Jean-Jacques Rousseau, Genevois/Table des Matières
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LIVRE PREMIER
CHAPITRE PREMIER
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
LIVRE II
CHAPITRE PREMIER
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
LIVRE III
CHAPITRE PREMIER
CHAPITRE II
CHAPITRE III
LIVRE IV
CHAPITRE PREMIER
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
CONCLUSION
Plon-Nourrit et Cie ; A. Jullien, (p. 449-454).
TABLE DES MATIÈRES
LIVRE PREMIER
GENÈVE DANS LA FORMATION DE ROUSSEAU
CHAPITRE PREMIER
GENÈVE AU DÉBUT DU DIX-HUITIÈME SIÈCLE
I.
Caractères distinctifs de Genève. — Genève cité indépendante : patriotisme genevois. — Genève cité républicaine ; base démocratique de l’État. — Forme aristocratique du gouvernement. — Dissensions politiques au dix-huitième siècle. — Patriciat et bourgeoisie. — Genève cité protestante : la religion nationale. — Genève cité morigénée : lois somptuaires. — Arrêts contre le théâtre et les comédiens
1
II.
Genève cité intellectuelle. — L’Académie et les savants. — Éveil des sciences exactes. — La théologie nouvelle et la tolérance. — Le droit public moderne
16
III.
La classe moyenne. — L’horlogerie et les horlogers
20
CHAPITRE II
L’ENFANCE DE ROUSSEAU À GENÈVE (1712-1728)
Acte de baptême. — Une famille d’horlogers. — Isaac Rousseau, père de Jean-Jacques. — À l’atelier. — Chez le pasteur de Bossey. — Rousseau apprenti graveur. — La fuite. — Les regrets. — L’empreinte genevoise. — Prestige de la cité natale
25
CHAPITRE III
INFLUENCES ÉTRANGÈRES. LA SAVOIE. PARIS
I.
Rousseau et la Savoie. — Ce que Genève ne pouvait donner à Rousseau. — Ce que la Savoie lui donne. — La nature et le peuple. — Mme de Warens. — Éducation sentimentale. — Idées religieuses. — Le catholicisme de Jean-Jacques Rousseau. — Souvenirs et sentiments genevois. — Courses errantes. — Passages à Genève. — Les Charmettes. — Lectures et études d’autodidacte. — Rousseau n’a jamais oublié Genève
38
II.
Rousseau à Paris. — Premières relations. — L’Épître à Parisot. — Échecs divers. — Apprentissage littéraire. — L’intermède de Venise. — Retour à Paris. — Pauvreté et obscurité. — Tentatives et échecs dramatiques. — Essais inutiles d’adaptation au milieu parisien. — Thérèse Levasseur et ses enfants. — Tare héréditaire et sophisme de Rousseau. — Rousseau, voulant faire comme tous les autres, s’enrôle dans l’Encyclopédie
55
CHAPITRE IV
LA CRISE INTÉRIEURE
I.
La conversion de Rousseau. — Ses étapes successives — Sur la route de Vincennes. — Succès du premier Discours. — Volonté de redevenir lui-même. — Circonstances qui fortifient cette volonté. — Réforme personnelle intérieure et extérieure. — Être comme soi-même. — Recherche d’une conviction personnelle. — La Parabole et l’Allégorie : religion naturelle et christianisme moral. — Le Discours sur les sciences et les arts : rupture avec la philosophie et les mœurs du jour. — La conversion fortifiée par les contradicteurs. — Préface de Narcisse. — Retour de Rousseau à ses origines genevoises
70
II.
Retour et séjour à Genève (1754). — Dédicace du second Discours à la république
de Genève. — Enthousiasme républicain de Rousseau. — Vision lyrique d’une Genève idéale et idyllique. — Rousseau rentre dans l’Église protestante de Genève. — Il reprend ses droits de citoyen et assiste au Conseil général. — Amitiés et relations genevoises. — Accueil empressé de toutes les classes. — Rousseau deux fois Genevois, par la naissance et par son libre choix
85
III.
Pourquoi Rousseau renonce à s’établir à Genève. — Accueil fait par le Petit Conseil à la Dédicace. — La lettre de Philopolis (Charles Bonnet) au Mercure de France. — Voltaire s’établit aux Délices. — Engouement d’une partie de la société genevoise. — Transformations de Genève au milieu du dix-huitième siècle
96
LIVRE II
GENÈVE DANS L’ŒUVRE DE ROUSSEAU
CHAPITRE PREMIER
LA LETTRE À D’ALEMBERT SUR LES SPECTACLES (1758)
I.
Voltaire et Rousseau. — Déclaration de guerre à Voltaire. — D’Alembert aux Délices. — L’article Genève dans l’Encyclopédie. — Le théâtre et le clergé. — Déclaration de la Vénérable Compagnie
107
II.
La Lettre à M. d’Alembert (octobre 1758). — Analyse de ce livre. — Question du clergé socinien. — Dangers du théâtre pour Genève. — Éloge des fêtes nationales et populaires. — Caractère purement genevois de cette lettre. — Profession de foi civique de Rousseau. — Colère de Voltaire et de ses partisans genevois. — Enthousiasme de la bourgeoisie. — Satisfaction du clergé. — Le docteur Tronchin et les Cercles. — Rousseau lui répond par un panégyrique de l’ouvrier genevois
119
CHAPITRE II
« LA NOUVELLE HÉLOÏSE » (1761)
I.
Un roman suisse. — Ce qu’il apporte au roman français de nouveau et d’étranger. — Succès de cette nouveauté en France. — Trois sources d’enthousiasme poétique : la nature, Mme de Warens, Mme d’Houdetot. — « Le sentiment y est. » — Triomphe de la passion. — Le Genevois est-il passionné ? — Brève ; analyse du roman. — Peinture des caractères faible. — Importance et intérêt des digressions et des discussions d’idées
139
II.
Nouveauté de ce roman. — Le sentiment intime et passionné de la nature. — Le pays romand et le lac de Genève. — La vie patriarcale à la campagne. — L’Alpe suisse et le Valais. — Profession de foi protestante de Julie
150
III.
Genève et les Genevois décrits et jugés par Claire d’Orbe. — Accueil réservé fait à la Nouvelle Héloïse à Genève. — Explication de cette réserve
165
CHAPITRE III
LE « CONTRAT SOCIAL » (1762)
I.
Caractère universel et caractère local du livre. — Apologie des institutions de Genève et critique de son gouvernement. — Contraire au génie personnel de Rousseau, le Contrat social s’inspire de la Constitution genevoise idéalisée. — État du droit politique positif à Genève au milieu du dix-huitième siècle. — L’acte de médiation de 1738 : État démocratique, gouvernement aristocratique, religion nationale
174
II.
Analogies évidentes entre le Contrat social et les revendications politiques de la bourgeoisie genevoise. — Souveraineté du peuple. — Conception étroite du peuple (à l’exclusion des natifs et habitants). — La loi. — Les magistrats. — Rousseau accepte la forme aristocratique du gouvernement électif. — Il combat les empiétements oligarchiques. — Levain de mécontentement révolutionnaire. — Rousseau n’admet la démocratie que pour les petits États unis par un lien fédératif. — Absence totale de sentiment monarchique. — Vertuisme nécessaire à la cité démocratique. — Éloge de Calvin législateur
184
III.
Religion nationale à Genève et religion civile du Contrat. — Tolérance théorique et intolérance pratique. — Théorie protestante du droit public professée à Genève. — Burlamaqui et Rousseau
199
IV.
Double tendance du Contrat social. — Panégyrique de l’État genevois idéal et réquisitoire contre la pratique gouvernementale du patriciat. — Contradictions, incohérence et incertitude du livre, malgré sa rigidité logique apparente. — Le Contrat social fait peu de bruit à son apparition. — Son influence profonde dans le monde
209
CHAPITRE IV
L' « ÉMILE » (1762)
I.
Instinct et goût pédagogique des Genevois. — Comment Émile dépasse les
bornes de l’esprit genevois. — Traces d’inspiration genevoise dans ce livre universel : souvenirs, idées, sentiments
212
II.
La Profession de foi du vicaire savoyard. — Instinct et sentiment religieux constants chez Rousseau. — Religion naturelle. — Preuve intérieure. — Conscience et raison intuitive. — Religion révélée : Rousseau repousse la religion d’autorité et la preuve tirée des miracles. — Le doute respectueux. — Sentiments sur Jésus-Christ et sur l’Évangile. — Culte du cœur, respect religieux, christianisme moral, respect de la foi des simples, lutte contre l’intolérance philosophique
220
III.
En quoi les idées religieuses de Rousseau répondent ou s’opposent à la théologie genevoise du temps. — Rousseau seule grande parole religieuse du dix-huitième siècle et précurseur du libéralisme religieux. — Aberration du clergé genevois qui repousse un tel allié. — En brûlant Émile, Genève renie le principe même de sa religion
229
LIVRE III
GENÈVE EN LUTTE AVEC ROUSSEAU (1762-1765)
CHAPITRE PREMIER
LA CONDAMNATION DE ROUSSEAU À GENÈVE (1762)
I.
Condamnation d’Émile à Paris. — Fuite de Rousseau. — 19 juin 1762 : Condamnation du Contrat social et d’Émile à Genève. — Décret d’arrestation contre Rousseau lui-même. — Examen du jugement et des conclusions du procureur général. — Prétextes allégués et raisons véritables de cette condamnation. — Raisons politiques. — Haine de Voltaire. — Influence française. — Raisons d’ordre ecclésiastique. — Caractère injuste, illégal, impolitique de ce jugement, — Impression à Genève. — Premières protestations. — La lettre de Charles Pictet. — Procès irrégulier qu’on lui intente. — Autres fautes du gouvernement. — Douleur indignée de Rousseau
235
II.
Rousseau réfugié à Môtiers-Travers. — Attitude des pasteurs genevois. — Hésitations de la bourgeoisie. — Lettre de Rousseau à l’archevêque de Paris. — Profession de foi explicitement chrétienne et protestante. — Insuccès de cette tentative. — Lettres de naturalité neuchâteloise. — L’abdication (12 mai 1763). — Grande émotion à Genève. — Le « tocsin de l’émeute ». — La bourgeoisie s’ébranle
253
CHAPITRE II
LA LUTTE (1763-1764)
I
Caractère vrai de la bourgeoisie de Genève. — La première Représentation (18 juin 1763). — Réponse négative du Conseil. — Rousseau se jure de ne jamais rentrer à Genève. — Ses conseils pacifiques. — Un intermède théologique. — Le pasteur Vernes et ses Lettres sur le christianisme de M. Jean-Jacques Rousseau (juillet 1763)
267
II
Suite de la lutte politique. — Les Lettres écrites de la campagne (octobre 1763) de J.-R. Tronchin. — Qualités réelles de cet ouvrage surfait. — Analyse de la première lettre. — Succès du livre à Genève et au dehors — Abattement de la bourgeoisie. — Rousseau prépare dans le secret sa réponse. — Entrevue de Thonon (août 1764). — Escarmouches politiques à Genève.
279
III.
Les Lettres écrites de la montagne (décembre 1764). — Sujet local et sujet
universel du livre. — Les Provinciales de la démocratie et du christianisme libéral. — Analyse des neuf lettres de Rousseau. — Religion chrétienne, religion de Genève, question des miracles, question de procédure, jugement irrégulier et illégal, apologie du Contrat social, apologie des « représentants » et de leur politique. — Triomphe européen et caractère genevois des Lettres de la montagne. — Rousseau polémiste
294
CHAPITRE III
LA RUPTURE (1765)
I.
Première impression produite à Genève. — Fureur du Conseil et stupeur des bourgeois. — Un pamphlet de Voltaire : Le Sentiment des citoyens (27 décembre 1764). — Suite de la lutte politique. — La Réponse des bourgeois aux Lettres de la campagne (1er janvier 1765). — Élections du 6 janvier et comédie politique du Petit Conseil. — Déclaration des syndics et Conseils contre Rousseau (12 février 1765). — Rousseau, dégoûté de Genève, renonce à la lutte. — Il rompt avec les « représentants » et se détache des polémiques qui se poursuivent à Genève
327
II.
Chassé de Suisse, Rousseau garde des souvenirs et des sentiments genevois. — Esquisse de sa vie errante et de ses dernières années (1765-1778). — Mort de J.-J. Rousseau, 2 juillet 1778. — Genève dans ces dernières années. — Attitude conciliante et patriotique de Rousseau dans les troubles politiques genevois. — Idées genevoises et suisses dans ses dernières œuvres. — Souvenirs de l’enfance genevoise et du pays suisse. — Le lac. — Le chant du cygne
341
LIVRE IV
GENÈVE DANS LE CARACTÈRE DE ROUSSEAU
CHAPITRE PREMIER
LES « CONFESSIONS »
L’œuvre autobiographique de Rousseau. — Son importance. — Son point de départ. — Son double caractère. — Circonstances dans lesquelles elle fut écrite. — Les deux parties des Confessions. — Effet de clair-obscur littéraire. — Vérité foncière de ce témoignage littéraire. — Part restreinte de la fiction. — Exactitude des faits rapportés. — Personnalité exceptionnelle et supérieure. — Orgueil et sincérité : deux traits de caractère communs aux Genevois et à Rousseau
351
CHAPITRE II
LE CARACTÈRE DE J.-J. ROUSSEAU
I.
L’esquisse des Lettres à M. de Malesherbes et le portrait des Confessions. — Les
traits fonciers : indomptable besoin d’indépendance. — Fierté ombrageuse. — Horreur des cadeaux, des dettes, des fâcheux et des corvées mondaines. — Timidité orgueilleuse et mensonge par timidité. — Balourdise
353
II.
Amour de la justice et de la vérité. — Force de la conviction et franchise de l’expression. — Le courage de l’écrivain. — La sincérité de Rousseau. — Moralisme genevois. — Examens de conscience. — Sérieux moral et progrès moral à la fin de sa vie. — Repentir et remords de ses fautes
367
III.
Tempérament ardent et passionné. — Sensibilité exaltée. — Imagination déréglée. — Ses effets heureux et malheureux
377
CHAPITRE III
LA FOLIE DE ROUSSEAU
I.
Le délire de la persécution. — Prédisposition naturelle, signes précurseurs, premiers symptômes. — Persécutions réelles et persécutions imaginaires. — L’idée du complot universel. — Folie partielle ft intermittente dans ses douze dernières années. — Traces et preuves du mal. — Débuts, paroxysme et accalmie finale. — Caractères généraux de cette maladie et cas atténué de Rousseau
382
II.
Témoignages de ce mal dans les Confessions, les Dialogues et les Rêveries. —
Témoignages des amis et des ennemis de Rousseau. — Humeur méfiante des Genevois expliquée par l’histoire. — Effets de beauté littéraire qu’a cette folie intermittente et partielle
389
CHAPITRE IV
SENTIMENTS, HABITUDES ET GOÛTS GENEVOIS DE ROUSSEAU
I.
L’humeur nationale. — Rousseau est un avenaire genevois. — Trois besoins profonds de son âme : la solitude, la promenade, la rêverie. — Bonheur que lui donnent ces trois biens réunis. — La marche et le voyage à pied. — La botanique et le plein air. — La campagne, source de méditation, de rêverie et d’extase religieuse. — Sentiment de la nature et sentiment religieux, sources de toute la pensée de Rousseau. — Ses idées ne sont que des sentiments transposés en système
402
II.
Rousseau intime. — Son portrait physique. — Son costume. — Son logement d’ouvrier. — Son métier manuel de copiste. — Rousseau est un ouvrier aristocratique à la genevoise. — Jean-Jacques chez lui. — Sa vie simple. — Ses propos à table et à la promenade. — Amour des petits et des humbles. — Rêve humanitaire et bonté finale. — Rousseau n’est ni un saint, ni un surhomme. — Il est un homme qui a vécu avec plus d’intensité que les autres
415
CONCLUSION
ROUSSEAU GENEVOIS
Ascendance. — Naissance. — Éducation. — Empreinte. — Crise intérieure et retour à ses origines. — Œuvre. — Lutte. — Souvenirs et sentiments. — Caractère
434