L’Abîme (Rollinat)/Les Chronomètres

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L’Abîme. PoésiesG. Charpentier et Cie, éditeurs. (p. 176).


LES CHRONOMÈTRES


« Ô mon âme ! ai-je encor le temps d’être crédule,
« Avide et rebrûlé du feu qui me rongea :
« Quelle heure est-il à ta pendule ? »
— « Déjà ! »

« Et toi, corps insolent qui défiais les Parques
« Vois-tu filer pour toi la hideuse Clotho :
« Dis-moi donc l’heure que tu marques ? »
— « BIENTÔT ! »