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L’Adieu (Albert Mérat)/En vain ma force se roidit

La bibliothèque libre.
L’AdieuAlphonse Lemerre, éditeur (p. 31).




XXVII



En vain ma force se roidit.
C’est bien fini : je l’ai revue.
Elle était gaie. On aurait dit
Que je ne l’avais pas connue.

Quel changement subit et grand
Pourquoi suis-je resté le même ?
Son beau visage indifférent
Est à peine celui que j’aime,

Puisse l’oubli venir pour moi
De la douce vie ancienne !
— Ou bien, par une juste loi,
Qu’elle, un jour aussi, se souvienne !