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L’Adieu (Albert Mérat)/C’était le bruit de sa bottine

La bibliothèque libre.
L’AdieuAlphonse Lemerre, éditeur (p. 10).




VI



C’était le bruit de sa bottine
A travers ce que je rêvais,
Ou sa tête penchée et fine
Près de mon front, quand j’écrivais.

Elle fit ce manège d’ange
Deux beaux étés et deux hivers.
Je disais : « Cela me dérange,
« Et je ne ferai pas de vers. »

Elle remuait tout de même ;
La plume me tombait des doigts.
— Parfums légers de ce qu’on aime,
Musique éteinte de sa voix !