L’Anti-Justine ou les délices de l’Amour (1864)/37

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Vital Puissant ? (p. 73-77).

CHAPITRE XXXVII.

Des six fouteurs pour trois foutues.

» Happée par le monstre qu’elle croyait un ange, ma timide sœur soupirait ; j’entendais qu’on la gamahuchait, qu’elle déchargeait « Je meurs ! » murmura-t-elle… « Comme tu as la voix douce, belle mariée », lui dit Widewit bien bas, et aussitôt il grimpa sur elle et l’enconna. La pauvre petite, quoique dépucelée, fit un cri ; je parlai pour la déguiser ; le vieux monstre la manégeait, la caressait ; elle le secondait de tout son pouvoir et redéchargeait. Grâce à moi, elle avait le même plaisir que si elle eût foutu avec un beau garçon ; la voyant bien enfilée, j’allai à la religieuse.

» Witplongeardow s’était avisé de ne pas mettre son bourrelet ; je m’en doutais aux gémissements de la pauvre martyre ; je le dis à Guac, qui le désarçonna et lui donna quelques soufflets. J’entendis qu’il lui disait bien bas : « Bougre, est-ce que tu vas m’estropier ma femme ? ton bourrelet ! » Le fouteur le prit, et la fouteuse n’eût plus que du plaisir.

» Je courus à ma marchande, que Towtenwit ne pouvait enconner, par maladresse ; je mis la tête sur l’oreiller et dit en soupirant : « Priez donc mon père de vous l’introduire ». Guac, qui me suivait doucement, vint faire l’intromission, et tout alla bien.

» Chacune des trois filles fut foutue deux fois en con ; ensuite, comme de concert, les trois bougres retournèrent la médaille. Deux des trois avaient leur pucelage du cul ; ma marchande crut qu’on allait le lui mettre en levrette, mais les deux autres ne s’attendaient à rien. On leur perça le cul à toutes trois au même instant, et elles s’écrièrent, malgré la défense, toutes à la fois, Doucette : « Oh ! le fondement !… » La religieuse : « Oh ! l’anus !… » La marchande : « Oh ! le trou du cul !… » On n’y fit pas attention. Heureusement ma sœur avait le cul large, elle souffrit le moins ; quant à la religieuse, que Witplongeardow enculait sans bourrelet, elle avait une aune de vit dans les entrailles, et elle sentait celui de son enculeur lui chatouiller le nombril. Elle souffrit beaucoup de son farfouillage, car il retirait et enfonçait brutalement ; elle n’eut de plaisir qu’à la décharge, par la douce chaleur du foutre qui lui onctua le gros boyau.

» Ma marchande était la plus maltraitée par Towtenwit ; elle avait le trou du cul aussi étroit qu’elle avait le con large ; le vit énorme la pourfendait, elle jurait dans ses dents. Enfin, la décharge l’abreuva, et elle fut soulagée.

» Les trois vieillards en avaient autant qu’il leur en fallait. Guac vint les retirer, de sorte qu’ils ne se montrassent pas. On étuva les trois cons et les trois culs, on fit les lits, on changea les draps, on recoucha les triples mariées, et Guac introduisit les trois nouveaux acteurs.

» Il alla chercher Wiwitencon, que je mis dans les bras et sur le ventre de ma sœur, un peu aguerrie. Elle caressa tendrement le monstre, qui l’enconna, le vit introduit par Guac, qui profita de l’occasion pour patiner ma sœur et la chatouiller, ce qui fit tellement tressaillir la pauvre petite, que son fouteur s’écria, croyant parler à moi : « Ah ! que tu es putain ! »

Voyant Guac acharné sur ma sœur, j’introduisis les deux autres ; je donnai Perceawant à la religieuse, et j’eus soin qu’il eût son bourrelet. « Voilà une main bien douce qui me touche », dit-il en voulant saisir la mienne, mais j’échappai. « Remue du cul, bougresse, disait-il à sa monture, je suis dans ton con, ainsi tu ne saurais m’échapper. Je ne suis pas ton mari, j’ai payé pour coucher avec toi et te dépuceler, ainsi tu es ma putain ! Fous, garce, et remue du cul, j’ai payé pour cela. » Guac l’entendit ; il vint à lui et le saisit à l’étouffer… « Tu manques à nos conventions, je ne les tiendrai pas non plus ; fous-moi le camp, malhonnête homme ! — Oui, mais quand je l’aurai enculée. » Et il encula la carmélite, malgré les coups de poing dont Guac le gourmait. La religieuse poussait des cris horribles.

» J’étais auprès de ma marchande, que j’accouplais avec le gros Witerwell. Il ne devait qu’enculer, mais la chaude coquine se dirigea elle-même le vit dans le con. « Tu n’es donc pas pucelle, garce, crut-il me dire, que tu connais si bien la route des vits ?… Allons, fous, putain, et comme il faut, j’ai payé ton maquereau de mari. » Comme elle ripostait bien, il allait disant « Oh ! elle est putain, elle est putain, j’ai le reste des autres ! » et tout en déchargeant, il la pinça, la souffleta ; elle se récria… « Embouche, sacrée putain, dit-il en désarçonnant, et tu avaleras mon foutre, sans quoi je t’assomme ! » Guac, qui venait de laisser enculer la carmélite et de chasser son brutal fouteur, entendit le grabuge ; il accourut, apostropha le sale bougre d’un violent coup de poing en lui disant : « Lave-toi donc au moins, sacré mâtin ! avant de l’emboucher. Je ne l’embouche jamais que je ne me sois lavé le vit à l’eau de rose et que je ne l’aie enhuilé, trempé dans du lait. Exécrable bougre ! vrai de Sades, tu veux donc lui faire soulever le cœur ? mais tu as manqué aux conditions, tu ne mérites plus de l’avoir. — Voilà cent louis, ils seront pour elle. — Lave-toi… voilà de l’eau de rose… voilà du lait… allons, souffre, ma mie, voilà cent louis. » Le vieux reître cria comme un beau jeune homme, emboucha, encula, entétonna tout ce qu’il voulut… « Ah ! que tu es putain, sacré chienne !… » Guac se mourait d’envie de lui montrer qu’il ne m’avait pas eue. En le mettant à la porte, il me fit trouver sur son passage tout habillée ; ce fut comme une vision, car je m’enfuis. « Oh ! je suis fait, s’écria le monstre ; le scélérat m’a donné une putain au lieu de sa femme ! » et il jura, sacra. Quant à moi, pendant ces scènes, j’assistais à la fouterie de ma jeune sœur ; la pauvre petite fut enconnée, embouchée, enculée comme les autres, par son adoré Wiwitencon de la Cowillardière, qui alla jusqu’à extinction de forces. Il m’adorait ; ce qui le tua, c’est que lorsqu’il se sentit épuisé, il se faisait sucer le vit bien approprié à l’eau chaude et baiser les couilles par sa petite monture. Il lui mettait encore couilles et vit sur le cul et les tétons, puis il se faisait donner au gland un suçon ; il bandait alors et enculait. Au dernier culetage, il eut un priapisme et crut ne faire que bander ; il fourgonna dans le cul de ma sœur jusqu’à ce qu’il s’évanouit.

» J’appelai Guac, qui la décula en enlevant son enculeur ; on le porta évanoui dans sa voiture ; arrivé chez lui, des cordiaux que demanda Guac ranimèrent le vieux libertin. « Ah ! s’écriait-il, je vis encore, je voulais mourir dans son cul ! je bande encore, qu’on me la rende, que je l’enfile et… que… j’expire… » Et il expira.

» Ah ! la belle mort ! » dit Trait-d’Amour, et toute la compagnie en dit autant.

» Madame Guac acheva : « Voici comment s’est passée la première nuit de mon mariage. Guac, à son retour, était furieux de luxure ; il voulait toutes nous enculer, puis nous emboucher ; on s’arrangea. Il m’emboucha, encula ma sœur et ma cousine, enconna ma marchande, qui en fut estropiée pour un mois, et l’engrossa, deux choses qui l’empêchèrent d’être achetée par Fysistère.

» Pour Guac, je suis sa maîtresse, et son gros vit me fortifie par son foutre qui me nourrit. Je serai enconnée par lui, de convention faite avec Fysistère, après mon deuxième enfant.