Journal (Eugène Delacroix)/25 août 1855
25 août. — A Versailles, ce soir. Illuminations devant le château, etc.
Je ne revois pas avec le plaisir que j’attendais la Bataille d’Aboukir[1] : la crudité des tons est extrême ; l’enchevêtrement de ces hommes et de ces chevaux est un peu inexcusable.
Revenu par un clair de lune magnifique, et seul. J’ai passé par cette route de Saint-Cloud, qui m’a rappelé de si bons moments de ma vie de 1826 à 1830.
- ↑ Delacroix a, d’autre part, exprimé toute son admiration pour le talent du baron Gros. (Voir t. I, p. 374, et t. II, p. 351, 352 et 429.)