L’Âme bretonne série 2/Charniers et Ossuaires

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Honoré Champion (série 2 (1908)p. 120-132).


CHARNIERS ET OSSUAIRES




À Félix Ollivier.


Il y a décidément, dans l’insistance de certains journaux à ressasser l’histoire du chef de Yan’Dargent, autre chose que du mauvais goût et, si un ecclésiastique n’avait été mêlé à cette histoire, tout donne à penser que le tapage aurait depuis longtemps pris fin[1].

L’embarras du procureur de Morlaix, qui voudrait bien poursuivre et qui n’ose, est fort significatif à cet égard : ce magistrat s’est épanché dans le sein des reporters et leur a confié qu’il était bien regrettable qu’aucun texte de loi ne permît d’atteindre le curé de Saint-Servais, mais que la justice était désarmée et ne pouvait raisonnablement assimiler à une violation de sépulture l’ouverture du cercueil de Yan’Dargent.

Qui sait lire entre les lignes sera tout de suite édifié par la déclaration du magistrat morlaisien : elle a l’ingénuité d’un aveu ; elle ramène à ses véritables proportions un fait-divers démesurément grossi par la passion anticléricale : elle n’en laisse subsister que le côté un peu macabre. Mais connaissez-vous des ouvertures de cercueil qui ne soient pas macabres ? Et, enfin, Saint-Servais est en France, mais il est surtout en Bretagne où la mort a ses traditions et ses rites qui ne sont point les traditions et les rites en usage à Pantin ou à Ménilmuche.

De fait rien ne ressemble moins à ce qu’on appelle sur les boulevards extérieurs « le champ des navets » qu’un cimetière de la campagne bretonne. Sous couleur d’hygiène, presque partout, au moins dans les villes, on a éloigné les morts des vivants : on les a relégués en de lointaines banlieues, leur voisinage infligeait de trop fortes secousses à nos nerfs de citadins et peut-être aussi qu’en consommant la séparation des deux ordres d’existence on espérait enlever au spiritualisme son meilleur argument sentimental.

Le programme ne s’est point exécuté aussi facilement en Bretagne où une séparation trop brusque n’eût pas manqué de rencontrer de grandes résistances : sans doute un certain nombre de vieux cimetières ont été désaffectés (Plestin, Plouha, Lesneven, Paimpol, Plouaret, etc), mais la plupart de nos petits bourgs bretons ont continué de vivre dans l’intimité des morts. Le cimetière qui fait couronne à l’église, cœur du village, y est comme une cité au milieu de la cité. Et c’est la cité définitive au milieu de la cité transitoire. Fief indivis de la race et son patrimoine le plus certain, vers elle convergent toutes les pensées et l’effort artistique des générations, rivalisant pour lui donner la splendeur qui convient aux manifestations de l’âme collective.

À Sizun, à Berven, à Lampaul, à Telgruc, à Plogonnec, à La Martyre, à Sainte-Marie-du-Ménéhom, etc., on pénètre dans le cimetière par de véritables arcs de triomphe ; à Saint-Thégonec, d’énormes piliers avec niches, pilastres, boules godronnées, surmontés de doubles lanternons et de croix, font un portique incomparable, digne des plus fastueux campi-santi, au champ de repos d’un village de 400 âmes. Et, dans ce champ même et dans ceux de Guimiliau, Quilinen, Saint-Jean-du Doigt, Runan, Gurunhuel, Pleubian, Loguivy, etc., que de merveilles accumulées ! Quelle entente de la décoration funèbre et des motifs les plus propres à composer une belle synthèse architecturale ! Peu ou point de ces mausolées prétentieux qui consacrent une mémoire individuelle et passagère ; mais d’humbles dalles, de petits tumulus anonymes cerclés de coquillages et de galets. Effacement volontaire, et qu’on voudrait voir imposé partout, pour ne pas contrarier l’élan, nuire à l’effet de la merveilleuse flore de granit épanouie sur le prosternement des tombes : fontaines miraculeuses aux vasques superposées, chaires à prêcher en plein vent, oratoires pour « le chemin de croix », calvaires qui déroulent sur leurs frises le drame entier de la Passion, porches ouvragés de la Renaissance, comme détachés de l’église et dont les stalles de pierre servaient jusqu’à la Révolution aux réunions des fabriques et des « assemblées syndicales à l’état de commun » !

Sous le porche de Trégastel, l’œil des notables, par une meurtrière, pouvait plonger dans l’intérieur d’un édicule en forme de rotonde où étaient, où sont encore entassés, pêle-mêle, des tibias, des fémurs, des vertèbres, des crânes. Karnel da lakat esquern an Pohl (charnier pour enfermer les ossements du populaire, lit-on, à Peneran, sur un édicule analogue.

Il s’agit bien en effet d’un charnier, d’un ossuaire, de proportions moins vastes que celui qui, à Paris même, jusqu’en 1780, alignait ses galeries à jour sur l’emplacement du square des Innocents. Et ces ossuaires, plus encore que les calvaires à personnages, les chaires en plein vent, les porches, les châteaux-d’eau, les oratoires, donnent aux cimetières bretons une physionomie d’un autre âge. Ciselés comme des châsses, dont ils reproduisent fréquemment la disposition extérieure, tantôt, comme à Lampaul, Pleyben, Braspartz, Guimiliau, Sizun, etc., ils sont indépendants de l’église et tantôt ils font corps avec elle Trégastel, Saint-Yvi, Plonéis, Guengat, Combrit) ou s’emboîtent dans le portique d’entrée Saint-Thégonnec, Penmarc’h). Et partout, sur les murs, les frises, les piliers, les frontons, courent des variantes latines, bretonnes, françaises, du fatidique hodie mihi, cras tibi :

Memento mori.
(Guimiliau)
Memento mori opt (ime).
(Sizun)
Respice finem.
(Guengat)

               Bonnes gens qui icy passez,
               Priez Dieu pour les trépassez[2]

(Trémaouezan, Ploudiry)

                              Hirio dime,
                              Varhoaz dide[3]

(Sibiril)

L’inscription mêle quelquefois les trois langues. À Saint-Thégonnec le plus vaste et le plus parfait ossuaire de la Bretagne, dit Léon Palustre, elle se déroule en grandes capitales romaines sur une frise de cinquante centimètres de haut :

CEST UNE BONNE ET SAINCTE PANSÉE DE PRIER POUR LES FIDELES TREPASSES. — REQVIESCANT IN PACE : AMEN. — HODIE MIHI CRAS TIBI. — O PECHEVRS REPANTEZ VOVS ESTANTS VIVANTS CAR A NOVS MORTS IL N’EST PLVS TEMPS — PRIEZ POVR NOVS TREPASSES CAR VN DE CES IOVRS AVSSl VOVS EN SEREZ — SOIEZ EN PAIX.

Émouvante prolixité ! À la Martyre, au-dessus de la porte, deux anges proposent à nos méditations ce quatrain en vers bretons aux rimes batelées (le dernier mot du vers rimant avec un mot placé à l’intérieur du vers suivant) :

An Maro, an Barn, an ifern ien
Pa ho soing den e tle crena.
Fol eo na preder esperet,
Gwelet ez eo ret decedi.

« La Mort, le Jugement, l’Enfer glacé, — tout homme qui y songe doit trembler. — C’est folie et imprévoyance d’espérer. — du moment qu’il faut mourir. »

À trois siècles de distance, ne croirait-on pas entendre un écho attardé de la terrible parole dantesque : Lascate ogni speranza ? Pour être plus laconique, l’inscription de l’ossuaire de la Roche-Maurice n’est pas plus rassurante : sous un squelette armé d’une flèche on lit : Je vous tue tous. Le même archer symbolique, à Landivisiau, s’écrie farouchement : Or ça, je suis le parrain de celuy qui fera fin. Et, à cet accent, comme aux attributs du squelette, nous reconnaissons la personnification bretonne de la Mort, le redoutable seigneur Ankou.

Tous les ossuaires bretons n’ont pas l’importance de celui de Saint-Thégonnec (1676), si majestueux avec ses pignons fleuronnés, ses colonnes de l’ordre corinthien, ses niches à coquille, les élégantes cariatides de son fronton, — et c’est que beaucoup de ces édifices, ni plus ni moins que les sacristies et les porches, sont de simples appendices de l’église. Mais il en est un certain nombre, nous l’avons vu, qui forment des monuments détachés, autonomes, de dimensions assez vastes pour répondre à leur double fin de reliquaires et de chapelles funéraires. On y dit effectivement la messe le jour des Morts. Le style de ces chapelles funéraires, placées en général sous le vocable de sainte Anne, n’est pas très varié sans doute et se ramène à trois ou quatre types essentiels ; cependant, à Guimiliau, voici, accolée au monument, une chaire extérieure dont nous n’avons point vu l’analogue ailleurs. À Roscoff, l’ossuaire, de style Louis XIII, aux deux étages d’arcatures reposant sur de robustes pilastres rectangulaires, présente cette originalité de n’avoir pas de porte : il fallait donc qu’on y glissât les ossements par les baies des arcatures. À la Roche-Maurice, à Landivisiau et à Ploudiry, il semble que la décoration extérieure ait emprunté certains éléments aux danses macabres du moyen âge : on ne s’expliquerait point autrement qu’un pape y voisinât avec un manant, une coquette avec un avocat. Egalité de tous les sexes, de tous les âges et de toutes les conditions devant la mort ! Mais à quelle pensée singulière obéit l’artiste qui, sur l’une des corniches de l’ossuaire Saint-Eutrope, à Pencran, figura le triomphe de Neptune et d’Amphitrite ? Prévoyait-il la laïcisation future de cet édifice, dont les hasards des liquidations judiciaires ont fait un bureau de tabac ? Et il est vrai que l’ossuaire Saint-Thomas, à Landerneau, n’a pas reçu une affectation moins réaliste : il est occupé par la famille d’un savetier. Celui de Daoulas est devenu une sacristie : de l’ossuaire de Penmarc’h, le plus ancien (1508) et l’un des plus gracieux du genre, il demeure seulement le pignon et les soubassements. Et il ne reste que le souvenir de l’ossuaire du Faou, qui gênait la voirie municipale, de l’ossuaire de Quimper (1514), qui avait pour auteur Guillaume Guenmoran[4], de l’ossuaire de Trébeurden, tombé, dès 1778, sous les anathèmes du recteur, l’abbé Nayrod, lequel ne trouva que cet expédient pour libérer ses ouailles de la sainte terreur où les plongeait le funèbre édifice. On y entendait chaque nuit des rumeurs étranges ; on y apercevait des lumières : rumeurs et lumières étaient le fait de fraudeurs éhontés qui avaient pris le charnier pour corps de garde…

À ces exceptions près, on peut dire que la plupart des ossuaires ont gardé en Bretagne leur destination primitive, et l’usage est encore qu’on y dépose les ossements des défunts. J’ai expliqué ailleurs[5] d’où venait la persistance de cet usage. Resserrés entre l’église et les bâtiments qui l’entourent, les petits cimetières bretons ne peuvent contenir qu’un nombre infime de caveaux. Il ne s’y fait point, ou rarement, de concessions perpétuelles, et ainsi, tous les cinq ans, il faut exhumer les anciens trépassés et donner leur place aux nouveaux. La dalle funéraire, en schiste ardoisé, qui recouvrait leur sépulture, est rendue à la famille et pieusement conservée par elle dans un endroit apparent du logis : on la pose quelquefois devant l’âtre, qui est resté chez les Bretons une manière d’autel domestique, ou à l’entrée de la maison, tout de suite après le seuil, pour que la première et la dernière pensée des hôtes soit orientée vers leur fin[6]. Les ossements mêmes des exhumés, les « reliques » (relegou), comme on les appelle par une pieuse assimilation aux ossements des martyrs, ne sont point enfouis immédiatement dans la fosse commune et reçoivent avant d’y être versés les honneurs de l’ossuaire[7]. La paroisse les y visite chaque dimanche ; une procession solennelle, le soir de la Toussaint, faille tour de l’édicule en chantant le gwerz pahétique :

Deomp dar garnel, Kristenien, guelomp ar relegou
Euz hon breudeur, c’hoarezet, hon tadou, hon mammou…

« Allons au charnier, chrétiens. Contemplons les reliques — de nos frères, sœurs, pères, mères… — Ici plus de noblesse, de richesse ni de beauté. — La mort et la terre ont tout confondu. — Eh bien, en ce lamentable état où vous voyez réduits les défunts, — leur silence parle plus haut que l’éloquence des vivants… »

Poignante mélopée, mais dont on n’éprouvera toute la puissance qu’en lui restituant son rude accent originel et, sous la blême clarté d’un après-midi de novembre, le farouche décor de ces charniers bretons pleins à déborder de débris humains !

Dans ces débris, en certaines localités, un choix est fait par les membres de la famille qui ont assisté aux exhumations : on ne verse à l’ossuaire que les ossement considérés comme « inférieurs » ; les crânes ou « chefs » sont mis à part et enfermés dans de petites châsses en bois blanc, moucheté de larmes noires, qu’on suspend aux murs ou qu’on aligne sur l’appui des fenêtres de l’ossuaire. Une ouverture en forme de cœur, découpée dans le ballant de la boîte, permet d’apercevoir le crâne du défunt, reconnaissable d’ailleurs à l’inscription du fronton : « Ci gît le chef de… (date de la naissance et de la mort). Requiescat in pace. Amen. »

Ploubazlanec, le pays de Pêcheurs d’Islande, possède un de ces ossuaires, tout moderne et pareil, avec ses rangées symétriques de petites châsses peintes, aux columbaria de la primitive église. Au centre de l’ossuaire s’ouvre un caveau pour recevoir les ossements tombés en poussière ou que personne n’a réclamés à leur exhumation. Mais la disposition funéraire la plus curieuse se voit incontestablement au cimetière de Saint-Pol-de-Léon, dont le mur d’enceinte est jalonné intérieurement de niches gothiques destinées à abriter sous leurs arcades les boîtes contenant les crânes des exhumés : ces niches sont comme autant d’ossuaires en miniature qui gravitent autour du magistral ossuaire à trois nefs, trois autels, six enfeux et six piscines, placé sous le vocable de saint Pierre et récemment désaffecté[8].

Tels sont les us d’outre-tombe en Bretagne. Et que ces us nous reportent en plein moyen-âge, qu’ils étonnent un peu les Parisiens du XXe siècle, je n’en disconviendrai point. L’essentiel est qu’on en puisse constater la survivance chez les Bretons et qu’ainsi M. Ernest Dargent, en faisant procéder à l’exhumation de son père et à la décollation de son « chef », se soit conformé aux pratiques encore existantes.

Il est possible par ailleurs et vu l’état du cadavre que l’opération ait présenté certaines difficultés. Mais est-ce la première fois que le cas se produit ? Et n’avez-vous point lu, chez M. Le Braz[9], l’histoire du fossoyeur Poaz-Coz, à qui le curé de Penvénan, pour faire place à un nouveau défunt, commanda d’exhumer le cadavre d’un certain Ropers, enterré depuis cinq ans et qui semblait avoir droit lui aussi aux honneurs de l’ossuaire ? Vainement Poaz-Coz représenta-t-il au curé que Ropers, gros et gras comme il l’était de son vivant, n’avait pas encore eu le temps de se décomposer. Il lui fallut obéir, et sa pioche, en heurtant le cadavre, l’éventra plus qu’à moitié. La nuit venue, notre homme, qui ne se sentait point la conscience tranquille, reçut la visite du mort :

— Vois, lui dit-il, en quel état tu m’as mis !

Poaz-Coz fut bien effrayé. Mais le défunt le rassura en lui promettant son pardon, s’il faisait célébrer une messe à son intention par le curé de Penvénan : Poaz promit et tint parole. Et il arriva ceci que, la messe célébrée, le curé qui avait mis trop de précipitation à faire exhumer le cadavre de Ropers fut frappé d’une attaque d’apoplexie et mourut quelques jours plus tard…

Nous sommes en Bretagne, vous dis-je.




  1. On sait que, Yan’Dargent ayant demandé que son « chef » ou crâne fût placé après sa mort à côté de ceux de ses parents dans l’ossuaire de Saint-Servais, qu’il avait à cette intention décoré de grandes fresques symboliques, son fils, M. Ernest Dargent, fit procéder, en 1907, à l’exhumation du cadavre paternel. À l’ouverture du cercueil le corps s’offrit dans un état de conservation inattendu. Il semblait momifié ; la tête tenait au tronc. M. l’abbé Guivarc’h, recteur de Saint-Servais, dût la détacher et s’aider, pour cette « décollation », d’un couteau. Il n’en fallut pas davantage pour que la justice fût sommée d’informer. — On nous annonce, au dernier moment, que l’information est reprise.
  2. Cette inscription était la plus répandue sur les ossuaires tant de Bretagne que du reste de la France. Elle se lisait notamment sur la porte d’entrée du cimetière de Montfort l’Amaury, qui possédait deux très curieux charniers convertis en galeries (plusieurs crânes, formant métopes, sont encore encastrés entre les arceaux des piliers). À l’aide des quelques lettres qui en subsistent, M. A. de Dion l’a ainsi restituée :
    Vous tous qui icy passez
    Priez Dieu pour les trépassez.
    Ce que êtes ils ont étez ;
    Ce que sont un jour serez.
  3. Aujourd’hui mon tour, demain le tien.
  4. Quelques fragments de cet ossuaire, démoli en 1840, ont cependant été recueillis et déposés dans la cour du Musée.
  5. Voir notamment, dans Sur la Côte, le chapitre : Trois vigiles des morts.
  6. Ainsi au convenant Pierre Bivic à Kroaz-ar-Varen (Perros-Guirec).
  7. C’est ce qui explique qu’en certaines localités populeuses, comme Roscoff et Saint-Jean-du-Doigt, l’ossuaire ait été dédoublé.
  8. 1878. « À cette date, dit un article de la Dépêche de Brest que je résume, des réparations importantes furent faites à l’ossuaire. Les jours de grand vent, quand avait lieu une cérémonie funéraire, il n’était pas rare que les boîtes placées un peu partout sur les chapiteaux et dans les enfeux tombassent sur la tête des assistants. De plus la rumeur publique accusait certains pillawers (marchands de chiffons et d’os), pour grossir leurs lots, de faire volontiers main basse sur les débris humains de l’ossuaire. Le curé de Saint-Pol, avisé de ces manœuvres sacrilèges, prescrivit l’enlèvement de tous les crânes, tibias, péronés, etc., qui furent solennellement inhumés dans une grande fosse creusée au pied du beau calvaire offert par M. le comte de Guébriant. » Ajoutons qu’on peut voir encore, dans la cathédrale même de Saint-Pol, sur le couronnement du chancel, 38 petits reliquaires contenant des « chefs » ou crânes dont le plus ancien porte la date de 1552 et le plus récent celle de 1863.
  9. Cf. Anatole Le Braz, la Légende de la Mort chez les Bretons Armoricains (Champion, édit.).