Là-haut sur la cime des monts,
La neige éblouissante étincelle à l’aurore ;
La mer parmi les goëmons
Chante dans les rochers de la grève sonore.
J’entends errer ce vent plaintif
Qui s’apaise bientôt, bercé par tant de palmes ;
Mon cœur, ne sois pas plus rétif
Que ce passant dompté qu’endorment les flots calmes.
Car maternelle au triste amour,
La nature pour lui prend de célestes charmes ;
Laisse en ce paisible séjour.
Ta douleur s’assouvir de baumes et de larmes.