L’Attente actuelle de l’Église/2me soirée

La bibliothèque libre.


Georges Kauffman, Libraire-éditeur & L. R. Delay, successeur de Risler (p. 15-31).

DEUXIÈME SOIRÉE.

Éphésiens, I.
L’Église et sa gloire.

Des trois objets que je vous ai indiqués dans notre première Soirée comme devant faire l’objet de notre étude, celui de l’Église et de sa gloire est le premier que nous allons considérer. Il nous introduit, comme nous l’avons dit, à celui du Père, caractère sous lequel Dieu s’est révélé à nous, d’où découlent pour l’Église les fruits de la grâce, et toutes les circonstances de son état dans la gloire, comme elles découlaient pour Israël du nom de l’Éternel. À cela nous pouvons ajouter un autre principe signalé dans l’Épître aux Éphésiens, et étroitement lié à notre sujet principal, c’est que le Père a donné l’Église à Christ comme son Épouse, de sorte qu’elle participera pleinement à toute sa gloire. En nous adoptant pour ses enfants, le Père nous a associés aux droits et à la gloire du Fils, premier-né entre plusieurs frères. Comme épouse de Jésus nous jouissons de tous les privilèges qui lui appartiennent en vertu de son incomparable amour.

Le Père aime le Fils et lui a donné toutes choses. Voilà le premier grand principe que je désire poser. Et comme le Fils a glorifié le Père, ainsi le Père glorifiera le Fils.

Second principe : nous participerons à la gloire du Fils, comme il est dit Jean, XVII, 22 : « Je leur ai fait part de la gloire que tu m’as donnée. » Et c’est afin que le monde sache que le Père nous aime comme il aime Jésus lui-même. En nous voyant dans la même gloire, le monde sera convaincu que nous sommes les objets du même amour ; et la gloire que nous aurons au dernier jour ne sera que la manifestation de cette précieuse et étonnante vérité.

Ainsi l’espérance de l’Église ce n’est pas seulement d’être sauvée, d’échapper à la colère de Dieu, mais d’avoir la gloire du Fils lui-même. Ce qui fait la perfection de sa joie, c’est d’être aimée du Père et de Jésus ; puis comme conséquence de cet amour, d’être glorifiée. De plus, le Père a voulu nous communiquer la pleine connaissance de ces richesses et nous en donner les arrhes par la présence du Saint-Esprit dans tous les sauvés.

Avant de développer par d’autres témoignages de la Parole de Dieu ces idées que nous n’avons puisées qu’à cette source, écoutons quelques remarques sur le chapitre que nous avons lu.

Dès les premières lignes » Dieu se présente comme Père et sous les rapports déjà indiqués.

Il est « notre Père, » vers. 2, et « le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Jusqu’au verset 8 inclusivement, l’Apôtre expose le salut. Dieu « nous a adoptés à la louange de la gloire de sa grâce. »

Dans les versets 8-10, nous voyons que cette grâce du salut nous introduit par sa puissance actuelle, par le Saint-Esprit, dans la connaissance du propos arrêté de Dieu quant à la gloire de Christ ; preuve touchante, comme nous l’avons dit, de l’amour de Dieu qui nous traite en amis, et qui tranquillise notre âme d’une manière ineflable en nous faisant voir où aboutiront tous les efforts et toute l’agitation des hommes de ce monde. Voici ce propos arrêté de Dieu : « Dieu réunira toutes choses en Christ, tant celles qui sont aux cieux que celles qui sont sur la terre. »

Jusqu’à ce 8e verset nous avons vu notre prédestination à l’état d’enfants du Père, ou l’accomplissement actuel du salut : « Nous avons la rédemption par son sang. » Dans ce qui suit, nous avons le propos de Dieu, quant à la gloire de Christ, en relation avec toutes choses ; ensuite, depuis le 11e verset, notre participation, encore future, à la gloire ainsi désignée, et de plus le sceau du Saint-Esprit pendant que nous sommes dans l’attente de cette gloire. « En qui aussi le lot nous est échu… afin que nous soyons à la louange de sa gloire. » Avant le 8e verset, c’était « à la gloire de sa grâce ; » maintenant c’est « à la louange de sa gloire ; » et puis, « ayant cru, vous avez été scellés du Saint-Esprit de la promesse, qui est les arrhes de notre héritage jusqu’à la rédemption de la possession acquise à la louange de sa gloire. » Le reste du chapitre est une prière de l’Apôtre pour que les fidèles comprennent leur espérance, et que la puissance de la résurrection et de l’exaltation de Christ à qui l’Église est unie, soit accomplie en eux.

Cette position de l’Église rachetée, qui jouit de la rédemption et qui attend aussi la rédemption de l’héritage, a son type parfait dans Israël. Ce peuple, racheté d’Égypte, n’entra pas en Canaan, mais dans le désert, tandis que la terre de Canaan était encore au pouvoir des Cananéens. La rédemption d’Israël était accomplie, la rédemption de l’héritage ne l’était pas. Les héritiers étaient rachetés, mais l’héritage n’était pas délivré des mains de l’ennemi. « Les choses, dit l’Apôtre, leur sont arrivées (aux Israélites) pour être des types, et elles sont écrites pour notre instruction à nous (l’Église), sur qui les fins des siècles (économies) sont arrivées. »

Christ attend la résurrection de l’Église, pour que tout lui soit assujetti, assujetti non pas de droit seulement, mais de fait, ce moment solennel où l’Éternel mettra tous ses ennemis pour être le marchepied de ses pieds. Jusqu’à ce que soit arrivée cette époque gardée comme un secret dans les profondeurs des conseils divins[1], il siége à la droite de la Majesté dans les lieux très-hauts.

Christ prendra l’héritage de toutes choses comme homme, afin que l’Église rachetée par son sang puisse hériter de toutes choses avec lui, cohéritière purifiée d’un héritage qui aura été lui-même purifié.

Rappelons donc ces deux principes :

1. Christ, dans les conseils de Dieu, possède toutes choses ;

2. En qualité d’épouse de Christ, l’Église participe à tout ce qu’il a, à tout ce qu’il est, sauf à sa divinité éternelle, bien que dans un sens nous participions à la nature divine.

Venons-en aux passages qui développent les pensées que nous avons émises.

Toutes choses, disons-nous, sont à Christ.

« Il est établi héritier de toutes choses. » Héb. I, 2. Elles lui appartiennent de droit, puisqu’il en est le créateur (Col. I, 16, 18). Remarquez dans ce passage deux primautés de Christ : il est d’abord appelé « premier-né (ou chef) de la création, premier-né d’entre les morts, » puis « chef de l’Église qui est son corps. » Distinction qui jette beaucoup de lumière sur notre sujet. Toutes choses ont été créées pour lui comme par lui. Aussi les possédera-t-il comme homme, second Adam, auquel Dieu a voulu, dans ses conseils, assujettir toutes choses.

C’est ce que nous lisons dans le Ps. VIII, qui est appliqué à Christ par saint Paul (Héb. II, 6), et qui est effectivement comme la pierre angulaire de la doctrine de l’Apôtre sur cet article. Il le cite trois fois dans ses Épîtres, dans des passages qui présentent l’idée principale de l’assujettissement de toutes choses à l’homme-Christ, sous trois aspects différents, dont chacun est important pour nous.

D’après Héb. II, 6, la prophétie n’est pas encore accomplie, mais l’Église a dans l’accomplissement partiel de ce qui est encore à venir, le gage de son accomplissement total. Toutes choses ne sont pas encore assujetties à Jésus, mais, en attendant, Jésus est déjà couronné de gloire et d’honneur, gage certain que ce qui reste s’accomplira dans son temps. Sous l’économie actuelle dont l’objet est le rassemblement des cohéritiers, toutes choses ne lui sont pas assujetties, mais lui est glorifié et les fidèles reconnaissent ses droits. Nous avons donc dans Héb. II l’application du passage ci-dessus du Ps. VIII, 5, 7, et nous sommes avertis que l’assujettissement de toutes choses au second Adam n’a pas encore eu lieu.

Dans Éph. I, 20, 23, nous voyons également Jésus exalté, souverainement élevé à la droite de la Majesté dans les lieux très-hauts, et l’assujettissement de toutes choses sous ses pieds est aussi offert à notre attention, mais comme devant avoir pour effet l’introduction de l’Église dans la même gloire. Jésus nous est présenté dans cette gloire comme chef de l’Église, son corps, l’accomplissement de celui qui remplit tout en tous, autre vérité sur laquelle nous avons insisté.

Ensuite, dans 1 Cor. XV, ce même fait, la glorification de Jésus et l’assujettissement de toutes choses à lui, nous est montré, mais sous un autre point de vue, c’est-à-dire comme devant avoir lieu à la résurrection, selon la puissance de laquelle Jésus a été déclaré second Adam, et comme un royaume qu’il possédera comme homme, et qu’il doit rendre à Dieu le Père, pendant que lui-même, comme second Adam, doit être assujetti à Celui qui lui a assujetti toutes choses, au lieu de régner comme homme, ainsi qu’il le faisait auparavant, sur toutes choses, toutes, hormis Celui qui les lui aura assujetties.

Il s’agit donc d’un assujettissement encore à venir de toutes choses à Christ, d’un règne qu’il partagera avec l’Église en tant qu’elle est son corps, et qui aura lieu par conséquent à la résurrection de ce même corps, de l’Église ; d’un pouvoir enfin qu’il résignera à Dieu le Père, dans les temps arrêtés, afin que Dieu soit tout en tous.

Christ, glorifié dans sa personne, à l’heure qu’il est et pendant que l’Église se rassemble, est assis sur le trône de Dieu, attendant qu’elle soit au complet, que le moment soit venu d’être investi de sa puissance royale, et que l’Éternel ait mis ses ennemis pour le marchepied de ses pieds.

Une distinction assez importante ressort des passages que nous avons cités et je dois vous la faire remarquer, c’est, outre la réconciliation de l’Église, la réconciliation de toutes choses. Vous avez dû l’entrevoir dans les paroles par la lecture desquelles nous avons commencé notre réunion : nous avons entendu que le propos arrêté de Dieu était de réunir toutes choses en Christ ; que la réconciliation de l’Église est présentée dans les versets qui précèdent le 8e comme une chose accomplie, et la gloire comme une chose future, dont nous n’avons encore que les arrhes dans la présence du Saint-Esprit en nous après avoir cru. Mais nous voyons au Ie de l’Épître aux Romains, que la délivrance de la création doit avoir lieu à l’époque de la manifestation des enfants de Dieu. Quant à présent, c’est-à-dire pendant que Christ est assis à la droite de Dieu, tout est dans un état de misère, toute la création reste enchaînée à la corruption ; il est vrai que nous sommes rachetés, et même que le prix du rachat est donné pour la création, et de plus nous avons reçu les prémices du Saint-Esprit comme arrhes de la gloire ; mais c’est en attendant que le Dieu-Fort entre dans l’exercice de sa puissance, qu’il règne et soit le possesseur de fait, comme il l’est de droit, des cieux et de la terre. Attachés par le corps à la création déchue comme par l’Esprit nous le sommes à Christ, nous avons d’un côté la certitude d’être des enfants acceptés, rendus agréables dans le Bien-aimé, et la joie de l’héritage en espérance par l’Esprit qui en est les arrhes ; mais, de l’autre côté, par le même Esprit, nous exprimons, en tant que nous sommes dans le corps, les soupirs et les gémissements de la création, aux misères de laquelle nous participons par ce corps de mort. Tout est en désordre, mais nous connaissons Celui qui nous a rachetés et nous a faits héritiers de toutes choses ; qui nous a initiés à l’amour du Père ; nous jouissons de ces privilèges ; mais, comprenant aussi la bénédiction qui se répandra sur l’héritage quand Christ le prendra et que nous apparaîtrons en gloire, sentant en même temps le triste état où se trouve actuellement cet héritage, nous servons, par l’Esprit, de canal à ces soupirs qui montent au trône du Dieu de miséricorde.

Le passage déjà en partie cité de l’Épître aux Colossiens constate cette distinction très-clairement. Il est dit verset 20 : « Et de réconcilier par lui toutes choses à soi, ayant fait la paix par le sang de sa croix, tant les choses qui sont aux cieux que celles qui sont en la terre. Et vous… (les fidèles) il vous a maintenant réconciliés par le corps de sa chair en sa mort. » L’Église est déjà réconciliée. Les choses des cieux et de la terre il les réconciliera plus tard, selon l’efficace de son sang déjà répandu[2]. L’ordre des cérémonies du grand jour d’expiation exprimait typiquement cette réconciliation, mais en rapport spécial, quand on en vient aux détails, avec la part que les Juifs auront à ces bénédictions.

Nous voyons très-clairement dans Col. I, 16, quelles sont les choses qui se trouvent comprises dans cette réconciliation : « Toutes choses ont été créées par lui et pour lui. » Tout ce qu’il a créé comme Dieu, il en héritera comme le restaurateur de toutes choses. Y eût-il un brin d’herbe, pour ainsi dire, qui ne fût pas assujetti à la puissance de Christ en bénédiction, Satan aurait conquis quelque chose sur Christ, sur ses droits et sur son héritage. Or c’est le jugement qui donnera gain de cause à Christ.

En outre, Christ quand il viendra, sera la source de la joie de toutes les intelligences créées, joie réfléchie et rehaussée par la bénédiction qui se répandra sur toute la création ; car la joie de voir le bonheur d’autrui, et même celle qui découle de l’affranchissement de la création de la servitude de la corruption est une partie divine de nos jouissances ; nous la partageons avec le Dieu de bonté.

Pour nous, c’est dans « les lieux célestes » que nous trouverons notre place. Les bénédictions spirituelles dans les lieux célestes dont nous jouissons dès à présent, en espérance et entravés de mille manières, seront dans ce jour là pour nous des choses naturelles, notre état physique et normal, si je puis dire. Mais la terre ne manquera pas d’en ressentir les effets. Les malices spirituelles dans les lieux célestes (Éph. VI, 12), remplacées par Christ et son Église, cesseront d’être les causes continuelles et fécondes des misères d’un monde assujetti à leur puissance par le péché. L’Église, au contraire, avec Christ, réfléchissant la gloire à laquelle elle participe, et jouissant de la présence de Celui qui en est pour elle la source et la plénitude, rayonnera sur le monde en bénédiction ; et les nations de ceux qui sont sauvés marcheront à sa lumière. « Aide semblable à lui » dans sa gloire, toute pleine des pensées de son Époux, et jouissant de son amour, elle sera le digne et libre instrument de ses bienfaits, comme elle sera par son état même la vivante démonstration de leur efficacité. Car Dieu a fait ces choses « pour montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce par sa bonté envers nous par Jésus-Christ. » La terre jouira des fruits de la victoire et de la fidélité du second Adam, et en sera le magnifique témoignage à la vue des principautés et des puissances, comme elle l’est maintenant par le dégât qu’a fait le péché, de la faiblesse, de la ruine et de l’iniquité du premier Adam. Sans doute la joie la plus excellente, la joie des joies sera la communion de l’Époux et du Père ; mais être témoin de sa bonté, y avoir part et en être un instrument envers un monde déchu, certes, c’est goûter les joies divines, car Dieu est amour.

Chers amis, c’est cette terre que nous habitons, que Dieu a voulu prendre pour en faire le théâtre de la manifestation de son caractère et de ses œuvres de grâce. C’est dans cette terre que le péché est entré et qu’il s’est fixé ; c’est ici que Satan a déployé son énergie pour le mal ; c’est ici que le Fils de Dieu a été humilié, qu’il est mort, qu’il est ressuscité ; c’est sur cette terre que le péché et la grâce ont déployé tout leur effet ; c’est sur cette terre que le péché a abondé, si la grâce a surabondé ; si maintenant Christ est caché dans le ciel, c’est sur cette terre qu’il sera révélé ; c’est sur elle que les anges ont le mieux pénétré les profondeurs de l’amour de Dieu ; c’est sur elle qu’ils en apprendront les résultats par leur manifestation dans la gloire ; sur cette terre où le Fils de l’homme a été humilié, le Fils de l’homme sera glorifié ; si cette terre en elle-même est peu de chose, ce que Dieu y a fait et ce que Dieu y fera n’est pas peu de chose pour lui. Pour nous (l’Église), les lieux célestes sont la cité de notre demeure, car nous sommes des cohéritiers (non l’héritage), nous sommes héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ ; mais l’héritage est nécessaire pour la gloire de Christ, comme les cohéritiers sont l’objet de son plus tendre amour, ses frères, son épouse.

Je viens de vous exposer, chers amis, brièvement et faiblement, je le reconnais bien, quelle est la destinée de l’Église ; l’Esprit seul peut nous faire sentir toute la douceur de la communion de l’amour de Dieu, et l’excellence de la gloire qui nous est donnée. Mais, du moins, je vous ai présenté assez de passages de la Parole pour vous faire comprendre, avec l’aide du Saint-Esprit, lequel j’implore pour vous comme pour moi-même, les pensées que j’avais à cœur de vous faire part ce soir. Il en résulte très-clairement que nous vivons sous l’économie pendant laquelle les héritiers sont rassemblés, et qu’il en est une autre que nous verrons prendre place à la venue du Sauveur, celle où les héritiers auront la jouissance de l’héritage de toutes choses, celle où toutes choses seront soumises à Christ et à son Église comme unie à lui et révélée avec lui. Ce qui suivra ultérieurement n’est pas maintenant notre affaire, j’entends cette dernière période, où Dieu sera tout en tous, et où Christ lui-même, comme homme, sera assujetti à Dieu, et chef, comme homme, d’une famille éternellement bénie, dans la communion du Dieu qui l’a aimée, et dont le tabernacle sera au milieu d’elle, Dieu Père, Fils et Saint-Esprit, éternellement béni. Amen.

C’est en s’occupant de ces sujets pleins d’espérance par l’Esprit, que l’Église sera détachée du monde et revêtira le caractère qui lui sied comme à la fiancée de Christ, à qui elle doit tout son cœur et toutes ses pensées.

  1. C’est pourquoi il me semble qu’il est dit, dans Marc XIII, que le Fils même n’en pourrait dire l’heure ni le jour, parce qu’il était lui-même l’objet de ce décret de l’Éternel. Il recevra toutes choses de la main de Dieu en qualité d’homme serviteur, comme aussi maintenant Dieu l’a souverainement élevé. Parlant comme prophète, Christ annonçait sa venue comme le jugement terrible qui devait tomber sur la nation incrédule ; mais le conseil de Dieu quant à ce jugement, ou du moins quant au moment de son arrivée, était renfermé dans ces paroles : « assieds-toi à ma droite, « jusqu’à ce que … — » Christ, serviteur anéanti, s’attendait (comme toujours, et c’était sa perfection), à la volonté de son Père et à recevoir le royaume quand le Père le voudrait. On doit remarquer que le Psaume CX et Marc XIII, se rapportent parfaitement au même objet : les ennemis sont les Juifs qui le rejetaient. Luc XIX, 27.
  2. Il faut remarquer qu’il s’agit ici des choses, et nullement des pécheurs restant dans leur incrédulité.