Ma sœur céleste, que m’importe
Le monde entier quand je te sens
Auprès de moi si douce et forte
Avec tes baumes tout puissants ?
Tu me consoles, tu ranimes
Mon cœur défaillant et parfois,
Malgré les immenses abîmes,
Le ciel me parle avec ta voix.
Oh ! peux-tu voir sans que je voie ?
Ton soleil lointain m’éblouit ;
Le pâle reflet de ta joie
Me réchauffe et me réjouit.
Et parfois, ma sœur immortelle,
Avec ton âme, avec tes yeux,
Mon cœur qui te reste fidèle,
Mon cœur est déjà dans les cieux.