Journal (Eugène Delacroix)/17 juin 1848
Champrosay. — Dimanche 17 juin. — Villot qui était ici depuis huit jours est reparti ce soir avec sa femme, emmenant ses enfants qu’on avait tirés du collège, à cause du choléra. La présence de Villot m’a été douce pendant cette semaine. Tous les matins, je travaillais assidûment, et il venait l’après-midi.
— J’ai ébauché depuis mon arrivée et jusqu’au 26, jour où je retourne à Paris pour deux jours :
Tarn O’Shanter[1].
Une petite Ariane[2].
Daniel dans la fosse aux lions[3], — sur papier.
Un Giaour au bord de la mer[4].
Un Arabe à cheval descendant une montagne.
Un Samaritain[5].
Travaillé à la petite Fiancée d’Abydos[6].
[7].
à l’Ugolin[8].
à la Desdémone[9].
à Lady MacbethJe me trouve souvent dans l’embarras le matin, quand il faut reprendre une besogne, dans la crainte de ne pas trouver mes peintures assez sèches.
- ↑ Sujet tiré d’une ballade écossaise, de Burns. (Voir Catalogue Robaut, nos 136 et 197.)
- ↑ Voir Catalogue Robaut, nos 1166, 1167.
- ↑ Toile de 0m,67 × 0m,48. Fait partie de la Galerie Bruyas, au Musée de Montpellier. (Voir Catalogue Robaut, no 1066.)
- ↑ Voir Catalogue Robaut, no 1074.
- ↑ Voir Catalogue Robaut, no 1168.
- ↑ Voir Catalogue Robaut, no 772.
- ↑ Voir Catalogue Robaut, no 1063.
- ↑ Voir Catalogue Robaut, no 1172.
- ↑ Toile de 0m,41 × 0m,32. Exposée au Salon de 1850-51. — Elle fut caricaturée par Cham. Donnée à Théophile Gautier. Vente Gautier, 1873 : 7,000 francs. (Voir Catalogue Robaut, no 1171.)