L’Ami des monuments/Volume 21/Texte entier

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L’Ami des monuments/Volume 21



L’AMI
DES MONUMENTS
et
DES ARTS






Macon, Protat Frères, Imprimeurs.



L’AMI DES
MONVMENTS
ET DES ARTS
PARISIENS ET FRANCAIS

COVRONNÉ PAR L’INSTITVT DE FRANCE

FONDÉ ET DIRIGÉ PAR

CHARLES NORMAND
lauréat de l’institut
architecte diplomé par le gouvernement
président perpétuel et fondateur de la société des amis des monuments parisiens
président d’honneur de la société des amis des monuments rouennais
membre de la commission municipale du « vieux-paris »
membre honoraire de la commission florentine « firenze antica »
du club de prague « za starou praha »
et de la « society for the protection of the ancient buildings », à londres etc.
EXCVRSIONS
D’ERVDITS-D’ARTISTES
D’AMATEVRS
ORGANE CENTRAL
des sociétés de sauvegarde des monuments
de défense des sites et d’art public
TOME XXI
actes de la société des
amis des monuments parisiens
et du comité des monuments français
aspect artistique du paris-nouveau
défense des paysages
inventaire des antiquités nationales
fouilles et découvertes
adopté comme organe international
par le congrès gouvernemental
de protection des monuments
et par le congrès municipal
de l’art public
PARIS, RUE MIROMESNIL, 98
COMITÉ DE PATRONAGE
de
L’AMI DES MONUMENTS ET DES ARTS
parisiens et français
Cette liste provisoire pourra être complétée ultérieurement.
ALMA TADEMA, peintre, de la Royal Academy of Arts, et du Comité de la Society for the protection of ancient buildings.
AYNARD, de l’Institut, député.
BABELON, de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, conservateur du Cabinet des Médailles.
BARRIAS (Ernest), sculpteur, membre de l’Académie des Beaux-Arts.
BERGER (Georges), député, président de l’Union centrale des Arts décoratifs, membre de l’Institut.
BERGER (Philippe), sénateur, de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
BERNIER, architecte, de l’Académie des Beaux-Arts.
BERTRAND, directeur de l’Académie nationale de musique.
BONAPARTE (Prince Roland), membre de l’Institut.
BONNAT, peintre, de l’Académie des Beaux-Arts.
BOUCHOT (Henri), de l’Institut, conservateur des Estampes à la Bibliothèque nationale.
BOUGUEREAU, peintre, de l’Académie des Beaux-Arts.
BOURGEOIS (Léon), député.
BROGLIE (Prince de).
CAGNAT, de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, inspecteur général des musées scientifiques et archéologiques de l’Algérie.
CLARETIE (Jules), de l’Académie française, directeur du Théâtre-Français.
COPPÉE, de l’Académie française.
COQUART, architecte, de l’Académie des Beaux-Arts.
CORROYER, architecte, inspecteur général des édifices diocésains, de l’Institut.
COUTAN (Jules-Alexis), statuaire, de l’Académie des Beaux-Arts.
CROISET (Alfred), doyen de la Faculté des Lettres, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
CROIX (R. P. de La), conservateur du musée de Poitiers, rénovateur de l’archéologie mérovingienne.
DELABORDE (Comte de), secrétaire perpétuel de l’Académie des Beaux-Arts.
DERENBOURG (Hartwig), de l’Institut, directeur à l’École pratique des Hautes Études.
DAUMET, architecte, de l’Académie des Beaux-Arts.
DETAILLE, peintre, de l’Académie des Beaux-Arts.
FERRIER (Gabriel), peintre, de l’Académie des Beaux-Arts.
FOY (Comte).
GARNIER (Charles), architecte de l’Opéra, de l’Académie des Beaux-Arts, ancien président de la Société des Amis des Monuments parisiens.
GÉRARD (Baron), député du Calvados.
GÉROME, peintre et sculpteur, de l’Académie des Beaux-Arts.
GUIFFREY, de l’Institut, directeur de la manufacture des Gobelins.
GUILLAUME, sculpteur, de l’Académie française et de l’Académie des Beaux-Arts, ancien directeur de l’Académie de France à Rome.
HÉRON DE VILLEFOSSE, conservateur au Louvre, de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
HESELTINE (J.), amateur d’art, à Londres, membre du Comité de la Society for the protection of ancient buildings.
HEUZEY, de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres de l’Académie des Beaux-Arts, conservateur au Louvre.
HEWITT (Miss Sarah Cooper). Directrice of the Cooper Union Museum, New-York.
HOMOLLE, de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, ancien directeur de l’École française d’Athènes, directeur des Musées nationaux.
JACQUET (Achille) graveur, de l’Académie des Beaux-Arts.
KUYCK (M. F. Van), échevin des Beaux-Art d’Anvers.
LAFENESTRE de l’Institut, conservateur honoraire au Musée du Louvre.
LAIR (Jules), de l’Institut.
LANCKORONSKI (Comte Charles), de Vienne (Autriche).
LA ROCHE-GUYON (de La Roche-foucauld, duc de).
LARROUMET, directeur honoraire des Beaux-Arts, professeur à la Sorbonne, secrétaire perpétuel de l’Académie des Beaux-Arts.
LEFEBVRE (Jules), peintre, de l’Académie des Beaux-Arts.
LEFÈVRE-PONTALIS (Antonin), membre de l’Académie des Sciences morales et politiques.
LEGER (LOUIS), membre de l’Institut, professeur au Collège de France.
LENOIR (Albert), de l’Institut.
LEROY-BEAULIEU (Anatole), de l’Institut.
LIKHATCHOF (Vice-amiral Ivan).
LONGNON, de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, professeur au Collège de France.
LUTZOW (Comte de), de Prague.
MARQUESTE, statuaire, de l’Académie des Beaux-Arts.
MASPERO, de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, directeur des musées, fouilles, et de l’Institut archéologique d’Égypte.
MASSENET, de l’Académie des Beaux-Arts.
MERCIÉ, statuaire, de l’Académie des Arts.
MERSON (Luc-Olivier), peintre, de Beaux-Arts.
MOYAUX, de l’Académie des Beaux-Arts, architecte.
MUNTZ (Eugène), conservateur de la Bibliothèque et des Collections de l’École des Beaux-Arts, de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres.
NÉNOT (Henri-Paul), de l’Académie des Beaux-Arts.
NORMAND (Alfred-Nicolas), architecte, de l’Académie des Beaux-Arts.
NORMAND (Charles), directeur de l’Ami des Monuments et des Arts, président perpétuel de la Société des Amis des Monuments parisiens, lauréat de l’Institut, architecte diplômé par le gouvernement, directeur des Guides-Souvenirs.
OGDEN CODMAN, architecte à Newïork.
PASCAL, architecte, de l’Académie des Beaux-Arts.
POZZO DI BORGO (Comte), député.
PRAGUE (Président du Conseil municipal de). D GROS.
RAVAISSON, membre de l’Académie des Sciences morales et politiques et de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, ancien président de la Société des Amis des Monuments parisiens.
D RICHER (Paul). de l’Institut.
ROTY, graveur, de l’Académie des Beanx-Arts.
ROOSES (Max), conservateur du Musée Plantin-Moretus, d’Anvers.
SARDOU (Victorien), de l’Académie française.
SCHŒNBORN (Le comte Frédéric de), premier président de la Cour d’administration, ancien ministre de la justice en Autriche, à Vienne.
SUMICHRAST (J.-C. de), professeur à l’Harvard University (États-Unis).
THÉDENAT (R. P. Marie-Henri), de l’Institut
THOMAS, statuaire, de l’Académie des Beaux-Arts.
TROWBRIDGE (B.-P.), président de la Société des Architectes américains, anciens élèves de l’École des Beaux-Arts de Paris.
VANDAL de l’Académie française.
VASCONCELLOS. directeur du musée de Lisbonne.
VICTOR HUGO, ancien président de la Société des Amis des Monuments parisiens.
VOGUÉ (Marquis Melchiorde), de l’Académie française, ancien ambassadeur.
VAN DORSSER, professeur principal à l’Académie de Rotterdam (Hollande).
WALLON (Henri-Alexandre), sénateur, secrétaire perpétuel de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.

VINGT ANS APRÈS !

ÉPÎTRE AUX AMIS :

Vingt ans ! Tel est l’âge heureux de l’Ami des Monuments et des Arts.

Durant vingt ans Amis et Amies se sont dévoués sans défaillance, sans souci d’ « avantages » ou de butin, à des luttes difficiles, heureux de travailler à la sauvegarde du patrimoine national, et de le faire étudier ou aimer.

Grande œuvre érudite, artistique, patriotique, qui unit en une magnifique collaboration les bons Français de tous partis. Tant il est vrai qu’en France, les généreuses pensées dominent toute autre considération et triomphent des habituels ennemis du bien national, comme de leurs perfides insinuations.

À chaque instant Amis et Amies ont dû prendre en mains la défense de la beauté ou des souvenirs de Paris. Veillant sur cette fleur délicate, l’empreinte parisienne, ils donnaient partout l’exemple de fils respectueux des richesses artistiques, qui sont l’ornement des villes et des campagnes de la France entière.

Quels services rendus ! Que d’âpres luttes volontairement engagées contre les plus puissants et les plus malfaisants ! De combien d’idées généreuses et neuves ne furent-ils les promoteurs ! Et quel gré leur en est dû !

Quel monument incomparable ils ont dressé en créant, en soutenant l’Ami des Monuments et des Arts ! Vingt volumes en forment les robustes assises : sur ses degrés sont gravés les noms de quelques-uns des combats nécessaires engagés par les Amis et Amies. Sur ses frontispices brillent les noms des collaborateurs les plus réputés. Un maître fameux, Eugène Mùntz, en séance académique, proclama les mérites de l’œuvre : « Comme ses aînés, dit-il, le nouveau volume de l’Ami des Monuments et des Arts foisonne en gravures d’une exécution parfaite qui en font le plus riche répertoire illustré de nos Antiquités Nationales. »

Amis et Amies ont répandu partout la bonne semence, enfermée dans la première pierre du monument qu’ils fondaient en 1887 et sur lequel j’écrivis alors ces mots : « La nécessité de défendre les œuvres belles ou curieuses n’a plus besoin de démonstration : mais l’organisation des mesures de défense est urgente. » Pour les obtenir, pour gagner l’opinion publique, nous n’avons craint aucune polémique, insouciants des ennuis, médisances ou dommages que pouvaient nous valoir les ennemis du bien public, dérangés dans leurs entreprises mauvaises. Bientôt la bonne cause eut ses avocats quotidiens. Tous ceux qui dans la Presse entière, française ou étrangère, l’ont chaudement défendue ont le droit de s’enorgueillir des services généreux qu’ils ont rendus chaque jour. On réclama, on obtint même, la sauvegarde de curieux logis, de vieux et sanctuaires, de belles perspectives, échappés parfois miraculeusement à une mort certaine. Des arrêtés officiels, des organisations nouvelles, des lois mêmes, furent dus à nos efforts et à celui de nos imitateurs. Car l’exemple donné par les Amis et Amies tut partout imité. Partout naquirent des disciples, apôtres à leur tour, propagateurs de nos pensées, contrefacteurs des moindres gestes des Amis et Amies. Ils s’affublaient parfois de quelque nom prêtant à confusion avec celui des initiateurs : tant l’enseigne même du logis des Amis paraissait enviable. Ainsi à Rouen, à Prague, à Rome, à Alençon, à Florence, on eut l’intelligence de comprendre et d’imiter Amis et Amies et de se patronner de leur nom. À Paris même nul îlot de maisons qui ne voulût compter ses fanatiques particuliers. L’Administration, si longtemps insouciante, a voulu faire preuve de zèle à son tour. Conseil municipal de Paris et Préfet de la Seine voulurent assurer d’un commencement de bons soins officiels la capitale, jusqu’alors officiellement abandonnée. Ainsi de notre entreprise naquit la Commission municipale du Vieux-Paris, création qui demeure l’honneur de M. Lamouroux et de M. de Selves. Ses membres furent choisis d’abord parmi les plus dévoués des Amis des Monuments, et parmi les membres du Conseil municipal ou de la haute Administration. Pour cimenter l’union de l’œuvre privée que nous avions fondée, depuis longtemps, et de l’œuvre qui lui donnait une consécration officielle, nous conviâmes en un repas solennel le créateur de la Commission municipale, M. de Selves, qui voulut bien alors prononcer des paroles qu’il faut conserver ici, dans nos Archives, parce qu’elles demeurent mémorables :

« Vous avez eu, Messieurs, dit alors M. le Préfet, la très grande amabilité de me convier à venir ce soir parmi vous.

« Je vous en suis vivement reconnaissant et je sens tout le prix en même temps que tout le charme de votre Société.

« Comment pourrait-il en être autrement ?

« Comment le Préfet de la Seine, de par la loi Maire de Paris, c’est-à-dire ayant la charge de tout ce qui constitue la grande cité dont nous sommes fiers a si juste titre, pourrait-il ne pas éprouver la plus vive satisfaction à être parmi vous ? LES DELEGUES DU PREMIER CONGRÈS INTERNATIONAL D’ARCHEOLOGIE A ATHENES (Suite. ) (Voir k-s précédents volumes de la collection.)

« Il faudrait qu’il fût bien aveugle pour ne pas voir que vous comptez, en effet, parmi les plus dévoués et les meilleurs de ses collaborateurs. (Applaudissements.)

« Il faudrait qu’il fût bien oublieux des services rendus pour ne pas songer que c’est a vous que revient l’honneur de toute une orientation de son administration de Paris.

« Lorsque vous avez fondé, en 1885, votre association des Amis des Monuments parisiens (et ce sera le grand honneur de M. Charles Normand d’en avoir pris l’heureuse initiative), vous avez obéi au point de vue national, comme au point de vue parisien, au mobile le plus élevé. »

Et faisant allusion à la Commission officielle qui est comme le complément de l’œuvre des Amis, M. le Préfet ajoutait :

« La Commission du « Vieux Paris » c’est donc votre sœur plus jeune chargée de faire passer dans la pratique, les judicieuses observations que vous fournissez, à moins qu’elle ne soit plutôt fille de votre œuvre, logiquement née d’elle. (Applaudissements.)

« Aussi, Messieurs, suis-je assuré de traduire des sentiments bien réels en disant que le Préfet de la Seine et la Commission du « Vieux Paris » confondent, en ce jour, leurs sentiments dans une même expression de gratitude envers vous.

« Et je les résume dans le toast que je vous porte, car je lève mon verre en l’honneur de votre Président M. Charles Normand, et de vous tous qui m’accueillez si aimablement. (Applaudissements nombreux et répétés.) »

C’est pourquoi tant d’associations créées par des municipalités sous le vocable de Vieux Lyon et autres villes, sont petites filles des Amis des Monuments, et comme héritières de leurs pensées. Puis chacun à son tour, chacun voulut connaître sa Ville que, avant tous autres, les Amis des Monuments parisiens eurent l’idée, originale alors, de parcourir et d’étudier. On sait quel fut le succès d’une initiative, qui me valut jadis plus d’une raillerie, mais qui assura la sauvegarde de certains monuments : et, tout d’abord, du premier théâtre parisien, les Arènes-théâtre de la rue Monge, monument qui fut l’objet de la première de nos excursions secourables.

Pour en conserver les souvenirs ou permettre l’étude, j’entrepris la création à d’Itinéraires artistiques ; lourde charge, que nul jusqu’ici ne s’est soucié d’assumer de telle manière, et dont chaque jour quelque partie approche de l’achèvement.

Puis on se plût à étudier les procédés et moyens de conservation des œuvres d’art, exposés dans une suite d’études, publiées dans l’Ami des Monuments et des Arts. On y a reproduit aussi tous les documents officiels, ainsi groupés en une collection précieuse. Aussi le recueil est-il Page:L'ami des monuments XXI.djvu/18 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/19 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/20 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/21 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/22 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/23 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/24 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/25 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/26 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/27 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/28 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/29 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/30 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/31 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/32 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/33 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/34 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/35 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/36 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/37 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/38 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/39 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/40 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/41 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/42 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/43 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/44 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/45 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/46 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/47 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/48 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/49 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/50 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/51 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/52 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/53 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/54 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/55 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/56 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/57 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/58 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/59 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/60 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/61 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/62 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/63 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/64 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/65 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/66 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/67 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/68 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/69 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/70 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/71 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/72 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/73 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/74 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/75 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/76 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/77 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/78 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/79 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/81 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/82 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/83 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/84 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/85 Page:L'ami des monuments XXI.djvu/86 NOSTRE DAME DE ROVEN

LES AMIS DES MONUMENTS
ROUENNAIS
LEUR ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, LEURS TENDANCES
PAR CHARLES NORMAND
Président d’honneur de la Société des Amis des Monuments rouennais.
UN MONUMENT DE LA RENAISSANCE
MAL CONNU
OU L’ABBAYE DE SAINT-AMAND À ROUEN
RECONSTITUÉ
PAR ÉDOUARD DELABARRE
Vice-Président des Amis des Monuments rouennais.

L’œuvre des Amis des Monuments rouennais a fait en ces derniers temps de grands progrès, qu’il serait injuste de ne pas signaler à tous ceux qui dans le monde comprennent la portée sociale des idées qu’ils détendent et propagent. Il v avait foule de bons Rouennais dans la grande salle du rez-de-chaussée, en l’Hôtel de Ville de Rouen, quand la Société y tint son assemblée générale de cette année. Sur l’estrade étaient groupées les sommités intellectuelles de Rouen, réunies autour du distingué président des Amis des Monuments rouennais, M. Fauquet, l’architecte du patriotique monument des Moulincaux. Il était assisté des fondateurs et présidents d’honneur de la Société : M. Gaston Lebreton, de l’Institut, l’éminent conservateur honoraire des Musées de Rouen, et de M. Charles Normand qui pre- nait des notes pour donner aux lecteurs de F Ami des Monu- ments et des Arts un bref exposé de la belle conférence de M. Edouard Delabarre ; le vice-président de la Société des Amis des Monuments rouennais avait choisi pour thème de sa conférence la reconstitution de la fameuse abbaye de Saint-Amand, à Rouen. Sur la tribune on voyait tout le brillant état-major d’Amis des Monuments rouennais. C’étaient M. Duveau, le président sortant delà société dont l’action lut si bienfaisante et qui sut rallier à l’œuvre tant de nouvelles bonnes volontés. A côté de lui son érudite et aimable fille, M lle Emilie Duveau, qui suit le bon exemple paternel; elle a publié déjà sur Rouen des études qui font souhaiter qu’elle en tasse paraître de nouvelles. On vovait aussi sur l’estrade MM. R. Aube, vice- président ; Georges Lefrançpis, secrétaire du Bureau; lion net, trésorier ; Lestringant, père et fils; Hérissé, secré- taire général de la mairie; Ruelle, architecte; Wilhelm, si dévoué, depuis si longtemps, chaque tois que les Amis des Monuments rouennais organisent quelque excursion ; réta, ancien adjoint; Barre, architecte; Eugène Delabarre; Brachet; d’autres encore dont malgré notre bonne volonté nous n’avons pu noter les noms. M. Edouard Delabarre en une conférence tort étudiée a indiqué la place des vestiges architecturaux demeurés sur remplacement de l’abbaye; il a signalé les repères topogra- phiques qui permettent de situer dans les constructions modernes les diverses parties du monument; il les a montrées en projections photographiques fort réussies, ainsi que les débris aujourd’hui déportés en divers endroits; il les a commentés en les confrontant avec les données fournies par d’anciens plans de Rouen, avec les anciennes estampes conservées par des collectionneurs qui les lui avaient aimablement communiquées pour sa conférence. Les auditeurs en remercient MM. l’abbé Lesourd, Legry, Basse; certaines estampes projetées appartiennent à la Ville. M. Delabarre a fort habilement utilisé les titres de pro- priété, les archives départementales et municipales. Il a montré en projection la vue de la superbe façade en pans de bois, du xv e siècle, qui ornait jadis une des parties de l’abbaye de Saint-Amand, et que l’on conserve aujourd’hui dans le jardin du Musée des Antiquités; malheureusement le manque de reculée ne permet point d’y admirer le chef- d’œuvre comme on le voudrait. L’examen minutieux et savant de M. Delabarre a con- stitué la partie la plus sérieuse, la mieux documentée, la plus originale de cette remarquable conférence : M. Dela- barre fut fort applaudi. Quelques débris de l’importante abbaye de Saint-Amand sont demeurés sur place, non loin de l’église Saint-Ouen, et à son sud-ouest. La rue Saint-Amand y garde le nom et le souvenir du couvent : là, on voit ses anciens murs, tort précieux, puisqu’ils sont les repères certains de la topographie historique de Rouen. L’abbaye était limitée vers l’est par l’actuelle rue de la République, jadis Royale, dont le percement dépeça l’enclos saint; à l’ouest, par la rue Saint- Amand; au sud, par la rue Saint-Nicolas; au nord, par la rue de la Chaîne. D’autres parties cy monument sont éparses de divers côtés. Sur ces vieilles murailles qu’on voit de la rue Saint- Amand, saillit, toujours en sa place originelle, une tourelle, malheureusement enduite de plâtre; on souhaite qu’elle soit nettoyée de façon à reprendre son caractère primitif, mais sans qu’on le défigure par l’une de ces habituelles mises à neuf, dénommées restauration, synonyme le plus souvent d’irréparable dévastation. On voit aussi en lace du débouché de la rue Saint-Amand l’ancienne entrée du cou- vent, entrée du passage actuel, bâtie au xvn e siècle par Léonor de Souvré; son imposte en ferronnerie existe tou- jours. Au fond de la cour parallèle à la direction de la rue de la Chaîne on trouvait jadis une merveilleuse façade en pans de bois, qu’on peut admirer aujourd’hui dans le jar- din du Musée des Antiquités, et que flanquait une exquise tourelle, conservée loin de là, près de la gare de la rue Verte, au n° 49 de la rue Bouquet. Comme l’a écrit avec autorité un auteur dans l’excellent Joui nul de Rouen, on a cru, pendant longtemps, que l’abbaye avait été édifiée par le comte Gosselin et sa femme Eme- line; mais certains textes, cités par M. Delabarre, démontrent qu’elle remonte probablement au règne de Clovis II; elle est antérieure, certainement, à l’arrivée des Normands qui l’auraient détruite, comme on l’apprend par l’histoire de Guillaume dejumièges, qui date du xn c siècle. Saint Arnaud aurait été le promoteur des constructions; inoccupée pendant un certain temps l’abbaye fut seule- ment restaurée par Gosselin et sa femme, en 1030.

C’est sur les ordres de l’abbesse Thomasse Daniel que fut construite, au xv e siècle, la façade extérieure en pans de bois magnifiquement ornée, et réédifiée, comme nous l’avons dit, dans le jardin du Musée des Antiquités de Rouen ; boiseries sculptées et fenêtres sont charmantes ; c’est à l’un des angles de cette façade que saillait la ravissante tourelle encorbellée, aujourd’hui cachée dans le jardin du n° 49 de la rue Bouquet, non loin de la gare de la rue Verte, comme nous l’avons dit. Cette tourelle, construite en pierre, sur un plan polygonal, présente Vies façades couvertes, au temps de la Renaissance, d’ornements exquis; on y distingue les armoiries de Marie d’Annebaut, « d’or à la croix de vair », vingt-sixième abbesse de Saint-Amand, vers 1530, à l’époque où vivait le cardinal George d’Amboise II.

On peut voir aussi dans la maison n° 49 de la rue Bous- quet une très belle cheminée provenant de l’abbaye de Saint-Amand où elle se trouvait derrière une façade d’or- donnance ionique que la tourelle précitée séparait d’avec la façade aujourd’hui conservée au Musée.

Dans la hotte, faite de lambris en chêne, sont creusées quatre niches où se dressent quatre statuettes de la Vierge, de l’ange Gabriel, de sainte Marguerite et de sainte Made- leine; au-dessus de ces figures, dans les arabesques, on reconnaît les armoiries de la vingt-cinquième abbesse, Guillemette d’Assy, qui fit construire la cheminée, « d’ar- gent à la croix de sable, chargée de cinq coquilles d’or, cantonnée de dou%e merlettes de sable » .

M. Edouard Delabarre a présenté deux autres cheminées avant appartenu au logis de Thomasse Daniel durant le xv. On y reconnaît aussi, quoique mutilées, les armoiries de l’abbesse qui fît construire la façade conservée au Musée des Antiquités ; elles étaient « de gueules, à la bande d’argent, chargé de trois merlettes de sable, accompagnée de deux lions, l’un en chef, l'autre en pointe ».

J’éprouve à présent quelque embarras : la faute en est au très distingué et trop aimable président, M. Fauquet, dont je ne puis rapporter les paroles ; car son discours fut si gentil pour le président des Amis des Monuments parisiens qu’il serait indécent de le reproduire ; c’est à tous les Amis et Amies que les fleurs de sa rhétorique auraient dû être offertes : Il me mit dans la gêne quand il voulut m’octroyer un prix, un grand prix d’assiduité. Pour me venger, j’organise donc ici la complicité du silence. À Rouen, je lui répondis de mon mieux et, au nom de tous les Amis épars dans le monde, je décernai les lauriers au conférencier M. Édouard Delabarre, à leur président actuel M. Fauquet, à leur président sortant M. Duveau ; enfin à leur président d’honneur M. Gaston Lebreton. Je rappelai qu’en sa compagnie et celle de M. Despois de Folleville, et de Charles Garnier, l’illustre architecte de l’Opéra, j’avais fondé dans cette même mairie de Rouen la Société des Amis des Monuments rouennais. Rouen, la merveilleuse ville d’art, la cité de Jeanne d’Arc, avait la première en France compris la nécessité de sauvegarder ses richesses artistiques et ses souvenirs historiques en organisant, comme à Paris, l’opinion publique. Comme l’a fort bien écrit l’exact écrivain du journal La Dépêche de Rouen, j’ai insisté sur la nécessité non seulement de publier d’érudits mémoires, mais encore de conserver en leur place, ou d’y rapporter, les œuvres d’art ou de souvenir qui sont l’ornement, la fortune et l’honneur de Rouen.

Ce sera l’honneur des Rouennais éminents qui ont fondé l’œuvre des Amis des Monuments rouennais, ou qui l’ont développée dans la suite, d’avoir été les premiers dans notre pays à doter leur ville d’un armement qui, comme à Paris, peut devenir incomparable pour la défense de l’antique et magnifique ville de Rouen, dont la splendeur artistique subit des assauts chaque jour renouvelés. Il ne faut point que les forces soient absorbées par les études érudites, fût-ce pour leur Bulletin, pourtant magnifique. Les écrits savants, les images artistiques attirent l’attention sur les monuments dont elles glorifient les mérites. Les Rouennais d’élite doivent faire mieux encore : détendre pied à pied leurs pierres précieuses que des simples, pleins d’orgueil mal placé, voudraient transformer en un strass vulgaire. Que ces Rouennais d’élite ne redoutent point de descendre au Forum pour y défendre, sans souci des vaines critiques, les nobles principes. Ainsi ils exerceront une action vraiment haute, bienfaisante, féconde, pour le bien et la beauté de la Cité, et de la Patrie.

J’ai vu, par l’accueil enthousiaste fait à cette proposition, combien elle répondait aux désirs des habitants de Rouen, qui veulent conserver sur place les chefs-d’œuvre de l’art monumental qui font l’ornement et la fortune de leur ville. 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