Journal (Eugène Delacroix)/5 avril 1847

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Texte établi par Paul Flat, René PiotPlon (tome 1p. 297-298).

5 avril. — Chez Mme de Rubempré[1] le soir ; et puis chez Mme Sand, qui part demain ; j’ai un rhume de cerveau, pris hier, qui m’anéantit.

  1. Il s’agit ici sans doute de cette Mme Alberte de Rubempré. qui fut une des femmes les plus brillantes des salons de la Restauration, que Stendhal désigne sous le nom de Mme Azur dans ses Souvenirs d’égotisme, qu’il aima, dit-il, « d’un amour frénétique », et au sujet de laquelle il écrivait, ce qui n’était pas un médiocre éloge sous sa plume : « C’est une des Françaises les moins poupées que j’aie rencontrées. » (Stendhal, Souvenirs d’égotisme, p. 14, 15.)