Journal d’une enfant vicieuse/2-03

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Jean-Claude Lattès, collection Les classiques interdits (p. 227-245).
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CHAPITRE III

« Mes » Maris.

Ma tante sentit promptement que par la violence elle n’obtiendrait rien de moi, et elle prit une autre méthode.

Elle avait un grand intérêt à me marier et à me marier au bailli. Je le sus plus tard. Ma mère en mourant avait laissé mes biens sous la gérance de ma tante, et elle avait fait produire par le bailli, qui fut autrefois son amant, de fausses créances, pour ne pas avoir de comptes de tutelle à me rendre. Elle se bornerait à me dire que les dettes de ma mère avaient absorbé mon héritage. C’est ainsi qu’une métairie et deux maisons avaient été cédées, prétendait-elle, au bailli qui désirait les avoir pour agrandir une de ses fermes, et les acheta secrètement un prix assez élevé quoique fort au-dessous de leur valeur. Ce vol, qui avait eu comme une apparence légale, mais que quelques personnes soupçonnèrent, inquiétait ma tante. Elle craignait que je ne l’apprisse un jour ou l’autre. En me mariant à l’un des voleurs, vieux et usé, riche d’ailleurs par lui-même, elle prévenait mes réclamations ou du moins les rendait inutiles.

Le fils du bailli qui ne savait rien des affaires de son père, était profondément opposé, aussi par intérêt, à ce mariage. Sa cour, ses tentatives de séduction, puis les violences qu’il m’avait faites, n’avaient pour but que de me déshonorer aux yeux de son père et d’empêcher un mariage qui pouvait lui enlever une part de la fortune paternelle. Ma tante fit écrire une lettre anonyme au bailli pour l’informer de la conduite de son fils à mon égard. Le père fut tellement furieux, qu’il s’occupa dès lors de faire enfermer ce jeune homme qui prétendait s’opposer à sa volonté, et il y réussit.

Ma tante alla voir alors à Paris mon ancienne amie Valentine, pour l’inviter à venir à Moulin-Galant, et me décider au mariage. Elle savait que Valentine pouvait y avoir intérêt elle-même. Elle s’était mariée elle-même, mais le mariage ne la gênait guère. Son mari n’était jamais avec elle ; elle menait une existence fort luxueuse et assez désordonnée qui la mettait fréquemment dans la gêne. Ma tante ne l’ignorait pas et elle lui laissa entendre qu’il serait bon pour elle d’avoir une amie fort riche. Elle lui ouvrit d’ailleurs sa propre bourse, et Valentine n’eut garde de ne pas profiter de cette aubaine.

Par une belle journée, au moment même où je me désolais, Valentine accourut donc à Moulin-Galant, dans la plus gracieuse toilette de campagne, jupe fleurie, bonnet de roses, et un ravissant collier de perles tombant un peu sur sa gorge qui était découverte.

Dans sa toilette fraîche et légère on la sentait grasse, potelée. Chacun de ses pas, dans sa robe serrée, dessinait ses fesses. Moi, si mal vêtue, toute campagnarde, je rougissais devant elle.

Elle vit que la regardais avec envie.

— Vous désirez ma toilette, ma Rose aimée ? me dit-elle d’un ton langoureux qui contrastait avec sa vivacité ordinaire, vous en aurez une aussi belle, ma chérie, quand vous serez mariée. Les fillettes n’ont pas le droit d’être élégantes.

Nous allâmes au jardin et nous nous assîmes dans la charmille.

— Te rappelles-tu comme nous nous amusions ? me dit-elle. Et chez les religieuses, à Corbeil. As-tu été fessée, ma pauvre chérie ! Comment as-tu encore un cul !

Une subite rougeur colora mon visage. Elle eut un regard et un léger rire.

— C’est qu’il est plus beau que le mien, plus gros même.

Et elle me caressait les fesses, puis me serrait la taille.

— Et tes seins, comme ils sont fermes ! Sais-tu que mon mari voulait que je nourrisse le bébé que j’ai eu. Ils seraient jolis aujourd’hui ! Heureusement, regarde comme ils se tiennent bien.

Et baissant un peu le voile de tulle à grosses roses artificielles qui lui entourait le cou, elle prit ses seins qui, un peu rebelles à la main, redressèrent ensuite leur large fraise dès qu’on les eut délivrés du corsage.

— Ah ! tu les baisais autrefois.

— Mais je les baiserai encore, ma bonne Valentine, lui dis-je, émue au souvenir de nos anciennes caresses.

— Est-ce vrai que tu vas te marier ? me dit-elle après un instant. Je vis bien qu’elle était pressée de me parler sur ce sujet et que ma tante lui avait fait la leçon.

— Ma tante le désire, mais moi je ne veux pas.

— Et pourquoi donc ? Tu seras libre, tu seras riche. Tu n’es pourtant pas bien heureuse chez ta tante.

— Oh ! non.

— Est-ce qu’elle te fouette encore ? fit-elle en riant.

Je rougis de nouveau.

— Comment, c’est vrai ! Et quand l’as-tu reçu ? Voyons, dis-le moi, à une vieille amie ! Non ? À ton aise. C’est tout de même impayable, par exemple. Quel âge as-tu maintenant, dix-sept ans ?

— Seize.

— Moi, dix-sept et demie, près de dix-huit. Je suis vieille.

— Ton mari ne te bat pas, toi !

— Ah ! non, par exemple, c’est moi qui le battrais plutôt ! D’ailleurs les femmes qui se laissent battre, vois-tu, ma chérie, c’est ma conviction, ce sont des niaises. Tu verras quand tu seras mariée, tu feras tout ce que tu voudras, si tu sais te conduire avec ton mari.

— Mais c’est que celui qu’on me propose est très vieux.

— Raison de plus ! Tu mèneras un vieux par le bout du nez et par autre chose aussi.

— Quoi donc ?

— Tu le sauras plus tard.

— Dis-le moi.

— Eh bien, par sa queue. Tu ne sais pas ce que c’est, je suis sûre, innocente ! Ah ! j’étais plus avancée que toi, à ton âge. As-tu vu des hommes pisser ?

— Oh ! je sais bien ce que c’est, fis-je toute confuse. Je me rappelais les livres érotiques que j’avais lus et les hommes que j’avais vus par hasard déculottés et qui m’avaient tant surpris.

— D’autant plus que s’il est vieux, sa queue ne sera pas difficile à conduire.

— Que veux-tu dire ?

— Je veux dire que les vieux maris ne peuvent plus vous faire grand mal ; il est vrai qu’il ne vous font pas grand bien non plus.

— Ah, tu vois ! Tu le dis toi-même.

— Voyons, ma chérie, il faut savoir pourquoi tu te maries. Est-ce pour avoir un homme ?

— Dame !

— Mais non, c’est pour avoir de l’argent. Imagine-toi que ton mari est ton père, un père indulgent, facile, qui ne doit jamais te gronder, et que toi, tu peux toujours plaisanter ton caissier donné par la loi, qui doit te servir de l’argent dès que tu lui en demandes, sous peine de te voir se brouiller avec lui.

— C’est le mari des rêves, cela ! Est-ce qu’il existe réellement ?

— C’est à nous de le créer.

— Le tien alors est de ce genre ?

— Oui, le mien, je l’ai dressé, je le mène à la baguette.

— Enfin si un mari est vieux, laid, répugnant ?

— Eh bien, on prend un amant ! Moi, j’en ai deux, j’en ai eu trois un moment.

— Oh ! Et s’il te fait des scènes de jalousie ?

— On lui en fait d’abord, ça lui coupe ses tirades.

— Mais cela doit être affreux de vivre avec un homme que l’on n’aime pas quand on en aime un autre.

— Tu parles d’amour, petite gosseline, comme si tu savais ce que c’était !

— Mais oui, je sais.

— Non, tu ne sais pas, mais veux-tu que je te montre ?

Valentine me tenait embrassée, et sa bouche qui sentait une bonne odeur de fruit, m’envoyait une haleine grisante, tandis que les boucles de ses cheveux jouaient sur mes épaules, m’effleuraient l’oreille d’une chatouille mignonne.

Mon cœur battait, mes seins se soulevaient dans mon corsage, ma langue devenait sèche ; je sentais en moi comme un démon prisonnier qui alourdissait et enflammait ma chair. Le bois chaud du banc me causait une délicieuse sensation, j’avançais sous ma robe mes chairs secrètes et je jouissais infiniment de ce contact. Valentine, sans me lâcher, se souleva à demi, regarda par l’entrée de la charmille si elle ne voyait personne.

— L’herbe est douce, là, derrière le banc, le dossier nous protégera s’il venait quelqu’un.

— Je n’ose pas, si ma tante venait.

— Je suis là, moi, je ne suis pas une pensionnaire, je pense. Allons, petite sotte.

Et d’un brusque mouvement elle me poussa sous le banc, je glissai, elle me renversa et retourna mon corps, indolent, voluptueux, qui s’abandonnait à sa caresse. Vivement, d’une main agitée par la fièvre, elle leva ma jupe de mousseline.

— Comme elle sont rouges ! dit-elle. Oh ! cette écorchure. C’est la fessée sans doute ! Pauvre Rose. N’importe ! En as-tu de belles fesses, les miennes aussi sont belles. Tiens, regarde-les.

Et elle se retroussa. Ses jambes étaient longues, elle avait la cuisse large et forte, s’amincissant au genou, les fesses s’arrondissaient larges et d’un dessin hardi, de vraies fesses de flamande, mais d’une flamande qui ne trompe pas avec ses hanches et qui est aussi belle à cul découvert qu’elle promettait de l’être enjuponnée. Elle s’amusait à pousser au-dehors la bouchette de son derrière, et se courbant un peu, les cuisses écartées, elle me montra sa fente, large, épanouie, aux lèvres roses, renflées, dans un nid de poils blonds.

— Tends-toi comme je fais, dit-elle.

J’étais confuse et tremblante, mais je lui obéis, m’appuyant sur le banc, je me troussai bien et lui offris mon derrière dans toute son ampleur. Je sentis une bouche mouillée, souple, qui écartait mes chairs, les humectait et dardait dans mon cul une langue rigide. Je me détournai. Valentine était à genoux derrière moi, les lèvres aplaties contre mes fesses. Elle m’élargissait l’ouverture, en mordait la rondelle, en raclait les plis, en suçait les parois où l’avalanche de mes entrailles avait laissé des traces, où mon émotion, mon plaisir, amenaient des profondeurs, des souffles et des fragrances impurs. Je ne me contenais plus, je soulevai ma jupe par devant, j’égarai mon doigt.

— Non, non ! fit-elle, pas toi, moi !

Elle m’avait prise à bras-le-corps par derrière et elle me serrait contre elle, elle se laissa tomber tout de son long sur le gazon et m’attira. Mes fesses vinrent heurter son visage. Comme je me redressais, j’aperçus son doigt qui me montrait le bas de son ventre entre ses jambes ouvertes. En même temps, d’une main vigoureuse, elle m’inclinait la tête vers sa toison. Je me courbai timidement d’abord, mais lorsque je sentis son nez dans mon derrière, que sa bouche fouilla ma fente et que sa langue pointilla d’un titillant languotage mon bouton palpitant, j’embrassai ses fesses, je me plongeai dans l’abîme rose de son corps, mes lèvres mordirent et caressèrent les bords gras et rosés, et à mon tour, j’enveloppai sa languette de mes baisers, je la suçotais, je l’aurais mordu dans ma fureur amoureuse, tandis que je l’entendais contre mon cul, s’écrier, aux instants où je m’arrêtais de la baiser et de la sucer.

— Comme tes fesses sont belles, comme elles valent toutes les petites fesses étriquées des hommes, comme je te sens, ma chérie. Oh ! va, baise-moi bien. Quelle douceur ! Quel infini plaisir !

Et tandis que sa lèvre me coulait ainsi de la glace et du feu, un de ses doigts s’insérait à l’entrée de ma petite fente, et son autre main jouait autour de la rondelle de mon derrière. Ô délice, de sentir et de goûter sans fin la magnificence de sa chair, de se perdre, de s’oublier en elle, tandis qu’une vie fourmillante et comme des âmes nouvelles viennent gronder, s’ébattre, chanter, rire aux profondeurs souillées de notre être. Elle renversa la tête et je m’effondrai sur son corps. Nous nous pâmâmes de plaisir. Puis, comme nous prenions souffle un instant :

— Ton con est comme une nacre pâle, à peine rosé, à peine dessiné, plus délicieux que tous les bijoux dans son écrin de poils.

Je me retournai, surprise, presque fâchée. Il me semblait qu’elle venait de dire un vilain mot, un injure.

— Qu’appelles-tu con ? lui demandai-je.

— Ceci, adorable chérie, fit-elle en resserrant ma petite fente. Comme je voudrais la manger !

— Mais c’est un gros mot, con ?

— Un gros mot dans la bouche des sots qui se piquent de mépriser en public ce qu’ils adorent en secret, les hommes sont si bêtes !

— Les hommes aiment le con ?

— Oh oui ! beaucoup. Et vois-tu c’est le plus délicieux des mots avec celui de cul, puisqu’il exprime les deux beautés de la femme.

— Et qu’est-ce que cela veut dire, con ?

— Un pédant que je connaissais… intimement parce qu’il était bel homme et qu’il avait une grosse queue, me disait que cela signifiait ce qu’un coin a fendu ou fendra, car notre chair, comme le bois, doit s’ouvrir, mais à un superbe assaut, à une puissante foulée.

— Alors c’est là…

— C’est là qu’un homme introduira sa chair, pauvre petite.

— Oh, mon Dieu ! fis-je effrayée.

— N’aie pas peur, ce n’est pas ton mari qui te le mettra, il est bien trop vieux… et puis ne pense pas à cela, nous ne devons penser qu’à nous aimer. Tiens, couche-toi à ma place, et moi, je vais monter sur toi.

Un instant elle m’offrit l’épanouissement de sa croupe. Son cul se présenta dans l’encadrement des dentelles, magnificence narquoise, il se dessina, s’agrandit peu à peu, devint énorme. Il riait comme une figure, grimaçait comme un monstre, grave et bouffon en même temps. Tout à coup, ainsi qu’une fraise rouge sous mes baisers et mes morsures, Valentine me tendit l’anneau de son cul poinçonné de noir. J’y écrasai ma bouche, tandis qu’elle abaissait la tête entre mes jambes qui se levèrent et emprisonnèrent ses épaules. Je l’entends rire entre mes cuisses.

— Rose, tu as vessé.

— C’est toi, Valentine, qui a pété.

— Ah ! c’est si exquis de s’abandonner à toute la joie qui est en vous. On ne sait plus ce qu’on fait. On laisse tout s’accomplir en soi. Et puis tout ce qui sort de notre chair me transporte. Comme l’haleine de ta bouche, le souffle de tes fesses sent bon, puisqu’il sent ta vie, ma chérie.

En ce moment nous entendîmes des voix au jardin.

— Rose ! Rose ! appelait ma tante.

Nous nous relevâmes un peu effarées, toutes rouges ; mais une fois sur pied, les jupes abaissées, nous fûmes plus tranquilles et nous revînmes au salon sans nous presser.

— Comme ta petite fente est devenue grande, lui dis-je naïvement, depuis les Ursulines.

Valentine devint un peu pâle, parut contrariée.

— Tu trouves ? dit-elle, puis elle ajouta :

— C’est que deux bébés y sont passés.

Ce fut mon tour de rougir et de me troubler devant l’inconnu qu’on me laissait entrevoir.

— N’aie pas peur, dit-elle encore, ton mari ne t’en fera pas un.

Elle s’était mise à se baisser et à cueillir des marguerites dans l’herbe, sa croupe faisait une ronde et forte saillie sous sa robe.

— Ce n’est pas nos culs qui nous portent, dis-je en riant, c’est bien nous qui portons nos culs.

— Nos culs sont nos gouverneurs, dit-elle.

Nous rentrâmes au salon. La porte était entr’ouverte. Ma tante alors était si bien lancée dans une causerie avec le bailli, qu’elle ne nous entendit pas.

— Vous comprenez, disait-elle, qu’il lui faut bien le temps de réfléchir. Elle ne peut pas se jeter à votre cou comme cela… Ah ! voilà Mademoiselle, s’écria-t-elle, et madame de Jouvencelle, que vous connaissez.

Cependant, sans regarder le bailli, en baissant les yeux, la voix faible, mais animée, je dis d’une haleine :

— Monsieur le bailli, ma tante m’a fait part de votre proposition. J’ai réfléchi et je dois vous dire que je suis heureuse de l’accepter.

Il me sembla que je venais d’avoir le courage d’avaler un purgatif ou d’engouffrer un lavement. Je poussai un soupir.

Ma tante resta quelques instants immobile de stupeur. Elle pensait bien que les paroles de Valentine me décideraient au mariage, mais elle ne s’attendait pas à un si prompt succès. Sa joie éclata bruyamment.

— Eh bien, monsieur le bailli, voilà une parole qui doit vous faire plaisir, dit-elle.

— Elle me ravit au ciel, répliqua le bailli plus froid, mais satisfait pourtant.

— Embrassez votre fiancé, mademoiselle, je vous le permets, dit ma tante.

Je m’approchai et je lui tendis le front, mais sa bouche glissa jusqu’à mes lèvres.

— Il me semble, dit-il, que je viens de baiser le printemps.

J’eus beau baisser la tête et essayer de me retenir, je pouffai de rire à son nez. Je chuchotai à l’oreille de Valentine :

— Il a senti ton cul.

— Tais-toi donc, fit-elle. Il faut te tenir maintenant.

Ma tante me lança un regard sévère, puis, dit au bailli, un peu décontenancé.

— C’est la joie, le bonheur qui l’émeut ainsi.

Ainsi j’entrais doucement dans la vie conjugale. Valentine m’en avait si bien aplani le seuil, que je savais à peine si j’avais quitté mon enfance. Mon mari n’était à mes yeux que le remplaçant de ma tante, un maître sans sévérité et seulement un peu grognon. Les jeux me semblaient à peine différents ; les plaisirs n’avaient de la nouveauté que ce qui en est supportable. Valentine m’avait ménagé en tout des transitions heureuses. Aussi quand elle me demanda sa récompense, je ne la lui marchandai point ; mon mari était riche. Je lui prêtai — donnai serait le mot véritable — tout ce qu’elle réclama, bien que son insistance m’eut fait oublier ses services. Maintenant je respirais à pleines narines le bonheur, la liberté, la richesse. J’interrogeais sans désir, mais dans une attente délicieuse les yeux et le vêtement des hommes. J’avais le pressentiment que ma première petite âme ne s’était point déchirée avec ma chair de vierge et qu’il faudrait la passion pour l’anéantir et la remplacer. Elle devait venir, mais ses joies sont graves, ses jouissances tristes, elle ne divertit ni n’amuse, et j’arrête à cette page un livre écrit pour des amis libertins. Qu’il puisse dresser vers l’aimé un sommeillant désir, et réveiller la volupté des croupes paresseuses.