du cul et des reins, et finissent comme toujours par décharger admirablement.

XLVI. La Bonne mère bonne épouse.

Cette posture est à peu près la contre façon de la précédente. La femme est à demi couchée en travers sur le lit, appuyée sur un coude, son enfant au sein opposé, des oreillers derrière elle pour soutenir ses épaules et sa tête, les jambes et cuisses hors du lit. L’homme passe à côté d’elle, lui enlève une jambe qu’il place sur son épaule et place l’autre sur son genou ; par cette position il enfile en levrette de côté, la femme qui s’y prête de la meilleure grâce du monde, tout en donnant à téter à son enfant, qui se trouve fort agréablement bercé dans les bras de la mère, par les coup de reins et de cul que se donnent les acteurs. La femme décharge son foutre en même temps que son lait, elle recommande seulement à son ami qui va en faire autant de ne pas le lui lâcher dans le con, mais de décharger dehors pour ne pas comme on dit casser la bouteille de l’enfant.

XLVII. L’enfilade sur piedestal.

On place un coussin, soit sur un piedestal ou tronçon de colonne, soit sur le coin d’une table ou d’un autre meuble de deux pieds et demi environ, la femme s’asseoit dessus, l’homme se place devant elle entre ses cuisses qu’elle relève alors, de manière à ce que ses genoux viennent aux aisselles de l’homme, après lequel elle se tient de ses deux mains passées au col, elle croise ses jambes derrière l’homme, qui, debout dirige d’abord son vit dans le con si bien ouvert devant lui par sa position, ensuite, il presse contre lui des deux mains, la femme qu’il prend à cet effet aux reins et aux fesses, et qui ne touche qu’à peine au coussin par le coccix, celà se rapproche un peu de l’Herculéenne no 23, mais c’est moins fatigant. Quand on a à faire à une femme extrêmement souple, la femme au lieu de mettre ses cuisses le long des côtes de l’homme et ses jambes croisées derrière son dos, les relève jusques sur les épaules de l’homme. Le vit entre déjà beaucoup avec les genoux dessous les aisselles, mais il entre davantage encore de cette dernière façon seulement plus fatigante, et qui exige dans les femmes une grande flexibilité de charnière.

XLVII. Le moyen de ne rien perdre.

La femme se couche le dos sur le lit, les cuisses et jambes écartées le plus possible de manière à ce que ses genoux remontent vers ses tètons. L’homme monte sur elle dans cette position, il place les jarrets de la femme sur le devant de ses épaules à lui, pour maintenir les jambes et cuisses relevées, il dirige son vit dans le con qui se présente entr’ouvert et bien exposé à ses coups, et en passant en avant et en arrière pour foutre, il pèse à chaque secousse de ses épaules sur les jarrets de la femme, çà donne ainsi à chaque coup de cul, une entrée plus facile à son vit pour pénétrer plus avant. Il palpe en même temps les appas de sa belle qui sent ce cher vit lui aller jusqu’à l’âme, et, au moment de la décharge, l’homme pousse en avant, ne fait plus de mouvement en arrière, et bouche ainsi la sortie au foutre qu’il lance au fond du con de la femme, qui de son côté pousse en avant, et s’écarte tant qu’elle peut, pour le recevoir en déchargeant elle-même. Il n’y en a pas une seule goutte de perdu de cette façon.

XLIX. La Grande entrée.

La femme est assise sur le bord et en avant d’un canapé, les cuisses ouvertes, les genoux en dehors et relevés, les jambes repliées sous elle de manière à ce que ses talons touchent ses fesses, et la pointe de ses pieds appuyés sur des carreaux de pied élevés presqu’à la hauteur du canapé, elle est soutenue par derrière par des coussins. L’homme se met à genoux entre les carreaux où sont les pointes des pieds de la dame, il s’approche de l’autel qui lui est si bien offert, il y dirige le vit sacrificateur, et l’y plonge jusqu’au poil, place ses mains dessous les fesses de la dame et les attire à lui, en même temps qu’il pousse et repousse de toute la force de ses reins, les visages se rapprochent, la langue fourrée fait son jeu, les langues s’unissent en frétillant ce que font aussi les culs, bientôt le feu du plaisir brille, et une ample et réciproque décharge prouve à la fois le mérite de la posture, qu’on appelle la grande entrée à juste titre, car les deux battants sont ouverts naturellement, et la volupté que les acteurs ont goûtée.

Ici le dialogue fut interrompu par l’arrivée de la portière, fort exacte à son service. Il était six heures et elle apportait le diner, pour le servir ensuite à table.

On dina donc. La conversation fut indifférente pendant le repas à cause de la présence d’une étrangère qu’on ne voulait pas scandaliser, bien qu’elle sût parfaitement le genre de rapports qu’il y avait entre Charles et Justine. Quand l’appêtit fut satisfait, la portière desservit, laissant toutefois sur la table un double couvert frais, quelques comestibles, des vins et liqueurs et de l’eau, pour le cas où les amants voudraient manger avant de se coucher, et elle se retira après avoir reçu l’ordre de ne revenir que si on l’appelait.

Justine se mit sur le canapé, y appela son amant, et le pria de reprendre le sujet qui avait été laissé en suspends à cause du diner. Charles ne se fit pas prier et reprit la parole.

Quatrième Dialogue. (Suite).

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L. La Poste aux ânes.

Ceci est une manière fort plaisante, mais qui ne peut être exécutée par tout le monde ; il faut d’abord avoir un âne qu’on connaisse ne pas être trop têtu, et il faut aussi que les amants aient un peu l’habitude de monter ces sortes d’animaux sans en avoir frayeur, et à la manière du cavalier. La femme se met à cheval, comme un homme, sur l’âne à nu, sans autre selle qu’une couverture, et des étriers tenus courts. Si le lieu n’est pas assez solitaire pour que les acteurs puissent être nus, la femme relève ses vêtements devant et derrière et se tient la tête penchée embrassant de ses deux bras le col de l’âne et relève le derrière en se soulevant sur les étriers. L’homme monte en croupe derrière elle, il allonge en avant le bas de son buste et se penche en arrière en se tenant à la queue de l’âne d’une main pendant que de l’autre il place son vit en levrette dans le con de la belle, ce qui n’est pas difficile par la position qu’elle a prise. Quand les choses sont en place, la femme se laisse retomber sur l’entre deux des cuisses de son amant, qui porte alors ses deux mains à la queue de l’âne ; les amants font aller l’animal en serrant leurs genoux, ce qui en même temps soutient leur position, ils joignent aux sauts que l’âne leur fait faire en trottant, des mouvements de fesses à droite et à gauche qui augmentent leurs plaisirs, et quand ils sont prêts à décharger, l’amant tire la queue de l’âne, qui finit, tel patient qu’il soit, par ruer, ce qui fait entrer plus avant le vit de l’amant à la grande satisfaction des deux parties ; mais il ne faut pas perdre la tête au moment de l’éjaculation comme cela arrive quelquefois, car l’âne par ses ruades jetterait son fardeau à terre.

LI. la pièce en batterie.

La femme se couche le dos et les reins en travers sur le bord du lit, les jambes et cuisses dehors ainsi que le cul. L’homme placé en face d’elle et debout, prend de chacune de ses mains chacune des jambes de la femme au dessus de la cheville du pied, et les enlève le plus haut possible un peu en avant et droites, mais légèrement écartées, il découvre ainsi parfaitement et place bien à sa portée le con à enfiler, il en approche alors son vit, qui, par la position, y entre tout seul et il pousse ; une fois qu’il y est, il joue des reins en avant et en arrière et en même temps il agite en haut et en bas, tantôt l’une des jambes qu’il tient, tantôt l’autre, et tantôt toutes les deux à la fois, ce qui opère dans le con des mouvements divers, des frottements et pressions qui caressent voluptueusement le bienheureux vit, le font bander davantage, et communiquent aux deux parties agissantes, des plaisirs indescriptibles, qui ne se terminent hélas que trop tôt, par une double et réciproque éjaculation.

LII. Manière de faire un garçon.

La femme se couche le dos en travers sur un lit, les jambes en dehors, l’homme se met debout pieds à terre devant elle, il lui prend la cuisse droite au jarret, la place jambe pendante dessous son bras gauche, puis il enlève avec sa main droite la cuisse gauche de la femme, qu’il place toute droite ainsi que la jambe dont le jarret vient ainsi se fixer sur le devant de son épaule droite, à lui, à côté de sa figure. Avec l’une de ses mains il écarte les grandes lèvres du con y plante son vit, pousse et repousse jusqu’à décharge, lors de laquelle il a soin : 1o de ménager les choses pour que les deux décharges aient lieu ensemble ; 2o d’enfoncer son vit de toutes ses forces, et de manière à ce qu’il ne sorte pas du con la plus petite goutte de la précieuse liqueur.

Ceci est l’avis de plusieurs médecins qui se sont spécialement occupés de la génération, et qui prétendent que pour faire un garçon, il faut que la femme en foutant à cette intention, ait ou le côté droit baissé, ou le côté gauche relevé, afin de faire tomber la semence dans le flanc droit de la femme, où se conçoivent les garçons.

LII. Manière de faire une fille.

C’est la même posture seulement c’est la cuisse gauche que l’homme met sous son bras droit, puis avec son bras gauche il lève droites, la cuisse et la jambe droite de la femme, de façon que ce côté droit de la femme est élevé et son côté gauche baissé, le reste se fait comme dans la posture précédente, où on explique les autorités qui ont décidé la chose.

Il résulte de ces deux postures, et des raisons qui en justifient le but, que l’on parviendrait aux mêmes résultats dans diverses manières de foutre, (l’ordinaire, les inséparables, nos 1 et 2, ou toute autre où la femme est sur le dos, le cul un peu relevé par des coussins) pourvu que, si on voulait un garçon, la femme baissât le côté droit et relevât le côté gauche, et que l’on fit le contraire si l’on voulait avoir une fille.

LIV. Le matelas mobile.

L’homme se couche tout de son long sur un lit, faisant obélisque, c’est-à-dire le vit bandant et redressé en l’air, la femme monte sur lui et s’y place comme pour le pal en arrière no 20, puis quand elle s’est mis à elle-même le vit dans le con, elle allonge ses jambes et cuisses sur celles de l’homme, se penche aussi allongée le corps en arrière, couchée le dos sur la poitrine de l’homme vers lequel elle tourne un peu sa figure pour la livrer à des baisers. Elle est ainsi comme couchée sur un matelas, l’homme tout en lui faisant langue fourrée, lui patine les tètons, le ventre, la motte et le clitoris, en passant ses mains de derrière en avant par dessus le corps de la belle, les acteurs remuent doucement, car ils déconneraient s’ils s’agitaient fort, le vit par cette posture n’étant pas très avant dans le con, où la femme peut cependant le maintenir avec sa main. C’est une de ces postures qui demandent un long vit, elle empêchera le porteur d’un bijou de cette qualité d’employer les bourrelets dont Roquelaure faisait usage quand il ne voulait pas infliger une punition à la femme en la foutant.

LV. La Crapaudine.

La femme se couche de son long sur un lit, un fort coussin dessous le derrière pour relever le con, les épaules et la tête appuyées sur des oreillers, l’homme se place sur elle à la manière ordinaire, quand il a enconné, la femme relève alors ses jambes et cuisses qu’elle écarte tant qu’elle peut, elle plie ses jambes de façon que ses talons touchent ses fesses en dessus la ligne de ses cuisses tant elle se tortille, ses genoux pressent son amant près des aisselles, ils se preſsent dans les bras l’un de l’autre et l’homme profite de la position cambrée de la femme qui lui présente son con si bien ouvert pour y pousser son vit jusqu’au poil, à leur mutuelle satisfaction qu’ils s’empressent de part et d’autre par des coups de reins et de culs répétés, et des transports qui n’ont de terme, que par la double émission de leur foutre à tous deux.

LVI. Le Panier ou la Kourakin.

Un panier rond sans fond, attaché par les anses, est suspendu à une corde qui roule sur une poulie fixée au plafond, et retombe par son autre bout à terre. La femme s’assied dans ce panier entre les anses, à la crapaudine, ayant le dos appuyé sur un bord, les jarrets à cheval sur le bord opposé et les jambes pendantes en dehors, son cul sort par le fond du panier, ainsi que sa motte et son con qui se trouvent faire saillie en dehors. L’homme enlève un peu le panier en tirant la corde, il se couche de son long à la place qu’il occupait, le dos à terre et le vit en obélisque, en face des parties de la femme qui saillissent en dehors comme nous l’avons dit, il laisse doucement retomber le panier, qu’il soutient d’une main par la corde à la hauteur convenable, et de l’autre il ajuste son vit dans ce con que le dessous du panier lui offre. Ensuite, quand il y est introduit, il remonte et redescend alternativement le panier doucement, et de manière à ne pas déconner. Pendant que son vit est enfoncé jusqu’au poil, il peut aussi faire tourner le panier à droite et à gauche, ce qui tortille délicieusement son vit, le fait bander plus raide encore, et donne aux deux amants des voluptés incalculables, qui les obligent à décharger, comme si leurs parties sexuelles étaient des fontaines de foutre.

LVII. Les pieds debout.

C’est la contre partie de la levrette debout no 38. Les acteurs sont face à face, la femme monte sur des carreaux de manière à ce son con soit à la hauteur du vit de l’homme qui l’enconne dans cette position, elle l’étreint de ses bras au col, il la tient pressé contre lui d’une main, bouche à bouche, poitrine contre poitrine, il a dirigé de son autre main son vit dans le con, et quand il y est, il porte cette main à la fesse de la femme qu’il attire par là à lui. Les acteurs remuent ensuite de la charnière, c’est-à-dire des reins et du cul, en se faisant langue fourrée, en se pressant et se frottant l’un contre l’autre, il faut bientôt finir comme à l’ordinaire, par une mutuelle décharge. Du reste cette posture est peu commode ainsi que la levrette no 38, qui lui est analogue, elle est fatigante et exige un vit fort long pour donner beaucoup de plaisir. Elle n’est bonne que comme caprice d’un moment.

LVIII. Le jeu des croupions.

Cette posture est dans le même cas que la précédente, c’est-à-dire qu’elle demande un long vit, quoiqu’elle ait de l’analogie avec le « moyen de ne rien perdre no 48 » et la « grande entrée no 49 » qui sont loin d’être aussi exigeantes, et qu’elle demande aussi de l’adresse, de la flexibilité, sans que tout cela soit récompensé suffisamment et par un plaisir qu’on ne trouverait pas dans d’autres postures moins fatiguantes et praticables par tout le monde, c’est encore un simple objet de caprice.

La femme se couche le dos sur le lit ou à terre, le bas des reins soutenu par un coussin, elle plie les jambes et relève ses cuisses qu’elle écarte, ses genoux remontent à ses tètons et ses talons revenant en avant à ses fesses. Quand elle est ainsi pelotonnée, l’homme se met à cheval sur elle, les pieds sur le lit ou à terre placés en dehors et à droite et à gauche du corps de la femme, les jointures de ses fesses aux cuisses, posées sur les coups de pieds de la femme pelotonnée, il insinue son vit entre les quatre cuisses dans le con de la dame, passe ses bras autour et entre ses genoux et le corps de ladite dame pour lui prendre les fesses et l’attirer à lui ; elle le tient de son côté par le col et avance la tête pour faire langue fourrée. Quand l’homme est bien installé, il se baisse et se relève alternativement et sans brusque mouvement pour ne pas déconner, et les choses finissent par une double et copieuse décharge, que les acteurs ont bien gagnée par les difficultés vaincues de la position gênante pour tous deux.

LIX. La Balançoire.

Une banquette de deux pieds de long bien rembourrée, est attachée à une double corde longue, réunie à chaque bout à trois pieds de la banquette, et n’en faisant plus qu’une à chaque bout de la banquette après cette longueur, laquelle est attachée de son bout libre à une branche d’arbre ou des poteaux de manière à former une escarpolette ou balançoire. L’homme se place ainsi au milieu de la banquette, la femme se met en face de lui à cheval comme pour la Chevauchée no 39, place son vit sans son con, et faisant passer ses cuisses par dessus et en arrière de l’homme ainsi que ses jambes, chacun des acteurs saisit à la droite et à la gauche les cordes qui tiennent la banquette, l’homme met la balançoire en mouvement avec son pied d’abord, puis par des secousses de reins et de cul que lui rend généreusement la femme, et qui ont le double objet d’accélérer la vitesse de la balançoire et de convenir parfaitement à la fouterie à laquelle se livrent, ainsi lancés en l’air, nos amans. La prudence demanderait qu’ils passassent chacun autour de leur corps une écharpe qui serait bien attachée par les bouts aux cordes de la balançoire, car sans celà, au moment de la décharge, et des jouissances qu’elle cause, les yeux de brouillent, les forces s’en vont, et, si on venait à lâcher les cordes de la balançoire, on serait jetté à terre fort rudement. C’est surtout à la femme comme plus faible et pourtant plus ardente, ce qui dans ce cas est double danger, que cette précaution de l’écharpe doit être recommandée.

LX. Le jeu du bec de canne renversé.

La femme monte seule sur la balançoire ci-dessus, s’assied sur le bord de la banquette, replie dessous ses jambes et genoux le plus petit possible en les écartant ainsi que les cuisses pour présenter son con en dehors de la banquette, elle se penche à cet effet encore, la tête et le haut du corps en arrière les reins en avant, en se tenant ferme aux cordes de la balançoire.

L’homme se place en face de la femme, le vit en main, dirigé vers la bague que la femme lui présente par sa position. Il recommence ce jeu tant qu’il lui plait, et, quand il sent les approches de la décharge, il saisit le moment où il a donné dans le but, pour arrêter la balançoire et décharger à son aise, pendant que la femme en fait autant.

On sait que le jeu de canne au pistolet est une canne à tête de fer, suspendue à une corde qu’on tire en arrière et qu’on laisse aller quand on a visé, pour qu’elle aille frapper à la longueur de la distance de la corde et en face un ressort ; qui, lorsqu’il est atteint, fait partir un pistolet. La manière de foutre sus détaillée est donc réellement l’image de ce jeu, renversée, puisque c’est ici le but qui vient au devant des coups de bec du vit.

LXI. La bête à deux têtes, ou
le bâton à deux bouts.

La femme se couche de son long, le dos de côté sur le lit, les cuisses et jambes écartées ; l’homme se couche de même en sens doublement inverse, c’est-à-dire sur le dos, du côté opposé à celui de la femme et tête-bêche avec elle, il passe une jambe et une cuisse entre celles de la femme, et dessous les fesses de cette dernière, il place son autre jambe et son autre cuisse par dessus la femme, et remonte ainsi son buste vers celui de la femme jusqu’à leurs aines, il ajuste alors son vit, en le fesant ployer, dans le con de la femme, et s’y maintient d’une main, dont il chatouille en même temps la motte et le clitoris, à sa portée, pendant que tous deux poussent et repoussent avec précaution pour ne pas déconner, car c’est encore là une posture qui demande du soin, de l’adresse et surtout un long vit, avec lequel d’ailleurs il y a toujours plus de ressources, demandez à ces dames. En effet, on peut toujours à cet égard remédier au trop long en ne faisant pas tout entrer, mais remédiez donc ou trop court ? Il n’y a pas moyen d’y mettre d’allonge.

LXII. Le sac de blé en avant.

La femme se couche en travers le dos sur le lit, elle relève ses cuisses et jambes, et passe à droite et à gauche, ses pieds dans des embrasses de rideaux, assez élevées pour qu’elle ne pose plus sur le lit que par la tête et les épaules, et que ses reins, ses hanches et tout le reste soient en l’air écartés. L’homme monte sur le lit, passe sa tête et son corps, d’avant en arrière, entre les cuisses ouvertes de la femme à laquelle il présente son derrière et dont il a la tête entre ses pieds à lui, il se penche en avant, ajuste son vit dans le con, et quand il y est, il se courbe tout à fait en avant, appuie des mains sur le lit proche le haut du dos de la femme, qui jouit ainsi de la perspective du cul et des couilles de son amant, dont le battement, résultat de l’exercice auquel il se livre, ont bientôt augmenté par le jeu des mains de la chère dame qui ne peut résister au désir de les pelotter, de claquer les fesses tendues sous ses yeux, l’homme de son côté baise, palpe et caresse toutes les parties postérieures qu’il voit, et passe même ses mains en avant pour y visiter les tètons et les autres beautés qu’il peut atteindre. Tout ceci a pour clôture une magnifique éjaculation, dont la femme ne perd pas une goutte, et qui par la position lui coule jusqu’au fond de la matrice, en la chatouillant délicieusement.

LXII. Le sac de blé en arrière.

C’est la contre épreuve de la précédente, la femme est placée tout à fait de même, l’homme au lieu de se mettre entre les jambes et cuisses, d’avant en arrière, s’y place d’arrière en avant, lui plante par conséquent son vit en levrette, a ses pieds derrière les épaules de la femme sur le lit, et le corps penché en avant, sa figure vient sur les tètons de la femme dans lesquels il se débarbouille, comme on dit assez trivialement, et dont il chatouille les boutons de sa langue, la femme peut en approchant sa figure, et se soulevant un peu, faire avec lui langue fourrée ; et les choses se terminent aussi par une décharge qui n’a pas moins d’agrément que dans la précédente posture. On voit que dans ces deux façons de foutre, l’homme a vraiment l’air d’un sac de blé mis sur un chevalet, c’est ce qui a donné l’idée du nom qui leur est donné.

Charles. – (s’arrêtant). Je me crois enfin au terme de ma tâche pour le § 1er de la première section de mon premier chapitre. Le plus long est fait mais il est dix heures du soir, je suis un peu fatigué de parler, couchons-nous, pour que je me délasse dans tes bras. Tu n’es pas venue ici, je le pense, dans le seul dessein de causer, ta lettre d’avis me parle de donner un jour et deux nuits à l’amour, il faut tenir ta parole. Nos discours sur les manières de sacrifier à ce dieu ne suffisent pas pour cela.

Justine. – Mauvais sujet ! Tu veux réaliser quelques unes des peintures que tu viens de me faire. J’y consens, mais promets-moi qu’après quelques heures de plaisir, tu me continueras tes instructions, elles m’intéressent au point que je compte bien ne dormir qu’après que tu les auras conduites à leur fin, dussions nous y passer la nuit entière.

Charles. – Ne sais-tu pas que tout ce que tu désires, je le veux ? Couchons nous donc d’abord.

Les amants de couchèrent. En effet ils réalisèrent quelques une des postures ci-dessus expliquées ; puis Charles, fidèle à sa promesse reprit la parole comme s’il ne s’était pas interrompu.





Cinquième Dialogue.
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§ Deuxième.

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Intromission du vit dans le cul
d’une femme ou Sodomie avec la femme.




Charles. – J’ai fini les manières de foutre la femme en con, j’arrive à quelques autres.

Il y a une vieille chanson de corps de garde qui dit :

Gnia ; gnia du cul au con,
Que la culbute d’un morpion.

Cette vérité étant incontestable, il en faut conclure que toutes les postures que j’ai décrites plus haut, peuvent convenir, ou presque toutes aussi bien pour enculer une femme que pour l’enconner.

Mais bien qu’une femme soit femme partout pour un franc-fouteur, l’acte de Sodomie ou l’enculade, même avec le sexe féminin, ne doit être pour lui que l’effet d’un caprice du moment, et non celui d’une habitude de prédilection. Le sodomite a néanmoins jusqu’à un certain point raison quand il soutient que tous les goûts sont dans la nature, et que le meilleur est celui qu’on a. Mais il n’est pas moins raisonnable de dire, que si tous les hommes avaient le goût exclusif du cul pour foutre, le monde finirait. Ce motif seul, démontre le danger dans lequel on tomberait, en étendant d’une manière indéfinie dans son application un tel principe. Vrai, si l’on veut au fond, puisque cette extension sans limite entrainerait l’extinction de la population parmi les hommes. Mais heureusement il y a un petit nombre de sodomites exclusifs en proportion du nombre plus considérable des fouteurs en con ; de sorte qu’il n’y a guère à s’en occuper. Laissons donc faire chacun à son gré, pourvu que ce soit secrètement, sans scandale, sans violence physique ou morale. J’avoue franchement qu’il m’a toujours paru pitoyable, de faire contre le goût anti-physique des objections tirées de la religion, je n’admets pas qu’elle ait rien à faire dans quelque fouterie que ce soit, si elles ont lieu sans scandale, secrètement et sans violence, et je suis pourtant parfaitement désintéreſsé dans la question car ce goût n’a jamais été le mien, j’ai usé du cul par pur caprice, par curiosité, avec des femmes seulement, dont quelques unes même m’en ont prié, soit aussi par caprice, soit par crainte comme elles me le disaient de l’infanterie, c’est-à-dire de devenir enceintes, mais j’ai toujours préféré ce que j’appelle la bonne voie, c’est-à-dire le con, mais encore une fois, mêler dans toutes ces folies la religion, c’est blasphémer. Quand donc la foule crédule et stupide cessera-t-elle d’écouter comme des oracles, certains individus qui ne sont pas assez sots qu’ils veulent le paraître, et qui confondent, ou à parler plus vrai, feignent de confondre les lois de la religion, avec des règles établies seulement par l’état social ; et les sentiments de morale vraie, les seuls que la nature inspire à l’homme en naissant, avec les répugnances que les préjugés de l’éducation sociale seule donnent aux âmes simples et craintives ! Ces individus qui prêchent si haut en paroles, sont le plus souvent loin d’y conformer leurs actions, et entr’eux ils ne manquent pas, mettant de côté leurs masques, de convenir que tout ce qui ne fait de mal à personne est permis en thèse générale ; ils ne s’arrêtent même pas là dans l’application, car ils admettent sans distinction, que tout ce qui est caché n’est pas défendu. Mais ceci est beaucoup trop grave à propos de notre sujet, revenons-y.

Puisque la pluspart des postures pour la fouterie en con peuvent se pratiquer pour la fouterie en cul, avec une femme, par la raison de leur voisinage très rapproché, et qu’il n’y a pas, à ma connaissance, de manière de foutre une femme en cul, qui ne puisse être aussi employée pour la foutre en con, et qu’enfin je crois t’avoir décrit toutes les façons dont on pouvait enconner, il y aurait alors double emploi à te les expliquer de nouveau, pour en faire l’application à la fouterie d’une femme en cul. Il suffit de te dire qu’il ne s’agit que de mettre quelques lignes plus haut ou plus bas, selon la position de la femme, le vit de l’homme dans toutes les postures décrites pour le con, pour que la femme soit foutue en cul, puisque ces deux ouvertures sont si près l’une de l’autre celà ne sera pas plus difficile, indifférent pour l’action elle même.

Cependant les manières les plus aisées d’enculer une femme sont celles que j’ai décrites aux postures pour enconner sous le nom de : La Perspective du Bas-Rhin, no 7. – L’Élastique, no 14. – La Brouette à l’envers, no 18. – le Pal en arrière, no 20. – Le Kourakin ou le Panier no 56. – Le Sac de blé en arrière, no 63. – et toutes les postures en levrette, nos 11, 18, 20, 25, 27, 29, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 43, 45, 46, 48, 53. Les observations faites où il y avait lieu, relativement au plus ou moins de facilité d’exécution, dans l’explication de chaque posture, s’appliquent quelquefois plus, quelque fois moins, à l’exécution en cul de ces postures avec la femme.

Il est bien entendu dans tous les cas, que dans toutes les manières d’enculer une femme, l’homme doit s’arranger de façon à pouvoir de l’une de ses mains branler le con que son vit néglige pour un instant, et chatouiller le clitoris, les boutons des tètons etc. En un mot careſser tout ce qu’il peut atteindre. Il ne faut être ni égoïste, ni ingrat ; on doit donc, autant qu’on le peut, donner du plaisir en même temps qu’on en reçoit, cela double d’ailleurs celui dont on jouit.



Deuxième Section


Postures sans intromission du vit,
mais à plaisirs réciproques, ou branlades
réciproques et ganahuchades mutuelles.


On comprend que ce genre de posture n’est pas nombreux, car il serait oiseux de décrire toutes les manières que deux amants peuvent employer pour se branler réciproquement, assis, debout, couché, en avant, en arrière &a. C’est toujours pour la femme, un ou plusieurs doigts de son amant, ou ses mains qui lui farfouillent la motte, le con, qui lui chatouillent le clitoris, les grandes et petites lèvres, le périnée, le trou du cul, les tètons et leurs boutons, les aisselles, les fesses, les épaules, le dos, les reins &a, pendant que, pour l’homme, elle se sert aussi de ses mains, pour prendre, secouer, tapotter, caresser le vit de son amant, ses couilles, son périnée, le trou du cul, ses fesses &a. Le tout avec assaisonnement de baisers réciproques sur tout le corps, de langue fourrée et de tous les épisodes ordinaires.

Les meilleures manières de se branler mutuellement sont celles que je vais te décrire, seulement toutes les autres n’en sont que des extraits ou de pâles copies.

I. La bonne Branlade.

L’homme est assis sur un canapé ou divan, à côté et à la droite de la femme aussi assise sur le même meuble, il lui entoure la taille de la main gauche, ou la lui passe par dessus ou par dessous l’épaule gauche pour lui prendre les tètons, ou bien encore il la porte sous ses fesses pour lui prendre le cul ; avec la main droite il lui ouvre doucement les lèvres du con, y porte son doigt dont il lui caresse le clitoris, il le fait entrer et sortir en tous sens, l’y tourne et retourne. S’il veut accroître le plaisir il mouille son pouce et son doigt du milieu de la main droite, avec de la salive, il porte ce pouce sur le clitoris, met son doigt indicateur dans le con, et son doigt ainsi mouillé dans le cul, il plie les autres doigts de cette main, et remue ensuite les doigts placés, en avant et en arrière, doucement d’abord, et plus fort au moment de la décharge. L’homme doit avoir soin de se couper les ongles courts et de les avoir bien limés, arrondis et adoucis sur les arrêtes car un coup d’ongle pourrait faire beaucoup de mal dans les parties internes de la femme fort délicates ; et lui occasionner plus tard des fistules ou ulcères dans la matrice ou le rectum (boyau dont le trou du cul est le bout extrême).

De son côté, la femme prend de sa main droite le vit de son amant, qu’elle agite moëlleusement, elle le décalotte de son prépuce, et le recalotte doucement d’abord, ensuite plus fort, et de manière à tendre le filet en tirant beaucoup la peau du vit vers la racine. Elle descend doucement sa main vers cette racine, puis revient à la tête du vit, elle mouille son pouce de salive et le passe et repasse sur le filet tendu qu’elle frotte ainsi légèrement. Pendant ce temps, de sa main gauche elle prend les couilles de son amant, les presse mollement, les caresse ainsi que la racine du vit, le périnée et les environs, elle mouille aussi un doigt de cette main, et chatouille ou pénètre si elle le peut le trou du cul de son amant.

Les deux acteurs se baisent, se pressent en même temps, ils font langue fourrée et bientôt le foutre leur jaillit réciproquement dans les mains.

II. L’amateur de fraises.

La femme est couchée le dos étendu sur un lit ou un divan, les genoux un peu relevés et écartés, l’homme se place à la droite du lit ou divan, près d’elle, assis ou à genoux selon la hauteur du meuble qui sert de coucher, il passe son bras gauche sur le col de la belle, le fait revenir par deſsus sa poitrine, lui prend le tèton gauche, et fait frétiller sur la fraise un doigt de cette main, pendant qu’en se baissant un peu il prend dans sa bouche la fraise du tèton droit, sur laquelle il fait frétiller sa langue. Sa main droite passe en même temps dessous les cuisses relevées de la belle, il a mouillé le pouce et le doigt du milieu de cette main qu’il porte entre ces cuisses, son pouce se place au clitoris, son doigt indicateur dans le con, et son doigt du milieu dans le cul. L’amant quitte de temps à autre le tèton droit, pour porter sa bouche sur celle de la belle, et lui faire langue fourrée. De son côté la femme passe la main droite entre le meuble où elle est couchée et le corps de son amant, elle s’empare de son vit, le branle ainsi que ses dépendances, avec toute la science, la gentillesse et la légèreté possible, employant tous les moyens décrits dans la précédente branlade, pour caresser celui qui la caresse si bien elle-même. Le tout se termine par une décharge réciproque et délicieuse que les amants échangent dans leurs mains avec une grande satisfaction.

Indépendamment des branlades il y a d’autres façons de se donner réciproquement du plaisir entre homme et femme sans l’introduction du vit que redoutent quelques femmes qui n’ont même pas confiance dans la redingote anglaise ou ruban, ni dans la petite éponge, et encore moins dans l’engagement que prendrait un amant de se retirer à temps pour ne pas décharger dedans.

Ces façons sont les gamahuchades, nom qu’on donne à l’action de se chatouiller avec la langue, et sucer les parties sexuelles de la femme ou de l’homme.

En voici la description.

III. La Gamahuchade tête-bêche.

La femme se couche le dos sur le lit, les cuisses écartées, les genoux relevés, l’homme monte sur elle à l’envers à cheval, il se met à genoux la tête de la femme entre ses cuisses, il s’étend les coudes appuyés sur le lit du côté des hanches de la femme, et la figure entre les cuisses relevées de cette dernière, sous les fesses de laquelle il passe ses mains pour écarter les grandes lèvres du con et y porter sa bouche, il met sa langue sur le clitoris et l’y fait frétiller, il la plonge même dans l’intérieur aussi avant qu’il peut, il suce le clitoris, pendant que du doigt indicateur dans le con, et du doigt du milieu dans le cul, il pousse en avant et en arrière, et que de son autre main il careſse et parcourt tous les environs. La femme de son côté ne reste pas oisive, elle met d’une main dans sa bouche le vit de son amant, le mordille, le suce, promène sa langue sur le filet qu’elle a tendu en décalottant le vit fortement vers sa racine, de son autre main elle chatouille, caresse, presse et tapote les couilles, la partie du vit qui n’a pu entrer dans sa bouche, le poil, le périnée, le trou du cul dans lequel elle fait entrer un doigt mouillé, les fesses qu’elle flatte et claque doucement. Ces caresses se continuent jusqu’à l’approche du souverain plaisir, lors duquel la femme semble vouloir avaler le vit, tant elle se l’enfonce dans la bouche en le suçant, tandis que l’homme parait vouloir mettre sa figure entière dans le con et manger le clitoris de sa belle, tant il s’enfonce dans l’un, et attire l’autre par la succion. Aussi, chacun des amants reçoit dans sa bouche le foutre l’un de l’autre sans sourciller, jusqu’à ce que la décharge soit bien complète : après quoi ils avalent ou rejettent selon leur goût ou leur passion du moment, ce foutre dont l’émission a été si voluptueuse.

IV. La Gamahuchade tête bêche
renversée.

C’est la posture vice versa.

C’est-à-dire que la seule différence entre celle-ci et la précédente, c’est que c’est l’homme qui est couché le dos sur le lit, les genoux un peu relevés, et c’est la femme qui monte sur lui, à genoux à droite et à gauche de la tête de l’homme le con sur sa figure et le cul en l’air, tandis qu’elle a la tête entre le haut des cuisses de l’homme, dont elle suce le vit pendant qu’il lui gamahuche le con.

Le reste se fait comme dans la précédente posture et se termine de même ; il n’y a donc pas lieu d’en dire plus long.

V. La Gamahuchade lénouistique.

L’homme s’asseoit sur le milieu d’un divan, il a devant lui entre ses pieds écartés, un tabouret plus bas que le divan, il a le dos un peu renversé et appuyé sur des coussins, la femme monté sur le divan, en tournant ses fesses vers le visage de l’homme, et pose les pieds sur le divan, elle se baisse ainsi en avant et appuie entre les jambes de l’homme ses mains sur le tabouret devant elle. Par cette position écartée et penchée en avant, elle offre à la bouche de l’homme son con au dessous de ses fesses bien exposées et tendues, l’homme y applique sa bouche, il fait frétiller sa langue dedans et sur le clitoris, il baise ces fesses et ce trou du cul, où il ne dédaigne pas de fourrer sa langue, ce qui s’appelle gabaotter, et son nez en guise de postillon, quand cette langue est occupée chez le voisin. Par cette même posture les tètons de la femme se trouvent à la portée du vit de l’homme, qui le met entre deux, et qui, ayant passé ses bras entre les jambes de la femme presse de chacune de ses mains ces tètons sur son vit placé entre deux.

Il joue des reins et du cul en même temps que de la bouche, pendant que la femme s’agite et frétille sous l’empire de ces caresses, et bientôt l’homme reçoit dans sa bouche le foutre qu’il lui rend avec usure dans les tètons.

V. La Gamahuchade au grand écart.

L’Homme est couché sur le lit un peu en travers les genoux relevés, les talons rapprochés de ses fesses, et tournés vers la ruelle du lit, et la tête opposée sur le bord opposé. La femme place, à sa commodité, un tabouret près ce bord du lit, elle monte sur ce tabouret, d’un pied qu’elle y laisse, et passe l’autre par dessus son amant, le plaçant sur le lit de manière que, faisant face à son amant, et se pliant, elle lui met son con sur la figure, et son cul sur la partie de la poitrine près du col, y appuyant légèrement pour ne pas l’étouffer et se soulevant à cet effet sur ses pieds ; elle pose même dans ce but une main sur la tête de son amant appuyée au bord extérieur du lit, elle allonge son autre main qu’elle porte au vit de l’homme et qu’elle branle savamment, en lui chatouillant de temps en temps les couilles, le périnée et la racine du vit dont elle frotte doucement la tête qu’elle décalotte pour en caresser le filet. L’homme d’une main passe par derrière, joue avec les fesses de la femme tournée vers ses pieds à lui, et appuie ces fesses sur sa bouche dont la langue frétille sur le clitoris et dans le con comme dans les précédentes figures, il passe son autre main entre son corps et la cuisse dont la jambe est allongée et passée sur le tabouret, il fait revenir cette main par devant pour écarter les poils et les lèvres du con, afin de rendre plus facile la gamahuchade, puis il parcourt le ventre et les tètons de sa belle qui bientôt par reconnaissance lui lâche son foutre sur la figure et dans la bouche, ce que l’amant non moins reconnaiſsant lui rend dans la douce main qui le branle.

VII. Le Pet en gueule.

L’homme et la femme prennent à terre la posture de la gamahuchade tête-bêche renversée (no 4 ci-dessus). Quand ils sont en place, l’homme prend sur ses épaules à droite et à gauche de sa figure les cuisses de la femme et les y tient fermes, se relève ainsi sur ses pieds, la femme lui entoure les reins de ses bras Quand ils sont ainsi debout la femme a sa tête en bas, prend le vit de l’homme dans sa bouche, se tient toujours d’une main aux reins de l’homme droit sur des pieds et de l’autre main lui chatouille les couilles &a comme dans les autres gamahuchades. L’homme appuyant d’une main sur les reins de la femme, dont il a le con et le cul devant la bouche, passe par dessus ce cul son autre main, écarte poils et lèvres du con et y travaille de la langue aussi comme dans les autres gamahuchades, puis cette même main sert à caresser fesses, trou du cul &a, jusqu’à ce que sentant le souverain plaisir arriver et les forces par conséquent diminuer, il s’approche du lit à reculons et s’y laiſse tomber à la renverse pour décharger commodément et sans craindre d’accident.

VIII. La Gamahuchade à la paresseuse.

C’est la gamahuchade tête-bêche no 3 ci-dessus, ou la gamahuchade tête-bêche renversée, no 4 ; seulement les amants la pratiquent couché de leur long sur le côté tous deux, soit l’homme sur le côté droit ; et alors la femme se couche tête-bêche avec lui et sur le côté droit aussi, soit l’homme couché sur le côté gauche et la femme aussi toujours tête-bêche, de façon, que cette dernière a dans tous les cas son con vers la bouche de son amant qui a, lui, son vit vers la bouche de sa belle, chacun d’eux lève un peu la cuisse du côté opposé à celui sur lequel il est couché, afin de faciliter le passage de la figure de l’autre entre les cuisses ainsi que les mains qui se donnent aussi l’exercice des caresses sur les parties qu’elles peuvent atteindre, en même temps que les bouches font leur devoir réciproque sur les parties sexuelles qu’elles ont à leur disposition. Les amants n’ont ainsi ni l’un ni l’autre aucun poids à supporter, ils ont le plaisir sans la peine, et ne s’en déchargent qu’avec plus de volupté dans la bouche l’un de l’autre.

Je crois que te voilà au courant de toutes les postures que peuvent prendre deux amants qui veulent s’enivrer des plaisirs de l’amour, sans intromissions dangereuses qui pourraient donner lieu à la naiſsance de témoignages indiscrets, et dans lesquels cependant le plaisir est mutuel et partagé, et la jouissance de la décharge complète pour tous deux.

Passons donc aux jouiſsance de l’homme seul, par le secours de la femme sans que cette dernière y participe autrement que par le plaisir qu’elle donne ; car c’est une jouissance aussi que de voir celle que l’on procure à ce qu’on aime, même quand on ne la partage pas en réalité, c’est-à-dire qu’il est encore agréable de faire décharger ce qu’on chérit, quand bien même on ne déchargerait pas soi-même ; d’ailleurs il n’est pas défendu de se branler soi-même pendant qu’on donne le plaisir.

Chapitre II.



Jouissances de l’homme seul par le
secours de la femme sans qu’elle y participe
par la réciprocité.

Séparateur


I. La fausse enfilade

La femme étant fatiguée de jouir, tandis que l’homme désire encore, est couchée sur le côté, l’homme couché aussi s’approche d’elle par derrière, lui fourre son vit entre les cuisses qu’on lui ferme pour le moment, agit comme s’il était entré dans le cul ou dans le con et fout gravement ces cuiſses en remuant de même palpant de ses mains pour augmenter l’illusion tous les appas de la belle, qui lui tourne seulement le visage, pour pouvoir faire langue fourrée ; tandis qu’elle serre et remue légèrement ses cuisses, sur lequel le vit excité par le frottement des poils du con et du satin de ces cuisses, ainsi que par le toucher des fesses rondes, blanches et douces contre le ventre de l’homme, lâche bientôt les écluses amoureuses.

II. La mouillette ou la dinette.

L’homme est à demi couché sur un canapé ou sur un lit, la femme se met à genoux devant lui, elle saisit le hochet de l’amour d’une main, le met dans sa bouche et le suce, tandis que de son autre main elle chatouille, presse et ballotte les couilles, avec les accompagnements et jeux indiqués plus haut et qu’il est inutile de répéter chaque fois. L’homme s’amuse pour occuper ses mains, à palper les tètons et autres appas à sa portée et bientôt la bombe éclate dans la bouche de la suceuse qui ne cesse les doux exercices de sa langue autour du filet, de ses lèvres et dents sur la tête de ce vit, que quand elle sent que tout est parti, sauf à elle à rejetter seulement le résultat de son opération dans les cendres ou un mouchoir, puis à se rincer la bouche.

III. le Chef de division ou le nouveau
busc.

L’homme est debout, le derrière appuyé sur un lit, la femme se met à genoux devant lui, soit à terre, soit sur des carreaux selon sa taille ; elle place le vit de l’homme, la tête en l’air entre ses deux tètons, qu’elle presse de chacune de ses mains, en regardant amoureusement son amant, ce dernier remue alors comme s’il foutait en con ou en cul ; son vit ainsi pressé entre ces tètons dont le dessous frotte ses couilles, éprouve un plaisir qui, bientôt fait jaillir de sa tête rubiconde, des flots de foutre, venant atteindre le col et la figure de la femme, et retomber en jet d’eau sur ses tètons.

IV. le busc à l’envers.

C’est la même jouissance pour l’homme, mais avec un peu plus de luxure encore.

La femme se couche par le bout d’une banquette, sur le dos et les reins, le cul en dehors du bout de la banquette, les cuisses repliées en arrière, la pointe des pieds à terre ; l’homme se met à cheval par dessus sa figure vers laquelle il tourne le cul, elle l’a ainsi pour perspective, de même que le périnée &a.

L’homme pieds à terre a ses jambes debout, à gauche et à droite du corps de la femme et de la banquette ; il place son vit entre les tètons de haut en bas, il les presse de ses deux mains, s’en faisant un con délicieux, et pousse en avant et en arrière en conséquence, pendant que la femme lui baise les fesses, le périnée, le trou du cul qu’elle a si près de la figure, y fourre même sa langue ou un doigt mouillé et pelotte ses couilles avec ses mains qu’elle passe par derrière son amant. Ce jeu fait bientôt décharger ce dernier, qui arrose l’estomac, le ventre et le nombril de sa belle, par un ruisseau de foutre dont la pente du corps et le penchant naturel à cette liqueur, conduisent les flots vers la motte et le con.

V. La poste aux pommes d’amour.

C’est à peu près la même chose que le chef de division ou le nouveau busc (no 3) pour le résultat.

La femme est couchée entièrement sur une banquette, l’homme se met à cheval sur elle, les pieds par terre, à droite et à gauche, il lui tourne le visage, il place son vit entre ses tètons qu’elle presse elle-même de chaque main pour rendre étroit ce con postiche ; l’homme ayant ainsi les mains libres, les porte sur les appas qu’il a à sa portée ; il chatouille le bout de ces tètons qui lui pressent le vit ; il passe ses mains par derrière et badine avec le ventre et la motte de la dame, et finit enfin par inonder le col et le visage de cette dernière par un déluge de foutre.

VI. La femme d’affaires, ou le rouleau
sous les bras.


La femme se met un genou en terre, l’homme debout devant elle lui met son vit par devant ou par derrière entre le bras et le corps, dessous l’aisselle, qu’elle serre doucement, l’homme pouſse en avant et en arrière, patine les tètons de la femme, qui remue moëlleusement son bras, pendant que d’une main elle tient l’homme aux fesses, s’il s’est placé en avant, les caresse et les claque légèrement en parcourant l’entre deux et y fourre dans le trou du cul un de ses doigts mouillés, de l’autre main elle lui patine les couilles et le périnée, ainsi que la racine du vit qui bientôt par suite de tous ces soins, lâche sa bordée sur le dos, les reins et les fesses de la femme. Si c’est par derrière que l’homme s’est placé, la femme ne peut faire toutes ces caresses, elle ne peut atteindre que le bout du vit de l’homme avec la main opposée à celle dont le bras est pressé contre elle pour servir de faux-con, et jouer avec cette tête de vit qui lui passe de derrière en avant sous l’aisselle et lui lance dans ce cas dans la main, le côté opposé du tèton et le ventre le foutre, résultat de cette capricieuse manière de le faire éjaculer.

VII. le jeu des fesses

L’homme est assis sur le bord d’une chaise, en avant, ou d’un banc, la femme s’en approche, en lui présentant le cul, elle se penche en avant et s’appuie sur le dos d’une autre chaise. Ses fesses étant ainsi bien exposées devant l’homme, il y place son vit en long, couché dans la fente ou entre deux de bas en haut, ses couilles et le bas du con de la femme, il presse de ses deux mains ces fesses, pour en retrécir la fente, la femme les fait remuer ainsi que ses reins, qui sont bientôt inondés des jets furieux du foutre, excité par ces caresses libidineuses, et qui retombent en ruisseaux dans cette raie du cul cause de la décharge.

Chapitre III.

Jouissances de la femme par le
secours de l’homme sans qu’il en
prenne sa part réciproque.



I. La Gamahuchade égoïste.

Le femme se met sur une colonne brisée, une table de nuit, un piédestal quelconque, où elle puisse s’assoir, et aux deux côtés duquel pendent deux cordons, après lesquels elle se soutient penchée en arrière et assise sur le bord du piédestal de façon que son coccyx porte seul, et que son con et son cul saillissent en dehors ; elle a les jambes et les cuisses écartées et les pieds posés à droite et à gauche sur des dossiers de chaises rapprochées de son siége, elle a ainsi les genoux qui remontent vers ses tètons, l’homme se met à genoux entre ces chaises et ses cuisses écartées, il approche sa bouche du con si bien en évidence, y fourre sa langue qu’il fait frétiller sur le clitoris, mouille un de ses doigts, celui du milieu, qu’il fourre dans le trou du cul de sa belle pendant qu’en faisant fourchette de ce doigt avec le doigt indicateur, il plie tous les autres et insinue ce dernier dans le con. Il fait agir tout celà en même temps, avec tous les accompagnements ordinaires, et fait pâmer la dame qui, par reconnaiſsance darde son foutre dans la bouche du gamahucheur.

II. le Pet-en-gueule égoïste

L’homme étant à genoux, penché et appuyé en arrière, sur des coussins ou carreaux empilés, la femme vient se mettre sur lui, la figure sur ses genoux, le ventre sur sa poitrine, la tête en bas, le cul en l’air, les jambes et cuisses écartées, les pieds et genoux posés à droite et à gauche dessous les bras de l’homme, qui se trouve ainsi avoir bien à sa portée, le con, le cul et les fesses de la femme, mais plus relevés que dans la description du tête-bêche renversé no 4, 2e Section du Chapitre I ci-dessus page 113. L’homme empoigne chaque fesse de chaque main, écarte les grandes lèvres du con et du poil, fourre sa langue, et la fait jouer sur le clitoris ; il en fait autant dans le trou du cul, ou bien y met un doigt mouillé, il caresse et claque ces fesses, promène devant et derrière ses mains fourrageuses ; mais la nécessité où se trouve la femme de se servir de ses mains pour se soutenir la tête en bas, l’empêche de branler au moins son amant, qu’elle ne suce pas non plus parcequ’elle soulève le plus qu’elle peut sa tête pour que le sang n’y retombe pas à l’étouffer par suite de la position.

Elle lance bientôt dans le nez et la bouche de l’homme des flots de foutre, qui lui prouve l’effet bien heureux de ce genre de caresses.

III. La Gamahuchade à cheval.

L’homme est couché de son long sur le lit, la femme se met à genoux, de face au dessus de ses épaules, et à cheval sur sa figure, les cuisses écartées, elle se penche un peu en arrière, une main appuyée sur les oreillers, l’homme ayant ainsi sa figure entre les cuisses gamahuche la femme avec les jeux de langue et accompagnement sus détaillés ; il passe une main entre son corps et le derrière de l’une des cuisses de la femme sur le bas des reins de cette dernière pour l’appuyer contre lui, il met deux doigts de son autre main en fourche fermant les autres doigts, et il fourre une dent de la fourche dans le cul, l’autre dans le con, et les y fait entrer et sortir et tourner en tous sens, jusqu’à ce qu’il sente d’abord ces deux ouvertures lui serrer le doigt à les couper, et enfin, une décharge abondante lui tomber sur la figure et dans la bouche.

Je ne vois plus maintenant rien à t’apprendre ; te voila, dieu merci, aussi savante que moi en théorie libidineuse, et je crois que nous pouvons à présent nous livrer un peu à la pratique et puis nous endormir dans les bras l’un de l’autre.







Moyen de foutre sans faire d’enfants.




Justine. – Mon cher, j’ai encore à te demander des explications sur les prétendus moyens secrets certains, pour une femme, de se livrer au plaisir des embrassements d’un homme qu’elle aime, sans courir le danger de faire un enfant.

Charles. – Franchement, le meilleur et le plus sûr serait de n’employer, pour se prouver un mutuel amour, que les caresses sans intromission du vit dans le con, car si peu qu’il y entre, ou même s’il décharge tout proche dans les grandes lèvres, le con a une telle avidité pour le foutre chez certaines femmes, qu’il aspirerait suffisamment pour qu’on arrive au résultat redouté de la conception. Il faut donc qu’un homme s’il aime réellement la femme qu’il fout, et s’il ne veut pas risquer de lui faire d’enfant, soit bien sûr de lui, pour l’enfiler avec l’intention de se retirer à temps pour décharger complètement dehors. Il faut qu’il sorte avant que cette décharge commence et qu’il ne rentre que quand elle est bien finie, que le vit a été bien essuyé, qu’il ne lui reste pas un âtome de semence au bout, car la moindre goutte, ne tombât-elle que sur le bord des grandes lèvres du con, et non pas dedans, suffirait pour risquer de rendre mère, et il en serait de même si après être sorti, avoir déchargé dehors, le vit était remis au con avant d’être bien égoutté, pressé et essuyé de manière à ce qu’il ne restât rien, soit à la tête du vit, soit dans son canal de la précédente décharge qui put couler dans les parties sexuelles de la femme, par le frottement d’un nouvel acte vénérien, même avant qu’il eut provoqué une nouvelle décharge ; il faut donc d’abord sortir trop tôt pour ne pas sortir trop tard, la main s’employant pour achever, il vaut mieux l’employer trop vîte que de risquer de lâcher sa bordée même proche seulement du dangereux gourmand, qu’on exposerait à une indigestion de neuf mois, sans le vouloir. Il ne faut pas non plus à cause du voisinage qu’il la rende sans les mêmes précautions.

I. Sans intromission
même dans le cul.

L’un des secrets de ne pas faire d’enfants, est donc d’abord, de n’user que des caresses sans intromission du vit, ni dans le con, ni même dans le cul à cause du voisinage, et cela à toutes les fois, car je n’ajouterai pas foi à ce qu’on dit qu’il n’y a plus de danger après la première décharge qui seule serait prolifique (voir deuxième Section, Chapitre I).

II. Moucher la chandelle

Un autre, aussi sûr avec un homme raisonnable même dans ses fouteries, c’est d’aller son train, et d’aller franchement avec toutes les intromissions possibles, mais à la condition que l’homme sortira son vit du gîte avant que la décharge commence, qu’il le remontera au nombril de la femme au moins, ou s’écartera sur le côté, pour qu’avec la main la femme fasse partir loin du con, ce foutre dont elle a peur de recevoir la vertu prolifique.

Cela s’appelle : Moucher la chandelle.

III. Ne pas décharger ensemble.
Ne vous y fiez pas.

Un autre, auquel je n’ai nulle confiance, malgré les assurances qui m’ont été données de son efficacité, consiste tout simplement à ne pas decharger ensemble, c’est-à-dire que la femme veille à ne laisser partir ses écluses qu’avant ou après qu’elle a senti la rosée de l’homme, parceque selon les personnes qui préconisent ce moyen infaillible, il n’y aurait lieu à conception que lorsque les deux amants déchargent ensemble, leurs semences se mêlent à l’instant même à l’éjaculation mutuelle, prétendant que le moindre intervalle entre les deux éjaculations, ôte au mélange de ces semences leurs vertu et s’oppose à la conception.

Je ne crois pas un mot de ce systême ; j’admets seulement que le plaisir est plus grand quand les deux amants déchargent ensemble, celà est incontestable, et que dans ce cas aussi, les parties génératrices sont par cette raison même, si l’on veut, mieux disposées pour engendrer, mais il ne s’en suit nullement qu’elles n’engendrent pas, s’il n’y a pas simultanéité complète dans l’éjaculation des semences, celà est démenti par une foule d’expériences dont l’analyse ne peut trouver ici sa place qui est dans les livres de médecine.

IV. le ruban ou redingotte anglaise.

Un autre moyen c’est l’emploi du ruban ou redingotte anglaise, condom &a nom qu’on donne à une espèce d’étui, fait exprès, ouvert d’un côté où on a mis des rubans pour le fermer avec un coulisse et l’attacher autour de la racine du vit, l’autre côté est fermé en forme de fond de dé à coudre ; cet étui est fait de la peau fine appelée baudruche, il est sans couture, et a la forme et la longueur nécessaire pour recouvrir le vit tout entier. On l’emplit d’eau, ou on souffle dedans avant de s’en servir, (mais l’eau vaut mieux) pour s’assurer qu’il n’a ni trou ni fissure, et pour qu’étant humide, il colle mieux sur le vit ; on le vide et on en affuble le membre viril, dont la tête vient au bout du fond en forme de dé à coudre, et à la racine duquel on noue les rubans qui sont à l’autre bout. On se livre ensuite en toute sureté à la fouterie. La semence au lieu de se répandre dans le vagin de la femme, est obligée de rester dans cet étui, qui est si mince du reste, que ni la femme ni l’homme ne s’apperçoivent de sa présence pendant l’action, qui s’opère en conséquence avec les mêmes voluptés que s’il n’y avait pas d’intermédiaire entre les parties sexuelles de l’amant et de sa maîtresse.

Mais justement parcequ’il est mince, cet étui, que l’on emploie aussi pour se préserver de l’atteinte des maladies vénériennes quand on a affaire à quelqu’un qui donne des doutes sur sa santé, laisse la crainte qu’il ne se crêve pendant l’action, ou que le frottement l’use assez, pour qu’une liqueur d’ailleurs subtile puisse la traverser et qu’ainsi son secours devienne inutile. Celà peut sans doute arriver, mais cela est rare, surtout en mettant le prix convenable à ces rubans ou redingottes. J’en ai usé beaucoup avec quelques dames craignant la grossesse et jamais elles n’ont crevé. Seulement leur emploi est assez ennuyeux à la longue, par les soins qu’il demande avant et après chaque emploi, car il faut renouveller la redingotte après chaque coup.

V. L’Éponge.

Le dernier moyen dont j’ai fait usage aussi dans le même but, est fondé sur une vérité incontestable d’histoire naturelle relative à la génération ; c’est qu’il est constant que pour produire la conception, la semence doit être pure et sans le moindre mélange, une liqueur quelconque, un âtome d’air ou de quoi que ce soit qui se mêlerait à cette semence, lui enlèverait toute espèce de vertu prolifique. Or, en combinant ceci avec cette autre nécessité, pour la génération, que la semence pénètre dans certains canaux spéciaux, qui ont leur entrée dans le vagin et la matrice, on a imaginé de se servir d’une petite éponge ronde, fine, de la grosseur de deux pouces dos à dos, et traversée par un cordonnet de soie, dont un bout pend de dix à douze pouces plus ou moins. On trempe cette éponge dans de l’eau saturée de vinaigre ou de tout autre acide inoffensif quand il [est] étendu suffisamment d’eau, puis on plonge cette éponge ainsi imbibée dans le con en veillant à ce que le bout du cordonnet de soie qui la traverse, reste en dehors des grandes lèvres, pour retirer l’éponge en tirant ce bout de soie, après chaque consommation d’acte vénérien, afin de rincer l’éponge, l’imbiber de nouveau et le replacer avant de recommencer un autre acte.

On comprend qu’au moyen de la présence de cette éponge mouillée dans le con, outre que la décharge de l’homme rencontre un obstacle entre elle et les canaux de la conception dans le sein de la femme ; si la semence franchissait cet obstacle, ce ne pourrait être qu’en se mêlant avec l’eau acidulée dont l’éponge est imbibée, ce qui ôterait toute vertu prolifique à cette semence avant qu’elle peut arriver aux canaux où cette vertu s’exerce.

Je ne connais pas d’autres moyens de sécurité contre la conception, c’est aux amans à choisir entre ceux là, ou à en trouver d’autres s’il est possible, et s’ils n’ont pas confiance bravement dans cette vérité, qu’en amour comme en guerre tous les coups ne portent pas et que les plus poltrons sont les premiers pris. Comme je mets de côté ainsi que je te l’ai dit, les raisons de religion lorsqu’il s’agit de ces matières, j’ai beaucoup d’indulgence pour les faiblesses des femmes qui veulent du plaisir sans courir le danger d’enfants. Mais cette indulgence n’existe plus s’il s’agit de détruire le résultat d’une faiblesse, car alors on commet une faute contre la société on sait assurément que l’acte qui en est la cause originaire, n’a plus d’excuse et n’est plus que le premier pas d’un crime. Quand on emploie des moyens pour empêcher la conception, on ne fait pas plus de mal, on n’est pas plus coupable que quand on se branle solitairement ; mais si vous cherchez à détruire une conception opérée vous détruisez un être qui appartient à la société dont vous faites partie, vous foulez aux pieds les lois humaines et sociales.

Aussi ne te dirai-je rien des moyens propres à procurer l’avortement qui est comme tu le sais la destruction d’un enfant conçu.

Justine. – Et tu as raison, ce dernier point me fait trop d’horreur pour m’inspirer la moindre curiosité. Je te remercie, je suis maintenant pleinement satisfaite sur tout ce que je voulais savoir, et suis toute prête à te témoigner comme tu voudras ma reconnaissance pour la peine que tu as prise et surtout la bonne grâce que tu y as mise.






Conclusion.

Ici tout dialogue cessa. Les amants se livrèrent à des exercices amoureux plus recréatifs que des paroles, et le sommeil vint ensuite les surprendre dans les bras l’un de l’autre, jusqu’au moment où il fallut se séparer pour que Justine se rendit à la Campagne.

Séparateur


FIN.