L’Anti-Justine ou les délices de l’Amour (1864)/22

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Vital Puissant ? (p. 68-71).

CHAPITRE XXII.

De la fouteuse mise en appétit.

L’appétit vient en mangeant, dit le proverbe, et l’on va voir comment il a raison pour Conquette.

Dès que ma fille fut à ma portée, je m’amusai sur ses appas, lui suçai les tétons et l’enconnai. Je ne sais par quel motif, humeur ou volonté, ma divine enfant ne remua pas ; je fis de même et la tins emmanchée sans me donner aucun mouvement ; je m’endormis après m’être mis sur le côté, sans déconner. Conquette, qui s’y était prêtée, s’endormit comme moi sans doute, puisqu’en m’éveillant je me retrouvai dans son bijou ; je m’agitai pour lors. Elle me serra, remua vivement du cul et me dit : « Cher amant, pousse !… » et elle saccada de toute la force de ses reins ; elle déchargea, j’émis aussi… « Qui te fout, ma déesse ?… — Ah ! il n’y a que vous pour ces choses-là ; je ne vous contrarie plus, car vous avez plus d’esprit que moi… J’ai eu un plaisir… que je ne dois qu’à vous… Cher papa, recommencez, que je décharge à votre intention… je vous adore !… » Je la réenconnai vigoureusement en lui disant : « Et fous comme tout à l’heure à l’intention de ton amant. » Elle remua du cul comme Cléopâtre ou Messaline, et elle se mit à dire en saccadant : « Bougre de Timon, fous… fous… fous-moi… fous ta garce… fais cocu mon sacré gueux de père, dont je suis la femme… la maîtresse… la putain !… Ah ! je sens ton vit au fond de mon con ! ta langue… ta langue !… je me pâme !… je décha…a…arge !… foutre !… ah ! ah ! ah !… je n’en puis plus ! » et en finissant, elle alla se laver le con.

Dès qu’elle fut de retour, je remontai sur elle. « Remue du cul, du con, lui dis-je, trémousse des fesses, je sens ton pinçoir… oh ! que tu fous bien, fille de mon vit, pour une novice… Aie encore un mouvement plus rapide, bon… excellent… quels reins élastiques ! » Elle fit trois soubresauts et déchargea en disant : « Oh ! je voudrais qu’il y eût une tonne de foutre dans les couilles de mon père et que son vit divin le déchargeât au fond de mon con ! » Son vœu fut exaucé, car j’émis aussitôt, et nos foutres se mêlèrent ; j’en espérai un Adonis. Elle resta ensuite immobile et moi aussi ; elle fit une copieuse ablution ; je me rafraîchis le vit et les couilles, puis nous nous recouchâmes ; je la réenconnai. Je fus là plus d’une heure, lui suçant ses boutons de rose, lui dardottant et lui faisant dardotter sa langue, la faisant déchargeotter, pâmoter, chatouilloter mes couilles… Je ne pouvais me résoudre à déconner… Tout à coup, ma fille, que je croyais épuisée, se met à trémousser du cul, à convulsionner du con, comme faisait autrefois sa mère, mais mieux que celle-ci. Je rebandai raide, mais loin de la décharge… de sorte que je la limai tant qu’elle voulut… Elle me disait : « Papa, je ne parlerai pas d’un Vitnègre qui n’a de plaisir sur une femme qu’autant qu’il brutalise sa monture, mais vous foutez plus tendrement, plus délicieusement que Timon ne caresse, vous limez mon con comme un dieu… Ah ! à votre intention cette décharge-ci… papa… papa… fourgonne, tu es dans le con de ta fille ; remue du cul, papa, tu me fous… tu m’enconnes… fous, bougre, fous ta fille, incestueux jean-foutre… enfonce… dans le conin de ta… fille… pâmée !… » Elle resta comme morte pendant une longue décharge.

Je la relimai, voulant décharger aussi pour la dernière fois de cette nuit-là ; elle se ranima : « Fous, maquereau, je suis ta putain, ta raccrocheuse, ta sacrée salope…, ta passionnée fouteuse, ta tendre fille… Engrosse-moi (remuant du cul avec fureur), mets-moi dans le con un garçon, une garce… Si c’est une fille, tu la dépucelleras ; si c’est un garçon, il me foutra !… Adorable fureur, m’écriai-je, tiens, fille adorée, voilà du foutre !… » J’émis délicieusement, et ma fouteuse déchargea plus délicieusement encore.

« Ah ! quelle nuit, me disait-elle, Timon ne me l’aurait jamais donnée si voluptueuse ! » Elle s’ablua, je me lavai et nous nous endormîmes.