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L’Encyclopédie/1re édition/HELIOPOLIS

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Briasson, David l’aîné, Le Breton, Durand (Tome 8p. 103-104).
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HELIOPOLIS, (Géog. anc.) ville de la Célésyrie, selon Ptolomée, entre Laodicée & Abila. Il y avoit un temple consacré au soleil, dont les restes sont un monument précieux d’antiquités ; car on ne doute guere que la ville d’Héliopolis en Célésyrie, ne soit Balbec de nos jours, comme Macendrell l’établit dans son voyage d’Alep à Jerusalem. Voyez l’ouvrage intitulé, Description des ruines d’Héliopolis, avec leur représentation en taille-douce. La Haye, 1757, in-folio.

2°. Héliopolis, ou la ville du soleil, étoit encore une ville d’Egypte décrite par Strabon ; & même dans ce pays-là, il s’en trouvoit deux de ce nom, au rapport de Ptolomée, fort croyable sur ce point, puisqu’il avoit passé une partie de sa vie en Egypte.

Manéthon, fameux prêtre Egyptien, étoit natif de l’une ou de l’autre de ces deux villes ; il fleurissoit sous le regne de Ptolomée Philadelphe, environ 300 ans avant J. C. Il composa en grec l’histoire des XXXI. dynasties des dieux, des demi-dieux, & des rois d’Egypte ; ouvrage célebre qui est souvent cité par les auteurs anciens. Le tems nous l’a ravi, il ne nous en reste que quelques fragmens tirés des extraits secs de Jules l’Afriquain ; on les trouvera dans la chronique d’Eusebe, & dans Georges Syncelle. (D. J.)