Œuvres poétiques de Chénier (Moland, 1889)/J’erre au sommet des montagnes
Apparence
XV[1]
J’erre au sommet des montagnes… et comme de là je vois loin sous mes pas
Aux efforts..... du fleuve tortueux,
De ces vallons étroits s’ouvrir les avenues.
Sur la mousse d’un roc élancé dans les nues.
Ou sur un tronc que l’âge ou la foudre a brisé,
J’ouvre enfin un passage aux flots de mes pensées,
En torrents orageux dans mon sein amassées.
- ↑ Édition de G. de Chénier.